Lyon, M. Dodeman imprimeur, 1940-1943. 141 livraisons in-folio.
Importante collection de l'hebdomadaire d'actualités fondé par Jean Prouvost à Lyon en parallèle à la publication de son quotidien Paris-Soir. Dès le n°1, l'éditorial annonce la tendance du journal : « Entre l'abdication et la rébellion, il y a la place pour autre chose : une collaboration qui ne soit une constante prostration. La loi de l'armistice a imposé à notre pays une dure tâche, accompagnée d'âpres exigences. La France le sait. Sans défaillance, elle s'est mise à l'oeuvre. Elle fait sa Révolution ».1940 : 6 octobre à 29 décembre, n°1 à 13. Manque n°11. 1941 : 5 janvier à 28 décembre, n°14 à 60. 1942 : 4 janvier à 27 décembre, n°61 à 108. 1943 : 10 janvier à 20 novembre, n°109 à 146. Manquent n°127 et 145. Le dernier numéro (n°156) paraîtra en avril 1944.La marque 7 jours sera reprise en 1960 par Jean Prouvost à la suite de l'achat de Télé 60 qui deviendra 7 Jours, puis Télé 7 Jours.
, , 1840. 1 carte coloriée, entoilée et repliée de 45 x 53 cm.
Carte du canton d' Aargau au nord de la Suisse gravée par J. Scheurmann. Petite tâche brune angulaire ; trace de mouillure sur l'ensemble de la toile.
Paris, Jean Le Clerc, 1596. In-folio de 36 ff. (sig. A-I4), veau brun, dos à nerfs, multiple encadrement de filets et fleurons à froid sur les plats, médaillon central, lacets de soie verts (reliure de l’époque).
Troisième édition de la galerie des 65 portraits en médaillons de rois de France de Pharamond à Henri IV, accompagnés d’une notice biographique et historique attribuée à Nicolas Houël, dans des encadrements allégoriques et bordures historiées « d’une suprême élégance » (Robert Brun).« Ce Jean Leclerc, de Paris, de la famille du peintre lorrain de ce nom, a gravé sur cuivre et sur bois. (…) dans plusieurs privilèges royaux de 1585 à 1619 il est qualifié de Marchand et tailleur d'histoire » (Brunet). Jean Le Clerc (1560-1621) libraire, éditeur, imprimeur et marchand d'estampes et de cartes, filleul du graveur parisien François Desprez et du peintre Jérôme Bollery. poursuivit la tradition familiale de l'image gravée, associée à la typographie, et introduisit la nouvelle technique de la taille-douce, venue des Flandres. Le 19 juin 1602, il passa une convention avec les graveurs sur cuivre Thomas de Leu et Jacques Granthomme au sujet de l'application d'une sentence du prévôt de Paris pour la réglementation de leur métier, à laquelle ont adhéré Léonard Gaultier, Gabriel Tavernier et d'autres graveurs. Le 15 juillet 1608, associé à Thomas de Leu, il gagna un procès contre Claude Dubreuil au sujet de la liberté d'imprimer les almanachs. De 1613 à 1621, il exerce la charge de quartenier.Titre imprimé en rouge et noir à encadrement orné avec armoiries de France et de Navarre. Pièces liminaires : « Brief discours en forme de preface... Par H.C.», Tables chronologiques des Rois des France, extrait de privilège. L'édition originale parut en 1585, la deuxième augmentée en 1595. Ex-libris manuscrit daté 1594 sur le contreplat inférieur. Reliure discrètement restaurée. Brunet, I, 14 ; Mortimer, French books, n°1 ; Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance (p. 64) : « Ces sortes de recueils (sont) devenus maintenant très rares ».
, , 1895-1898. 2 vol. in-4 manuscrits de 831 et 751 pp. de différents formats, chagrin prune, dos lisse orné, titre doré (reliure de l'époque).
Les archives attribuées à Abel Hadaly, un écrivain méconnu du Paris fin-de-siècle, révèlent une vie marquée par l’introspection littéraire, l’errance amoureuse et la quête de reconnaissance. Ces documents, comprenant journaux, carnets de travail, correspondances et notes diverses, offrent un éclairage unique sur un intellectuel en devenir, oscillant entre l’anonymat et l’ambition littéraire dans le Paris de la Belle Époque.Tabulae II (1893-1898). Ce premier recueil, intitulé Tabulae II, couvre une période allant de 1893 à 1898. Il constitue un assemblage éclectique de réflexions et d’observations : portraits, anecdotes, curiosités, notes de lecture et détails sur la vie culturelle du Quartier Voltaire, notamment entre Saint-Ambroise et la rue de Charonne. S'y mêle un récit autobiographique lié au service militaire d’Abel dans la Marne, illustré d’une carte de la région. Les notes témoignent de la fascination d’Abel pour le Paris intellectuel et de son aspiration à s’intégrer dans le cercle des écrivains influents.Correspondance avec M. (1895-1897). Le second volume, intitulé Correspondance avec M., est un registre volumineux de plus de 800 pages consignant une relation épistolaire intense entre Abel Hadaly et Marguerite Lavocat, une jeune femme russe de dix-sept ans atteinte de tuberculose. Ce dialogue à deux voix, littéraire et philosophique, évolue progressivement d’échanges formels à une correspondance profondément passionnée, marquée par les affres de la maladie de Marguerite.La tuberculose, omniprésente, imprègne les lettres d’une tension dramatique, évoquant l’imagerie romantique des jeunes femmes poitrinaires popularisées par La Dame aux camélias de Dumas fils. Marguerite, consciente de son état, oscille entre désespoir et volonté de vivre :« Depuis ce matin je ne cesse de cracher du sang, c'est à désespérer… J'ai beaucoup pleuré en lisant le journal, j'aime et j'admire Marguerite Gautier. »Les lettres, souvent corrigées et annotées, brouillent la frontière entre l’autobiographie et la fiction littéraire, suscitant chez le lecteur un doute constant quant à leur authenticité. Les émotions de Marguerite sont mêlées d’une lucidité poignante, comme en témoigne son recours au maquillage pour dissimuler les stigmates de sa maladie :« Aujourd'hui je vais à peu près bien, mes mains ont repris leur forme, mais j'ai la figure parsemée de taches et de boutons. [...] Pour la première fois je me farde. Car il faut que je sorte, je ne dois pas rester enfermée. »Clôture tragique. La correspondance culmine dans un échange abrupt de dépêches datées du 25 et 26 novembre 1897. La première, envoyée de Fontainebleau, émane d’Abel, inquiet pour Marguerite : « Prière insistante répondre si Marguerite Lavocat est vivante. »La réponse laconique, signée « Géléminaut », annonce un départ précipité en Russie et laisse planer une ombre tragique sur le destin des protagonistes : « Je pars Russie. Oublie. »Un témoignage littéraire et humain. Ces archives, oscillant entre documents personnels et artifice littéraire, illustrent l’ambition d’Abel Hadaly de capturer l’intensité de sa relation avec Marguerite et de l’élever au rang d’un drame romantique universel. L’authenticité des manuscrits, renforcée par les nombreuses biffures et ajouts, demeure incertaine, mais leur valeur réside dans leur capacité à refléter les aspirations, les passions et les désillusions d’un écrivain aspirant du Paris de la fin du XIXe siècle.
