Peinture originale en couleurs 26x31cm, signée et datée du 2 octobre 2000 - huile sur bois montée dans un cadre en bois. Au dos gravé en creux dans le bois, la matrice d'une estampe "l'ombre tout portée" - en très bon état -
Reference : 35563
Le Livre à Venir
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Paris 27 Avril 1934 | 21 x 27 cm | une feuille
Lettre autographe datée et signée dAntonin Artaud, à en-tête de la brasserie Le Dôme, adressée à Maurice Martin du Gard, fondateur et directeur des Nouvelles Littéraires, 29 lignes à lencre bleue dune écriture nerveuse. Traces de pliures et petites déchirures marginales inhérentes à lenvoi postal et à la manipulation. Petites taches au début de la lettre. Antonin Artaud se bat pour publier son article sur la peinture de Balthus, exposée pour la première fois en France. Il défend avec férocité celui quil considère comme son «?double?», tant ils étaient semblables physiquement et intellectuellement. * Lors de cette première exposition de Balthus en galerie en 1934, ses représentations de jeunes femmes pubères tendant vers un voyeurisme empreint de rêves excitants ont scandalisé le public parisien. Artaud, justement, se retrouve dans latmosphère étrange des toiles balthusiennes et compte parmi les premiers écrivains à reconnaître limportance de son uvre. Les deux hommes sétaient rencontrés (ou retrouvés, peut-on dire) par hasard au café de Flore deux ans auparavant. «?Un lien étrange les unissait, croyait Balthus, dautant quil lui devait dêtre encore en vie. Cest en juillet 34, que le poète sauva de justesse le peintre, victime dune intense dépression, du suicide quil venait de mettre à exécution. Curieusement, il est arrivé ce jour-là en courant dans mon atelier au moment où jallais déjà très mal, et il sest précipité sur moi et comme il avait lui-même pris beaucoup de drogues dans sa vie, il a tout de suite compris?» (Zoé Balthus, citant Balthus lui-même). Quelques mois avant cette grave crise du peintre, Artaud réclame son manuscrit écrit à loccasion de la première exposition individuelle de son ami à La Galerie Pierre, ouverte le 13 Avril 1934 au 6 de la rue des Beaux-Arts. Lauteur dHéliogabale ou lanarchiste couronné (qui paraît la même année) se montre surpris et un brin courroucé du peu dintérêt que témoigne la revue?: «?Je vous ai adressé il y a quinze jours un article sur lexposition Balthus dont tout le monde parle. Il me semblait que les Nouvelles littéraires se devaient den parler.?» Sa prose poétique et sibylline chantera souvent les louanges de Balthus, cet alter ego qui refusera également les dogmes du Surréalisme. La rédaction des Nouvelles littéraires semble même négliger le travail de lécrivain ce qui lirrite au plus haut point?: «?Bien que les manuscrits non insérés ne soient pas rendus, on me rend toujours mes manuscrits, et en général après les avoir publiés.?» Il insiste donc pour récupérer son bien et sinsurge encore contre lincompréhensible et aveugle silence de la revue pour luvre du grand peintre?: «?Je vous serai donc reconnaissant de me dire ce que vous comptez en faire car la peinture de Balthus est dune actualité suffisante pour se passer de lactualité. Un article sur lui peut donc paraître en tout temps. Si vous pensiez ne pas devoir le publier je vous demande de vouloir bien me le renvoyer...?» Cet article est probablement le même quArtaud publiera finalement dans le quotidien mexicain El Nacional deux ans plus tard, célébrant une nouvelle fois la peinture de son ami. Belle lettre manuscrite du fougueux et irascible Antonin Artaud, découvreur de la peinture de Balthus. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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A l'hôtel de Thou | à Paris 1786 | 25.50 x 20 cm | deux volumes reliés
