8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Flammarion, 1959, in-8°, 229 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'aventure vécue), envoi a.s.
"Ces 10.000 heures sont celles d'un pilote de guerre devenu pilote de ligne d'une grande compagnie. Comment un garçon, passionné, comme beaucoup d'autres, par l'aviation, alors qu'il était enfant, mais touché aussi de cette vocation impérieuse que requiert le pilotage, parvint à fléchir la volonté de ses parents, à faire son apprentissage dans l'armée de l'Air, comment il servit dans la R.A.F. puis, plus tard, sur les lignes commerciales, voilà ce que révèlent ces pages. Tout y est empoignant : la flamme qui anime le débutant, la ténacité qu'il faut pour vaincre les obstacles jusqu'à devenir pilote confirmé, le courage avec lequel, dans la R.A.F., il affronte les dangers qu'il lui faut traverser lors des missions de bombardements et, plus tard, les péripéties de sa carrière de pilote de ligne. On y apprend beaucoup sur la vie à bord d'un long ou moyen-courrier, les responsabilités du chef de bord, la façon de celui-ci fait si souvent face à l'imprévu sans qu'aucun passage s'en doute, les précautions prises. Voilà de quoi rassurer ceux qui prennent souvent l'avion, s'il en est encore qui s'inquiètent. L'auteur dit simplement ce qu'il a vu, ce qu'il a senti, quelles joies lui donna l'aviation. Il entraîne ainsi le lecteur à sa suite dans ce monde de l'air si merveilleusement exaltant." (2e plat de la jaquette)
Association du Mémorial de Bernes-sur-Oise, 1998, gr. in-8°, 144 pp, 44 photos, 10 illustrations, plans et fac-similés, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Ce livre retrace l’histoire du terrain d’aviation de Persan-Beaumont et de ses environs, pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette plate forme aéronautique à la limite des départements de l’Oise et du Val d’Oise sera utilisée successivement par l’Armée de l’Air Française (GB I/31, GB I/12 et GB II /12 équipés de LéO 451), puis de façon limitée par la Luftwaffe. Enfin à partir d’octobre 1944, le 386ème Bomb Group de la 9ème Air Force Américaine (équipé de B-26 Maraudeur et A-26 Invader) opèrera depuis cette base aérienne (A-60). La dernière partie de l’ouvrage présente l’inauguration du Mémorial en octobre 1994 sur la commune de Bernes-sur-Oise.
Nouvelles Editions Latines, 1933, in-12, 192 pp, broché, couv. illustrée, bord d'un feuillet sali, bon état (Coll. A tire d'ailes)
Ouvrage dédié à Jean Laffray, "en souvenir du temps où nous étions pilotes à la même escadrille".
France-Empire, 1983, in-8°, 361 pp, 16 pl. de photos hors texte, 4 cartes, qqs fac-similés et plans d'avion, chronologie, broché, bon état
Auteur avec Maurice Bellonte, en 1930, de la première traversée aérienne de l'Atlantique-Nord, d'est en ouest, Dieudonné Costes était une vedette de la conquête de l'air. L'auteur retrace ses différents raids et les records qu'il a battus, les situant parmi ceux de ses concurrents, non sans évoquer les charges qui ont pesé sur lui, à l'issue de la seconde guerre mondiale où il fut peut-être agent double. — "Quel destin étonnant que celui de Dieudonné Costes, l'aviateur fabuleux de l'entre-deux guerres ! Personnage hors du commun, souvent difficile à saisir, il fut motivé à l'extrême. Son ambition, secondée d'un courage exemplaire, lui permit de tout attraper à bras le corps. Comment put-il remettre en jeu toute sa glorieuse carrière et risquer sa tête sur un coup de "poker" dans la déliquescence d'une France occupée par l'ennemi ? On se pose encore la question..." (4e de couverture)
Payot, 1932, in-8°, 223 pp, traduit de l'allemand, broché, dos recollé avec manques, état correct (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale)
Lausanne, Marguerat, 1947, in-8°, 342 pp, 8 pl. d'organigrammes et de cartes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Histoire de la Luftwaffe.
