Citeaux, 1886 ; brochure in-8°, couverture gris-bleu imprimée en noir; 21pp.Couverture légèrement poussiéreuse.
Concerne l' abbé Broussin. ( Cl Ber)
[Charles Lefebvre] - GAUFRETEAU, Jean de , (DELPIT, Jules)
Reference : 30218
(1877)
Tirage à petit nombre, Introduction de Jules Delpit, 2 vol. in-8 reliure de l'époque demi-percaline verte, , coll. Archives du Château de La Brède, Charles Lefebvre, Bordeaux, 1877-1878, XV-335, 478 pp.
Rare et bon exemplaire bien complet du grand tableau généalogique dépliant (très petits frottements en dos du tome 2, bel exemplaire par ailleurs) de cet ouvrage tiré à petit nombre, sur beau papier vergé. Le texte original de cette Chronique se trouvait dans un manuscrit du Château de la Brède intitulé "Suite ou Continuation de la Chronique Bordeloise de Pierre [ Gabriel ] de Lurbe, par Jehan de Gaufreteau, cy-devant conseiller au Parlement de Bourdeaux et commissaire aux requestes du Palais". Comme l'expose Jules Delpit, "il est superflu d'insister sur l'importance et le mérite historiques de la Chronique que nous imprimons. Notre publication se recommande assez d'elle-même par le piquant et la diversité des anecdotes qu'elle renferme, et par l'utilité des faits qu'elle révèle ou qu'elle éclaire. Non seulement ce recueil continue, complète ou rectifie les chroniques de G. de Lurbe et de J. Darnal ; mais on peut dire qu'il est pour notre histoire locale quelque chose comme serait pour l'histoire de France une fusion des oeuvres de l'abbé de Brantôme, de Pierre de Lestoile et de Tallemant des Réaux." Ces comparaisons sont très exactes, et l'on prend à lire Gaufreteau le même plaisir qu'à savourer les anecdotes d’un Pierre de Lestoile. Pour exemple, en voici une terrible autant qu’édifiante, racontée par Gaufreteau, : "En cette année [ 1567 ], un jeune homme, fils de la ville de Bourdeaux et de condition assez considérable (son pere avoit esté marchant, sa mere estoit vesve), ayant esté condamné d'estre pendu et etranglé, par le Parlement ; car les crimes dont il estoit attaint et convaincu estoyent si sales, qu'il ne meritoit pas de jouir du privilège des enfants de Bourdeaux criminels ; est à noter que, comme il est au bas de l'eschelle pour monter à la potence, il demende de parler à sa mère et tesmoigner d'avoir une grande affection de la voir avant qu'il meure ; on la va quérir, mais, comme ycelle se fut présentée toute esplorée, croyant que son fils lui voulut desclairer quelque grand secret et d'importance, le criminel faisant semblant de la baiser luy arrache le nez avec les dents et luy dict : "Malheureuse mère, si vous m'eussiez plustost chastié que mignardé, ainsin que vous avez faict avec excès en mon enfance, je ne serois pas ici". Et de-là, adressant la parole aux femmes qui avoyent des enfants, leur fit sur ce sujet une sérieuse remonstrance. Ce qui fut la cause que les femmes de Bourdeaux donnerent bien des coups de fouet à leurs petits afin qu'il s'en souvinssent, et ne furent si indulgentes qu'elles avoyent esté envers leurs enfants ; mais de plus, toutes fois et quantes que ladite pauvre mere mutilée passoit par les rues, elles disoyent à leurs enfants : "Reguarde, reguarde cette mere qui a perdu le nez pour avoir trop mignarde son fils, et a esté cause qu'il a esté pendu ignominieusement". Et pour l'année 1580, cette anecdote galante :"En cette année, vivoit un certain médecin, escossois de nation, nommé Mac-Hedor, qui estoit reputé e tenu pour un grand magicien ; mais, parce qu'il avoit une fort e belle jeune femme, qu'il avoit espousée estant vieux, les jeunes gens prirent ce prétexte de son sçavoir e magie pour avoir l'entrée en sa maison, afin de caresser sa femme, qui ne demendoit pas mieux. Elle estoit issue, du costé gauche, d'une des meilleurs maisons de Bourdeaux". Ces extraits mettent en valeur la langue de Gaufreteau. Jules Delpit l'explique : "les locutions et les termes purement gascons qu'on y rencontre contribuent à lui donner une certaine valeur philologique ; car tous ces idiotismes et ces incorrections constatent ce qu'était à cette époque, dans la capitale de l'une des plus importantes provinces du royaume, la langue nationale parlée par un lettré, un magistrat d'un rang éminent, un gentilhomme dont l'éducation avait été formée par des voyages à l'étranger, et même par plusieurs séjours à la cour de France" (Cf. Vicaire, I, 536 ). Rare et recherché.
[Charles Lefebvre] - GAUFRETEAU, Jean de , (DELPIT, Jules)
Reference : 65225
(1877)
Tirage à petit nombre, Introduction de Jules Delpit, 2 vol. in-8 reliure postérieure demi-toile à coins, couvertures conservées, Publications de la Société des Bibliophiles de Guyenne, coll. Archives du Château de La Brède, Charles Lefebvre, Bordeaux, 1877-1878, XV-335, 478 pp.
Rare et bon exemplaire bien complet du grand tableau généalogique dépliant de cet ouvrage tiré à petit nombre, sur beau papier vergé (dos muet, nom du souscripteur effacé, bel exemplaire par ailleurs). Notre publication se recommande assez d'elle-même par le piquant et la diversité des anecdotes qu'elle renferme, et par l'utilité des faits qu'elle révèle ou qu'elle éclaire. Non seulement ce recueil continue, complète ou rectifie les chroniques de G. de Lurbe et de J. Darnal ; mais on peut dire qu'il est pour notre histoire locale quelque chose comme serait pour l'histoire de France une fusion des oeuvres de l'abbé de Brantôme, de Pierre de Lestoile et de Tallemant des Réaux." Ces comparaisons sont très exactes, et l'on prend à lire Gaufreteau le même plaisir qu'à savourer les anecdotes d’un Pierre de Lestoile. Pour exemple, en voici une terrible autant qu’édifiante, racontée par Gaufreteau, : "En cette année [ 1567 ], un jeune homme, fils de la ville de Bourdeaux et de condition assez considérable (son pere avoit esté marchant, sa mere estoit vesve), ayant esté condamné d'estre pendu et etranglé, par le Parlement ; car les crimes dont il estoit attaint et convaincu estoyent si sales, qu'il ne meritoit pas de jouir du privilège des enfants de Bourdeaux criminels ; est à noter que, comme il est au bas de l'eschelle pour monter à la potence, il demende de parler à sa mère et tesmoigner d'avoir une grande affection de la voir avant qu'il meure ; on la va quérir, mais, comme ycelle se fut présentée toute esplorée, croyant que son fils lui voulut desclairer quelque grand secret et d'importance, le criminel faisant semblant de la baiser luy arrache le nez avec les dents et luy dict : "Malheureuse mère, si vous m'eussiez plustost chastié que mignardé, ainsin que vous avez faict avec excès en mon enfance, je ne serois pas ici". Et de-là, adressant la parole aux femmes qui avoyent des enfants, leur fit sur ce sujet une sérieuse remonstrance. Ce qui fut la cause que les femmes de Bourdeaux donnerent bien des coups de fouet à leurs petits afin qu'il s'en souvinssent, et ne furent si indulgentes qu'elles avoyent esté envers leurs enfants ; mais de plus, toutes fois et quantes que ladite pauvre mere mutilée passoit par les rues, elles disoyent à leurs enfants : "Reguarde, reguarde cette mere qui a perdu le nez pour avoir trop mignarde son fils, et a esté cause qu'il a esté pendu ignominieusement". Et pour l'année 1580, cette anecdote galante :"En cette année, vivoit un certain médecin, escossois de nation, nommé Mac-Hedor, qui estoit reputé e tenu pour un grand magicien ; mais, parce qu'il avoit une fort e belle jeune femme, qu'il avoit espousée estant vieux, les jeunes gens prirent ce prétexte de son sçavoir e magie pour avoir l'entrée en sa maison, afin de caresser sa femme, qui ne demendoit pas mieux. Elle estoit issue, du costé gauche, d'une des meilleurs maisons de Bourdeaux". Ces extraits mettent en valeur la langue de Gaufreteau. Jules Delpit l'explique : "les locutions et les termes purement gascons qu'on y rencontre contribuent à lui donner une certaine valeur philologique ; car tous ces idiotismes et ces incorrections constatent ce qu'était à cette époque, dans la capitale de l'une des plus importantes provinces du royaume, la langue nationale parlée par un lettré, un magistrat d'un rang éminent, un gentilhomme dont l'éducation avait été formée par des voyages à l'étranger, et même par plusieurs séjours à la cour de France" (Cf. Vicaire, I, 536 ). Rare et recherché.
