Dijon, Imprimerie de Capel, 1790. In-4 en feuille de 3 pp., broché.
Proclamation du 21 septembre 1790 au sujet de troubles survenus à Brest après l'arrivée du navire le Léopard, en provenance de Saint-Domingue avec 85 membres de l'assemblée coloniale dite de "Saint-Marc", venus défendre les intérètes des colons devant l'Assemblée. La proclamation décrète qu'il faut "poursuivre & juger suivant les formes légales les principaux auteurs de l'insurrection", "désarmer le vaisseau le Léopard & en congédier l'équipage", et enfin " faire sortir de Brest […] les individus appartenant au régiment du Port-au-Prince arrivés à bord dudit vaisseau". Bon exemplaire. Roquincourt, 5547.
in-8, demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés et de fleurons à froid, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Exceptionnel recueil d'ouvrages rares.- LAUJON (A. P. M.). Précis historique de la dernière expédition de Saint-Domingue, depuis le départ de l'armée des côtes de France, jusqu'à l'évacuation de la colonie ; suivi des moyens de rétablissement de cette colonie : en deux parties. Paris, Delafolie, Le Normant, s.d. (1805), 257 pp., Tulard, 858. "L'auteur, témoin et victime des événements de Saint-Domingue et échappé au massacre, donne des renseignements précieux." (Chadenat, I, 353.) Laujon était ancien conseiller à Saint-Domingue, puis greffier en chef de la juridiction et de l'amirauté du Port-au-Prince.LATTRE (Philippe-Albert de). Campagnes des français à Saint-Domingue et réfutations des reproches faits au Capitaine-Général Rochambeau par Ph.-Albert de Lattre, Propriétaire, ex-Liquidateur des dépenses de la guerre à Saint-Domingue. Paris, Locard, Arthus-Bertrand, Amand Koenig, an XIII -, 1805, 2 ff.n.ch., III, IV et pp. [5] à 275 (mal ch. 285), 1 grand tableau repl. hors-texte.Edition originale, rare. Sabin 39231. FÉDON (B.my). Réclamations contre un ouvrage intitulé : Campagnes des Français à Saint-Domingue, et Réfutation des reproches faits au général Rochambeau. A Paris, de l'Imprimerie de Brasseur Aîné, 1805, 32 pp.Très rare.FÉDON (Barthélémy). Pétition présentée aux Chambres législatives, le 4 février 1822. Paris, de l'Imprimerie de Firmin-Didot, 1822, 14-1 pp.Sur Saint-Domingue ou les frères Fédon firent des investissements.MALENFANT (Charles-Marie-François). Des Colonies, et particulièrement de celle de Saint-Domingue ;, mémoire historique et politique, où l'on trouvera : 1° Un exposé impartial des causes et un précis historique des guerres civiles qui ont rendu cette dernière colonie indépendante ; 2° Des considérations sur les moyens de la rattacher à la métropole, d'y ramener une paix durable, d'en rétablir et accroître la prospérité. Paris, Audibert, et au Cabinet de lecture, rue de l'Échiquier [Imprimerie de Patris], août 1814, [2] ff. n. ch., xij pp., 334 pp., [2] ff. n. ch. de table et d'errata, Unique édition, peu commune. Né à Rennes, Malenfant (1763-1827) avait été affecté à Saint-Domingue en 1790, où il demeura jusqu'en 1794, date à laquelle il fut fait prisonnier par les Anglais lors de la prise de Port-au-Prince. Nommé ensuite vice-consul aux Etats-Unis, il servit de nouveau dans la colonie de 1796 à 1799, mais échoua à faire partie du corps expéditionnaire de Leclerc. Il poursuivit ensuite sa carrière militaire, mais le plus important c'est qu'il fait partie, par cet ouvrage, du très petit nombre d'auteurs opposés à l'opinion commune des anciens colons sur le devenir de Saint-Domingue et l'esclavage : c'est en effet en réaction aux projets agités lors de la Première Restauration en faveur d'une nouvelle expédition de reconquête, qu'il prit la plume, dénonçant l'illusion des anciens propriétaires et les risques immenses de toute nouvelle tentative militaire : "Quelques jours après la publication de la paix, plusieurs grands planteurs de Saint-Domingue, mes amis, vinrent me témoigner la crainte qu'ils ont conçue de voir le gouvernement engagé dans de fausses mesures pour la réoccupation de cette colonie ; ils voudraient empêcher de prévaloir les conseils de certains colons, qui n'écoutant qu'un intérêt aveugle, et mettant de côté les leçons de l'expérience, disent hautement que le seul moyen de reconquérir cette île, d'y ramener l'ordre et la prospérité, est d'y envoyer une armée formidable, et d'exterminer tous les mulâtres et les nègres". Rien de moins. Sabin 44 114. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Le Cap et s.l., 1732-[1733]. 3 manuscrits in-folio de (2), (4) et (2) pp.; en feuilles, réunis par une épingle.
