Huitième édition augmentée du c de toutes les villes de France, avec les départements dans lesquels elles sont situées, et leurs distances de Paris en lieus de poste, du tableau des principales villes du monde avec leurs distances de la capitale, du traité de la sphère, d’un aperçu de géologie, du siège des Evêchés, cours royales, divisions militaires, de la population, des chefs lieux de préfectures, sous préfectures etc. d’un manuel de géographie ancienne, terminée par le tableau des mœurs, usages et coutumes des peuples des 5 parties du monde par M de FORIS. Cartes gravées, frontispice, titre, 444 pages A Paris chez MORONVAL 1831 in 12 demi cuir rouge, reliure muette. 1) astronomie et sphère: 9 figures en une planche. 2) carte de l’Europe. 3) cartes de l’Asie. 4) Cartes de l’Afrique- de l’Amérique septentrionale et méridionale en une planche dépliante. 5) carte de l’Océanie ou cinquième partie du monde 6) carte du monde connu des anciens. Cartes gravées par HOCQUART.
Puteaux, De Dion-Bouton, sd. Carte entoilée de 81x95 cm, enroulée sur deux tringles de bois noirci.
Amusante carte en couleurs de Seine-Maritime couvrant tout le littoral de l'embouchure de la Somme à celle de l'Orne, dans un encadrement gravé vantant les camions à pétrole, les voiturettes, les moteurs et automobiles de la marque.
Sans nom ni date (circa 1715). Gravure en noir mise en couleurs postérieurement, 345 x 276 mm, très bon état.
Ce plan de Dieppe est tiré de l'ouvrage: Les Forces de l'Europe, Asie, Afrique et Amérique, ou Description des principales villes, avec leurs fortifications, paru à Amsterdam chez Pierre Mortier
Sans nom ni date (circa 1702). Gravure en noir, 345 x 256 mm, très bon état.
Ce plan de Dieppe est tiré de l'ouvrage: Les Forces de l'Europe, Asie, Afrique et Amérique, ou Description des principales villes, avec leurs fortifications, paru à Amsterdam chez Pierre Mortier.
Carte gravée au format 60 x 46 cm, Chez le Sr Danet, Gendre de l'Auteur sur le Pont Notre Dame à la Sphère Royale, 1724, à l'échelle de 500 pas communs
Belle carte gravée de Rouen (une très petite brûlure, bel état par ailleurs)
A Amsterdam chez l'Honoré et Châtelain 1720-1721. 3 bons volumes reliés, reliures plein parchemin d'époque, forts in-12, XII + 629 pages + planches, VIII + 588 pages + planches et XXXIV + 632 pages + planches. Reliure usagée du vol. 1, manque de la page de titre et traces d'usage ; sinon minimes défauts.
DEFOSSEUX (Joachim) & DELARUELLE (Louis Joseph). MANUSCRIT.
Reference : LBW-4170
(1748)
1748. 420 x 551 mm, encadrement sous verre moderne.
Plan manuscrit à l'encre brune d'une terre située «au faubourg de St André paroisse de Lambersart», près de Lille, portant le dessin d'une propriété rurale «que l'on appelle vulgairement le château d'Houchin», avec jardin, dépendances et terres, ainsi que les chemins qui l'entourent. Un long texte placé à droite du plan explique qu'il a été dressé par Joachim Defosseux et Louis Joseph Delaruelle «arpenteurs et priseurs jurés des ville et châtelenie résidens à Lille», dans le cadre du règlement d'un litige entre les enfants de Louis François de Montmorency, comte de Logny et seigneur de Neuville d'une part, et Louis Joseph Renard «ecuier conseiller secrétaire du roy maison couronne de France en la chancellerie près la cour du parlement de Flandres» d'autre part. Cette propriété, qui est enclavée dans des terres appartenant à Louis de Montmorency, a été achetée par le sieur Renard, mais les termes du contrat de vente n'étant pas suffisamment précis, les deux arpenteurs se sont rendus sur place pour une nouvelle mesure et placer de nouvelles bornes entre les deux propriétés. Notre exemplaire est une copie de l'acte original comme l'indique la mention «pour copie» qui termine le document. Le plan est orienté, les distances portées dans la légende sont en verges. Traces de pliures avec petits manques.