Cadoret.1877 et 78.2 plaquettes br22 et 23 p.1ère et 2ème série.Dédicace de l'Auteur sur le 1.BE.
1 vol. fort in-8 br., Sandoz et Fischbacher, Editeurs, Paris, 1874, xxviii-576 pp.
Rare exemplaire en bon état de l'édition originale, imprimée sur beau papier vergé (infime mq. en dos, couv. lég. frottée). Fondé en 1533, le collège de Guyenne accueillera les plus grands maîtres (tel André de Gouveia) comme les élèvres les plus brillants (dont Montaigne).
1 vol. fort in-8 br., Sandoz et Fischbacher, Editeurs, Paris, 1874, xxviii-576 pp.
Rare exemplaire en bon état de l'édition originale, imprimée sur beau papier vergé (couv. lég. frottée, ex-libris ms. Henri Balaresque en couv.). Fondé en 1533, le collège de Guyenne accueillera les plus grands maîtres (tel André de Gouveia) comme les élèvres les plus brillants (dont Montaigne)
1 vol. fort in-8 reliure demi-basane bleue, Sandoz et Fischbacher, Editeurs, Paris, 1874, xxviii-576 pp.
Rare exemplaire en bon état de l'édition originale, imprimée sur beau papier vergé (coiffes frottées et haut du premier plat passé, ex-libris ms. récent, très bon état par ailleurs). Fondé en 1533, le collège de Guyenne accueillera les plus grands maîtres (tel André de Gouveia) comme les élèvres les plus brillants (dont Montaigne).
1 vol. fort in-8 br., Sandoz et Fischbacher, Editeurs, Paris, 1874, xxviii-576 pp.
Exemplaire de l'édition originale, imprimée sur beau papier vergé, et dédicacé par l'auteur en "Respectueux hommage à Monsieur Jules Perrens, professeur à la Fac. de Médecine". Fondé en 1533, le collège de Guyenne accueillera les plus grands maîtres (tel André de Gouveia) comme les élèvres les plus brillants (dont Montaigne). Etat moyen (dos refait, qq. rouss., bon état par ailleurs pour cet exemplaire méritant reliure)
Extrait de la Revue d'Aquitaine, 1 brochure in-8, Imprimerie Auguste Lavertujon, Bordeaux, 1867, 19 pp.
Envoi de l'auteur "A mon excellent ami A. de Briolle, son tout dévoué E. Gaullieur". Rare exemplaire de l'édition originale de cet article évoquant l'armurier milanais Ambroise de Karoles, établi à Bordeaux en 1485.
[Imprimerie Centrale de Ve Lanefranque et Fils] - GAULLIEUR, Ernest
Reference : 50522
(1868)
1 brochure in-8, Imprimerie Centrale de Ve Lanefranque et Fils, Bordeaux, 1868, 30 pp.
Etat très satisfaisant (petits mq. en couv.), Envoi de l'auteur à Monsieur Rancoullet, Sr Bibliothécaire de la ville de Bordeaux".
[G. Masson, Féret et Fils] - GAYON, Ulysse ; BLAREZ, Ch. ; DUBOURG, F.
Reference : 57784
(1888)
4 brochures in-8, Analyse chimique des Vins Rouges du Département de la Gironde, Récolte de 1887, G. Masson, Féret et Fils, Bordeaux, 1888, 47 pp. [ Avec : ] Analyse chimique des Vins du Département de la Gironde, Vins rouge de la Récolte de 1888 et Vins blancs de la récolte de 1887, Imprimerie Nationale, extrait du Bulletin de l'Agriculture, 1889, 24 pp. [ Avec : ] Les Vins de Bordeaux au point de vue chimique, par le Dr. Ch. Blarez, Imprimerie G. Gounouilhou, Bordeaux, 1895, 21 pp. [ Avec : ] Analyse chimique des Vins de la Gironde, par E. Dubourg, Récolte de 1911, Extrait des Annales des Falsifications, Juin 1912, avec envoi de l'auteur, pp. 281-296
Etat très satisfaisant (plusieurs couv. frottées) pour cet ensemble réunissant 4 brochures rédigées Ulysse Gayin, Balrez et Dubourg sur le même thème de l'analyse chimique des vins de Bordeaux, en 1887, 1888, 1895 et 1911
Un des 15 exemplaires sur papier de hollande numérotés et signés par l'éditeur (n°13), avec Préface de M. Camille Jullian, 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-basane à la bradel marron, couvertures et dos conservés, Marcel Mounastre-Picamilh, Bordeaux, 1912, IX-192 pp.
Rare exemplaire du beau tirage de tête sur papier de hollande. Il s'agit de la thèse publiée du chartiste François Gébelin. Il sera ensuite nommé à la bibliothèque de Bordeaux, où il publiera les deux volumes de la Correspondance de Montesquieu. Dans cet ouvrage, François Gébelin étudie successivement le conflit entre Matignon et le parlement de Bordeaux, les opérations militaires en Guyenne, les finances du gouverneur, le siège de Blaye et la pacification. Maréchal de France, Jacques II Goyon de Matignon (1525-1598) succéda à son ami Michel de Montaigne au poste de maire de Bordeaux. Nommé gouverneur de Bordeaux en 1584, il mit en oeuvre la célèbre expulsion des Jésuites de Bordeaux en 1589, et il assiégea les ligueurs retranchés dans la citadelle de Blaye en 1593, ce qui sera l'occasion de la victoire navale espagnole sur les alliés anglais du Maréchal, lors de la "Bataille de Blaye" (également connue comme "Bataille du Bec d'Ambès" ou "Bataille de Bordeaux" pour les espagnols). Bon exemplaire (infime frott. en dos, bel état par ailleurs).
[Chez Derache, Chez Coderc, Degréteau et Poujol] - GERGERES, J.-B.
Reference : 56620
(1864)
Extrait du Congrès scientifique de France, 28e session, T. V, 1 vol. in-8 reliure demi-basane marbrée, dos à 3 nerfs, couvertures conservées, Chez Derache, Paris, Chez Coderc, Degréteau et Poujol, Bordeaux, 1864, 276 pp.
Bon exemplaire (dos lég. frottée, très bon état par ailleurs) pour cet exemplaire de belle provenance, dédicacé par l'auteur à Ferdinand Ribadieu, et enrichi d'une carte de postale ancienne de la bibliothèque et d'une article évoquant la réorganisation de la bibliothèque de la rue Mably.
BORDEAUX, Editions des Nouveaux cahiers, 1959 - 1 ère Edition - In-8 - Broché - Planches h.-t. 2 cartes - 101 pages - Parfait étatEnvoi
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1 vol. long in-8 br., collection Guides Géologiques Régionaux, Masson & Cie, Paris, 1977, 183 pp.
Bon état (cachet à froid d'ex-libris, bon exemplaire par ailleurs).
1 vol. in-8 br., Honoré Champion, Paris, 1906, IX-298 pp.
Bon état pour cet exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur (qq. rouss.).
4 vol. in-4 cartonnage éditeur illustré, Editions de la Cité, Le Télégramme, 1986-1990
Prix du lot, non séparable. Bon ensemble (ff. faibles dans "Lorient", bon exemplaire par ailleurs).
1 vol. in-8 reliure pleine toile éditeur sous jaquette illustrée, coll. Le Grand Bernard des Vins de France, Jacques Legrand, Nathan, Paris, 1984, 185 pp.
Bel envoi de Bernard Ginestet : "Je lève mon verre de Margaux à la bonne santé de mon "vieux" pote Xavier Lafont, avec l'espoir de ne pas trop attendre pour le retrouver à nouveau". Bon état (jaquette lég. frottée) pour cet exemplaire auquel on joint de nombreuses coupures de presse évoquant Bernard Ginestet qui fut avec son père Pierre propriétaire de Château Margaux, vendu en 1977 à André Mentzelopoulos.
Préface de O. Auriac, 1 vol. in-8 br., Editions Bière, Bordeaux, 1946, XIV-458 pp.
Bon exemplaire (ex libris ms sur couv., très bon état par ailleurs)
[Imprimerie et l'Académie et des Facultés] - GIRARD, Henri-Valentin-René
Reference : 22097
(1927)
Thèse pour le doctorat en Médecine, présentée et soutenue publiquement le vendredi 1er avril 1927, 1 vol. in-8 br., Imprimerie et l'Académie et des Facultés, Bordeaux, 1927, 69 pp. -
Bon état. Peu courant. L'auteur avait travaillé pendant une dizaine d'années au laboratoire de Zoologie et Parasitologie de l'Université de Bordeaux. Travaillant quotidiennement aux analyses microbiologiques de ce laboratoire, il avait l'eu l'occasion d'analyser les eaux destinées à l'alimentation de la ville de Bordeaux. Dans son introduction, il raconte "Le professeur Mandoul, frappé de l'odeur sulfurée qui se dégage de ces eaux, s'était demandé si quelques représentants de leur flore bactérienne n'étaient pas responsables de ce dégagement gazeux [...]. il m'indiqua des recherches dans cette voie, et c'est ainsi que, systématiquement, je fus amené à étudier la flore micro-biologique des eaux artésiennes."