La difficile succession d’un planteur de Saint-Domingue. Propriétaire de deux habitations situées dans les environs du Cap-Français (actuel Cap-Haïtien), Jean-Baptiste Robineau disparut en octobre 1730 lors d’une traversée pour se rendre en France. Il laissait un frère, deux sœurs, un demi-frère et quatre demi-sœurs. D’après son testament, il nommait légataire universel son frère Vincent Marie, mais certains membres de la famille contestèrent le partage des biens et prirent des consultations juridiques afin d’obtenir une répartition plus équitable pour chaque héritier. Chaque document contient, dans la colonne de droite, les questions à poser au juriste, et, dans celle de gauche, les réponses obtenues. Le premier manuscrit évoque d’abord Antoine Robineau, décédé quelques années auparavant, ancien procureur général du Conseil supérieur du Cap, un «magistrat-colon» de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle, père de Jean-Baptiste et Vincent Marie. Suivent trois articles dont le premier indique que les revenus de «tous les biens et esclaves» d’octobre 1730 au 20 mai 1733, date du partage, appartiennent aux héritiers et non au légataire. Les deux suivants concernent les mineurs de la succession, puis les bâtiments et travaux faits sur les biens propres, qui appartiennent aussi aux héritiers. Le second document contient les réponses de Hirel, assesseur à la sénéchaussée du Cap, sur les aspects techniques de la succession de Jean-Baptiste Robineau: les proportions reçues par les héritiers dans le cas des biens propres (provenant directement d’Antoine Robineau), les augmentations et améliorations apportées à l’habitation, les dettes et la question des esclaves: [Demande]: «Les Nègres échus au défunt par le partage général suivent-ils le sort des [biens] propres comme immeuble adhérents, ou appartiennent-ils totalement au légataire universel en vertu de la disposition du testament comme meubles ordinaires?». - [Réponse]: «Les Nègres qui sont échus au testateur par le partage de 1729 de la succession de son père n’ont point changé de nature, de meubles qu’ils étoient, ils ne sont point devenus immeubles, et on doit les regarder comme des effets mobiliers dans la succession du testateur, tout ainsy qu’ils l’ont été dans la succession du père, d’où il s’ensuit qu’ils tombent dans le legs universel, et quoy qu’ils se soient trouvés attachés à la culture de l’habitation ou plutôt de l’héritage propre échu au testateur, ils n’en sont pas moins pour cela meubles…» (p. 3). Quant au troisième document, il contient les réponses d’Auriol, notaire au Cap-Français. Les questions posées sont les mêmes que précédemment, mais les réponses sont plus brèves et moins détaillées. Référence: Marcel Chatillon, Gabriel Debien, Xavier du Boisrouvray et Gilles de Maupeou, Les papiers Robineau, in Papiers privés sur l’histoire des Antilles, Revue française d’histoire d’outre-mer, n° 216, 1972, pp. 438-442 (ne mentionne pas les présents manuscrits). Mouillures et déchirures avec perte de quelques mots dans le premier document.
Le Cap, Paris, 1735-[1749]. Manuscrit in-folio (33,3 x 21,4 cm) de (7) pp. ; broché, rubans de soie bleue.
La succession d’un colon de Saint-Domingue. Disparu en octobre 1730 lors d’une traversée pour se rendre en France, Jean-Baptiste Robineau était propriétaire de deux habitations situées au nord de la partie française de Saint-Domingue (Haïti) : l’une au quartier Morin, près du Cap-Français (Cap-Haïtien), et l’autre au quartier de Fort-Dauphin (Fort-Liberté), près de la frontière avec la partie espagnole. Il avait laissé un testament qui instituait son frère Vincent Marie légataire universel. Un partage eut lieu le 20 mai 1733, mais celui-ci fut contesté par la famille car le legs incluait des biens qui avaient appartenu à Antoine Robineau, ancien procureur général au Conseil supérieur du Cap, père de Jean-Baptiste et Vincent Marie, et qui auraient dû passer dans la succession. De plus, le partage ne prenait pas en compte les revenus des habitations entre 1730 et 1733, et se basait sur des estimations sous-évaluées pour ces dernières. Le présent document contient une copie des « lettres de rescision », ou de demande d’annulation du partage de 1733 : « On a par ce partage adjugé aud. S. Robineau le fond de terre de l’habitation du quartier Morin sur le pied d’une estimation faite en 1726, comme si les terrains en 1733 ne valoient pas plus qu’en 1726, ce qui n’est pas raisonnable d’autant que lad. habitation étoit en 1733 dans un état parfait, bien plantée en grand-cannes et en vivres […] ; de plus on ne parle point de moulin, sucrerie, purgerie, cases et autres bâtimens qui étoient sur l’habitation. On a aussi adjugé aud. S. Robineau légataire, le fond de terre et l’habitation du Fort Dauphin lieudit la petite Artibonite, moyennant aussy l’estimation de 1726 […]. Cette estimation est injuste et trop à l’avantage du S. Robineau… » (pp. 3-4). En conséquence : « Les lettres de rescision contre le partage sont fondées 1° En ce que le légataire universel a retenu pour luy les revenus de tous les biens et esclaves depuis le mois d’octobre 1730 jusqu’au 20 may 1733 jour du partage. 2° En ce qu’on a admis à partage deux légataires qui n’ont dû avoir que leur legs. 3° En ce qu’on a adjugé au légataire universel les bastimens et travaux faits sur les fonds, qui doivent être de même nature que les propres » (p. 6). D’après le dernier paragraphe, l’affaire n’était pas encore réglée en 1749. Référence : Marcel Chatillon, Gabriel Debien, Xavier du Boisrouvray et Gilles de Maupeou, Les papiers Robineau, in Papiers privés sur l’histoire des Antilles, Revue française d’histoire d’outre-mer, n° 216, 1972, pp. 438-442 (ne mentionne pas le présent manuscrit). Document bien conservé. Quelques annotations au crayon dans les marges.