Paris, Gauthier-Villars, 1910. "12 x 19, 119 pp., 2 planches dépliantes, 21 figures, broché, bon état (dos légèrement recollé; cachet d'ex-propriétaire)."
S.l., Wesmael-Charlier, 1980 Broche, couvert. illustr., 166pp., 20x27cm., ills. en n/b., bon etat, dos peu ambime.
Histoire de la ville de Namur, illustree avec nombreuses images des cartes postales.
Paris, le S. Daumont, 1761. 685 x 493 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque (195 x 125 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte du Comté de Bourgogne ou Franche-Comté, dressée et gravée par D. Delafosse, et publiée par Jean-François Daumont à Paris en 1761. La carte montre les quatre bailliages de Franche-Comté que sont Vesoul, Dole, Pontarlier, et Orgelet, formant le gouvernement général du Comté de Bourgogne. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements généraux et militaires étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement du Comté de Bourgogne appartenait à la première classe, et son chef-lieu était Besançon. La carte s'étend au nord jusqu'à Montureux ou Monthureux-sur-Saône (Vosges), au sud jusqu'à Matafalon ou Matafelon-Granges (Ain), à l'ouest jusqu'à Saint Jean de Lonne ou Saint-Jean-de-Losne (Côte-d'Or), et à l'est jusqu'à Porrentruy en Suisse. Elle est décorée d'un beau et grand cartouche de titre dessiné et gravé par Pierre-Laurent Auvray, orné des armoiries de la Franche-Comté. En haut à gauche figure la liste des bailliages et territoires de la Franche-Comté, en haut à droite la légende des signes conventionnels. L'échelle est en toises et en lieues de Franche-Comté. Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
Paris, Basset, 1773. 495 x 700 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier saumon de l'époque (201 x 125 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte du Maine et du Perche, dressée et gravée par D. Delafosse, et publiée par Basset à Paris en 1773. Il existe deux autres éditions, l'une publiée par Daumont en 1761, l'autre publiée par Basset en 1785. Le Maine est divisé en Haut et Bas Maine. Avec le Perche, les trois régions formaient le gouvernement général du Maine et Perche. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements généraux étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement de Maine et Perche appartenait à la seconde classe, et son chef-lieu était Le Mans. La carte s'étend au nord jusqu'à Médavy (Orne), au sud jusqu'à Chigné (ancienne commune du Maine-et-Loire), à l'ouest jusqu'à Montautour (Ille-et-Vilaine), et à l'est jusqu'à Illiers ou Illiers-Combray (Eure-et-Loir). Les routes royales sont représentées par un trait double. La carte est dédiée à Philippe Antoine Gabriel Victor Charles de La Tour du Pin, marquis de la Charce, gouverneur et lieutenant général de Maine et Perche de 1749 à 1765. Elle est décorée d'un beau cartouche de titre orné en tête des armoiries du dédicataire. En haut à gauche figure l'échelle, en bas à gauche, la liste des trois régions du Maine et du Perche avec leurs villes les plus importantes, et la légende des signes conventionnels. Rare, un seul exemplaire de cette édition dans les collections publiques (Universitätsbibliothek Bern). Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
Paris, Daumont, 1760. 493 x 617 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque (200 x 127 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte du duché et gouvernement général de Nivernais, dressée par D. Delafosse, gravée par Durand, et publiée par Jean-François Daumont à Paris en 1760. La carte figure les huit pays qui constituaient le gouvernement général de Nivernais au XVIIIe siècle : le Donzyois ou Donziois, les Vallées d'Yonne, le Morvant ou Morvan, les Vaux de Montenoison, les Vaux de Nevers, le Pays d'Entre Loire et Allier, Les Amognes, et le Bazois. Sous l'Ancien Régime, les gouvernements généraux étaient des circonscriptions administratives correspondant aux anciennes provinces du royaume. Les gouverneurs étaient nommés par le roi. Jusqu'au XVIe siècle, la France en comptait 12. En 1776, elle en comptait 39, dont dix-huit de la première classe (les titulaires percevaient 60 000 livres par an), et vingt-et-un de la seconde classe (30 000 livres par an). Le gouvernement général de Nivernais appartenait à la seconde classe, et son chef-lieu était Nevers. La carte s'étend au nord jusqu'à l'ancienne commune de Cravant (Yonne), au sud jusqu'à Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire), à l'ouest jusqu'à Soulangis et Les Aix-dam-Gilon ou Les Aix-d'Angillon (Cher), et à l'est jusqu'à Vitteaux et Arnay-le-Duc (Côte-d'Or). La carte est dédiée à Philippe Jules François Mancini, duc de de Nivernais et de Donziois, petit-neveu de Mazarin, et gouverneur du Nivernais de 1661 à 1707. Elle est décorée d'un beau cartouche de titre orné des armoiries du dédicataire et d'attributs militaires. En haut à gauche figure l'échelle des distances en toises et en lieues ; en bas à gauche, la liste des huit pays du Nivernais avec leurs villes principales, et une description du Nivernais, indiquant qu'il s'y trouve beaucoup de mines de fer, quantités de bois, du charbon de terre et des carrières d'où l'on tire de très belles pierres à bâtir ; en bas à droite, l'avertissement au public, et la légende des signes conventionnels. Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Jaubert, Souvenirs du bon vieux temps dans le Nivernais, particulièrement dans le Bazois, 1837, p. 19.