A Paris, Imprimé pour les Sociétaires de l'Académie des beaux livres, 1890-1894. 4 tomes en 3 vol. grand in-8 de (4)-XVI-251-(4) ; (4)-VIII-269-LII-(4) pp. 1f. bl. ; VIII-114-XLIII-(4) pp. 1 f. bl. XI-92-XL-(4) pp., demi-maroquin vert, dos à six nerfs orné de motifs dorés et à froid, couvertures illustrées et dos conservés, tête dorée, non rogné (reliure de l'époque).
Collection complète. Revue de la Société des Bibliophiles contemporains fondée par Octave Uzanne en 1889, dissoute par le même en 1894.Les Annales littéraires publiées pour chaque exercice couvrent les années 1890, 1891, 1892 et 1893 ; chaque saison est suivie des Annales administratives (avec une pagination romaine séparée), à l'exception du premier exercice publié séparément (1889-1890) qui manque à notre exemplaire. Contient :Tome I (1890). Un des 250 exemplaires numérotés sur papier vélin filigrané. Vignette de titre tirée en bistre et 5 planches hors-texte d'après Gery-Bichard, Abot, Courboin et Ch. Gérard : portrait en couleurs d'Élisabeth de Roumanie dont la serpente imprimée porte un sonnet de Georges Bengesco ; portrait de la Reine d'Angleterre et Membres du bureau en médaillon. Articles d’Ashbee, Uzanne, Tissandier, Brivois, Jules Claretie, Jean Richepin, Paul Lacombe etc.Tome II (1891). Un des 225 exemplaires numérotés sur papier vergé. Portrait du duc d'Aumale en frontispice gravé par Manesse d'après Bonnat, d'une vignette de titre gravée par Courboin, Portrait de Lytton gravé par Paul Avril, têtes de chapitres et culs-de-lampe gravés par Morice-Viel, 1 fac simile. Articles sur Meredith (Lord Lytton), le chevalier d'Éon, un manuscrit de Musset, les Décalogues rimés etc.Tome III (1892). Un des 200 exemplaires numérotés sur papier vergé. Frontispice dessiné et gravé à l'eau-forte par A. Bertrand.Tome IV (1893) Un des 210 exemplaires numérotés. 1 planche hors texte. Articles d'Albert Robida avec vignettes du même dans le texte, de Gausseron, Eudel, Maurice Quentin-Bauchart (Jean Berleux) etc.Collations conformes à Vicaire I, 515 qui ne mentionne pas la 4e et dernière année (1893 imprimée en 1894).Très bel exemplaire à grandes marges relié à l'époque avec les couvertures illustrées.
A Grenoble, chez J. M. Cuchet, 1792. In-4 broché de 3 pp.
A Paris, De l'Imprimerie Royale, 1792. In-4 broché de 2 pp.
Genève, Droz, 1985. In-8 broché de (6)-167-(2) pp.
Articles de J.-P. Machelon, A. Plessis, S. Rials, M. Guillaume-Hofnung, J. Clinquart. Conclusion de Guy Thuillier et Jean Tulard.
, , 1768-1771. 11 pièces reliées en 1 vol. in-4, veau marbré, dos orné à nerfs, double filet à froid d'encadrement sur les plats, pièce de titre en maroquin fauve, tranches rouges (reliure de l'époque).
Recueil de pièces en édition originale relatives à l'Affaire de Bretagne dans laquelle le duc d'Aiguillon commandant en chef de la province fut accusé par le parlement de Rennes et son procureur général La Chalotais, d’actes arbitraires.Armand de Vignerod du Plessis de Richelieu, duc d'Aiguillon dut en 1768 résigner sa charge ; deux ans plus tard, la procédure entamée contre lui fut annulée par Louis XV. L'arbitraire et le centralisme démesuré avaient provoqué une fronde judiciaire et fiscale, puis la crise devint politique. Elle débouchera sur la réforme des parlements menée en 1771 par le chancelier Maupeou. La Chalotais fut condamné et exilé par le roi Louis XV ; il retrouva cependant sa position au parlement de Bretagne en 1775, après la mort du roi. Secrétaire d’État aux Affaires étrangères (1771) et à la Guerre (1774), le duc d’Aiguillon fut disgracié par Louis XVI (1774). Dix ans durant, de 1765 à 1775, l'Affaire de Bretagne a passionné la France et l'Europe : elle fut l'une des plus sérieuses attaques du pouvoir royal avant 1789. Elle a incarné la rivalité entre les provinces et la Cour. (Pocquet, Le duc d'Aiguillon et La Chalotais, 1900). Contient : 1. LINGUET (Simon-Nicolas-Henri). Observations sur l'imprimé intitulé, Réponse des États de Bretagne au mémoire du duc d'Aiguillon. Paris, Le Jay, 1771. In-4 à deux colonnes de (4)-VIII-262 pp. Texte des Observations en regard de la Réponse. Suivi de l'arrêt du Conseil d'État du Roi du 2 janvier 1771.2. LINGUET (Simon-Nicolas-Henri). Mémoire pour M. le duc d’Aiguillon. Paris, Quillau, 1770. (4)-199 pp. 3. Consultation, servant de réponse à la consultation donnée pour messieurs de La Chalotais & de Caradeuc. Pour M. le duc d'Aiguillon, pair de France, &c. Paris, Quillau, 1770. 26 pp. Consultation du 23 juin 1770, signée Gillet, Cellier, Boucher d'Argis, Linguet.4. Mémoire a consulter et consultation pour M. de La Chalotais et M. de Caradeuc, procureurs généraux au parlement de Bretagne. Paris, Quillau, 1770. 53 pp. Consultation du 16 juin 1770, signée Gillet, Cellier, Boucher d'Argis, etc.. Attribué aussi à La Beaumelle.5. Procès-Verbal de ce qui s'est passé au Lit de Justice, tenu par Le Roi au château de Versailles, le vendredi sept décembre 1770. Paris, Imprimerie Royale, 1770. 20 pp.6. Mémoire a consulter, et consultation, pour M. le duc d'Aiguillon. Paris, Imprimerie de Le Breton, 1770. 5 pp.7. Lettres patentes du roi (du 27 juin 1770). Paris, Imprimerie royale, 1770. 