Nantes, 23 octobre 1755. Manuscrit in-folio (38,5 x 25 cm) de (3) pp. ; en feuilles.
Le cautionnement d’une société établie à Saint-Domingue. Jean André Cropp dirigeait une société, probablement une maison de commerce ou une habitation, située à Léogane, dans l’ouest de la partie française de Saint-Domingue. Endettée, cette maison ne pouvait pas négocier avec ses créanciers pour étaler ses remboursements parce qu’elle n’était pas couverte par un cautionnement. La présente transaction (ici en copie), conclue entre Cropp et les actionnaires, a pour objectif de nommer une personne qui se portera garante de cette société. « Nous soussignés intéressés aux Maisons et Sociétés établies à l’Amérique, l’une à Léogane sous la direction du Sr J. André Cropp, l’autre à la Martinique sous la direction du Sieur Louis François Hellin, sommes convenus de ce qui suit, à savoir que sur ce qui nous a été représenté par le Sr Cropp, que les propositions d’arrangement qu’il avoit faites en diverses fois à la généralité de ses créanciers, ont été sans effet, principalement à cause qu’il ne pouvoit leur fournir caution de leur exécution… ». L’existence d’un procès à Rennes sur la validité ou l’invalidité des sociétés de l’Amérique, empêchait également de trouver une caution. Finalement, le choix se porte sur Martin Linoeno, négociant à Nantes, beau-frère de Cropp, aux conditions suivantes : « Nous susdits intéressés, d’une part, et Jean André Cropp de l’autre […] avons accepté et acceptons la présente transaction et dès à présent ses offres de nous céder et abandonner, comme il nous cède et abandonne l’intérêt de quarante mille livres à lui comptant dans la société de St Domingue, et de celuy de cent vingt mille livres dans celle de la Martinique ; et en conséquence nous autorisons le Sr Martin Linoeno à se porter caution envers les créanciers dudit Sr Cropp… ». Cropp cède ainsi ses parts : « Moy Jean André Cropp adhérant aux conventions accordées cy dessus par Messieurs les Intéressés aux Maisons de l’Amérique, et aux conditions à moy imposées, m’engage à faire l’éligement des fonds de la maison que j’ay gérée avec tous les soins et l’exactitude dont je seray capable, moyennant ma provision de deux pour cent, approuver autant qu’il sera en mon pouvoir la prompte rentrée des fonds ; à ne faire aucune opération sans l’avis de la personne qui me sera donnée pour conseil… ». La transaction est approuvée par Linoeno, « tant comme acceptant le cautionnement porté en la transaction cy dessus, que comme intéressé pour cinquante mille livres aux dites Maisons de l’Amérique ». Quelques légères rousseurs.
Port-au-Prince, 10 novembre 1825. In-folio (30,5 x 20 cm) de 1 p. sur une feuille double ; grande vignette gravée de la République d’Haïti accompagnée de l’intitulé « Jean-Pierre Boyer Président d’Haïti ».