1 très grande carte dépliante au format 132 x 100,5 cm (en 4 feuilles jointes), frontières des provinces coloriées, portraits des rois de France gravés sur les marges verticales, Chez l'Auteur, Paris, 1776
Belle et très grande carte de France, imprimée en 4 feuilles réunies et rehaussées en couleurs à l'époque (infime fente en pliure centrale, fente avec très petit accroc sans manque sur pliure en queue, petites piqûres d'aiguille en coins). Rare.
1780. 511 x 720 mm ; repliée sous couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque (200 x 126 mm) ; étiquette sur le premier plat portant le titre manuscrit à l'encre.
Belle et rare carte de l'Anjou et de la Touraine, dressée et publiée par Jean-Baptiste Delafosse en 1780. Les deux provinces sont divisées en élections ou juridictions de l'impôt. La carte s'étend au nord jusqu'à Laval (Mayenne) et Montmiral ou Montmirail (Sarthe), au sud jusqu'à Bressuire (Deux-Sèvres) et Châtellerault (Vienne), à l'ouest jusqu'à La Guierche ou La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) et Clisson (Loire-Atlantique), et à l'est jusqu'à Blois (Loir-et-Cher). Les villes les plus importantes sont signalées par le dessin d'une citadelle aquarellée en rouge. Sous le titre figure l'échelle en lieues d'Anjou, lieues communes de Poitou et lieues de Touraine. Très rare. Nous n'avons trouvé aucune trace de cette carte dans les collections publiques. Présentation peu commune pour cette carte, repliée et placée dans une couverture cartonnée recouverte de papier bleu de l'époque. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque. Bulletin trimestriel de la Société archéologique de Touraine, T. XXXVIII - Année 1977, 1978, p. 511, 17.
1780. 506 x 715 mm.
Très belle et rare carte par Jean-Baptiste Delafosse, figurant les provinces de l'Anjou et de la Touraine, divisées en 13 élections (circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime). Elle s'étend du nord au sud entre Le Mans et Châtellerault, et d'ouest en est entre Ancenis et Blois. Les villes principales sont signalées par un mur d'enceinte aquarellé en rouge. L'échelle est en lieues d'Anjou, de Poitou et de Touraine. Bel exemplaire finement aquarellé à l'époque, coloris très frais. Très rare.
Paris, Mondhare, 1780. 514 x 626 mm.
Rare et belle carte du Danemark, ornée d'un cartouche de titre. En carton, carte de l'Islande. Bel exemplaire, contours aquarellés à l'époque.
1747. 220 x 98 mm, sur parchemin.
Beau dessin à l'encre de Chine sur parchemin avec des rehauts de vert et de rouge, montrant une partie des retranchements de l'armée du prince de Savoie sur le plateau d'Assietta (dans le Piémont), l'emplacement des troupes françaises le 18 juillet au soir, l'attaque française menée par le maréchal de Villemur le lendemain, et l'emplacement où le chevalier de Belle-Isle a été tué. Le dessin est orné en tête des armes de Jean-Philippe d'Orléans, dit le chevalier d'Orléans (1702-1748), fils naturel du Régent Philippe d'Orléans, général des galères et grand prieur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en France. Curieux plan manuscrit sur peau de vélin montrant un sanglant épisode de la Guerre de Succession d'Autriche connu sous le nom de bataille d'Assietta ou bataille du col de l'Assiette : le 19 juillet 1747, les retranchements d'Exilles sont attaqués par les Français, commandés par le chevalier de Belle-Isle (frère du maréchal), qui y est tué. L'emplacement de son décès est inscrit sur le plan. Trace de pliure, vélin légèrement froissé avec de petits frottements.
