Paris : Editions Au figuré (Collection "A la lettre"), 1999. Un volume agrafé sous couverture éditeur en kraft imprimée (11,3x16,2 cm), 20 pages. Bon état.
Reference : 44711
Le Livre à Venir
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Saint-Omer, imp. Fleury-Lemaire, 1857, 1 broché. in-8 de (2)-XV pages ;
introduction seulement.Hesdinfert, ancien nom de la ville d'Hesdin (Pas de Calais).
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AU BUREAU DE LA REVUE. JANVIER 1963. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 1 à 31.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
"Supplément du n°157 de Miroir de l'Histoire. Sommaire : Sur Saint-Amour (Jura), Sur le récit que le pirate Misson laissa de ses aventures, qui était le baron Ponsardin ?, sur messire Caderousse, seigneur de la Batie, sur le nom de ville pris par Robert le fort en 1870, sur Ferrocas, sur l'expression ""Coustureloire"", sur les de Male, comtes de Nevers et de Flandre, .. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
Paris, 1834. 575 x 798 mm.
Rare et belle planche consacrée à la ville d'Autun, lithographiée par Renou d'après les dessins de l'autunois Claude Moni, esquissés sur place et terminés à Paris en 1834. Elle est dédiée au maire et membres du Conseil municipal de la ville. Au centre de l'estampe se trouvent un plan de la ville et une carte de l'arrondissement d'Autun. Deux tableaux les accompagnent, contenant pour l'un, une description topographique des neuf cantons qui composent l'arrondissement d'Autun, et pour l'autre, un index des rues ainsi qu'une liste des innovations qui ont eu lieu depuis 1789 : les sept églises paroissiales démolies en 1790 (indiquées par une croix simple sur le plan), les deux qui ont été conservées (signalées par une croix double), ainsi que les neuf couvents d'hommes et de femmes et les deux chapelles, tous supprimés. L'estampe est décorée des armoiries de la ville, d'une vue perspective d'Autun en 1789, et de 23 vignettes montrant des édifices modernes de la ville et des restes de monuments de l'époque gallo-romaine tels que l'amphithéâtre, les temples de Pluton et d'Apollon, le tombeau de Divitiæus, ou encore l'ancienne naumachie, où se tenaient les spectacles de combats nautiques. L'antique Bibracte citée dans le titre, était l'oppidum (ville fortifiée à l'époque romaine) de Bibracte, capitale du peuple celte des Éduens. C'est Jules César qui mentionna son nom pour la première fois, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules en 58 av. J.-C. C'est à Bibracte que Vercingétorix fut couronné roi des Gaules au moment d'entrer en résistance face à l'Empire romain, avant de capituler à Alésia et déposer les armes aux pieds de César, intégrant ainsi toute la Gaule dans l'Empire romain. Souhaitant affirmer son pouvoir, Rome décida d'éclipser l'oppidum de Bibracte au profit de la ville d'Autun. C'est ainsi que l’empereur Auguste fonda la ville d'Autun sous le nom d’Augustodunum, vers 16-13 av. J.-C. Hormis Lyon, aucune ville de la Gaule lyonnaise ne pouvait se comparer à Augustodunum, qui devint la sœur et l'émule de Rome, en latin Soror et æmula Romæ, aujourd'hui devise de la ville. Bel exemplaire. Quelques rousseurs, plus prononcées dans les marges. Bibliographie de la France, ou Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, 1835, p. 384, n°16 ; Annales de statistiques françaises et étrangères, 1835, pp. 178-179.
1 vol. in-4 reliure demi-basane raciné sous étui, répertoire médical offert par les Laboratoires Darrasse, 1944-1946, 30 pages manuscrites, le reste du répertoire est vierge. Rappel du titre complet : Manuscrit : Journal de voyage anonyme d'une médecin de marine militaire [ Santé navale ], d'avril 1946 à novembre 1947 : Toulon, La Rochelle, Ferryville, Gozo, Port-Saïd, Djibouti, Abadan, Bombay, Goa, Singapour, Hong-Kong, etc... Avec de nombreuses détails piquants sur la vie dans la marine française au lendemain de la seconde guerre mondiale. Intéressant journal manuscrit évoquant fugacement la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux ammanites provenant de l'entourage de Bao Daï".....