L’arrivée d’un diplomate français au Cap-Haïtien. « Vu les provisions de vice-consul de France au Cap-Haïtien, accordées par Sa Majesté Charles X, Roi de France et de Navarre, à Monsieur Mollien, le quatorze août mil huit cent vingt-cinq ; mandons et ordonnons à tous ceux qu’il appartiendra que Monsieur Mollien soit admis et reconnu au Cap-Haïtien, comme vice-consul de France, et qu’il en exerce les fonctions sans trouble ni empêchement… ». Militaire et homme politique, Jean-Pierre Boyer (1776-1850) participa à la guerre d’indépendance haïtienne avant de devenir premier ministre d’Haïti de 1809 à 1815. En 1818, il fut nommé président à vie, succédant à Alexandre Pétion dont il était proche. En 1820, il unifia le nord et le sud de l’ancienne colonie, puis il annexa la partie espagnole de l’île. Devenu chef suprême d’Haïti, il fut renversé par la révolution de 1843 et s’exila. Explorateur et diplomate, Gaspard Théodore Mollien (1796-1872) fut l’un des rares rescapés du naufrage de la Méduse en 1816 au large des côtes africaines. Il explora ensuite le Cap-Vert, le Sénégal, la Gambie et le Niger. En 1823, il visita la Colombie avant d’occuper plusieurs postes consulaires en Haïti, d’abord au Cap-Haïtien, puis à Port-au-Prince. Il quitta Haïti en 1831 pour devenir consul général à La Havane, poste qu’il occupa jusqu’en 1848. Précieux document. Numa Broc, Dictionnaire illustré des explorateurs français du XIXe siècle, Afrique, pp. 234-235.
Saint-Marc, 21 février 1790. 2 pp. in-4 (23,9 x 18,5 cm), avec une pièce autographe signée jointe, 1 p. in-4; en feuilles.
Les premières révoltes de Mulâtres à Saint-Domingue. A partir de 1789, les Mulâtres de Saint-Domingue demandèrent l’égalité des droits avec les Blancs. N’ayant rien obtenu, ils commencèrent à se révolter dès février 1790, comme le montre la présente lettre, écrite par le commandant de Saint-Marc: «Menacé de toutes parts et ayant des avis certains que les gens de couleur sont assemblés dans la plaine au nombre de 3 ou 4 cents, ceux du Mirebalais s’étant joints à eux, je prends le parti de rassembler les compagnies de Dragons blancs pour marcher à leur tête et prendre ou disperser toute cette canaille, mais comme il seroit peut-être dangereux d’entreprendre cette poursuite avec seulement des troupes non disciplinées, j’ai demandé à Mr de La Jaille de vous expédier la cornette du Roy, pour vous prier de m’envoyer les compagnies de Grenadiers et de Chasseurs, comme plus en état de soutenir les fatigues d’une marche forcée […]. Un Blanc rencontré par environ 300 Mulâtres a été forcé par eux de se mettre à genoux et de jurer qu’il les regarderoit comme ses semblables, avec menace de le faire mourir s’il s’en plaignoit à ses supérieurs. Tous les avis s’accordent pour des menaces de couper le col, et d’incendier ceux qui ne se rendroient point à leur assemblée. Les habitants de la plaine sont en alarme, on craint des incursions […]. Je vous prie de me faire envoyer des vivres pour la troupe, des fusils, des caisses de cartouches à balles et à leur défaut des balles, une pièce à la Rostaing avec ses canonniers…». Né en 1741 à Saint-Bauzille-de-la-Sylve (Hérault), Jean-Antoine Campan de Fontanelle fut capitaine-commandant au régiment de Port-au-Prince, puis major-commandant pour le Roi à Saint-Marc de janvier à juin 1790. Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, il était aussi propriétaire d’une caféterie à Saint-Domingue (source: site domingino.de). Issu d’une importante famille de la noblesse provençale, Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier (1731-1809) fut nommé, le 1er juillet 1789, gouverneur de la partie française de Saint-Domingue. Arrivé à la fin du mois d’août dans la colonie, il resta en fonction jusqu’à la fin de l’année 1790, ayant à affronter une situation politique extrêmement troublée. La pièce jointe contient le témoignage, en copie conforme, du nommé Grooters qui avait croisé le groupe de Mulâtreset avait été obligé de se mettre à genoux.
Paris, 24 mars 1790. 1 p. in-folio (31,6 x 20,4 cm) sur une feuille double ; cachet de cire rouge.
Réponse du garde des Sceaux à un mémoire sur Saint-Domingue. « La sanction du Roi est accordée, et nous n’attendrons plus que l’instruction que l’Assemblée a promise. Le tout sera publié dans toutes les parties de la colonie par une proclamation du Roi, et sera accompagné d’une lettre de Sa Majesté, adressée à tous les colons de St Domingue […]. Quant au rétablissement du Tribunal du Cap, le Roi est disposé à déférer au désir de la colonie, et n’attendra que l’expression du vœu de l’Assemblée coloniale… ». Archevêque de Bordeaux et représentant du clergé aux Etats généraux, Jérôme Marie Champion de Cicé (Rennes, 1735 - Aix-en-Provence, 1810) fut l’un des premiers députés à se rallier au Tiers Etat. Garde des Sceaux à partir du 4 août 1789, il refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé et quitta ses fonctions le 21 novembre 1790. Propriétaire et président de la Chambre d’agriculture du Cap, Pierre Joseph Laborie (1744-1800) fut député suppléant de Saint-Domingue à l’Assemblée nationale. A la fin de 1789, il avait publié un opuscule intitulé : Réflexions sommaires adressées à la France et à la colonie de Saint-Domingue (Paris, Imprimerie de Chardon, in-8 de 43 pp.), dans lequel il invoque des raisons économiques pour justifier le maintien de l’esclavage. Cette copie, établie au Cap, est certifiée conforme à l’original. Bon état de conservation.