London, B. T. Batsford Ltd, 1987, pt in-4°, 232 pp, 524 photographies, reliure toile noire de l'éditeur, jaquette illustrée, surlignures stabilo, bon état. Texte en anglais
Larousse, 1970, gr. in-8°, 160 pp, nombreuses illustrations en noir, 16 pl. en couleurs hors texte, texte sur 2 colonnes, reliure toile bleue ornée de l'éditeur, sans la jaquette, bon état
Erpe, Uitgeverij De Krijger, 2005, in-8°, 188 pp, 70 photos, annexes, sources, broché, couv. illustrée, bon état
Rodolphe, Comte de Hemricourt de Grunne voit le jour à Bruxelles peu avant le premier conflit mondial. En 1935, le jeune homme enlisé dans la vie facile et mondaine de la capitale, rêve d’agir, de voir le monde, de construire quelque chose…Le brutal déclenchement de la Guerre Civile espagnole va le pousser à rejoindre le camp des « rebelles » où, par hasard, il pourra réaliser son plus grand rêve : voler ! Pendant trois années, opérant sur avions allemands ou italiens, l’ex-dandy bruxellois se révèlera comme un des meilleurs aviateurs de Guerre Civile. La carrière atypique de ce garçon non-conformiste, prouve que, pour des êtres volontaires, rien n’est intangible, rien n’est fixé d’avance. De Grunne sut se forger lui-même sa destinée à travers les conflits...
Laffont, 1972, in-12, 342 pp, traduit de l'anglais, préface de Peter Townsend, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Janvier 1918 : rien n'annonce encore la fin de la guerre et la bataille fait rage sur le front français entre Alliés et Allemands. L'enfer des tranchées flambe au sol. Dans les airs règne l'aviation, où les jeunes rêvent de s'engager, se grisant d'images exaltantes de duels aériens chevaleresques. Tel ce jeune Anglais de moins de vingt ans, le lieutenant Richards, qui demande à être versé de la cavalerie dans l'armée de l'air et est envoyé à l'escadrille Epervier, commandée par Stanley Woolley. Dès son arrivée, la réalité de la guerre, incarnée par Woolley, lui saute à la gorge. Woolley le dur, la brute qui parle le langage le plus cru de l'escadrille, qui pousse à bout ses pilotes par ses manières et l'entraînement auquel il les soumet, a compris la nécessité de tuer pour ne pas être tué, donc de savoir manoeuvrer son appareil pour surprendre l'ennemi avant qu'il vous surprenne. Et ce n'est pas un jeu d'enfant avec les avions dont dispose l'escadrille Epervier – des biplans monomoteurs de style « cage à poules », en bois et toile prêts à flamber comme des torches. L'atroce fatalité de la guerre a été rarement peinte avec autant de force que dans cette histoire d'une escadrille jetée dans la fournaise du premier conflit mondial, rythmée selon les divisions de l'échelle Beaufort – du calme au cyclone, de l'entraînement aux heures de combat.
P., Larivière, 1974, gr. in-8°, 331 pp, fiches techniques sur les avions accompagnées de très nombreuses photos des différents appareils, reliure. simili-cuir de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Docavia, Volume 1)
Le Livre Contemporain, 1959, in-8°, 313 pp, 12 pl. de photos hors texte, qqs figures, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Les mémoires de guerre et d’après guerre du grand pilote d’essai qui trouva la mort le 3 avril 1954 au commande du prototype « Mystère IV B » — Le colonel Constantin Rozanoff, dit « Kostia », né le 23 août 1905 à Varsovie et mort le 3 avril 1954 à Melun en Seine-et-Marne, est un aviateur, colonel puis pilote d'essai. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Kostia Rozanoff commande en second le groupe de chasse II/4 et remporte deux victoires lors de la bataille de France. Après le débarquement américain en Afrique du Nord, il prend le commandement du Groupe de Chasse II/5 La Fayette, puis le GC II/3. Il est un des premiers français à piloter un avion à réaction. En 1945, devenu colonel, il commande la Base aérienne 118 Mont-de-Marsan. Rozanoff quitte l'armée de l'air en 1946 et devient directeur d'essais chez Dassault. Il met au point les premiers chasseurs à réaction français, des séries Ouragan et Mystère. En février 1954, il est le premier pilote français à franchir le mur du son en vol horizontal sur un avion français, le Mystère IV B 01, mais se tue quelques semaines après aux commandes du même appareil.
Presses de la Cité, 1964, in-8°, 253 pp, traduit de l'allemand par R. Jouan, 8 pl. de photos hors texte, annexes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Dans l'histoire de la dernière guerre mondiale, un sujet est demeuré tabou : la guerre des bombes. L'ouvrage de Hans Rumpf comble cette lacune. Il apporte bien des révélations, détruit bien des idéees préconçues. Tout le monde, par exemple, attribue aux Allemands l'initiative de cette guerre inhumaine qui tua plus de 550 000 personnes, dont une majorité de femmes et d'enfants. Or, le secrétaire d'Etat britannique à l'Air, Spaight, en revendique hautement la responsabilité. La décision d'effectuer une guerre aérienne totale, sans restrictions, fut prise le jour même de l'arrivée de Churchill au pouvoir, le 10 mai 1940, et l'exécution commença aussitôt. Les Allemands ne ripostèrent que sept mois plus tard ; la première attaque contre des objectifs non militaires à Londres eut lieu après le huitième bombardement de Berlin...
Editions littéraires de Monaco, à Paris, Julliard, 1944, in-12, 219 pp, une carte dépliante hors texte (Ligne France-Amérique du Sud), broché, manque la page de titre, bon état
Flammarion, 1941, in-12, 246 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Biographie de l'aviatrice Hélène Boucher (1908-1934), qui battra de nombreux records de vitesse, avant de se tuer le 30 novembre 1934 lors d'un vol d'entraînement sur l'aérodrome de Guyancourt, aux commandes d'un Caudron C.460 Rafale.
P., Chez l'Auteur, 1994, 2 vol. in-4°, xxiv-800 pp, pagination continue, préface de Jacques Augarde, nombreuses photos, index, brochés, couv. illustrées, bon état
Rémi Saint-André naît à Mostaganem (Oranie) le 11 juillet 1899. Appelé en avril 1918, il est déçu de ne pouvoir combattre dans l'aviation, l'école des pilotes de guerre ne fonctionnant plus. Il sert successivement en Allemagne, en Pologne et dans l'Armée du Levant. C'est finalement là qu'il partira comme cavalier, dans les Chasseurs d'Afrique et les Spahis, qui vont relever les Anglais du temps du colonel Lawrence. Au-delà de la connaissance des Lieux Saints, dans cette Palestine où n'existent encore ni Israël, ni la Jordanie, il verra en Syrie-Cilicie des scènes inoubliables de massacres et aussi du génocide arménien. Après quatre ans de service militaire, il revient à Mostaganem où il prépare dès 1922 le concours d'administrateur de commune mixte, qu'il passera avec succès. En pays arabe, sur les hauts-plateaux, à Aumale et Sidî-Aïssa, il découvre les hommes de grande tente, qui, souvent fixés à présent, gardent les manières de la grande hospitalité de naguère. "Sous-préfet à cheval", l'administrateur effectue au moins une tournée de six jours par mois dans les douars. Il y veille au maintien de l'ordre, rend la justice, oeuvre à l'évolution économique. Rémi Saint-André s'attache à créer un climat de confiance et à apaiser les conflits. Il est excellent cavalier et tireur. De grands chefs le recherchent pour participer activement avec eux à leurs fantasias et leurs chasses au faucon. C'est une toute autre culture, celle des Berbères, qu'il découvre en Kabylie, à Fort-National et Michelet, avec des tribus très diverses et de culture très avancée où sa sagesse de vingt-sept ans doit régler des affaires d'indivision, de vengeance, d'honneur, dans le respect de la loi française, mais aussi d'un droit local très élaboré. Son mariage le conduit à quitter cette vie dure et il entre en 1926 au Gouvernement Général à Alger... Mais sa grande passion, c'est l'aviation. Dès 1930, il est l'un des premiers adhérents de la section de vol à voile de l'Aéro-club d'Algérie où, dans les années 30, il rencontre Mermoz, Saint-Exupéry, Maryse Bastié, Maryse Hilsz. Il devient vice-président, puis président de cet aéro-club, puis vice-président de la Fédération aéronautique algérienne créée en 1929 par Julien Serviès, pionnier mostaganémois de l'aviation légère. Ses clubs, notamment l'Aéro-club d'Algérie, remportent des records nationaux et internationaux...