Intéressant journal manuscrit de 30 pages évoquant notamment (très fugacement) la figure de Zinovi Peschkoff : 7 mai 1946 : "Impression de pagaille. Berge m'avait dit en passant par Bordeaux que Rochefort est trop demandé pour espérer l'avoir. D'après Aury, on pleure depuis un an pour avoir des médecins. Paponnet, complètement rond le jour où je vais le voir, se désintéresse de la question"... "Même impression à la Marine. Chipotages pour savoir qui a été le plus résistant, qui a sauvé La Rochelle. L'ambiance n'est pas au gaullisme. Cossé, Auger et les autres écoeurés : Paris les laisse tomber et ils ne pensent qu'à dégager pour partir à la colonie"... "Une note réconfortante : la position nette de l'Eglise pour le référendum...Malheureusement, ça semble avoir été limité au diocèse de La Rochelle. Grande Peur des biens pensants à l'occasion de ce vote. Les bourgeois en font dans leur culotte et se voient arrêtés pour le lendemain si le vote est oui. Ont-ils donc la conscience moins nette qu'ils veulent bien le dire ?". 4 juillet 1946 : "Je suis considéré comme légèrement aliéné de vouloir repartir en campagne après seulement trois mois de séjour en France" 29 juin : "Voyagé avec Le Calvé de Bandol à Toulon... Rencontré quelques copains. Toujours la même réflexion : "Quelle chance tu as ! Ah! si j'étais à ta place..." 4 juillet à Feryville : "Embarqué sur le Mékong ... Laïus rapide avec le Commandant (de Forton), jeune et semblant avoir de l'allant. Adopte le type homme d'affaires américain. C'est peut-être très bien, c'est peut-être une façade. Il faut attendre. Visite au secnd, L. V. Lesty, bon gros colosse assez philosophe qui casse pas mal de sucre sur le dos des médecins, en particulier de Briskine qui s'occupait du bateau jusqu'à mon arrivée. Je défends Briskine a prioi, sans savoir de quoi il s'agit, avec une telle mauvaise foi que Lesty ne peut s'empêcher d'en rire et on n'en parle plus". Les autres officiers : Tayne, Sirven (croix de lorraine", et I.M. Rossi, Lafon, sympathiques au 1er abord. 5 juillet : "le matin, visite officielle à Sidi Abdallah" (suit une liste de nom et de postes) "presque tous cherchant à dégager pour s'installer dans la région. Même conversation partout : prix du beurre, des petits pois et du pain, insuffisance des soldes...Si j'étais à votre place, etc... Bande de ronds de cuir !" .... 12 juillet : "Lu un article de Cortadellas retraçant l'histoire de la Mission Militaire de ChungKinq. Un peu optimiste mais bon pour la propagande". 21 juillet :"Vie végétative à Ferryville. Travail léger et irrégulier à l'hôpital. Je trapine péniblement les journées sans envie de lire ni de travailler. Vivement la fuite. Le 18, arrivée d Terrible. Je vais faire une bonne heure de blague avec Lemaire. Ecoeuré de la Marine, il a demandé à dégager. On lui a fait comprendre qu'à Diégo il aurait mieux fait de filer comme le Glorieux. C'est écoeurant." 22 juillet : "Embarqué la commission d'essais : 5 officiers et une quinzaine d'ouvriers. Rentré à Bizerte... Appareillage pour Bône". 1er août : "Arrivée à 800 en vue de Gozo. ... Ville pas bien belle et très démolie, certains quartiers entièrement rasés. .... Petites ruelles rappelant l'Espagne ... les vieilles fortifications ont assez grande allure" 3 août : "Toutes les dernières réparations faites à Ferryville sont à refaire : pompe d'épuisement, chambre froide, dégaussing. Paris nous a mis à la disposition des anglais, mais les anglais ne nous donnent aucune consigne, disant que nous ne dépendons pas d'eux pour la route. Nous devons seulement faire un ravitaillement Abdan-Singapour. Si le Pacha sait y faire, nous pouvons choisir l'itinéraire qui nous plaira". 9 août : "A 1200 rencontré une mine. Ecole à feu au mousquet et aux Hoerlicou. Mine coulée sans exploser à la deuxième passe". 11 août : "A 1600, cassé la barre à bras... une semaine de réparations à Port-Saïd". 12 août : "Arrivée à Port-Saïd. Envahissement inévitable de tous les commerçants qui sont à bord avant même que les manoeuvres de mouillage soient terminées". 