Limoges, Barbou Frères, imp.-lib., 1852 - in-8 : 215 pp. - rel. cart. romantique de l’ép. ornée sur plats et dos, 2 coins inf. écrasés ; grav. en front.
Belle reliure romantique en long.
Saint-Marc, 13 octobre 1789. 3 pp. in-4 (22,7 x 18,7 cm); sur une feuille double.
Les premiers troubles de Saint-Domingue. Dès la fin de 1789, les premiers troubles éclatèrent dans la partie française de Saint-Domingue (actuelle République d’Haïti). La présente lettre, écrite par le commandant de Couagne, en poste à Saint-Marc, témoigne du climat tendu qui régnait alors dans la colonie: attroupement devant la maison du commandant, incident entre Blancs et fusiliers mulâtres soupçonnés de vouloir libérer des esclaves, mise à sac de la maison d’un huissier de justice. Extraits: «[Le 12] en arrivant à ma porte, j’ai trouvé deux mulâtres galériens enchaînés, avec quelques couples de nègres de chaînes, qui demandoient leur grâce, j’ai dit que je n’avois pas le droit de gracier des gens condamnés pour crimes par les lois […]. D’un commun accord je renvoyois ces hommes à leur prison, quand la compagnie des fusiliers mulâtres qui venoient à ma porte pour me rendre des honneurs militaires, a été rencontrée par les galériens mulâtres: aux prières des malheureux coupables, les fusiliers mulâtres me les ont ramené pour solliciter en leur faveur: j’ai répété que je n’avois aucun droit pour leur faire grâce, et j’ai chargé les fusiliers mulâtres de reconduire dans les prisons les deux galériens; mais en passant devant la salle de la comédie, les compagnies des jeunes négociants et celle des canonniers de la ville, qui étoient là pour une répétition théâtrale, par une précipitation extrême, ont cru que les fusiliers mulâtres armés vouloient donner la liberté aux criminels, en conséquence ils sont venus avec vivacité attaquer les mulâtres qui ne s’attendoient point à une telle escarmouche […]. Pendant les débats et le tumulte, les deux galériens se sont sauvés. J’obligeai les bas officiers des fusiliers mulâtres de courir après, ils ont repris le galérien qui étoit condamné pour la vie, son compagnon qui n’avoit que deux mois à rester à la chaîne n’a pu être joint. Il n’y a eu personne de blessé ni de tué […]. On n’a pu empêcher la populace de se porter à la maison de l’huissier Gévroin, homme ayant la haine publique par sa rigidité et son insolence dans ses fonctions d’huissier, et là, on a brisé les portes, les fenêtres, cassé son argenterie, enfoncé les armoires &c., mais il n’a été fait aucun vol, du moins on me l’a assuré…». Né en 1727 à Louisbourg (Nouvelle-Ecosse), Michel de Couagne servit comme ingénieur militaire et se distingua au Canada pendant la guerre de Sept Ans. Après un passage à Saint-Pierre-et-Miquelon, il fut nommé, en 1783, lieutenant-colonel et lieutenant du Roi au quartier de Saint-Marc, à Saint-Domingue. Chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, il mourut le 28 octobre 1789 à Saint-Marc (cf. Dictionnaire biographique du Canada, vol. IV). Issu d’une importante famille de la noblesse provençale, Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier (1731-1809) fut nommé, le 1er juillet 1789, gouverneur de la partie française de Saint-Domingue. Arrivé à la fin du mois d’août dans la colonie, il resta en fonction jusqu’à la fin de l’année 1790, ayant à affronter une situation politique extrêmement troublée. Malgré les difficultés, il chercha toujours à faire appliquer les décrets de l’Assemblée nationale. Provenance: archives personnelles de Louis-Antoine de Thomassin, comte de Peynier.
Gonaïves, 29 août 1790. 2 pièces manuscrites in-folio (38 x 24,5 cm) de 1 p. chacune, soit 2 pp. au total; en feuilles.
Création de l’Union patriotique des Gonaïves. Copies certifiées conformes de l’acte de création de l’Union patriotique des Gonaïves (18 août 1790) et de l’élection de son président ainsi que de son chef pour les opérations militaires (26 août 1790). «Tous les membres se lieront par un serment civique, par lequel ils jureront fidélité à la Nation, à la Loi et au Roy (art. 2). Ceux qui auront signé la présente corporation s’emploieront de toutes leurs forces au maintien du bon ordre et à la sûreté publique (art. 3). Qu’au premier signal, tous les membres de la corporation seront prêts à marcher en état offensif et défensif, où le bien de la chose publique l’appellera, dans la paroisse seulement (art. 4). Il sera fait aux frais de la corporation, un étendard ou drapeau patriotique qui sera déposé chez le chef, et auquel tous les membres se réuniront au cas d’alarme (art. 8). Ils s’engageront à défendre jusqu’à la dernière goutte de sang le dit drapeau lorsque le bien public les y obligera contre les ennemis de la patrie et de l’ordre social (art. 9) …» (18 août 1790). Le 26 août eut lieu l’élection du président, Courreges, ainsi que celle du chef, Sabal. Les deux documents portent aussi les signatures autographes de Bouhier et Desbordes, également membres de cette nouvelle société patriotique.