1747. 520 x 684 mm.
Très rare carte figurant les généralités du ressort de la Cour des aides de Paris, dressée par l'abbé Jean Delagrive, géographe de la ville de Paris, et publiée en 1747. Une nouvelle édition a été publiée par Desnos en 1760. La Cour des aides de Paris fut créée en 1355. Les généralités (ou circonscriptions administratives de la France sous l'Ancien Régime) qui en dépendaient étaient au nombre de treize : Paris, Amiens, Soissons, Champagne, Orléans, Bourges, Moulins, Poitiers, Tours, Limoges, La Rochelle, Dijon et Lyon, auxquelles ont été ajoutées les prévôtés du Clermontois (Clermont-en-Argonne) dépendant du prince de Condé. La carte s'étend au nord jusqu'à Dunkerque, au sud jusqu'à Barbezieux (Charente) et Bourg-Argental (Loire), à l'ouest jusqu'à Pouancé (Maine-et-Loire), et à l'est jusqu'à Vaucouleurs (Meuse) et Mâcon (Saône-et-Loire). Elle est dédiée aux seigneurs de la Cour des aides de Paris et décorée d'un très beau cartouche de titre dessiné par Pierre Jacques Cazes et gravé par Martin Marvie. Ce cartouche est illustré de plusieurs figures allégoriques, dont les dieux Neptune et Hermès, et au sommet, d'une figure féminine entourée de deux angelots, et tenant les armoiries de Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil, premier président à la Cour des Aides de 1746 à 1749. Sur les côtés se trouve la "Table alphabétique des élections, greniers à sel, et juges des traites du ressort de la Cour des Aydes de Paris", suivie de la liste des dépôts de sel. En haut à droite se trouve l'explication des symboles utilisés pour les généralités, les élections, les juges des traites, les greniers à sel, les terres de la prévôté du Clermontois, et les juges des fers. Plusieurs cercles concentriques ont été reportés sur la carte, en partant de Paris, espacés de vingt mille toises chacun, afin d'avoir les distances du premier coup d'œil. Sous l'Ancien Régime, les Cours des aides étaient en France des cours d'appel qui traitaient les contentieux fiscaux. Au début du XVIIIe siècle, le royaume de France comptait neuf Cours des aides. Celles-ci étaient situées à Paris, Bordeaux (créée en 1637), Montpellier (1437), Grenoble (1638), Rouen (1483), Montauban (1642), Clermont-Ferrand (1630), Aix (1642), et Pau (1632). Elles jugeaient en dernier ressort tous procès, tant civils que criminels, entre toutes personnes, au sujet des tailles, aides, gabelles, impositions et autres fermes et droits du Roi, et jugeaient les appels des élections, greniers à sel, traites foraines, etc. Elles jugeaient également des contestations concernant l'usurpation de la noblesse à l'occasion de la levée des impots, et, en conséquence, leur procureur général était en droit d'obliger ceux qui se disaient nobles à produire leurs titres de noblesse. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie en 1713. De retour à Paris, il se consacre aux techniques du dessin, de la gravure, de l'arpentage, de la trigonométrie, et de toutes les autres parties des sciences employées par la géométrie. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, conjointement avec Cassini, il détermine la méridienne de l'Observatoire. En 1749, il entreprend un plan détaillé de Paris, et publie la feuille consacrée au quartier de la Cité en 1754. À sa mort en 1757, son élève Hugnin poursuivra le projet, sans l'achever. Très rare exemplaire dont la table alphabétique porte des ajouts manuscrits à l'encre. La carte comporte également des notes manuscrites, tels que des modifications ou des ajouts de villes, en particulier la ville de Dunkerque. Les îles de Ré et d'Oléron ont également été dessinées. Bon exemplaire aquarellé à l'époque. Marques de pliure, déchirure restaurée au niveau d'une pliure. Hoefer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Tome vingt-huitième, 1859, p. 864 ; Vallée, 839 ; Boulliot, Biographie ardennaise, ou Histoire des Ardennais qui se sont fait remarquer par leurs écrits, leurs actions, leurs vertus ou leurs erreurs, Tome premier, p. 492, X.
