Traduction de Georges Labouchère, Paris, L’Édition française illustrée, 1920. Un volume broché. 1 ff. blanc, 1 ff. (justification), 1 ff (faux titre et frontispice), titre, Lettre préface de Pierre Benoît, auteur de L’Atlantide, note de l’éditeur, 280 p. Un des 60 exemplaires sur pur fil Lafuma, après 40 Hollande, seuls grands papiers. 197×130 mm. Édition originale française de ce roman paru en 1887. She, c’est Elle-qui-doit-être-obéie, la reine d’un royaume souterrain, en Afrique, qui « attendit pendant deux mille ans l’homme qu’elle aimait et ne consentit à mourir qu’après l’avoir retrouvé » (Francis Lacassin). C’est aussi un livre qui, dès la première page, plonge le lecteur dans l’univers du roman d’aventure – la grande – et le fantastique. She est le premier roman du cycle d’Ayesha, dont la rencontre avec celui d’Allan Quatermain, inauguré quant à lui en 1885 par King Solomon’s Mines, fut consacrée en 1921 dans She and Allan. Le cycle de She, composé de ces deux romans ainsi que de Ayesha, the Return of She (1905, traduit en 1926 sous le titre Aycha) et Wisdom’s Daughter (1923 ; La fille de la Sagesse, 1926), a donné lieu à une dizaine d’adaptations au cinéma, la première en 1899 (La danse du feu, par Méliès ; durée : 1 minute). She and Allan ne fut traduit qu’en 1982. Cette première édition fut mise en œuvre dans un contexte un peu particulier : lorsque parut le roman L’Atlantide, son auteur, Pierre Benoît, fut accusé de s’être inspiré de She. Il répondit à ses détracteurs qu’il était incapable de lire l’anglais mais ceux-ci découvrirent la traduction de Georges Labouchère, initialement parue dans la presse une vingtaine d’années plus tôt. Cela relança la polémique et L’Édition Française Illustrée réédita alors cette traduction, « la seule qui ne puisse être taxée de partialité », en l’accompagnant d’une lettre-préface de Benoît et d’une Note de l’Editeur. Les lecteurs eurent ainsi le loisir de comparer les deux textes. Il existerait en tout onze traductions françaises de ce roman, la deuxième chez Crès, quelques mois après celle-ci. Dos légèrement gauchi, brochage et pages jaunies aux bords, une petite trace d’humidité au premier plat.
Reference : KHF-123
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Tirage de tête sur hollande du chef-d'oeuvre d'Haggard. Paris, L'Édition française illustrée, (février) 1920. 1 vol. (140 x 200 mm) de 280 p. et 1 f. Broché, à toutes marges, sous étui papier à décor. Édition originale de la traduction par G. Labouchère. Avec une lettre-préface de Pierre Benoit. Frontispice et vignette de couverture par Quint. Un des 40 premiers exemplaires sur hollande (n° 30).
Premier d'une trilogie nommée Ayesha, du nom de la reine blanche d'une tribu d'Afrique centrale, Elle constitue, avec Les Mines du roi Salomon, le chef-d'oeuvre d'Henry Rider Haggard. L'année de sa parution, fort de son succès, l'auteur abandonnera son métier d'avocat pour se consacrer à la littérature. Il voyage alors sur presque tous les continents, publiant une quantité de romans d'aventures inégalée à cette époque et devient un proche ami de Rudyard Kipling, à qui il avouera en 1912 qu'il lui avait fallu six semaines pour écrire son roman. L'idée de base était toute simple : celle « d'une femme qui a découvert le secret de la longévité ». " She, (Elle-qui-doit-être-obéie)", raconte le voyage en Afrique d'un professeur de Cambridge, Horace Holly, et son fils adoptif, Leo. Ils y rencontrent la reine Ayesha, qui s'est rendue immortelle en se baignant dans une colonne de feu qui est la source de vie. D'une beauté exceptionnelle, elle incarne la femmes toute-puissante, source de désir autant que d'effroi. Les voyageurs vont découvrir qu'Ayesha attend depuis deux mille ans la réincarnation de son amant Kallikrates, qu'elle a tué au cours d'une crise de jalousie : la reine croit voir en Leo la réincarnation de cet amant éconduit. Le roman connaîtra un immense succès ; Ayesha sera plusieurs fois citée par Sigmund Freud dans L'Interprétation des rêves et donnée par Carl Gustav Jung comme l'archétype féminin par excellence. Avec 83 millions d'exemplaires vendus en 44 langues, c'est un ouvrage important de la littérature de langue anglaise, adapté dix fois au cinéma, dont sept du vivant de l'auteur (mort en 1925). La première adaptation, dès 1899, est l'oeuvre de George Méliès. Ursula Andress donnera une composition dit-on inoubliable de la reine Ayesha dans la version de Robert Dray, en 1965. Bel exemplaire, tel que paru.
Traduction de Georges Labouchère, Paris, L’Édition française illustrée, 1920. Un volume broché. 1 ff. blanc, 1 ff. (justification), 1 ff (faux titre et frontispice), titre, Lettre préface de Pierre Benoît, auteur de L’Atlantide, note de l’éditeur, 280 p. Un des 60 exemplaires sur pur fil Lafuma, après 40 Hollande, seuls grands papiers. 197×130 mm.
EDITION 1965. Broché bon état .Contenu propre . Couverture jaunie . Manque haut supérieur page de garde . 1965.295 pages . PHOTOS SUR DEMANDE
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Marabout, collection "fantastique", 1969. Format poche. Edition en langue francaise. Proche du neuf.
Ref poche 7.
JEAN JACQUES PAUVERT. 1965. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 295 PAGES. Traduction nouvelle de Michel Bernard. Postface de Francis Lacassin.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne