8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 L'Harmattan, 1981, gr. in-8°, 321 pp, 27 photos, figures, biblio, broché, bon état
Une étude sur la situation des enfants d'origine vietnamienne, cambodgienne ou laotienne, du petit village de Noyant d'Allier, dans le Bourbonnais, pour la plupart arrivés là avec leurs parents en octobre 1955, après les accords de Genève. — "Si les problèmes de coexistence ethnique ont souvent été à l'ordre du jour, celui de la socialisation des enfants d'immigrés semble, lui, avoir été quelque peu négligé. Pourtant il était important d'analyser les processus de leur formation culturelle, tant au sein du groupe parental qu'à l'intérieur de la communauté française à laquelle ils s' « intègrent ». Cet ouvrage, qui s'inscrit dans la continuité de celui de Pierre-Jean Simon, "Rapatriés d'Indochine", fait le point de la situation de ces enfants, originaires des pays de l'ex-Indochine française, de culture plutôt viêtnamienne, nés à Noyant d'Allier, village du Bourbonnais." (4e de couverture)
Genève, Olizane, 1999, in-8°, 187 pp, 16 pl. de photos en couleurs hors texte, 45 illustrations dans le texte, un plan, petit dictionnaire biographique des noms cités, index, broché, couv. illustrée, bon état
A la différence d'autres capitales dont les origines sont liées à des légendes – telle Athènes célébrant son roi Thésée, ou Rome, créée par Romulus et Rémus – Saint-Pétersbourg a été fondée par un personnage bien réel : Pierre le Grand. Celui-ci ne s'est cependant pas contenté de faire ériger une ville à l'extrémité de son pays, il y a surtout bâti une capitale. C'est ainsi que, selon l'expression du poète vénitien Algarotti, fut ouverte une « fenêtre sur l'Europe ». Cet ouvrage nous fait découvrir le très riche passé de l'ancienne capitale des Tsars ainsi que les nombreux liens qui la liaient à l'Europe, particulièrement à l'Italie et à la France. L'auteur situe ainsi dans leur contexte les oeuvres des architectes, urbanistes, écrivains et artistes qui ont participé au rayonnement de Saint-Pétersbourg.
SOUTRELLE (Geoffroy) et Jean-Claude FONTAN.
Reference : 23864
(1977)
ISBN : 9782715211261
Mercure de France, 1977, in-8°, 158 pp, broché, bon état
"Un appel de phares, des signaux échangés avec une lampe de poche. Plusieurs silhouettes à quelques mètres. Les maquisards sont bien au rendez-vous. Nous sommes les premiers journalistes à pouvoir entrer chez eux."
Mame, 1939, in-8°, 123 pp, 23 gravures et photos, une carte, cart. illustré de l'éditeur, bon état
Lavauzelle, 1978, in-8°, 256 pp, 23 cartes, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
France-Empire, 1997, gr. in-8°, 223 pp, préface de Philippe Franchini, 8 pl. de photos hors texte, index des personnes citées, broché, couv. illustrée, bon état
Indochine, octobre 1950. Au nord du pays, la Chine de Mao tend la main au "parti de l'Indépendance vietnamienne" d'Hô Chi Minh. Devant la menace, le commandement français décide d'évacuer les postes les plus exposés bordant la frontière. De violents combats s'engagent. En quinze jours, la moitié des soldats français mourra. Les autres prendront le chemin des camps... où les deux tiers succomberont. Quelques-uns, miraculeusement, résisteront à la faim, à la maladie, à la nature hostile, à l'ambiance avilissante, à la perfidie des commissaires politiques. Amédée Thévenet est de ceux-là. Sans ressentiment, il raconte son histoire et celle de ses compagnons d'infortune. Il témoigne pour ceux qui ne sont pas revenus, il témoigne pour que l'on sache quelles ont été leurs souffrances. Un livre poignant qui fait appel à l'émotion la plus pure.
Nouvelles Editions Latines, 1967, in-8°, 317 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Table : I. Le Viet-Nam entre les deux blocs : Avant le putsch militaire du 11 novembre 1960 ; L'année 1960 et le putsch militaire ; Le Viet-Nam après le putsch ; II. Les possibilités de règlement du problème vietnamien : La volonté de vivre du peuple vietnamien ; Esquisse d'un plan pour la réunification et le redressement du Viet-Nam ; III. Petit aperçu sur les ministères et le gouvernement ; Nos suggestions ; Il faut recréer l'esprit Dien-Hong ; Appendices.
Neuchâtel, La Baconnière, 1957, gr. in-8° carré, 147 pp, avec 61 photographies recueillies par l'auteur et reproduites en héliogravure et 4 pl. hors texte d'illustrations en couleurs par Le Ba Dang, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Configuration et histoire. Forces spirituelles. La famille et le rôle de la femme. Le paysan et sa sagesse. Littérature et poésie. Art et artisanant. Heures vietnamiennes. Né en 1915, l'auteur, romancier, poète, essayiste et diplomate, a été plusieurs fois lauréat de l'Académie française et reçut le Prix de l'Union française ; il représenta l'Etat vietnamien (Bao Dai) à l'Assemblée de l'Union française.
Saint-Paul Editions religieuses, 2005, gr. in-8°, 450 pp, préface de Mgr F.-X. Nguyen Van Thuan, repères chronologiques, généalogie, broché, couv. illustrée, bon état (Oeuvres complètes, 1)
Ecrits autobiographiques de Marcel Van (1928-1959), élève spirituel de Thérèse de Lisieux. Van renoncera au sacerdoce et entrera comme frère rédemptoriste au monastère de Hanoï. Alliant une grande sensibilité à une audace folle, celle d'un "saint", il brûle sa vie dans le silence, avec comme toile de fond des bouleversements politiques jusqu'à sa mort dans un camp du Nord-Vietnam.
P., Académie Européenne du Livre, 1991, in-8°, 345 pp, broché, bon état
Souvenirs de l'auteur sur sa vie de marin. Né en 1913 à Paris. Il entre à l'Ecole nationale de la Marine marchande en 1930. En 1932 il devance l'appel et s'engage dans la Marine Nationale ; il est libéré en 1935. Alors commence sa vie d'Inscrit Maritime qui le ménera sur toutes les mers du monde. Mobilisé dans la Marine marchande de 1939 à 1941, apres un temps passé à terre, il rejoint Liverpool et embarque sur un navire des forces alliées. Il est de retour en France en 1946. Il repart avec un autre navire pour un voyage en Indochine et l'Australie. Nommé chef mécanicien, il termine sa carrière maritime sur des navires de gros tonnage...
Albin Michel, 2003, pt in-8°, 260 pp, broché, couv. illustrée, bon état
I. Mes souvenirs de Madagascar : Expédition de 1895-1896. II. Gendarmerie coloniale : Hanoi, Saïgon, Huê, 1901-1907. — Elevé dans l'esprit de revanche contre les Allemands, instruit par l'instituteur du village selon les valeurs de la France républicaine, habité par la soif de lecture, le désir de connaissance et le rêve du voyage, le jeune Henri Vermeren (1873-1952) choisit la carrière de gendarme. Elle le conduit d'abord à Madagascar, où il est témoin de l'expédition coloniale la plus meurtrière du XIXe siècle, puis en Indochine avant de faire de lui un des chefs de réseau de la Résistance. De ses « aventures », Vermeren fait un récit à la fois critique et méticuleux, notant tout ce qui s'offre à son regard – exécutions de rebelles et actions répressives, exactions de la part des fonctionnaires coloniaux ou des princes locaux, mais aussi moeurs et coutumes des indigènes – et témoignant de la totale absurdité de la politique coloniale.
Boston, Beacon Press, 1972, in-8°, 188 pp, qqs rares annotations au feutre, broché, bon état. Texte en anglais
The "Winter Soldier Investigation" was a media event sponsored by the Vietnam Veterans Against the War (VVAW) from January 31, 1971- February 2, 1971. It was intended to publicize war crimes and atrocities by the United States Armed Forces and their allies in the Vietnam War. The VVAW challenged the morality and conduct of the war by showing the direct relationship between military policies and war crimes in Vietnam. The three-day gathering of 109 veterans and 16 civilians took place in Detroit, Michigan. Discharged servicemen from each branch of military service, as well as civilian contractors, medical personnel and academics, all gave testimony about war crimes they had committed or witnessed during the years of 1963-1970.
Seuil, 1979 in-8°, 120 pp, préface de Jean Lacouture, broché, bon état (Coll. L'histoire immédiate), envoi a.s.
