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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Payot, 1918, in-12, 244 pp, reliure demi-toile grise à coins, dos lisse avec pièce de titre basane havane, couv. illustrée et dos conservés, tête dorée (rel. de l'époque signée de G. Huser), reliure lég. salie, bon état. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)
Par Maurice Larrouy (1882-1939), qui en tant qu'officier de marine n'avait pas pendant la guerre le droit de publier sous son nom. Il écrivit cette histoire en quatre semaines. L'ouvrage paraît anonymement en épisodes dans la “Revue de Paris” en 1917, en plein conflit mondial. L'éditeur ne soumet pas la première partie à la censure, mais la partie suivante est tronquée et la troisième partie jugée dangereuse sera formellement interdite : l'auteur racontant sous forme de lettres ou de journal la vie quotidienne à bord d'un bateau de la marine marchande de ravitaillement. Le livre obtiendra le prix « Fémina - Vie Heureuse » en 1917 et sera plusieurs fois réédité après-guerre sous son véritable nom. — "Ces lettres qui ont été publiées, mutilées et tronquées, réduites d'un tiers, dans la “Revue de Paris”, sont imprimées intégralement dans ce volume. C'est un des documents le plus tragiquement évocateurs de la guerre, le plus évocateur sans doute. Et voici le mystère ! L'éditeur ignore qui écrivit ces lettres. Le « Comité de la Vie Heureuse », qui a couronné le livre, l'ignore aussi. Le “Pamir” a été torpillé ! Qu'est devenu son officier, cette âme forte, cette plume trempée dans l'eau salée, qui a trouvé sans le savoir le style et la tradition des plus grands écrivains et nous donne cette chose incomparable qui n'a jamais été écrite et ne sera jamais imitée : « Le cri d'un poilu de la mer » ?" (Catalogue de l'éditeur) — Reliure de Georges Huser (1879-1961) : "Artisan de grande qualité, il était apprécié pour la finesse de ses reliures, comparable à celle de Canape." (Julien Flety, Dictionnaire des relieurs français)
Payot, 1928, in-8°, 228 pp, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état (Coll. de Mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la Guerre mondiale)
"Un tableau complet et précis de la vie d'un seul navire pendant un mois donne au lecteur une idée plus exacte de la marine qu'une histoire générale de la flotte entière pendant quatre ans. Ainsi s'exprime M. Filson Young dans la préface de son livre. Encore faut-il que l'auteur ait su voir et faire voir. En tout cas, M. Filson Young y a remarquablement réussi. Embarqué pendant la première année de la guerre, comme chargé de « mission spéciale », à bord du croiseur Lion, qui portait le pavillon de l'amiral Beatty, M. Filson Young nous donne une étude vivante, pittoresque souvent et parfois humoristique, de la vie des grands croiseurs de bataille anglais pendant cette période où leur activité a été particulièrement grande..." (Le Figaro, 1924)
Laffont, 1970, in-8°, 322 pp, 53 photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Etévé (polytechnicien en 1900) est affecté en 1906 dans l'aérostation, où il obtient son brevet de pilote de ballon libre en 1907. Promu capitaine en 1908 pour faits de guerre au Maroc, il entre au laboratoire de Chalais-Meudon : il est breveté pilote de dirigeable en février 1910. Pilote-aviateur en juin 1910 sur le biplan Wright livré à l’armée et sur lequel il a adapté un stabilisateur automatique de son invention, il ne cesse d'améliorer la sécurité en vol. Il crée en 1911 un indicateur de vitesse à palette, réglementaire à bord des avions militaires, avant l'apparition de l'anémomètre Badin. Chef de l'Ecole d'aviation militaire de Versailles, il la commande jusqu'en 1914. Noté par le général Rocques, chef de l’aviation de 1910 à 1912, "aussi excellent officier que pilote remarquable et ingénieur brillant", il est alors affecté, en tant que chef du service des avions chargé du suivi et du contrôle des travaux constructeurs, au Service des fabrications de l'aviation (1914-1916 avions série et proto) puis à la Section technique de l'aéronautique (1916-1918 avions nouveaux). C'est à cette période du début de l'aviation qu'il a consacré un ouvrage "La Victoire des cocardes", que son chef à la STA en 1918, le commandant Albert Caquot qualifiera de "témoignage impartial et objectif". Par sa carrière de pilote et d’ingénieur, Etévé fait partie de la génération des grands pionniers de l’aéronautique.