‎FRÉART DE CHAMBRAY (Roland).‎
‎Idée de la perfection de la peinture demonstrée par les principes de l'art, et par des exemples conformes aux observations que Pline et Quintilien ont faites sur les plus célèbres tableaux des anciens peintres, mis en parallèle à quelques ouvrages de nos meilleurs peintres modernes, Leonard de Vinci, Raphael, Jules Romain et le Poussin. Le Mans, Jacques Ysambart, 1662. In-4 de (6) pp. 1 f.bl. (16)-134-(6) pp., table.La Perspective d'Euclide, traduite en françois sur le texte grec, original de l'autheur, et demonstrée par Rol. Freart de Chantelou sieur de Chambray.‎

‎Le Mans, Jacques Ysambart, 1663. In-4 de (16)-128 pp., figures dans le texte.2 pièces reliées en 1 vol. petit in-4, veau brun, dos orné à nerfs (reliure de l'époque). ‎

Reference : 44530


‎Précieuse réunion de deux textes complémentaires du critique d'art Roland Fréart de Chambray (Le Mans 1606-1674) proche de Nicolas Poussin avec lequel il correspondait, auteur de traités sur la peinture et l'architecture, traducteur de Palladio, Léonard de Vinci et Euclide ; il fut également chargé de travaux de fortifications militaires. 1. Édition originale de cet ouvrage fondamental qui pose les bases de la critique d'art en France. « L'Idée fut souvent considérée comme le premier traité théorique proprement dit de la peinture en France, les écrits précédents ou ceux de contemporains tels Hilaire Pader, Abraham Bosse, l’abbé de Marolles, Félibien ou encore Dufresnoy ne présentant pas ses qualités systématiques et doctrinales. Il est vrai qu’aucun autre avant Chambray n’avait poussé aussi loin le projet de jeter les fondements intellectuels de la peinture, d’établir ce qui est permanent et universel dans le flou de la création picturale, et de forger par là même des outils efficaces pour une critique des œuvres. » (Milovan Stanic, Université de Paris Sorbonne, Paris IV, 2012). 2. Première édition française établie par Roland Fréart de Chambray illustrée de 44 gravures sur bois dans le texte. « Cette édition ne contient pas la traduction proprement dite d'après le texte original, comme le prétend le titre, mais un commentaire des principales propositions de l'Optique d'après la recension de Théon » (M. Lecoarret, Les traductions françaises des oeuvres d'Euclide, in Revue d'Hist. des Sciences, 1957, p.47, n° 23).« Malgré son titre La perspective d’Euclide, traduite en français sur le texte grec, original de l’autheur, et demonstrée par Roland Fréart de Chantelou sieur de Chambray, l’ouvrage ne doit pas être considéré comme une contribution capitale de son auteur à la diffusion d’une œuvre d’Euclide. Il est d’abord un complément scientifique au système de jugement fondé sur la raison que Fréart de Chambray promouvait dans le domaine de l’art. Pour ce théoricien et grand admirateur des anciens, la clarté et la rigueur mathématique d’Euclide donnaient un modèle idéal pour construire rationnellement un corps de doctrine sur l’excellence artistique. Dans son Idée de la perfection de la peinture publiée un an plus tôt en 1662, il suivait déjà une démarche toute euclidienne en énonçant six axiomes d’une science « que les savants ont nommé l’optique, et que les peintres, et tous les dessinateurs appellent communément la perspective ». Cependant son ouvrage n’est pas une traduction de l’Optique (c’est-à-dire la Perspective ) d’Euclide, mais une réédition « de la Recension de Théon » comme le révèle Paul Ver Eecke qui ajoute que « rien dans la préface ni dans le corps de l’ouvrage n’indique qu’un texte grec ait servi de base ». Cette dernière opinion est contredite par Fréart qui mentionne : « le texte grec de mon exemplaire… » ou encore : « le manuscrit d’Euclide, d’où nous l’avons tiré… ». De fait, le texte de l’ Optique attribué à Euclide (IIIe siècle av. J.-C.) n’est parvenu à l’époque moderne que par bribes, au gré des copistes et des interprètes, et notamment par le truchement de Théon d’Alexandrie (seconde moitié du IVe siècle). Il ne serait pas étonnant que Fréart, comme la plupart des traducteurs avant lui, ait confondu de bonne foi une copie manuscrite de la Recension avec le texte original d’Euclide. » (Jean-Pierre Manceau, Centre d'Études Supérieures de la Renaissance Université François-Rabelais, Tours, 2012). Riccardi Biblio. Euclidea p.44 ; Sotheran I. n°7663 : « rare ».Provenance : François-Louis Chausson, seigneur de Courtilloles (ex-libris armorié « Du Cabinet de Monsieur le Président des Orgeries Escuier, Chevalier Seigneur de Courtilloles… » et Ernest-François–Louis de Courtilloles (ex-libris armorié qui porte la devise Non nobis Nascimur). Reliure restaurée. ‎

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