Le Cap [Saint-Domingue], 22 nivôse an 6 [11 janvier 1798]. In-4 (23,6 x 18,4 cm) de 1 p. sur une feuille double, en-tête imprimé.
Rare lettre signée du neveu de Toussaint Louverture. «Je vous envoy ci-joint un ordre du Général en Chef, concernant la demande que j’avois faite du Cen Adrien Noel canonier au 8e Regt pour passer sergent major au 5e Regt au fort Liberté…». Hyacinthe Moyse (1769-1801) était à l’époque général de brigade, commandant en chef de l’arrondissement de l’Est. Non confirmé dans son grade, il prit la tête, en 1801, des cultivateurs du Nord révoltés contre Toussaint; arrêté, il fut condamné à mort par son oncle. Le destinataire de cette lettre, Hochereau de Gassonville de La Mothe (1746-1801), était un officier d’artillerie qui effectua la majeure partie de sa carrière dans la colonie; il la termina comme directeur d’artillerie (source: archives nationales d’outre-mer). Document très lisible et bien conservé.
Port-au-Prince, Paris, 1789-1790 in-4 et in-folio, Qqs lettres sont froissées.
Intéressant ensemble sur la colonie au début de la Révolution. 14 octobre 1789. La Luzerne recommande M. de Monglat, avocat, qui résidera au Port-au-Prince… 25 avril 1790. Peinier raconte ses difficultés pour maintenir l'ordre dans la colonie : révolte de la compagnie du Drozaire, condamnation des rebelles par un conseil de guerre, fuite de mulâtres soupçonnés de complot vers la partie espagnole de l'île… 26 avril. Peinier raconte la réaction de députés de l'Assemblée coloniale, aux décrets de l'Assemblée nationale concernant les colonies ; l'assemblée qui siège à Saint-Marc se considère comme pratiquement souveraine… 9 mai. Peinier informe le ministre que l'Assemblée coloniale a rejeté des propositions de reconnaître les Droits de l'Homme et de déclarer l'égalité des gens de couleur et des Blancs… 6 juin. La Luzerne envoie un mémoire lu à l'Assemblée nationale sur l'indiscipline de certains régiments… 11 juin. La Luzerne fait part de l'interdiction royale de faire usage d'aucune cocarde, sauf la cocarde nationale… Juin. La Luzerne informe le gouverneur de mesures prises ou à prendre pour la fédération des troupes de terre avec les milices nationales… 21 août. Peinier avise le ministre du refus de la province du Nord de fournir des troupes pour en imposer à l'attroupement de Léogane… 3 septembre. Peinier envoie copie de sa proclamation aux paroisses concernant la conduite de l'assemblée ci-devant séant à Saint-Marc, et la formation d'une nouvelle… 17 octobre. Peinier expose les difficultés rencontrées pour mettre en œuvre les décrets de l'Assemblée nationale relatifs aux municipalités ; ils n'ont pas prévu de traiter avec des nations riveraines… Etc.On joint la copie d'époque d'une lettre de La Luzerne au marquis de La Galissonnière, mars 1790. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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In-8, broché (sans couverture), 3 p. Paris, Imprimerie Nationale, 1790.
Edition originale. Sur l'agitation entretenue par l'Assemblée coloniale dans le but d'obtenir l'indépendance de la colonie. Les membres de l'Assemblée provinciale du Nord de Saint-Domingue assurent de leur loyauté vis-à-vis de la métropole et se montrent hostiles à toute volonté dindépendance de Saint-Domingue.Signé Poncignon, président, Cougnacq-Mion, vice-président et daté du Cap, le 31 août 1790.Charles-François Cougnacq, dit Cougnacq-Mion, était propriétaire d'une indigoterie et chirurgien-major des milices. Envoyé en France en 1790 comme commissaire de l'Assemblée Coloniale, il passa en Angleterre.(Manque aux principales bibliographies spécialisées).Bon exemplaire, très frais.
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La Grande Anse, 23 juillet 1770. Petit in-folio (33,7 x 21,5 cm) de 4 pp. ; traces de plis.
Intéressant témoignage sur le tremblement de terre du 3 juin 1770. L’auteur, un négociant établi dans le sud de la colonie, décrit ce qu’il a observé lors de cet événement : « Je me promenois avec deux autres personnes devant mon magasin lorsque j’entendis un bruit sourd et violent, qui venoit du fond de la maison et en même tems le mouvement de la terre, je courus du côté du bord de la mer, le mouvement devint si violent que couché ventre à terre je roulois comme une boule, je me retenois à tout ce que je pouvois […]. Dans le moment toute la ville vint bas, ainsi que ma maison ras terre, la poussière fut si épaisse qu’il n’étoit pas possible de bouger de place. La terre se fendoit, et s’ouvroit de tous côtés autour de moy, il ne restoit d’autre espérance que d’être englouty ou par la terre, ou par la mer. Les cris de miséricorde mon Dieu étoient épouvantables. Lorsque la poussière me permit d’ouvrir les yeux, je cherchois à gagner les hauteurs… ». Après une nuit passée à la campagne, il retourne le lendemain sur l’emplacement de sa maison où il retrouve son personnel : « Mes commis et domestiques me joignirent. Les larmes alors me vinrent aux yeux tant par l’affreux spectacle que le jour éclairoit que de joye intérieure de voir que personne de ma maison n’étoit tué… ». Ne pouvant régler ses créanciers, il demande à son correspondant de lui faire payer la moitié ou du moins le tiers de ses « malheureux papiers du Mississipi », ou de les remettre à une personne qui pourra les négocier. Le tremblement de terre du 3 juin 1770 eut lieu à 7 heures 15 du soir, avec deux secousses de 4 minutes environ à Port-au-Prince et dans les régions du sud, provoquant la destruction des villes. Document très lisible.
Londres, 25 novembre 1796. 3 pp. in-4 (22,8 x 18,2 cm) sur une feuille double, en français.
Le remplacement du gérant de l’habitation Mérot à Saint-Domingue. Originaire de Nantes, la famille Mérot possédait une habitation-sucrerie au Boucassin, dans la paroisse de l’Arcahaye, au nord de Port-au-Prince. Au moment de la Révolution, une partie de la famille émigra en Angleterre et continua à suivre les affaires de Saint-Domingue par l’intermédiaire de la maison Simond, Hankey et fils, de Londres, auteur de la présente lettre. Il est d’abord question du courrier reçu et envoyé, d’un crédit non encore utilisé, d’un « paquet » en provenance de Saint-Domingue et qui n’est pas arrivé, du départ du général britannique Simcoe, des renforts attendus (3 000 hommes) et de la guerre que l’Espagne veut déclarer au Portugal. Viennent ensuite les nouvelles de l’habitation : « [On] vient de recevoir à l’instant lettre […] annonçant que […] Mr Guy de Mareil gérant votre habitation est décédé dans la nuit du 28 au 29 août dernier avant que la fièvre dont il étoit attaqué lui ait laissé le tems de consommer ses dispositions en faveur de Mr Goyon des Murlières. [Cependant] après un mûr entretien avec notre ami commun [celui-ci] pense que Mr de La Tullaye major des vaisseaux & à son défaut Mr de La Tullaye lieutenant des vaisseaux frère du susdit, méritent votre confiance entière, ils avoient celle de leur famille ainsi que de Mr Drouet général des finances, qui habitoit souvent la Ville-au-Blanc, mais dont l’habitation à Léogane est au pouvoir des brigands ; ils sont à la tête de l’artillerie à St Domingue, jouissent de la réputation & du crédit le plus distingué, sont vos concitoyens nantais & sûrement capables de tenir une place de confiance dont dépend le bonheur de votre famille respectable… ». Une procuration va être envoyée à Mérot qui devra la remplir et la retourner à Simond, Hankey et fils ; il devra aussi donner des instructions précisant que son nouveau gérant aura pour correspondant la maison E.J. Guieu Bion & Cie, négociants à Port-au-Prince. Le destinataire de la lettre est probablement Jean Mérot (1754-1843), qui confia la gestion de ses biens à Saint-Domingue à la famille de La Tullaye. Il était le frère de François Mérot du Barré (1761-1843), dont l’un des fils, Edouard, naquit à Londres en 1796. Rentré en France en 1802, François devint alors entreposeur des tabacs et poudres à Nantes (source : Archives départementales de Loire-Atlantique). La maison Simond, Hankey et fils (ou Simond, Hankey et Cie) était une banque nouvellement créée qui accordait de nombreux crédits aux réfugiés des Antilles. Cf. Chevalier (G.A.), Debien (G.), Dermigny (L.) et al., Les Papiers privés de l’Amérique française (suite et fin), in « Revue d’histoire de l’Amérique française », 1953, 7 (2), p. 279.
PARIS A LA CARAVELLE 1930 Un volume grand in-8 broché de 257 pages , premier plat de couverture en couleurs , illustrations en noir et blanc in et hors-texte n bien complet de la carte dépliante in-fine , un portrait en frontispice en couleurs , quelques rousseurs , bon exemplaire . Bon Couverture souple
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P., "La caravelle", 1930, grand in 8° broché, 257 pages ; nombreuses illustration et une carte dépliante ; importante bibliographie in-fine ; couverture illustrée en couleurs (fanée).
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Plon-Nourrit et Cie Paris 1897 1 vol. In-12 de VIII 292 pp., demi-percaline de l'époque, dos lisse fileté, couverture conservée.
Edition originale. Ouvrage accompagné de reproductions photographiques et d'une carte repliée. Bon exemplaire.
1763. En 8 sections montées sur toile et pliées, formant une carte de 59,2 x 90,2 Cm ; titre manuscrit à l'encre au dos.
Belle et grande carte de Sainte-Lucie, île des Antilles située entre la Martinique et Saint-Vincent. Elle est ornée d'un beau cartouche de titre décoré des armoiries royales, et d'une rose des vents indiquant le nord, placé à gauche de la carte. L'île est divisée en deux parties : Basse Terre à l'ouest, et Cabesterre à l'est. Trois symboles désignent les endroits où les gros vaisseaux et les petits bâtiments de 40 à 50 tonneaux peuvent mouiller, ainsi que les terrains défrichés où l'on a planté anciennement du manioc et du mahy. La partie haute de la carte est occupée par trois plans : plan du port du Carénage, au nord-ouest de l'île, renommé Castries en 1785, et aujourd'hui capitale de Sainte-Lucie ; plan du cul de sac des Roseaux, à l'ouest ; et un plan des mouillages du Grand Islet et du Choc, au nord-ouest de l'île. À l'intérieur de l'île, très peu détaillé, on peut voir le volcan de la Soufrière. La carte a été dressée par Jacques-Nicolas Bellin. Ingénieur hydrographe français, IL entra en 1721 au Dépôt des cartes, plans et journaux de la Marine, créé en 1720 par le Régent. C’est grâce à lui que le Dépôt de la Marine, constitué à partir des archives de la Marine, devint l’une des plus belles collections d’Europe. Il publia de nombreux ouvrages et atlas tels que la Description géographique de la Guyane en 1763 ou le Neptune François en 1773. Très bon exemplaire. Deux petites taches dans le coin inférieur droit. Tooley, MCC n°81, Printed maps of St. Kitts, St. Lucia and St. Vincent, p. 11.
Paris, Imprimerie Royale, 1836. In-8 de 27 pp. ; cartonnage de papier gris, titre au dos (reliure moderne).
Pour la première fois, et sur le même modèle que cela se pratiquait pour la métropole, le conseiller d'état Saint-Hilaire, directeur des colonies, dresse un tableau de l'administration de la justice dans les colonies. L'auteur du rapport déplore un manque de données qui ne lui permettent pas de poursuivre très loin son analyse, mais il constate tout de même que, avec des effectifs moindres, les justices coloniales règlent un nombre d'affaire comparable à celui de la plupart des département français. Bel exemplaire.
Paris, 7 mars 1782. 1 p. in-12 oblong (16,7 x 20,1 cm) ; cachet de cire armorié.
Certificat en faveur d’un officier ayant servi à la Martinique. «Nous […] certifions à tous qu’il appartiendra que M. Laurent chevalier d’Epernay, officier au corps royal de l’artillerie, a débarqué à la Martinique dans cette qualité avec un détachement dudit régiment auquel il était attaché dans l’année 1767, lorsque nous étions commandant général en ladite île; et que pendant les deux années que nous avons commandé dans cette qualité, nous n’avons que des éloges à donner au zèle, à l’intelligence et à l’activité que cet officier a toujours montré pour le service du Roy…». Issu de l’une des plus anciennes familles de la noblesse de Franche-Comté et colonel d’un régiment portant son nom, le chevalier de Saint-Mauris fut commandant en second de la Martinique, avant de devenir, en 1767, gouverneur par intérim après le départ du comte d’Ennery, gouverneur général. Rentré en France, il devint par la suite gouverneur de Péronne et maréchal de camp; c’est à ce titre qu’il signa le présent document. Référence: Saint-Mauris (Charles Emmanuel Polycarpe), Généalogie historique de la maison de Saint-Mauris, Vesoul, Imprimerie de C.-F. Bobillier, 1830, p. 254.
Sala Gilles - d'Anella Marcel,Sala Gilles - Legay Suzanne,Sala Gilles
Reference : 5801
(1944)
Partitions sur les Fruits et légumes,Partitions sur les Antilles d'AnellaMarcel 1944
Bon état Petit format Accordéon,Piano
Partitions sur les Antilles,Partitions illustrées QUELQUE PART AUTOUR DU GLOBE Universelles 1950
Etat moyen Petit format
Paris Seghers 1991 in 8 (19,5x14) 1 volume broché, 230 pages [3]. Bel exemplaire
Très bon Broché