DelPrado/Osprey Publishing, 2000, gr. in-8°, 64 pp, 62 photos, 12 pl. de profils d'avions et d'uniformes en couleurs par Tom Tullis et Mike Chappell, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
DelPrado/Osprey Publishing, 2000, gr. in-8°, 64 pp, 67 photos, 8 pl. de profils d'avions en couleurs par Mark Rolfe, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
Le Cherche Midi, 2003, in-4° carré (26,5 x 23,5), 157 pp, très nombreux documents et photos en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Une histoire des métiers, des relations sociales, des savoirs, de leur expression et de leur transmission au sein d'Air France. Le livre analyse aussi les facteurs de changement et de résistance au sein de cette entreprise qui a su faire face à toutes les révolutions de la société, notamment l'informatisation, les nouveaux moyens de communication ou l'évolution des techniques du transport aérien.
Plon, 1984, in-8°, 235 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Espoir)
Mémoires du commandant du groupe Lorraine. — Jacques Soufflet dont l’enfance picarde a été profondément marquée par la Première Guerre Mondiale, est capitaine de l’armée de l’Air lorsque, en 1940, l’Allemagne nazie écrase la France. Des jours de deuil aux heures d’espoir, des prisons africaines à la fausse liberté de Vichy puis à la vraie liberté retrouvée et au combat, voici son « étrange itinéraire ». Parti de Royan le 17 juin 1940, il passe à Londres, pour aboutir à Vitry-en-Artois fin 1944. Il commande alors le groupe Lorraine. Jacques Soufflet termine la guerre comme lieutenant-colonel. Peu après la capitulation de l’Allemagne, il est affecté au cabinet militaire du général de Gaulle. Il sera ministre de la Défense en 1974. Un témoignage précieux et d’une grande probité.
Editions Baudiniere, 1941, in-12, 256 pp, broché, couv. illustrée, traces de scotch en haut et en bas du dos, bon état
« Ce livre n’est pas un roman. Il n’est pas l’histoire d’un homme, de plusieurs hommes. Il est l’histoire des hommes de l’aviation, des hommes de la guerre, cette guerre 1939-1940… » — Roland Tessier fut rédacteur de la revue « Les Ondes » et chef du service de presse de « Radio Paris » pendant la période de l'Occupation. — "Avant-propos. Ce livre n'est pas un roman. Il n'est pas l'histoire d'un homme, de plusieurs hommes. Il est l'histoire des hommes de l'aviation, des hommes de la guerre, cette guerre 1939-1940. J'ai réuni en ces pages des croquis de ce que furent leurs vols, leurs joies, leurs peines, leurs victoires, leurs deuils. Je n'ai pas cherché à lier entre eux – et surtout pas par une pauvre histoire sentimentale ! – ces croquis. À quoi bon ? N'était-il pas plus vrai, plus humain, plus sincère, de saisir au passage, avec simplicité, netteté, vivacité, les périodes de leur vie de combattants de l'air ? Pas même n'ai-je voulu prendre un personnage principal. Je les ai pris, eux, c'est tout. Eux de la grande famille de l'air. Et j'ai écrit comme ils parlent, simplement, sans phrases, sans mots, sans vouloir – je m'en défends bien – fleurir une littérature que j'estime devoir être, avant tout, celle du reporter. On a beaucoup critiqué l'aviation après notre lamentable défaite. On a dit et on a écrit que l'aviation militaire française n'avait pas fait son devoir. C'est faux. Nos pilotes, nos équipages, nos mécanos ont accompli leur devoir, et souvent même plus que leur devoir Ils ont montré le plus pur esprit de sacrifice, d'abnégation Ils ont témoigné du plus grand courage. Ce n'est pas leur faute, à eux, si pour cette guerre de 1939-1940 on a mis à leur disposition des moyens et des matériels très réduits, tant en quantité qu'en qualité. Ce n'est pas leur faute si des politiciens sans scrupule les ont lancés dans un ciel qui ne pouvait que leur être fatal. Car le courage de l'homme ne peut suffire à tout. Il faut qu'il soit servi, dans une guerre moderne, par un matériel impeccable. Que peut-on reprocher à un pilote restant au sol faute d'avoir un avion à sa disposition ? Les Français doivent comprendre que l'arme qui eut dû être la plus puissante : l'aviation, était peut-être en réalité la moins forte. J'ai écrit la première partie de ce livre (début septembre 1939 à fin avril 1940) durant les premiers mois de la guerre. Cette première partie devait, à elle seule, constituer un volume. Le manuscrit en avait été déposé aux Editions Baudinière dans les premiers, jours