13 août au Caire, chez l'attaché naval C.C. Challan de Sévin : "nous apprenons que Russes et Anglais sont prêts à se tabasser dans la région de Bassorah. On va peut-être arriver au bon moment". Puis à Ismaïlia, où ils rencontrent d'autres français : "Puis arrive un capitaine mauritien qui nous sort un ereintement en règle des Anglais. Comme il est en uniforme anglais, l'effet est assez curieux". 29 août 1946 : Arrivée à Djibouti ; 30 : "Pêche à la dynamite avec Sirven : 4 petits poissons et une belle suée à l'aviron". 11 septembre, arrivée à Abadan, puis le 3 octobre à Bombay : "Quelques troubles dans la ville indigène : échange de coups de poignard entre hindous et musulmans" 8 octobre: Retrouvons le Var sous l'Ile Grande à côté de Goa. ... Meynice est à Saïgon vec madame, à l'E.M. de d'Argenlieu ; 13 octobre : Le Consul, Jobez e sa femme déjeunent chez le commandant. Jobez était avec Lorrin sous-fifre de Coiffard à Tchungking en 1944. Constaté avec plaisir qu'il n'a pas changé d'avis. Ereintement de Pechkoff, ... et de la clique des Terres Rouges : De Langlade, Irribarne, Leonard, etc... 21 octobre : Arrivée à Singapour ... 23 novembre, 2e rotation : "La veille, on apprend de nouvelles insurrections à Haïphong et à Langson. Aucune précision."... 11 octobre 47 : Appareillage [ de Hong-Kong ] avec M Viaud, consul à Canton, Dr. Mosquin ralliant Pakhoï comme vice-consul et médecin de l'hôpital de la Mission catholique, un jeune grec de Canton qui va s'engager dans la Légion, deux annamites provenant de l'entourage de Bao Daï".....
A Paris, chez Cardin Besongne, 1654. DECHUYES. Liste generalle des Messagers, Postes, Courriers, Coches & Rouilliers de France. Avec leurs logemens, les jours qu'ils partent de cette Ville & qu'ils y arrivent. A Paris, chez Cardin Besongne, 1654. In-12 de 34 pp. 2 parties en 1 vol. in-12, maroquin rouge, dos orné à nerfs, triple filet doré sur les plats, dentelle dorée, tranches dorées (Masson-Debonnelle).
Le seul guide de Paris au milieu du XVIIe siècle publié une première fois en 1647 ; il fait le relais entre ceux de Gilles Corrozet et de Germain Brice.Celle édition de 1654 est augmentée d'une seconde partie, avec une page de titre séparée : Liste generalle des Messagers, Postes, Courriers, Coches & Rouilliers de France.« Ce de Chuyes, batteur d’or de profession et grand voyageur, était venu à Paris pour restaurer en France l’institution italienne de la loterie, qui avait déjà eu beaucoup de succès au xvie siècle. « Plus intelligent, nous raconte Sauvai, dans le négoce et dans le commerce du monde que ne portait sa condition », il sut se faire présenter à Vaugelas et le décider à patronner l’entreprise, moyennant une part dans les bénéfices. Besogneux, mais puriste, le grammairien exigea seulement qu’elle ne prît pas le nom italien de lotteria, mais celui de blanque, qu’elle avait toujours porté en France. C’était cependant aussi son nom italien primitif, venant du fait que les billets perdants, — de beaucoup les plus nombreux, — étaient blancs. Vaugelas parla du projet à la marquise de Rambouillet et sut si bien la séduire qu’il la décida à solliciter en son nom (...) C’est pendant l’organisation de sa « blanque royale » que l’actif de Chuyes dut occuper ses loisirs à la rédaction de l’opuscule qui nous intéresse. Dans un avertissement au lecteur, il déclare que ceux qui ont écrit avant lui sur les rues de Paris ont divisé la ville en trois parties (c’est Corrozet), en quatre (c’est Du Breul) ou par paroisses (je ne vois pas de qui de Chuyes veut parler), tous plaçant les voies « comme sont les saints dans les Litanies ». Lui, au contraire, a adopté l’ordre alphabétique, ce qui rapproche les rues homonymes, et donné leurs aboutissants, ce qui les situe dans chaque quartier. Il aurait pu ajouter « quantité de curiositez..., comme le nombre des maisons, celuy de quarante mil boeufs, quatre cens mil moutons et deux cens mil veaux, qui se tuent d’ordinaire chaque année, et plusieurs autres choses », mais a voulu se borner à « bien instruire ceux qui ont affaire en divers endroits de la ville », se proposant d’indiquer dans les éditions suivantes les changements qui se produiraient dans les adresses » (Dumoulin). Sur ce guide et la curieuse personnalité de son auteur, cf. M. Dumolin, Notes sur les vieux guides de Paris, dans les Mémoires de la Soc. hist. de Paris, t. XLVII (1924), pp. 234-238 ; Mareuse 96, 97.