Première édition française, traduit de l'italien par M. Jansen (l'ouvrage parut en effet pour la première fois en Italien chez Bodoni). Reliures légèrement postérieure en pleine basane racinée, dos lisse, pièce de titre et de tomaison bronze. Bel exemplaire. L'ouvrage commence par les mémoires sur la vie et les ouvrages de Mengs (1728-1779) par le chevalier d'Azara et une notice sur les tableaux de Mengs, suivi des traités sur la peinture du peintre, aussi bien sur le beau, le goût, l'aspect technique de la peinture que sur différents peintres célèbres (Raphaël, Le Corrège, Titien). On trouve dans la préface un paragraphe de Klopstock (l'éditeur allemand) et de Fuessli. Peintre à la cour du roi de Pologne, il rejoignit la cour d'Espagne sur les sollicitations de Charles III, roi d'Espagne, ses tableaux, assez tôt dans le goût néo-classique (voir sa Cléopâtre) lui assurèrent la renommée et la richesse, et les écrits qu'il laissa sur la peinture et les arts sont empreints de recherches et de subtilités. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Edition Leroux | Paris 1882 | grand in 8 | Un Vol. relié
Première édition. Reliure en demi percaline jaune. Couleur salie. Un des premiers ouvrages sur la peinture anglaise. En effet, la peinture anglaise était fort peu représentée en France, et encore moins au Louvre avant 1880. Gravures. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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S. n. | Vence 29 Janvier 1938 | 20.50 x 26.50 cm | une page recto verso + une enveloppe
Lettre autographe datée et signée de Raoul Dufy, 34 lignes à l'encre bleue, depuis sa propriété de la Villa Beethoven à Vence. Pliures inhérentes à ll'envoi postal. Enveloppe jointe. Indications de date et d'expéditeur de la main de Laboureur aux crayons rouge et bleu sur l'enveloppe. Le peintre nous pourra assister à la réunion des P.G.I. (peintres et graveurs indépendants) et manquera son ami Jean-Emile Laboureur : "J'ai quitté Paris pour un moment. J'aurais bien aimé aussi vous revoir." D'ailleurs, il n'entrevoit son avenir que dans la peinture : "Pour moi personnellement je crois bien que ma carrière de graveur est terminée :tombé dans la litho et la peinture d'histoire comme vous savez je me demande si jamais je pourrai refaire un beau bois au canif car comme graveur je ne sais ou plutôt n'ai su faire que ça et malgré le désir que j'en ai je me demande si jamais j'en aurai le loisir." même s'il conservera sa place au sein de cette association regroupant graveurs et peintres : "Donc malgré que je n'assiste jamais, ou presque, aux réunions, je crois même que ma cotisation ne soit pas en règle je suis quand même PGI de tout coeur et quand je rentrerai à Paris j'aurai bien du plaisir à vous revoir tous." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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30 mai 1979 | 11.10 x 18.70 cm | une feuille rempliée et enveloppe jointe
Lettre autographe signée deCharles Auguste Émile Durant dit Carolus-Duran, célèbre portraitiste de la haute société de la Troisième République, au critique et essayiste Paul de Saint-Victor.Une feuille rempliée, enveloppe jointe. Le peintre remercie le journaliste pour "des lignes si bienveillantes que vous avez bien voulu me consacrer à propos de mon envoi au Salon. [...] je serais heureux de vous le prouver en vous offrant un petit morceau de peinture, si vous voulez me faire le plaisir d'accepter". Carolus-Duran avait présenté unportrait qu'avait fort apprécié le célèbre écrivain Joris-Karl Huysmans : "Le portrait de Mme La Comtesse de Trois Etoiles rayonne au milieu de ces pauvretés. Je n'ai pas à décrire la nouvelle oeuvre de M. Carolus Duran, puisque cette besogne a été faite déjà dans ce journal; je me bornerai à quelques réflexions. Le portrait de M. Duran est, comme d'ordinaire, théâtralement posé; mais il me semble, cette fois, un peu supérieur à ceux des années précédentes" ("Le salon de 1879", dansL'Art moderne,1883). - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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