de mai. Ce livre n'a pu paraître. On se doute pourquoi... Je l'avais un peu oublié. Mais j'ai entendu que des gens s'attaquaient non pas aux dirigeants responsables de notre aviation, mais à nos pilotes et à nos équipages martyrs. Et j'ai crié : halte ! J'ai ressorti mon livre. J'ai relu mon manuscrit. Mais je n'ai rien changé au texte. Tout simplement, dans cette première partie, ai-je remis à leur place les paragraphes et les phrases que la censure française avait cru devoir supprimer en avril 1940. Car d'après cette censure s'exerçant dans des bureaux bien chauffés, notre armée de l'air ne manquait de rien, nos pilotes remportaient force victoires sans subir jamais aucune défaite ! Mauvaise plaisanterie... Et j'ai ajouté une seconde partie. La plus courte, mais la plus tragique... Elle va du 10 mai à l'armistice. Elle montre ce que fut la lutte des deux aviations ennemies, elle dit pourquoi l'aviation française fut si malmenée, elle explique aux combattants du sol la raison pour laquelle ils furent si rarement survolés par les ailes françaises. Il faudra comprendre. Je l'ai dit et je le répète : les pilotes et les équipages ont fait leur devoir, ont tiré le maximum des matériels mis à leur disposition. Les responsables de notre aviation – qu'ils soient ministres ou autre chose, cela est sans importance – n'ont fait que des erreurs, que des bêtises... que de la politique ! Qu'ajouterais-je ? Je pourrais, certes, durant des pages et des pages, regretter et critiquer les dirigeants qui négligèrent de donner à la France une aviation digne d'elle. Je pourrais encore louer le personnel navigant, mettre en lumière, dans cet avant-propos, son courage et sa ténacité. Mais à quoi bon ? Mieux vaut, dès maintenant, laisser parler nos hommes de l'air. Le lecteur, quand il refermera ce livre, aura compris quels furent les espoirs déçus, l'impuissance, le crève-cœur, les douleurs de l'aviation française. Espérons que les Français sauront se souvenir de ceux qui sabotèrent leurs ailes. Et ce volume que j'ai écrit à la gloire de mes camarades de l'air, je, veux, simplement, le déposer sur l'Autel de l'aviation, modeste gage de reconnaissance et d'adieu à ceux qui ne sont plus, à ceux-là même qui payèrent de leur sang les errements et l'insouciance des dirigeants qui, sans, que nous y fussions préparés, nous jetèrent dans la guerre." (R. T., février 1941)
Payot, 1938, in-8°, 246 pp, 21 gravures, broché, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
DelPrado/Osprey Publishing, 2000, gr. in-8°, 64 pp, 76 photos, 12 pl. de profils d'avions et d'uniformes en couleurs par John Weal et Mike Chappell, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
France-Empire, 1972, pt in-8°, 332 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
Etude historique sur la disparition de Manfred von Richthofen le 18 avril 1918. Qui finalement a abattu Manfred von Richthofen, un pilote canadien ou un artilleur australien ? — Grand as de la chasse allemande, avec quatre-vingts victoires remportées à bord de son Fokker pourpre, Manfred von Richthofen fut, à l'image du Français Guynemer, l'un des héros de la première guerre mondiale. Mais tandis que la légende de Guynemer est entrée sans la moindre zone d'ombre dans l'histoire des actes, celle du « baron rouge » demeurait encore nimbée de mystère. La mort de ce Siegfried du ciel n'a cessé, en effet, de soulever des controverses passionnées chez les Britanniques entre les Armées de Terre et de celles de l'Air. Avec intransigeance, la R.A.F. a revendiqué pour un de ses pilotes canadiens, Roy Brown, une victoire qu'avaient non moins âprement décidé de s'approprier les servants australiens des batteries de mitrailleuses établies sur le pont de la Somme. Qui a, finalement, abattu le « baron rouge »? L'aviation de Chasse ou bien l'artillerie des Alliés ? Dale Titler a écrit ce livre pour tenter de résoudre cette énigme. L'auteur a d'abord minutieusement analysé les notes officieuses et les rapports officiels qui avaient été rédigés à la suite de la mort de Richthofen. Puis il a patiemment interviewé pendant près de vingt ans les survivants de cette épopée : au fil des témoignages ainsi recueillis, le mystère se dissipe peu à peu pour laisser deviner à qui incombe, en définitive, la disparition du « baron rouge ».
Editions Le Livre artistique, 1961, in-8°, 272 pp, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état