Paris, 1735. En 18 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 640 x 876 mm, sous chemise et étui de papier marbré vert, étiquette illustrée de l'éditeur Charles Picquet au dos du plan et sur l'étui.
Grand et beau plan de Paris dressé et publié par l'abbé Delagrive en 1735, et le dernier de la série des 9 plans de Paris dressés pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare entre 1722 et 1738. Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie tenue par un ange et une femme ailée. En bas à gauche figure un cartouche contenant la description du plan, avec les accroissements de la ville et ses embellissements. Parmi ces embellissements figurent le nouveau quartier de Gaillon, la paroisse du Roule érigée en faubourg de la ville, 27 rues nouvellement ouvertes, 10 nouvelles églises paroissiales, les bâtiments de l'Hôtel-Dieu considérablement augmentés, la reconstruction du Petit Pont, la démolition et suppression de la porte Saint-Honoré, deux nouveaux châteaux d'eau dont celui de la Samartitaine rebâti et un nouveau au Palais Royal, deux nouveaux marchés, ou encore l'Hôtel des Mousquetaires rebâti. Ces embellissements concernent également deux ponts aujourd'hui disparus : le pont des Cygnes, qui reliait le quartier du Gros Caillou à l'île des Cygnes ; l'île des Cygnes fut réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe ; l'autre nouveau pont sur ce plan est le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le pont de la Cité entre 1804 et 1811, puis par l'actuel Pont Saint-Louis. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Le cartouche contenant la description du plan est orné de la déesse Minerve tenant un bouclier portant les armoiries de la ville de Paris. On voit Minerve entourée d'amours dessinateurs, et Mercure lui rendre visite. En haut à gauche, en carton, figurent les limites de La Chapelle et de La Villette. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Boutier, 211 ; Vallée, 847.
Paris, 1735. 614 x 845 mm.
Grand et beau plan de Paris dressé et publié par l'abbé Delagrive en 1735, et le dernier de la série des 9 plans de Paris dressés pour le Traité de la Police, grand traité méthodique de la police parisienne, publié entre 1705 et 1738 (selon les éditions), par Nicolas Delamare, premier lieutenant général de police de Paris Il est orné d'un titre inscrit sur une draperie tenue par un ange et une femme ailée. En bas à gauche figure un cartouche contenant la description du plan, avec les accroissements de la ville et ses embellissements. Parmi ces embellissements figurent le nouveau quartier de Gaillon, la paroisse du Roule érigée en faubourg de la ville, 27 rues nouvellement ouvertes, 10 nouvelles églises paroissiales, les bâtiments de l'Hôtel-Dieu considérablement augmentés, la reconstruction du Petit Pont, la démolition et suppression de la porte Saint-Honoré, deux nouveaux châteaux d'eau dont celui de la Samaritaine rebâti et un nouveau au Palais Royal, deux nouveaux marchés, ou encore l'Hôtel des Mousquetaires rebâti. Ces embellissements concernent également deux ponts aujourd'hui disparus : le pont des Cygnes, qui reliait le quartier du Gros Caillou à l'île des Cygnes ; l'île des Cygnes fut réunie au Champ de Mars à la fin du XVIIIe ; l'autre nouveau pont sur ce plan est le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le pont de la Cité entre 1804 et 1811, puis par l'actuel Pont Saint-Louis. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Le cartouche contenant la description du plan est orné de la déesse Minerve tenant un bouclier portant les armoiries de la ville de Paris. On voit Minerve entourée d'amours dessinateurs, et Mercure lui rendre visite. En haut à gauche, en carton, figurent les limites de La Chapelle et de La Villette. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire, replié. Boutier, 211 ; Vallée, 847.
Paris, Fourneau, [1744]. 599 x 885 mm.
