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Phone number : 01 43 54 43 61 Laffont, 1982 gr. in-8°, 284 pp, préface de Jean Boisson, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, état correct
Qui a tué Napoléon ? A Sainte-Hélène, l'Empereur n'est pas mort d'un cancer : il a été empoisonné à l'arsenic... Cette révélation sensationnelle est fondée sur les recherches d'un médecin suédois, expert en toxicologie : vingt ans d'enquête l'ont conduit à cette certitude. Et il désigne le coupable : un fidèle au-dessus de tout soupçon. C'est l'histoire de ce crime et de sa découverte que racontent ici Ben Weider et David Hapgood...
Plon, 1888 gr. in-8°, ii-498 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), manque angulaire sur les 3 dernières pages sans atteinte au texte, bon état
L'enlèvement d'Ettenheim et l'exécution de Vincennes. Louis Antoine de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, petit-fils du prince de Condé, lié aux émigrés royalistes et soupçonné d'implication dans la conspiration de Georges Cadoudal, fut enlevé sur le territoire de l'électorat de Bade à la suite d'une opération de la police secrète dirigée par Savary et menée par le général Ordener. Le prince est jugé sommairement et exécuté dans les fossés du château de Vincennes, le 21 mars 1804. Remarquable étude réalisée notamment à l'aide d'une correspondance inédite du duc d'Enghien.
Plon, 1893 gr. in-8°, iv-427 pp, 2 portraits hors texte d'après Gérard, reliure demi-chagrin fauve à coins, dos à 5 nerfs filetés, titres et fleurons dorés, filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), bon état
"En étudiant dans ses diverses phases l'affaire Ney, du 7 mars au 7 décembre 1815, M. Welschinger a écrit une page d'histoire générale, du plus puissant intérêt. Louis XVIII, Talleyrand, Fouché, le duc de Richelieu, Wellington, et derrière eux la foule des étrangers et des ultras, y figurent unis contre son héros dans une coalition meurtrière. Ce récit, très vivant et très documenté, est écrit d'un bout à l'autre sur le ton du plaidoyer. L'auteur met en lumière, dans ce procès, « l'impatience des juges, l'àpreté fougueuse du procureur général, l'abus fait par le chancelier de son pouvoir discrétionnaire, l'interdiction de plaider à fond les moyens importants » ; il indique mieux qu'on ne l'avait fait jusqu'ici comment l'Europe victorieuse s'acharna à la perte du vaincu de Waterloo, à son exécution par des mains françaises ; enfin dans le chapitre intitulé « La faute », il apprécie de haut, en invoquant avec à-propos les précédents de Condé et de Turenne, ce que la sentence des pairs de 1815 a appelé la « haute trahison » de Ney." (Revue des lectures)
Plon, 1897, gr. in-8°, viii-493 pp, un portrait d'après Isabey en frontispice, cart. pleine percaline rouge souple, dos lisse avec titres et double filets dorés en tête et en queue (reliure de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état, envoi a.s.
Calmann-Lévy, s.d. (1910), in-8°, viii-388 pp, index, reliure demi-basane noire, dos lisse, titres et quadruples filets dorés (rel. de l'époque), bon état
Histoire de l’ancienne cour royale jusqu’aux tourmentes de la Révolution, de l’Émigration et des grands évènements de l’Empire. Françoise de Chalus était une confidente de Marie-Antoinette. — "Françoise de Chalus, duchesse de Narbonne-Lara, resta toute sa vie au service de Mesdames [les filles de Louis XV], d’abord comme dame d'honneur de la duchesse de Parme auprès de laquelle elle fut placée à quinze ans, au lendemain de son mariage, puis de Madame Adélaïde, qui l’attacha à sa maison en 1761, et dont la mort seule l’obligea à se séparer. La fidélité que témoigna Madame de Narbonne à la fille de Louis XV, l’influence qu’elle paraît avoir exercée sur elle et qui autorise avec une certaine vraisemblance l’auteur à lui attribuer une partie du rôle que cette princesse s’efforça de jouer, ne constituent pas le seul titre de la dame d'honneur de Madame Adélaïde à l’intérêt des historiens. N’oublions pas qu’elle fut aussi la mère de ce fameux Louis de Narbonne qui, après avoir été ministre de la guerre dans le court ministère constitutionnel de 1791, entra au service de l’Empire et passe pour avoir été l’un des plus séduisants gentilshommes de la fin de l’ancien régime. Bien qu’élevé dans l’entourage des tantes du roi, protégé par elles, jusqu’au jour où il les protégera à son tour au moment de leur fuite, Narbonne fut un de ceux qui avec Lafayette se rallièrent les premiers aux idées nouvelles. Constitutionnel sans doute, mais rien au delà, la chute de la Royauté l’obligea à émigrer. Il se réfugie d’abord à Londres, puis à Coppet, dans la vieille demeure des Necker qui vit se dérouler sa liaison avec Mme de Staël. Rentré en France avec l’Empire, il y demeura dans l’inaction jusqu’en 1809, date à laquelle l’empereur qui avait jusqu’à ce jour accueilli avec une certaine froideur ses demandes de services se décida à l’employer. Successivement ministre de France en Bavière, aide de camp de Napoléon pendant la campagne de Russie, chargé de missions diplomatiques par l’empereur, Narbonne semblait réservé de nouveau au plus brillant avenir quand la chute de l’Empire, comme autrefois celle de la Royauté, vint brusquement l'arrêter. Les Cent-Jours le retrouvèrent gouverneur de Torgau sur l’Elbe, où il mourut le 17 novembre 1813, âgé seulement de cinquante-huit ans." (René Girard, Revue d'histoire moderne, 1911)