3 pp.8. Séance du Roi en son Parlement de Paris. Paris, Imprimerie royale, 1770. 7 pp.9. Lettres patentes [qui commettent tous les officiers du Conseil pour tenir la Cour de Parlement au lieu et en la manière accoutumés] Registrées en Parlement [le 24 janvier 1771]. Paris, Imprimerie royale, 1771. 4 pp.10. Procès-verbal de ce qui s'est passé au lit de justice, tenu par le Roi au château de Versailles, le samedi treize avril 1771. Paris, Imprimerie royale, 1771. 47 pp. Suivi de la séance de M. le chancelier au Parlement le 13 avril 1771.11. Clemenceau (Jean-René). [Seconde requeste a nosseigneurs de Parlement]. Supplie humblement Messire Jean-René Clemenceau, prêtre, gardien & supérieur de l'hôpital S. Méen de Rennes, défendeur & demandeur par la présente. Contre monsieur le procureur général du Roi, demandeur. Et les sieur & dame Moreau, le sieur Moreau fils, Me. Canon, & le sr. Des Fourneaux, défendeurs. (Rennes, 1768). 17 pp.Bel exemplaire relié par Bradel : note manuscrite à l'encre du temps en fin d'exemplaire : « Si M. Bradel n’a pas relié les mémoires de M. le duc d'eguillon M. l’abbé de Carbonnieres le prie d’y joindre ces mémoires ».
Paris, Librairie Stock, 1898-1899. 72 livraisons reliées en 1 vol. in-folio, demi-basane rouge (reliure de l'époque).
Collection complète de ce journal satirique militant pour la révision du procès du capitaine Dreyfus. Organe de combat dreyfusard, il est beaucoup plus rare que son adversaire anti-dreyfusard le Psst. Principaux dessinateurs : Ibels, Couturier, Hermann-Paul, Valloton, L. Barré.« C'est exactement douze jours après la parution du Psst, que le premier numéro du Sifflet parut. Le principal animateur en fut Ibels, mais il s'entoura de collaborateurs dont le plus assidu était Couturier. Hermann-Paul donna également quelques dessins. Ibels et ses amis reprenant exactement le même format et la même formule que leurs concurrent anti-dreyfusards, attaquent les adversaires du procès en révision, spécialement les officiers et naturellement Esterhazy. Malgré le talent de ses dessinateurs, le Sifflet est dans l'ensemble moins incisif que le Psst ; il souffre de venir à sa remorque et l'obsession de son adversaire est telle qu'il reprend parfois - à l'envers - certaines de ses images, instituant ainsi un curieux dialogue qui ne manque pas de piquant » (Jacques Lethève).Bon exemplaire. Dos abimé.
Paris, Tyographie de Plon, 1898-1899. 72 livraisons in-folio, en feuilles.
Tête de collection (72/85). Journal violemment anti-dreyfusard publié quinze jours après le fameux « J'accuse » de Zola.Forain et Caran d'Ache, deux des meilleurs caricaturistes de l'époque, n'avaient pas hésité à se lancer dans la bagarre, estimant que le devoir de l'artiste est de s'unir aux autres pour faire luire la vérité. Psst est un journal sans texte, contenant selon les numéros de trois à quatre images.Exemplaire avec quelques défauts (petits manques marginaux).
Paris, Tyographie de Plon, 1898-1899. 85 livraisons en 1 vol. in-folio, demi-basane brune (reliure de l'époque).
Collection complète. Journal violemment anti-dreyfusard publié quinze jours après le fameux « J'accuse » de Zola.Forain et Caran d'Ache, deux des meilleurs caricaturistes de l'époque, n'avaient pas hésité à se lancer dans la bagarre, estimant que le devoir de l'artiste est de s'unir aux autres pour faire luire la vérité. Psst est un journal sans texte, contenant selon les numéros de trois à quatre images. Bon exemplaire.
Paris, Tyographie de Plon, 1898-1899. 85 livraisons en 2 vol. in-folio brochés, couvertures illustrées, boîte demi-percaline noire.
Un des 75 exemplaires tirés sur papier du Japon. Collection complète.Journal violemment anti-dreyfusard publié quinze jours après le fameux « J'accuse » de Zola. Forain et Caran d'Ache, deux des meilleurs caricaturistes de l'époque, n'avaient pas hésité à se lancer dans la bagarre, estimant que le devoir de l'artiste est de s'unir aux autres pour faire luire la vérité. Psst est un journal sans texte, contenant selon les numéros de trois à quatre images. Bel exemplaire.
Paris, E. Bernard et Cie, 1898. 2 séries en 1 vol. grand in-8, titre et 32 planches, demi-percaline rouge à coins, couvertures conservées (Carayon).
Recueil contenant l'ensemble des caricatures en simili aquarelle croquant l'oeuvre de Zola avec un regard anti-dreyfusard. Les dessins de Lebourgeois furent publiés fin juillet 1898 ; Zola était présenté dans une situation violemment comique. L'Assommoir : un ouvrier vomit sur le coin d'un mur, avenue de la Grande Armée ; Pot-bouille : Zola séduit une cuisinière ; L'Argent : Zola se courbe devant un financier ventru, polytechnicien ; La Débâcle : Zola, en italien, quitte Paris en courant vers Bordeaux ; La Curée : Zola mange l'Assiette au beurre avec un porc et un chien ; Germinal : Zola contemple une femme qui montre son postérieur à un soldat ; Le Rêve : Zola en académicien ; La Confession de Claude : Zola en bateleur de foire tape sur un tambour sur lequel sont inscrit les mots J'accuse… Pour conclure, Lebourgeois présente le romancier comme un aliéné : Rochefort et Drumont accompagnent Zola portant une camisole de force à la porte de l'hôpital psychiatrique Sainte-Anne. Bel exemplaire.
Sans lieu, , 1887. Album in-4 de (2) ff. manuscrits et 49 aquarelles de forme médaillon sur papier Whatman montées sur papier fort, demi-veau fauve glacé à coins, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l' époque).
Collection complète de 49 aquarelles originales demeurées inédites signées « A. Baudon ».Reconstitution en images de l'affaire Fualdès depuis le meurtre jusqu'à la décapitation des condamnés : « au matin du 20 mars 1817, le corps du procureur Antoine Bernardin Fualdès était retrouvé égorgé dans l’Aveyron. Une extraordinaire affaire commençait, retentissant fiasco policier et judiciaire sur lequel se sont penchées plusieurs générations d’historiens, de chercheurs et de criminologues. Dans un pays usé par les guerres napoléoniennes, agité par des complots et des conspirations, l’affaire Fualdès agit comme un révélateur. Elle annonce le mariage entre la presse écrite et les chroniques judiciaires, le crime et les récits populaires, l’encre et le sang. En fait foi la profusion d’images produites : lithographies et estampes sont publiées par dizaines. Quant aux chansonniers, ils propagèrent une complainte qui sera fredonnée jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle. » (Musée Fenaille).L'album manuscrit contient un titre, une introduction sur l'histoire de la «Complainte» composée en 1818 suivis d'une bibliographie de neuf ouvrages sur le procès.L'illustration comprend les portraits en médaillons des onze personnages principaux avec leur nom du procès réunis sur le frontispice et 48 médaillons circulaires accompagnés d'une strophe de la complainte calligraphiée; le tout dessiné et aquarellé par Auguste Baudon (1821-1905) médecin à Mouy (Oise) et malacologiste, auteur d'un catalogue des mollusques de l'Oise (1855, 1862) dont il dessina les planches (Mollusques marins des îles Açores par Henri Drouët ; 2 planches dessinées par le dr. Baudon). Baudon était également sculpteur et peintre - une "peinture représentant plusieurs escargots d'eau douce" fut exposée" à l'Exposition universelle de 1870 à Paris. Il publia sur l'archéologie, la paléontologie, l'anthropologie et l'histoire de sa région : il était membre de la société savante du département de l'Oise.Provenance : Bibliothèque Philippe Zoummeroff, Crimes et châtiments, n° 296.
S.l.n.d., , (1731 circa). Manuscrit in-8 calligraphié de (24) ff., texte encadré, maroquin rouge, dos lisse orné, titre doré en long sur le dos : Chansons manuscrites du Père Girard, filets d’encadrement dorés sur les plats, frise intérieure (Purgold).
Précieux chansonnier consacré à l'affaire célèbre qui opposa la famille d'une jeune convulsionnaire illuminée, Catherine Cadière, à son confesseur, le père jésuite Jean-Baptiste Girard, Contient : Chanson sur l’air La Faridondaine ; Autre sur l’air Monsieur le Prevost des Marchands ; Autre sur l’air Or écoutez petits et grands ; Grace à la poudre de Chilly ; Cadière ce monstre nouveau ; Parodie de la lettre écrite le 22 juillet 1730 par le Père Girard à la Demoiselle Cadière ; Sur l’air que je regrette mon amant ; Autre Sur l’air de Joconde ; Sonnet c’est Madelle Cadière qui parle ; Chanson sur le Père Girard et Mlle Cadière ; Autre Si le devoir de mon saint ministère ; Imprécations contre le Parquet du Parlement d’Aix ; Épigramme La Guerre s’allumait souvent ; Autre oraison nouvelle courte et facile Dieu garde nos roys des Guignards et nos filles de Girard.« L’affaire Girard-Cadière commence en 1728, quand le père Jean-Baptiste Girard (1680-1733), jésuite, arrive à Toulon, où il est nommé recteur du Séminaire Royal de la Marine. Les sermons de cet homme du Nord, précédé d'une grande réputation à Aix et à Marseille , attirent de nombreuses dévotes, qui composent le cercle des « girardines ». Il est rapidement soupçonné d'entretenir des relations charnelles avec une de ses pénitentes, Catherine Cadière, alors âgée de 19 ans, fort dévote et piquée de sainteté. Il est question d'avortement, de sorcellerie, de convulsions et le fait divers tourne rapidement à la controverse religieuse entre jésuites et jansénistes. Le procès se déroule au Parlement d'Aix-en-Provence en 1731. C'est pendant cette année que le retentissement de l'affaire est le plus important : factums, chansons, gazettes s'en font l'écho de façon complaisante ou polémique. On en parle à la cour et dans toute l'Europe. La tension retombe après le double acquittement prononcé par les magistrats aixois, le 10 octobre 1731, mais l'affaire ne cesse d'inspirer les auteurs les plus variés (…) Les pièces satiriques sur l'affaire Girard-Cadière s'inscrivent dans la tradition des vers satiriques et des chansons, qui, depuis le seizième siècle, dépeignent les vices, travers et ridicules de la société et des personnages de l'Ancien Régime. (…) Il est difficile de classer ces poésies qui hésitent entre l'obscénité joyeuse et la hantise charnelle, entre le pamphlet agressif et le couplet plaintif, entre l'exercice de style aux prétentions littéraires et la gauloiserie sans orthographe. Notons que le classement opéré par les recueils, en fonction de la nature du texte, ne donne qu'une vision approximative de la réalité. En effet, les feuillets étaient probablement éparpillés, d'une diffusion désordonnée, écrits par différents auteurs, les compilations élaborées pendant l'affaire relèvent d'un travail d'érudit amusé qui nous éloigne quelque peu de l'authenticité du document. (…) Épigramme, rondeau, stance, prière, prophétie, conte, imprécation, épitaphe, conclusion, contre, logement, lettres, anagramme, apostrophe. Cette richesse dans le genre illustre d'une belle façon l'inspiration créatrice suscitée par l'affaire, l'esprit de jeu littéraire et l'intérêt porté à tel ou tel protagoniste. La poésie ici ne réside pas dans la qualité de la rime ou de la métaphore mais se dévoile souvent dans l'excès, dans la surenchère du langage et exprime une soudaine intensité, une émotion. Au-delà de l'affaire du P. Girard et de la demoiselle Cadière, ces documents semblent utiles pour approfondir notre connaissance des mentalités et témoignent de la passion des Français pour les scandales de la vie privée et les procès retentissants qui prendront une place de plus en plus importante dans les gazettes et mémoires judiciaires au fil du siècle . Il ne faut donc rien écarter et se pencher avec attention sur la richesse informative de ces miscellanées. » (Stéphane Lamotte).Bel exemplaire en maroquin rouge relié par Purgold, illustré d’une gravure de l’époque repliée en frontispice, représentant le jésuite Guignard aux Enfers (XVIe siècle) accompagnée de la légende bilingue latin / français : Quoi donc Guignard ici fait les honneurs ? : Tel est l’orgueil de cette race impie / Partout elle aspire aux grandeurs / Et cette illustre compagnie / pour gouverner tout l’univers / Entretient des Sujets même dans les Enfers. Cette gravure parut en 1759 après l'attentat de Damiens contre Louis XV le 5 janvier 1757 (Jaime, Musée de la caricature, 1837, XVIIIe siècle p. 2)Provenance (sans marque explicite) : Henri-Noel-François Huchet (1782-1861), comte de la Bédoyère ; officier supérieur des Gardes du corps des Rois Louis XVIII & Charles X, il accompagna Charles X jusqu’à Cherbourg en 1830 puis donna sa démission immédiatement après cet acte de fidélité à son Roi. Il laisse derrière lui une des plus remarquables bibliothèques de l’époque.Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de M. le comte de La B*** (1837), n°706 ; Stéphane Lamotte, Le P. Girard et la Cadière dans la tourmente des pièces satiriques, Dix-huitième siècle, vol. no 39, no. 1, 2007, pp. 431-453 ; Claude Duneton, Histoire de la chanson française, t. I, pp. 614-615.