Très grand plan de Paris, orné d'un cartouche de titre entouré des armoiries des membres du Bureau de la Ville, et de Jean-Baptiste Taitbout, greffier en chef de la ville. Ce plan est identique à celui publié par Delagrive en 1741. Il reprend la même division en 16 quartiers municipaux, qui fut établie en janvier 1684. Le plan figure également les fontaines, avec les conduites qui les alimentent, marquées par des lignes fines dans les rues de passage. Il prend également en compte les récents travaux effectués sous la direction de Michel Etienne Turgot. Avec table alphabétique de renvois pour les rues, les paroisses, les collèges, les hôpitaux et les communautés religieuses. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bon exemplaire. Petites déchirures marginales restaurées, quelques jaunissures par endroits. Boutier, 232Ab.
Paris, 1735. 547 x 584 mm.
Très beau plan figurant le réseau d'approvisionnement en eau des fontaines de Paris, dressé en 1735 par l'abbé Delagrive pour le Traité de la Police, ouvrage publié par Nicolas Delamare entre 1722 et 1738. Il est orné d'un cartouche de titre décoré d'une fontaine crachant de l'eau, et accompagné d'un cartouche d'explication et d'une légende des symboles utilisés permettant de différencier les conduites d'eau du roi pour les eaux de la Seine et de source, les conduites d'eau de la ville pour les eaux de la Seine et de source, les fontaines et les puits. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire, replié. Boutier, 212A.
Paris, Charbonnier, 1744. 595 x 845 mm.
Très grand et beau plan de Saint-Cloud, montrant le parc, le château, la ville et les environs proches. Il a été dressé par le géographe Jean Delagrive, et publié par Charbonnier à Paris en 1744. Il est dédié à Louis-Philippe d'Orléans, duc de Chartres, et décoré d'un beau cartouche de titre, orné en tête des armoiries royales et d'une allégorie de la Renommée, et illustré d'angelots maniant des instruments d'astronomie. Il s'étend au nord jusqu'au Parc de Busanval (Buzenval) et la Fosse aux Loups, au sud jusqu'aux Étangs de Ville-davrai (Ville-d'Avray), à l'ouest jusqu'au Clos-Tutin (parcelle de terre dans la plaine de Garches), et à l'est jusqu'à la plaine de Boulogne et la Seine, où figurent les ponts de Sèvres et de Saint-Cloud, l'Île de Monsieur, l'Île de La Rochelle (nous n'avons pas trouvé trace de cette île sur d'autres cartes) et l'Île Seguin. Le parc de Saint-Cloud montre les allées (de l'Étang, de Monsieur, de Chamillard, l'allée Royale), le réservoir, la pépinière, la fontaine aux chevaux et les Bois Robichons. Le château de Saint-Cloud fut construit au XVIe siècle, puis embelli au XVIIe par Philippe d'Orléans, dit Monsieur, frère de Louis XIV. C'est un château aujourd'hui disparu, après qu'il fut bombardé et incendié pendant la guerre franco-allemande de 1870. Il ne subsiste aujourd'hui que le parc. Ce plan accompagne souvent Les Environs de Paris de l'abbé Delagrive, qui est l'un des recueils les plus importants pour la connaissance de la région parisienne au XVIIIe siècle, et le premier à donner une représentation exacte et très détaillée des villages, abbayes, châteaux, fermes, routes et chemins qui environnaient la ville de Paris. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Petites déchirures dans la marge supérieure. Girault de Saint-Fargeau, Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France, 1845, p. 779 ; Badin & Quantin, Géographie départementale, classique et administrative de la France. Département de Seine-et-Oise, 1847, p. 337.
Paris, Fourneau, 1746. 607 x 921 mm.