Editions Sociales, 1971, in-8°, 318 pp, un plan, sources, chronologie, index, broché, couv. illustrée, bon état
"L'extrême-gauche bordelaise a fait plusieurs tentatives pour soutenir le mouvement parisien, à défaut d'instaurer une Commune à Bordeaux. Mais le préfet Fernand Duval (futur préfet de la Seine) restera maître de la ville et il n'y aura pas de « journées » à Bordeaux." (Le Quillec, 2038) — "Pourquoi la Commune n'a-t-elle pas été proclamée a Bordeaux ? Jacques Girault répond à cette question en faisant une étude approfondie de la situation du grand port du Sud-Ouest au moment de la guerre franco-allemande. La première explication mise en avant, c'est que Bordeaux n'est pas une grande cité ouvrière. Le prolétariat est loin d'y être majoritaire dans la population active et il s'agit essentiellement d'ouvriers d'anciens types. (...) L'étude est suivie d'une assez copieuse publication de textes souvent fort intéressants. On y trouve les idées, fort peu marxistes, de Lafargue en octobre 1870. Du même Lafargue, une relation extrêmement vivante de son séjour à Paris entre le 7 et le 8 avril 1871 ou il décrit les grands bâtiments publics occupés par un peuple bon enfant. On peut lire enfin des rapports très précis extraits de l'enquête parlementaire, orientés bien sûr vers la thèse du complot, mais qui dressent un tableau minutieux et clair de la situation des forces républicaines bordelaises en 1870 et 1871." (J. Estèbe, Le centenaire de la Commune par le livre, 1974) — "Trop longtemps circonscrite à l'insurrection parisienne, l'histoire de la Commune commence, depuis quelques années, à couvrir la province. L'ambiguïté de l'idée républicaine, d'une part, l'interpénétration d'intérêts entre le mouvement ouvrier et la bourgeoisie radicale, d'autre part, font qu'en dépit du rôle de Lafargue, Bordeaux ne se sent guère solidaire de Paris. S'appuyant sur une documentation solide, l'ouvrage de J. G. constitue une contribution importante à l'histoire du mouvement ouvrier." (Revue française de science politique, 1974)
Bordeaux, Duthu, Féret et fils, 1888. In-8, 123 pp., demi-veau lavallière de l'époque, dos à nerfs orné de filets dorés, pièce de titre rouge, tranches mouchetées (petites taches, frottements).
Édition originale de cette monographie de la région et de la ville de Guîtres en Gironde. Théâtre d'un révolte paysanne contre la gabelle en 1548, elle fut assiégée et ravagée lors de la Guerre de Cent ans puis les guerres de religion. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
1 vol. in-8 reliure demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs dorés, Librairie Hachette et Cie, Paris, 1912, 450 pp.
Etat très satisfaisant (rel. lég. frottée, qq. rouss.)
Avec 340 dessins dans le texte groupés en 74 figures, 1 vol. in-8 reliure demic-ahrgin à coins maroquiné vert, dos à 5 nerfs, G. Doin & Cie, Paris, 1955, 932 pp.
L'auteur était Professeur à la Faculté de Médecine de Bordeaux. Bon état (dos passé, bon exemplaire bien relié par ailleurs). Peu commun
Paris, Chaumerot, Paris, Chaumerot1818 ; in-12, basane olive mouchetée, dos lisse orné. (Reliure de l’époque) XXIV pp., 250 pp. - Frontispice.ÉDITION ORIGINALE. La plupart des apologues de ce fablier sont politiques. Etienne Gosse, romancier et auteur dramatique, a vu le jour à Bordeaux en 1773. Révolutionnaire dans sa jeunesse, il avait pris les armes dans un bataillon de volontaires qui alla à Paris en 1792. Il guerroya en Vendée jusqu’en 1796 et démissionna à la suite d’une blessure qui le rendit boiteux. Dès lors il se consacra à la littérature. Ses opinions politiques prirent une couleur très différente. Il écrivit des vaudevilles et se fixa à Toulon comme limonadier. Voir sa notice dans Le martyrologue littéraire de Ménégault. Il est mort à Toulon en 1834 à la suite d’une altercation avec un de ses anciens amis. Travail de ver à la coiffe supérieure et sur la charnière.