, , 1731. 23 pièces reliées en 1 vol. in-folio, veau brun, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Réunion de pièces relatives au procès du Père Girard, de la compagnie de Jésus, accusé devant le Parlement d’Aix de séduction et de magie ; mais soutenu par les jésuites, d'accusé il devint accusateur, et le parlement d'Aix qui voulait sa mort le renvoya aux juges ecclésiastiques, qui se hâtèrent de l'absoudre. « Ce procès qui retint l'attention de toute l'Europe scandalisée, se termina par l'acquittement de Girard, accusé "d'enchantement, rapt, inceste spirituel, avorement et subornation de témoins".1- Lettre d'un magistrat désintéressé à un de ses amis au sujet du procès intenté contre le Père Girard, jésuite La Haye, chez Dhonet, 1731, 10 pp. 2- Dénonciation des factums de Maître Chaudon, avocat de la Demoiselle Cadière, à Messieurs les avocats du Parlement de Provence. Nancy, chez Nicolas Barbier, 1731, 13 pp. 3 bis- Seconde et troisième parties du mémoire du Procès Demoiselle cadière contre le Père Girard. La Haye, 1731 pages 23 à 50. 3- Résultat des mémoires de la Demoiselle Cadière et adhérans contre le Père Girard : Première partie, 21 pp. Le texte 3 est le début du texte 3 bis et devrait précéder le 3 bis ; il y a eu inversion lors de la reliure. 4 - Mémoire instructif pour Messire François Cadière, Prêtre de la ville de Toulon, appellant du Décret d'assigné contre lui rendu le 23 février dernieret de ce qui s'en suivi... Signé François Cadière/ Bourgarel, Avocat/ Simon, Procureur. 60 pp. s.l.n.d. 5- Réflexions sur la récrimination en prétendu complot imputé au Père Estienne Thomas Cadière, Prêtre religieux de l'Ordre de Saint Dominique par le Père Jean-Baptiste Girard, jésuite , Recteur du séminaire royal de la Marine de la ville de Toulon. Toulouse, Imprimerie J. Desclassan, 1731, 52 pp. 6- Mémoire instructif pour le Père Nicolas de Saint Joseph, prieur des Carmes déchaussés du Couvent de la ville de Toulon, décrété d'ajournement personnel ... Toulouse, Desclacçan, imprimerie-Librairie Rue de la Poterie, 1731, 52 pp. 7 à 13 : Suppliques de Catherine Cadière à NOSSEIGNEURS DU PARLEMENT : chaque supplique comporte 4 pp. s.l. 1731. 14 - Acte protestatif et interpellatif fait par la demoiselle Cadière à la Dame supérieure de second monastère de la Visitation de la ville d'Aix. 2 pp non datées signées Catherine Cadière/ Chaudon avocat/ Aubin , Procureur. Marseille, chez Sibié, Imprimerie du Roi sur le port, s.d. 15- Parallèle des sentiments du Père Girard avec ceux de Molinos, justifié par les lettres qu'il écrivait à la Dame Catherine, par ce qu'il lui enseignait, de même qu'à ses autres pénitentes et par ce qu'il pratiquait lui-même. 12 pp non datées, signées Monsieur le Conseiller de Villeneuve d'Ansouis/ Chaudon , avocat/ Aubin, Procureur Aix, chez Imbert , s.d. 16 - Réponse à l'écrit qui a pour titre Mémoire des faits qui se sont passés sous les yeux de Mr Evêque de Toulon lors de l'origine de l'affaire du Père Girard, jésuite et de Demoiselle Cadière . Signé Catherine Cadière/ Chaudon/ Aubin Aix, Joseph David, 18 pp. 17- Réflexions sur les prétendues contradictions que le Père Girard oppose à la Demoiselle Cadière dans ses réponses par devant l'Official. Signé Chaudon, avocat/ Aubin , Procureur. s.l.n.d. 14 pp 18- Réponse de la Demoiselle Cadière à la seconde partie du second mémoire du Père Girard 40 pp. s.l.n.d. 19- .Réponse au second mémoire instructif du Père Jean-Baptiste Girard , jésuite par Demoiselle Catherine Cadière de la ville de Toulon, querellanteen crimes d'enchantement, de Quiétisme, d'inceste spirituel, d'avortement, de subornations de témoins contre le dit Père Girard querellé. Fin de la première partie. Signé Catherine Cadière, Chaudon avocat, Aubin; Procureur, Monsieur le Conseiller de Villeneuve d'Ansouis, rapporteur. Aix, Imprimerie René Adibert, imprimeur du Roi, s.d., 40 pp. 20- Observations sur les réponses personnelles du Père Girard jésuite et de la demoiselle Cadière . Toulouse, Imprimerie de Joseph Desclassan, imprimeur près le Collège de Paix, s.d., 48 pp 21- Analyse des témoins produits par le Promoteur en l'Officialité de Toulon pour Demoiselle Catherine Cadière contre le Père Jean Baptiste Girard, jésuite. Aix, chez René Adibert, 39 pp. 22- Précis des charges pour Demoiselle Catherine Cadière de la ville de Toulon, querellante en inceste spirituel et autres crimes contre le Père Jean Baptiste Girard, jésuite. Aix, Imprimerie Veuve de Joseph Senez, 1731, 24 pp.23- Réponses au mémoire instructif du Père Jean Baptiste Girard, jésuite pour Demoiselle Catherine Cadière de la ville de Toulon, appelante à minima du Décret d'assigné rendu par Monsieur le Commissaire du Parlement le 23 Février dernier et en principal querellante en inceste spirituel et autres crimes. Aix, Imprimerie de la veuve Joseph Senez, 1731, 84 pp.Manques de cuir aux coiffes et au bas du mors supérieur, mors fatigués, frottements, coins arrondis, mouillures claires importantes par endroits et quelques pages brunies.