Très grand et beau plan de Versailles, montrant la ville, le château et les jardins. Il a été dressé par le géographe Jean Delagrive, et publié par Fourneau à Paris en 1746. Il est décoré d'un superbe cartouche de titre, orné en tête d'une représentation du Roi Soleil, et illustré d'une vue des jardins, avec le Temple de l'Amour du Petit Trianon. Les jardins occupent la plus grande partie du plan. On y voit la Ferme de Gallie, l'allée de Choisy, le Trianon, la pièce des Ah-ah, la ménagerie, la faisanderie, le pré de Lanci, la porcherie, le pré des crapaux, le pavillon des gardes, l'Étang puant, l'Île Royale ou encore le bassin appelé pièce des Suisses. Viennent ensuite le château, l'Orangerie, le potager, l'avant-court, la Place d'Armes, puis les grandes et petites écuries. Le plan montre enfin la ville, avec les avenues de Saint-Cloud, de Paris et de Sceaux. Les limites de la ville sont la rue Notre Dame au nord, la place des Ursulines et la rue des Rossignols au sud, et la butte de Mont-Boron à l'est. On peut voir les marchés, la place Dauphine, et les hôtels. Près de l'hôtel de Limoge, on remarque un terrain portant le nom de Camp des Fainéans, probablement en référence aux oisifs et aux mauvais sujets qui l'occupaient. C'est sur ce terrain que fut construite la caserne d'Artois entre 1773 et 1776, qui abritait à l'origine les écuries du comte d'Artois, frère de Louis XVI. À gauche du cartouche de titre figure une liste de 33 hôtels de la ville, en bas à droite, une liste des 191 statues et vases du château et des jardins de Versailles. Ce plan accompagne souvent Les Environs de Paris de l'abbé Delagrive, qui est l'un des recueils les plus importants pour la connaissance de la région parisienne au XVIIIe siècle, et le premier à donner une représentation exacte et très détaillée des villages, abbayes, châteaux, fermes, routes et chemins qui environnaient la ville de Paris. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Traces légères de pliures, petits défauts à une pliure. Girault de Saint-Fargeau, Bibliographie historique et topographique de la France, 1845, p. 79 (édition de 1758).
Paris, [1754]. 475 x 810 mm ; sur papier fort, doublé d'un papier Japon.
Rare édition originale de ce très beau plan détaillé de l'Île de la Cité au milieu du XVIIIe siècle, levé par l'abbé Delagrive, et dédié à Louis-Basile de Bernage, prévôt des marchands de Paris (équivalent du maire de Paris aujourd'hui). Ce plan a été levé dans le cadre d'un projet ambitieux de Delagrive de dresser un grand plan de Paris en plusieurs feuilles. Seules deux feuilles furent finalement publiées, le plan de la Cité et le plan du quartier Sainte-Geneviève. À propos du plan de la Cité, Delagrive déclara : ""Cette feuille en papier Grand Aigle comprend la Cité avec les Quais et les Ports qui règnent des deux côtés de la rivière. Chaque propriétaire y peut reconnoître sa maison ; les Seigneurs pourront y désigner par des couleurs celles qui relèvent de leurs fiefs ; et les Curés pourront y marquer de même celles qui dépendent de leurs paroisses"". En effet, le plan montre en détail les maisons avec leurs jardins, et toutes les églises avec le plan des piliers et des autels. On compte également le nombre des boutiques qui garnissent les ponts. Les ports au foin, au blé, au charbon de tourbe et à la chaux, sont nommés. On voit également des rues, aujourd'hui disparues, comme la rue Trop Va Qui Dure, située au bout du Pont au Change, la rue Saint-Louis, dans le prolongement du quai des Orfèvres, la rue de la Vieille Draperie, finissant au Palais de Justice, la rue des Marmousets, la rue de l'Abreuvoir, derrière Notre-Dame, ou encore la rue Neuve-Notre-Dame, disparue lors des travaux du baron Haussmann. On y voit également deux ponts aujourd'hui disparus, le pont Rouge, qui reliait les îles de la Cité et de Saint-Louis, et qui sera remplacé par le Pont Saint-Louis, et le pont Saint-Charles, qui reliait l'île de la Cité à la rive gauche. L'île Saint-Louis est également appelée île Notre Dame. Après le plan de la Cité publié en 1754, Delagrive ne publia aucun autre plan jusqu'à sa mort en 1757. Son élève Hugnin, qui lui succéda dans cette entreprise, publia rapidement le plan du quartier Sainte-Geneviève. Mais il n'achèvera jamais la gravure du plan de l'île Saint-Louis, dont la BnF possède les deux épreuves gravées inachevées et la maquette manuscrite. Le plan du quartier Maubert, annoncé en 1758, ne fut jamais publié. Graveur-topographe né à Sedan en 1689, Jean Delagrive, prêtre lazariste, professa la philosophie au collège de sa congrégation à Cracovie. De retour à Paris, il se voua exclusivement à la gravure topographique et aux techniques d'arpentage et de triangulation. Ses plans de Paris, de Versailles et des environs de Paris lui valurent les fonctions de géographe de la ville de Paris. En 1733, il participa à la mesure de la perpendiculaire à la méridienne de l'Observatoire. Bel exemplaire. Marques de pliures. Boutier, 246/1 ; Vallée, 851.