Blusson, sans date. In-8 broché, couverture imprimée. Illustrations in-texte de Steinlen. Couverture très légèrement salie.
Reference : 11751
Au second plat, ces mots de Mallarmé: "Merci mon cher poète, du beau livre. Oh ! quel étrange, poignant et lourd instrument vous vous êtes fait ! Je trouve géniale votre déformation de la langue. Tout ce que je ne connaissais pas des Soliloques du Pauvre m’a ému d’art, autant que j’en admire la source humaine. Cela part d’une telle profondeur pour jaillir si haut !”.
La Bergerie
Mme Aline Berger
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Les soliloques du pauvre. Edition revue, corrigée et augmentée de poèmes inédits. In 12 broché, 140x190mm. Couverture illustrée en couleurs, faux-titre, frontispice ajouté (un portrait de l’auteur) titre, 236 pages, nombreux dessins de STEINLEN dans le texte, hors texte, en tête, culs de lampe. Documents ajoutés : les soliloques du pauvre par Jeanne LEANDRE, un portait en pied par LEANDRE, Un texte de Léon BLOY (mercure de France 1903) En dernière page : coupures de journaux « un poète est mort » personne, pas un parent, pas un ami pour veiller le pauvre Jehan RICTUS journal le Jour 9 novembre 1933. Eugène REY éditeur 1919. Couverture modeste, bon état intérieur
Illustrations par A. Steinlen. Edition revue, corrigée et augmentée de poèmes inédits. Les Soliloques du Pauvre est un recueil de poèmes de Jehan Rictus. Publié en 1897, il a été considérablement revu en 1903. Ce recueil présente plusieurs originalités dans la poésie française, dont cette déformation de la langue poétique: la retranscription du langage du peuple du Paris de son époque. Dans un mot que Stéphane Mallarmé adresse à Jehan Rictus, publié dans Les Cahiers, il déclare : « Merci, mon cher Poète, du beau livre : oh! Quel étrange, poignant et sourd instrument vous vous êtes fait, je trouve génial votre déformation de la langue. Tout ce que je ne connaissais pas du Soliloques du Pauvre m’émeut d’art, autant que j’en admire la source humaine; cela part d’une telle profondeur pour jaillir si haut. Je vous exprime affectueusement ma gratitude, cher Jehan Rictus, d’avoir pensé que je saurais vous lire et regrette mon départ de Paris quand vous avez bien voulu me visiter. Votre, très pris - S.M. » Fascination ou alors acte de politesse de la part d’un Mallarmé adepte de la pratique sociale des billets; ce dernier reconnaît tout de même la spécificité de ce contemporain qui comme lui fait jaillir, mais d'une toute autre manière, quelque chose de neuf dans la poésie française. Couverture illustrée par Steinlen, conservée, portrait de l'auteur par Antoine-Pierre GALLIEN en frontispice, nombreuses illustrations dans et hors texte.. Complet, volume relié, demi cuir bandes, 20x15, bel état intérieur, tache marron sur la tranche atteignant les bordures de pages sans gravité, 256pp. Paris, Eugène Rey, Libraire, 1921 ref/237
Pierre Seghers 1955 in 8. 1955. broché. illustrations de Steinlen
Très bon état
Paris, P. Sevin et E. Rey, Libraires-Éditeurs, 1903 Édition originale des illustrations de Steinlen 192mm x 148mm 256 pp Un des 100 exemplaires numérotés sur Papier Des Manufactures Impériales Du Japon, ici le n°61, premier papier. Exemplaire broché, parfaitement conservé. Les Soliloques du pauvre de Jehan Rictus (1867-1933) sont un recueil de poèmes dont Mallarmé, emu d'art, admira la source humaine et la géniale déformation de la langue. Cette oeuvre déborde largement le cadre des ouvrages argotiques