Paris Gallimard, coll. "Les Essais" 1945 1 vol. broché in-12, broché, 126 pp. (petit accroc au dos). Edition originale. Exemplaire du service de presse (après 14 pur fil) enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à Maurice Nadeau "amical souvenir, et avec l'espoir d'une proche rencontre". Bon exemplaire.
Reference : 110925
ISBN : B003RH2JLQ
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M. Henri Vignes
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Paris, Assemblée Nationale, novembre 1996. Grand in-8 broché gris, 137 p. Préface de Philippe Séguin. Très bon état.
Paris, L'Herne, 1982, Cahier de l'Herne n°43, grand in-8 (27x21cm) broché de 492 p. avec couv. ill. Quelques ill. en noir h.t. Nombreux articles. Ex libris manuel. Taches sur les tranches. Bon état général.
EUROPE. Nov-Dec 1989. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 290 pages.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : André Malraux - Visages de Malraux, Un contemporain d'avenir par Jean Lacouture, Malraux journaliste et critique littéraire par Christiane Moatti, Lecteur de Sade par André Malraux, Malraux et la revue Commune par Nicole Racine, Malraux et le Combat de Camus par Jeanyves Guérin, Malraux et les prix littéraires par Walter Langlois, Présentation des lettres d'André Malraux a Jean Paulhan par Claire Paulhan et Christiane Moatti, D'une lettre a Jean Paulhan par André Malraux Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Exceptionnelle lettre à André Malraux : celle écrite le 3 décembre, quelques heures avant l'annonce du prix Goncourt. La Paz, le 3 déc. [1956]. 1 page en 1 f. (205 x 235 mm) à en tête de l'« Ambassade de France en Bolivie », mine de plomb. Lettre autographe signée, rédigée à la mine de plomb sur papier à en-tête de l'ambassade de France en Bolivie. Elle est datée de « La Paz, le 3 déc. [1956] ».
Exceptionnelle lettre à André Malraux : celle écrite le 3 décembre, quelques heures avant l'annonce du prix Goncourt. « Cher André Malraux, J'ai mis de votre côté toute une collection de Hopi pour les intéressés, mais je suis à La Paz, et les personnages sont à Los Angeles - j'attends une occasion... Ce matin, lundi trois décembre où je vous écris, j'ai le trac... comme si mon grand André Malraux devait recevoir le Nobel, et qu'on n'était pas encore sûr. Romain ». C'est le correspondant de l'Agence France Presse à La Paz qui annonce à Gary la décision du jury Goncourt de lui décerner le prix 1956, par huit voix pour contre une à Michel Butor pour L'Emploi du temps et une voix à Angélina Bardin pour Une fille des champs . « Je suis déchiré entre la joie de me voir décerner le prix Goncourt et la tristesse de constater que l'idéal de liberté et de dignité humaines que je défends dans mon livre n'a jamais été plus menacé » : ce sont les premiers mots de Romain Gary à cette annonce et d'ajouter, « Une seule chose me causerait une joie personnelle aussi grande que de recevoir le prix Goncourt : que le prix Nobel soit attribué à André Malraux. » Malraux, l'année précédente, figurait déjà dans la short-list suédoise, aux côtés notamment d'Henri Bosco et d'Albert Camus. Il s'y retrouve l'année suivante, avec Pagnol, Saint-John Perse. Mais c'est l'écrivain espagnol Juan Jimenez qui est choisi ; Camus lui succédera en 1957. Il n'oubliera pas Malraux dans son discours : «Je tiens à dire que, si j'avais pris part au vote, j'aurais choisi André Malraux pour qui j'ai beaucoup d'admiration et d'amitié et qui fut le maître de ma jeunesse.» Malgré cela, Malraux ne sera jamais honoré et aura connu, au final, 32 nominations pour le prix ! Gary retrouvera Paris le 10 décembre, six jours après que le prix Goncourt lui a été décerné, au terme d'un voyage de 32 heures en Caravelle. Le Quai d'Orsay lui a donné une disponibilité exceptionnelle pour trois semaines, pendant lesquelles il enchaînera les entretiens et obligations dues à la réception du prix. Premier roman à avoir ouvertement pour sujet central la protection de la nature, Les Racines du ciel est aussi - encore - un roman de résistance : « celui de la résistance à tout ce qui opprime l'homme, où que ce soit et de quelque manière que ce soit ». C'est pourquoi Romain Gary écrivit en décembre 1956 après l'entrée des chars russes à Budapest : « Il faut sauver les éléphants hongrois. Ils reprendront un jour leur marche triomphale » (Larat, Romain Gary, Une trajectoire dans le siècle, II, p. 48).
Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 1997, 174 pp., poche, très légères traces d'usage, bon état.
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