A La Haye, Chez Swart, 1731. 8 tomes en 8 vol. in-12, veau brun, dos ornés à nerfs, tranches rouges, pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition in-12 publiée l'année de l'originale in-folio.« Recteur du séminaire de la Marine et directeur des Ursulines de Toulon, le père Girard mit en œuvre les doctrines du quiétisme pour corrompre plusieurs femmes et filles, notamment une demoiselle Catherine Cadière qu'il rendit grosse et voulut faire passer pour sainte. Après lui avoir administré plusieurs breuvages qui amenèrent un avortement, il se débarrassa d'elle en l'enfermant dans un couvent, et continua avec d'autres pénitentes, dont deux furent enceintes de ses oeuvres, ses scandaleux débordements, sanctifiées par de honteuses maximes adroitement exploitées, et entremêlés d'extases, de visions et de jongleries prétendues miraculeuses. Sur les instances des frères de la Cadière, il fut accusé de séduction et de magie ; mais soutenu par les jésuites, d'accusé il devint accusateur, et le parlement d'Aix qui voulait sa mort le renvoya aux juges ecclésiastiques, qui se hâtèrent de l'absoudre » (Larousse).Bel exemplaire provenant de la bibliothèque d'Alexandre Jean Mignot, neveu de Voltaire (ex-libris armorié), et frère de Mme Denis, nièce et compagne de Voltaire. L'abbé Mignot fut Sous-diacre du diocèse de Paris, abbé commendataire de Scellières-en-Champagne 1755, conseiller-clerc au Grand Conseil 1750-1770, conseiller au Grand Conseil 1774-1791, et homme de lettres.Caillet I, 1886 ; Gay III, 985.
A La Haye, Chez Swart, 1731. 8 tomes en 4 vol. in-12 de (4)-30-(4)-172-16-36-38-(2)-8 pp. ; (4)-144-147 pp. ; (4)-191-131 pp. ; (4)-144-28-128 pp. ; (4)-168-51-108 pp. ; (4)-160-92-15-55 pp. ; (4)-203-104 pp. ; (4)-133-106-132-33-11-36 pp., vélin dur à petits rabats, tranches jaspées, pièces de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition in-12 publiée l'année de l'originale in-folio. « Recteur du séminaire de la Marine et directeur des Ursulines de Toulon, le père Girard mit en œuvre les doctrines du quiétisme pour corrompre plusieurs femmes et filles, notamment une demoiselle Catherine Cadière qu'il rendit grosse et voulut faire passer pour sainte. Après lui avoir administré plusieurs breuvages qui amenèrent un avortement, il se débarrassa d'elle en l'enfermant dans un couvent, et continua avec d'autres pénitentes, dont deux furent enceintes de ses oeuvres, ses scandaleux débordements, sanctifiées par de honteuses maximes adroitement exploitées, et entremêlés d'extases, de visions et de jongleries prétendues miraculeuses. Sur les instances des frères de la Cadière, il fut accusé de séduction et de magie ; mais soutenu par les jésuites, d'accusé il devint accusateur, et le parlement d'Aix qui voulait sa mort le renvoya aux juges ecclésiastiques, qui se hâtèrent de l'absoudre » (Larousse). Bel exemplaire.Caillet I, 1886 ; Cohen, 863 (pour l'édition in-folio) ; Gay III, 985.
, , 1731. 42 pièces reliées en 2 vol. in-folio, précédées pour chaque tome d'un feuillet de titre général et d'un feuillet de table, veau brun, dos orné à nerfs, tranches rouges (reliure de l'époque).