London, William Heinemann, 1906, pt in-8°, 361 pp, un portrait du Premier Consul Bonaparte en frontispice, reliure percaline brique éditeur (frottée), 1er plat illustré d'une gravure de Bonaparte en pied, état correct. Texte en anglais
Notes de voyage du radical anglais Henry Redhead Yorke. — "Souvenirs d'un voyage à Paris en 1802 : la police, les Tuileries, les théâtres, une revue au Carrousel, l'Institut, l'atelier de David." (Tulard, 1523)
Perrin, 1921 pt in-8°, xix-376 pp, préface de Teodor de Wyzewa, 9 pl. de gravures hors texte, broché, bon état
"Souvenirs d'un voyage à Paris en 1802 : la police, les Tuileries, les théâtres, une revue au Carrousel, l'Institut, l'atelier de David." (Tulard, 1523)
Payot, 1948, in-8°, 323 pp, traduit de l'anglais, un plan de Constantinople hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque Historique)
L'empire romain – L'empire byzantin – L'empire osmanli – L'empire ottoman. — "Il s'agit de la traduction française du volume "Constantinople" de George Young publié à Londres en 1926. Ce livre présente une certaine valeur pour les observations personnelles et les souvenirs, souvent teintés d'humour, de l'auteur, qui a longtemps servi la diplomatie britannique à Constantinople et qui est l'auteur du "Corps de Droit Ottoman" (Oxford, 1906-1907, 7 volumes). On peut néanmoins trouver bizarre la curieuse distinction faite par l'auteur entre l'empire osmanli (jusqu'au début des réformes sous Mahmoud II, 1808-1839) et l'empire ottoman (jusqu'en 1922)." (Ettore Rossi, Oriente Moderno, 1935)
Belfond, 1984 in-8°, 296 pp, index des ouvrages cités, index des personnes citées, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'épopée napoléonienne)
Soumis au grandiose programme de redéfinir la carte de l'Europe après la chute de Napoléon, le Congrès de Vienne rassembla, de l'automne 1814 au printemps 1815, souverains et diplomates. Dès les premières semaines, les convoitises des vainqueurs de la France créèrent de telles difficultés aux négociateurs, que le vieux prince de Ligne put s'exclamer : Le Congrès ne marche pas, mais il danse ! En effet, on dansait beaucoup à Vienne. Valses et polonaises se succédaient, au cours de fêtes plus fastueuses ou plus divertissantes les unes que les autres, tandis que les aventures galantes des jolies femmes, et de quelques princes entreprenants, faisaient jaser la ville. D'un prodigieux foisonnement de personnages illustres, émergent les figures du tsar Alexandre de Russie, de l'empereur François d'Autriche, des rois de Prusse, de Danemark, de Bavière et de Wurtemberg, les travaux étant menés par les plénipotentiaires des grandes puissances, notamment Metternich, Castlereagh et Talleyrand. Ce dernier nous apparaît, ici, sous un aspect bien différent de celui qu'a popularisé sa légende. L'auteur – qui a eu accès à de nombreux documents inédits – fait revivre les plus riches et les plus secrètes heures du Congrès, dont il dresse l'exact bilan politique. L'oeuvre accomplie à Vienne était fragile. Aujourd'hui, l'Europe des Nations a fait oublier l'Europe des Princes.
Udine, Edizioni del Confine, 2010, gr. in-8°, 112 pp, 9 gravures et portraits en noir et 8 pl. d'uniformes en couleurs, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en italien
Les mémoires du général de division Carlo Zucchi (1777-1863), l'un des plus habiles commandants de l'armée italienne à la suite de Napoléon Bonaparte, de la République cisalpine à la chute du royaume en 1814. Carlo Zucchi a été soldat toute sa vie et sa carrière s'est déroulée principalement dans l'armée du Royaume d'Italie de Napoléon Ier, où il s'est engagé dès la formation des premières unités et s'est élevé au rang de général de division, participant à diverses campagnes militaires. Il a également reçu le titre de baron de l'Empire français, signe de l'estime particulière de l'empereur. À la chute de Napoléon, il participa aux guerres du Risorgimento et connut pendant de longues années les prisons des Habsbourg ; plus tard, ayant recouvré la liberté, il reprit son engagement à la tête des milices italiennes. Ses mémoires constituent un témoignage précieux sur le côté italien des guerres napoléoniennes.
P., Club du meilleur livre, 1957, in-8°, (16)-209-(8) pp, traduit de l'allemand, 21 illustrations en noir hors texte (la plupart dépliantes), reliure pleine toile rouge décorée d'une vignette au 1er plat, rhodoïd, signet, bon état
Joseph Fouché (1759-1820) est l'une des figures les plus énigmatiques de son temps. Elevé chez les Oratoriens, il fut un pilleur d'églises. Conventionnel modéré, il massacra les royalistes de Lyon. Ayant voté la mort de Louis XVI, il fut ministre de Louis XVIII. Napoléon, qui en fit son ministre de la Police, le chassa et le rappela : il le craignait et avait besoin de lui. La postérité n'a longtemps vu en Fouché que l'opportuniste cynique, capable de toutes les infamies et de toutes les trahisons pour assouvir son goût du pouvoir. Il le fut, mais il sut aussi s'opposer habilement à Robespierre comme à Napoléon, et, en quelques occasions décisives, agir en fonction du bon sens et de l'intérêt de son pays. Stefan Zweig nous donne ici un saisissant portrait de ce personnage, en qui il voit la première incarnation d'un type politique moderne : l'homme de l'ombre, dissimulé, manipulateur, actionnant en coulisses les mécanismes du pouvoir réel.