Un authentique document, qui sera sans doute considéré un jour par les historiens comme une source de première importance à verser au dossier de l’après-guerre du Vietnam. — Le 27 juillet 1978, un intellectuel viêtnamien francophone quittait définitivement Hô-Chi-Minh-Ville et choisissait l'exil avec ses quatorze enfants. Avant lui et après lui, des milliers de Viêtnamiens du Sud ont préféré fuir, le plus souvent dans des conditions dramatiques, une patrie et un système dans lesquels ils ne se reconnaissaient plus. Après trente années de guerre et d'héroïsme, ce terrifiant exode a profondément troublé tous ceux qui, en Occident, avaient soutenu le Viêt Nam dans son combat libérateur. Des polémiques sont nées chez nous, souvent simplificatrices et rarement innocentes. La mauvaise conscience n'est pas bonne conseillère... Viet Tran, en effet, n'était pas de ceux qu'une quelconque compromission avec les dictatures pro-américaines de Saigon incitait spontanément à partir. Patriote convaincu, proche des maquisards du FNL depuis des années, tout en refusant le dogme marxiste léniniste, il n'avait pas pleuré, loin s'en faut, à la chute de Saigon en avril 1975. Il avait cru y voir, avant tout et comme beaucoup de ses compatriotes, un triomphe du patriotisme viêtnamien. Il se disposait donc à participer à la reconstruction de son pays et pensait pouvoir s'intégrer, tant bien que mal, au nouveau système. Une douzaine de mois ont suffi à ruiner ses illusions. Le régime brutal, corrompu, oublieux de toutes les promesses passées qui a progressivement pris en main les destinées d'un Sud meurtri et méfiant, ne lui laissait d'autre choix que de partir. Avant de quitter Hô-Chi-Minh-Ville, Viet Tran a discuté pourtant des soirées entières avec des camarades maquisards, retrouvés trente ans après et devenus les cadres politiques du nouveau Viêt Nam. Son histoire est d'abord celle d'une grande occasion manquée. Son témoignage, dans sa modération même, dérangera beaucoup. — ""Voici le témoignage de l'un de ceux qui, ayant lutté pour donner vie au Vietnam, ne peut y faire sa propre vie. Voici la déposition de l'un de ces patriotes vietnamiens qui, arrivés au but, ayant rempli leur tâche historique, n'ont pu faire leur foyer sur la terre chérie des ancêtres." Ainsi Jean Lacouture présente-t-il le livre de Viet Tran, journaliste vietnamien connu qui, après de longues hésitations, en juillet 1978, a quitté – légalement – Ho-Chi-Minh-Ville pour la France. Premier récit vécu de ce qui s'est passé dans les trois années qui suivirent la chute de l'ancienne Saïgon, ce témoignage a d'autant plus de poids qu'il est porté sur un ton calme. Évoquant les départs de la population urbaine vers les "zones d'économie nouvelle" créées par les nouvelles autorités pour rétablir les équilibres économiques, Viet Tran demande simplement : "Pouvait-on participer de bon cœur à cette grande œuvre nationale quand elle commençait pour vous par l'arrivée de miliciens qui vous pressaient de faire votre baluchon, avant de prendre eux-mêmes possession de votre logis ?" Après avoir décrit tous les trafics auxquels se livrent les vainqueurs, il écrit pour ceux que surprendraient de telles révélations : "La question pouvait se poser de savoir si le système collectiviste, incapable d'éliminer la corruption, ne la suscitait pas finalement lui-même en grande partie par ses structures contraignantes ?" À ces remarques de bons sens s'ajoute la relation précise d'événements dont on avait peu parlé en Occident faute d'informations de première main, mais qui sont présentés par l'auteur comme des dates essentielles : premier changement de monnaie le 28 septembre 1975, abolition totale du commerce privé le 23 mars 1978. Les détails que donne Viet Tran sur l'évolution du coût de la vie ou les différentes combines pour sortir du pays sont autant d'éléments indispensables pour qui veut avoir une vision concrète du problème vietnamien..." (Jean de La Guérivière, Le Monde, 1979)
Les Indes savantes, 2004, gr. in-8°, 697 pp, une carte, tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
La France est restée près d'un siècle en Indochine (1860-1954). Dès les premiers jours de la conquête, des commerçants entreprenants ont emboîté le pas aux militaires, et se sont implantés en Indochine, avec des succès inégaux. Moteurs et acteurs-clés du système colonial, ils sont trop souvent oubliés par les livres d'Histoire au profit des guerriers, des diplomates, des missionnaires et des ethnographes. Kham Vorapheth retrace ici la naissance et le développement du tissu commercial et des courants d'échanges entre la métropole et sa colonie, ainsi qu'à l'intérieur de l'Indochine, et avec les pays voisins. Il raconte l'histoire des pionniers qui ont créé les maisons de commerce, observe en particulier le développement de la maison Denis-Frères, saga d'une famille, "success story" d'une implantation parmi les plus durables et les plus performantes. L'Indochine, atout majeur de la présence française en Asie orientale, a longtemps financé un solde commercial largement négatif avec la France par le dynamisme de ses ventes, notamment de riz, de caoutchouc et de matières premières. Ces résultats ont été obtenus en partie grâce à la constitution de positions dominantes par une quinzaine de grandes maisons coloniales françaises.