Bel exemplaire, grand de marges. Réunion de pièces relatives au procès du Père Girard, de la compagnie de Jésus, accusé devant le Parlement d’Aix de séduction et de magie ; mais soutenu par les jésuites, d'accusé il devint accusateur, et le parlement d'Aix qui voulait sa mort le renvoya aux juges ecclésiastiques, qui se hâtèrent de l'absoudre. « Ce procès qui retint l'attention de toute l'Europe scandalisée, se termina par l'acquittement de Girard, accusé "d'enchantement, rapt, inceste spirituel, avortement et subornation de témoins". Voici ce que semblent avoir été les faits, ce qu'attestèrent de nombreux témoins, dans un procès fort confus et que le père compliqua à souhait, dans une défense toute jésuitique. A dix-huit ans, Catherine Cadière prend comme directeur de conscience le père Girard, qui un jour, se penche sur sa bouche et lui jette un souffle. Dès lors, elle se sent transportée d'amour pour lui, elle est possédée. Elle a des extases, des visions, des crises convulsives où elle crie et blasphème. Certaines sont si violentes qu'elle doit garder le lit, ce qui permet au père de s'enfermer avec sa pénitente dans sa chambre. il profite de la violence d'un "accident d'obsession" qui la met hors de l'usage de ses sens pour se livrer à tous les attraits de la volupté et pour commettre les "crimes les plus infâmes". Elle fut enceinte, il la fit avorter. Il la fit enfin enfermer dans un couvent où il continua de la rencontrer jusqu'au jour où elle raconta tout à un autre confesseur » (Dictionnaire des oeuvres érotiques, 418). Tome I. [GASSAUD]. Justification de Mademoiselle Catherine Cadière. 1731. In-folio de (2)-10 pp. Réponses du Père Girard. S.l.n.d. 12 pp. [Chaudon]. Mémoire Instructif Pour Demoiselle Catherine Cadière de la ville de Toulon ; apelante comme d’abus de la procédure faite par l’Official en l’Évêché de la même ville, à la Requête du Promoteur & par apel simple de la procédure faite contr’elle par Messieurs les commissaires du Parlements, du Décret d’Ajournement, personnel contr’elle laxé, & à manimâ du Décret d’Assigné par eux rendu; demanderesse en Lettre Royaux incidentes de restitution, du 19. Mai 1731. & au principal querellante en Enchantement, Rapt, Inceste Spirituel, Avortement & Subornation de témoins. Contre le Père Jean-Baptiste Girard Jésuite et le procureur général du roi Aix, David,1731. In-folio de 57 pp. [Pazery Thorame]. Mémoire Instructif pour le Père Jean-Baptiste Girard Jésuite, Recteur du Séminaire Royal de la Marine de la ville de Toulon. Contre Marie-Catherine Cadière, & encore Monsiuer le Procureur Général du Roy, Querellant. A Paris, Gissey, Bordelet,1731. In-folio de (4)-58 pp. Recueil Des Lettres du Père Girard et de la Demoiselle Cadière dont les originaux ont été produits au procés. Réflexions générales sur ces lettres. Gissey, 1731. In-folio de 44 pp. Yves-Plessis 1454. [Chaudon]. Mémoire Instructif, Pour Demoiselle Catherine Cadière de la ville de Toulon, querelante & Décrétée. Contre le Père Jean-Baptiste Girard, Jésuite, Querellé; & encore M. le Procureur Général du Roy. A Aix, de l’Imprimerie de la Veuve de Joseph Senez, 1731. In-folio de 18 pp. Yves-Plessis 1412. [Chaudon]. Réponse Au Mémoire Instructif du Père Jean-Baptiste Girard, Jésuite, Pour Demoiselle Catherine Cadière de la ville de Toulon, Querelante & Decretée. Contre le Père Jean-Baptiste Girard, Jésuite. S.l.n.d. (Aix, Senez, 1731). In-folio de (2)-84 pp. Mémoire du Père Girard, Jésuite. Réponse de la Demoiselle Cadière. Aix, David, 1731. In-folio de 4 pp. [Bougarel]. Mémoire Instructif Pour Messire Francois Cadière, prêtre de la ville de Toulon, appelant du décret d’assigné contre lui rendu le 23 février dernier, et de ce qui s’en est ensuivi… Contre M…e Procureur du Roy, intimé & défenseur. A Aix, de l’Imprimerie de la Veuve de Joseph Senez, 1731. In-folio de 60 pp. Y.-P.1413. Observations sur le Mémoire manuscrit distribué par le P. Girard dans le cours de la plaidoierie. Aix, David, 1731. In-folio de 14 pp. [Fouque]. Reflexions Sur La Récrimination en prétendu complot imputé au P. Estienne Thomas Cadière. Par le Père Jean- Baptiste Girard. A Aix, de l’Imprimerie de René Adibert, s.d. (1731). In-folio de 52 pp. Y.-P. 1428. Premiers actes et contrat protestatifs de la Demoiselle Cadière. In-folio de 8 pp. Acte signifié le 9 avril à M. le Procureur Général du Parlement d'Aix. In-folio de 3 pp. Recueil des premières requêtes de la demoiselle Cadière, du Père Estienne-Thomas Cadière, Jacobin, et du Père Nicolas. In-folio à pagination multiple. [Chaudon]. Observations Sur Les Réponses personnelles du P. Girard, Jésuite, et de la Demoiselle Cadière. A Aix, Chez Joseph David, 1731. In-folio de 45 pp. [Chaudon]. Recollement de la Demoiselle Cadière. Aix, Adibert. In-folio de 6 pp. Lettre d'un Magistrat désinterressé à un de ses amis, au sujet d'un procès intenté contre le P. Girard. A La Haye, chez Dhondt, 1731. In-folio de 19 pp. Y.-P. 1448. Requestes incidentes de la Demoiselle Cadière et du Père Cadière, Jacobin, sur lesquels ils ont obtenu la permission de parler à leurs parens & à leurs Conseils. Aix, Adibert. A Noss. de Parlement. In-folio de 5 pp. [BOUGEANT]. Réflexions sur les Mémoires du P. Jean Bap. Girard Jésuite et de Catherine cadière, et ses co-accusez. 1731. In-folio de 8 pp. CHAUDON. Réflexions sur les prétendues contradictions que le Père Girard oppose à la demoiselle Cadière, in-folio de 14 pp..[CAVEIRAC]. Copie de la lettre de Mlle Agnès Pensionnaire au Couvent d'Ollioules. In-folio de 7 pp. Acte protestatif et interpellatif fait par la Demoiselle Cadière à la Dame supérieure du second Monastère. 11 pp. Tome II…Pascal]. Mémoire Instructif Pour Le Père Nicolas De S. Joseph, prieur des Carmes déchaussez du couvent de la ville de Toulon, décrété d’ajournement, personnel à l’occasion de la plainte formé par la Demoiselle Cadière , contre le Père Jean-Baptiste Girard… Contre Monsieur le…ocureur Général du Roy. A Aix chez Joseph David, 1731. In-folio de (2)-107 pp. Y.-P. 1429. [Chaudon]. Précis Des Charges, Pour Demoiselle Catherine Cadière, de la ville de Toulon, Querellante en Inceste Spirituel, & autres Crimes. Contre le Père Jean-Baptiste Girard, Jésuite, Querellé. A Aix, de l’Imprimerie de la Veuve de Joseph Senez 1731. In-folio de (2)-25 pp. [Chaudon]. Analyse Des Témoins produits par le Promoteur en l’Officialité de Toulon. Pour Demoiselle Catherine Cadière. Contre le Père Jean-Baptiste Girard Jésuite. A Aix, chez René Adibert, s.d (1731). In-folio de (2)-39 pp. [CHIRON]. Résultat des Mémoires de la Demoiselle cadière, et Adhérants contre le P. Girard. In-folio de 67 pp. Y.-P. 1433. [LOUIS, évêque de Toulon]. Mémoire Des Faits qui se sont passez, sous les yeux de M. l’évêque de Toulon, lors de l’origine de l’affaire du P. Girard, Jésuite & de la Cadière. A Toulon, chez Jean- Antoine Mallard, s.d. (1731). In-folio de (2)-9 pp. Y.-P. 1423. [Chaudon]. Réponse À L’Écrit, qui a pour titre: Mémoire des Faits qui se sont passez sous les yeux de M. l’Évêque de Toulon, lors de l’origine de l’affaire du P. Girard, Jésuite, & de la Cadière. A Aix, chez Joseph David, 1731. In-folio de (2)-18 pp. Y.-P.1424. [Pazery Thorame]. Second Mémoire pour le Père Girard Jésuite, servant de réponse au nouveau mémoire de la Cadière & à ceux de ses frères. A Marseille, chez Dominique Sibié, 1731. In-folio de (2)-68 pp. Y.-P. 1416. [Chaudon]. Réponse Au Second Mémoire Instructif du Père Jean-Baptiste Girard Jésuite. Pour Demoiselle Catherine Cadière de la ville de Toulon, Querellante en Crime d’Enchantement, de Quiétisme, d’Inceste Spirituel, d’Avortement, & de Subordination de Témoins. Contre le dit Père Girard, Querellé. A Aix, de l’Imprimerie de René Adibert, s.d. (1731). In-folio de (2)-40 pp. Y.-P. 1417. [Chaudon]. Réponse De La Demoiselle Cadière, à la second partie du second Mémoire du Père Girard. A Aix, chez Joseph David,1731. In-folio (2)-40 pp. Y.-P. 1418. [Bougarel]. Second Mémoire Pour Messire Cadière, Prêtre, servant de réponse à ce qui le concerne dans le nouveau Mémoire du Père Girard, Jésuite. A Aix, de l’Imprimerie de la Veuve de Joseph Senez, 1731. In-folio de (2)-36 pp. Y.-P. 1420. [Fouque]. Réponse Au Second Mémoire imprimé sous le nom du Père Girard Jésuite. Pour le P. Estienne Thomas Cadière, Prêtre, religieux de l’Ordre de Saint- Dominique. A Aix, de l’Imprimerie de René Adibert, s.d. (1731). In-folio de (2)-21 pp. Y.-P. 1419. [CHIRON DE BOISMORANT]. Démonstration des impostures sacrilèges des accusateurs du P. Girard… et de l'innocence de… Père tirée uniquement du Mémoire des Visions & autres prétendues faveurs.. Aix, Adibert. (2)-8 pp. Réflexions sur les mémoires du P. Jean-Bap. Girard, Jesuite, et de Catherine Cadière, et ses co-accusez. In-folio de 8 pp. [Pazery Thorame]. Réponse à tous les Factums faits contre le Père Girard. In-folio de 12 pp. [Pascal]. Observations Sur L’Écrit intitulé, Briéve réponse aux divers Mémoires faits contre le P. Girard. Pour le P. Nicolas de Saint Joseph. A Aix, chez Joseph David, 1731. In-folio de (2)-9 pp. Y.-P.1430. [Chaudon]. Observations pour Demoiselle Catherine Cadière de la ville de Toulon, querellante en inceste spirituel, & autres crimes. Contre, le Père Girard, Jésuite, querellé. A Aix, chez Joseph David, 1731. In-folio de 9 pp. [Chaudon]. Parallèle Des Sentiments du P. Girard avec ceux de Molinos, justifié par les lettres qu’il écrivoit à la Demoiselle Cadière, par ce qu’il lui enseignoit, de même qu’à ses autre Pénitentes, & par ce qu’il pratiquoit lui-même. A Aix, chez René Adibert, s.d. (1731). In-folio de (2)-12 pp. Y.-P. 1425. [CAVEIRAC]. Les Véritables sentiments de Mademoiselle Cadière tels qu'elle les a donnez à son Confesseur. In-folio de 4 pp. Copie du prononcé de l'Arrest de la Cour du Parlement de Provence au sujet de l'affaire du Père Jean-Baptiste Girard, & de Catherine cadière. In-folio de 4 pp. Jugement du procez criminel entre le Père Girard et la demoiselle Cadière, In-folio de 1 p.
Paris, Typographie de Firmin Didot frères, 1850. In-folio de 4 pp.
Manifeste du 22 juillet 1850, signé de la lieutenance générale des duchés de Sckhleswig-Holstein : Reventlou, Beseler, Boysen, Francke, Krohn, Fontenay, Rehhoff.
A Marseille, de l'imprimerie de Rochebrun et compagnie, 1799. Immense placard imprimé mesurant 50 x 110 cm.
Placard destiné à être affiché sur les murs de Marseille, contresigné par le rapporteur Pottet et le greffier Edme, accompagné du timbre du Conseil de guerre de la 8e division militaire.
Paris, Imp. Vallée, 1870. In-folio de 4 pp.
Numéro spécimen, seul publié. Grande caricature en couleurs par Henri Demare : La rédaction du Journal du Peuple. Rédacteur en chef : V. Dyctis. Berleux p. 34.
Paris, Louis Janet, 1831. In-12 de (4)-284 pp., 4 planches, veau olive, dos orné, filet doré, plaque à froid et dorée sur les plats, tranches dorées, dentelle intérieure (reliure de l'époque).
Édition originale de ce recueil de textes édifiants où l'on retrouve des morceaux de Chateaubriand, Hugo, Mérimée, Saintine, etc.Quatre planches hors-texte de Lynch, Condy, Colin, Engelheart gravées par Fenner, Shenton, Greatbach, Sears.Provenance : Aristide Marie avec ex-libris gravé (n°297, vente juin 1938) ; ex-libris Paul Gavault.Bel exemplaire dans une fine reliure romantique non signée ; menu défaut au dos ; quelques rousseurs.Vicaire I, 25.
Paris, Louis Janet, 1830. In-12 de VI-(2)-331 pp., cartonnage et tranches dorés sous étui décoré (Alph. Giroux).
Édition originale. Textes de Berthoud, Malo, Guizot, Hédouin, Hugo, Mérimée, Nodier, Saintine, Eugène Sue etc. illustré de 6 figures hors-texte dont La Glaneuse gravée par Finden d'après Holmes, Les Espagnols au Pérou gravée par Greatbach d'après Briggs, Céléna gravée par Bacon d'après Uwins, Le Fils de Cromwell, gravée par Goodyear d'après Smirke, Thimasiana gravée par Rolls d'après Penry Williams, Agathe gravée par Mitchell d'après Wilkie.Charmant cartonnage romantique conservé dans son étui. Très bel exemplaire. Vicaire, I, 29.