Rennes, Editions Ouest-France, 2015, in-8°, 174 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle, Odette Abadi, Simone Veil, Margarete Buber-Neumann, Odette Fabius, toutes les déportées témoignent de l'importance de l'amitié comme vecteur de survie, que ce soit à Ravensbrück, Auschwitz-Birkenau ou dans les commandos de travail forcé. "On ne pouvait pas vivre seules" disent-elles et nous découvrons dans ce livre comment elles ont pu s'appuyer sur une amie, une soeur, une mère, une religieuse, un groupe de résistantes patriotes, ou une inconnue dont un geste d'affection a pu les sauver du naufrage. Acte de résistance à la déshumanisation, l'amitié est aussi l'expression d'une expérience nouvelle de sororité/fraternité, qui tisse un lieu social "plus profond" que celui qu'elles connaissent à travers la solidarité familiale, politique, voire la sexualité. Par-delà les clivages sociaux qui subsistent, de manière parfois choquante, entre les déportées de nationalités différentes ou entre triangles rouges françaises et triangles noirs allemandes, "politiques" et "asociales", par-delà l'extrême misère générée par la violence nazie, l'amitié demeure cette force de vie humaine et sociale qui les sort de leur statut de victime. — Docteure en histoire, historienne d'art, écrivaine et conférencière, Marie-Jo Bonnet a participé au Mouvement de Libération des Femmes dès 1971 et soutenu la première thèse d histoire des femmes à l université de Paris VII, sur « Les relations amoureuses entre les femmes, XVI-XXe siècles », publiée en 1981 et rééditée en 1995 chez Odile Jacob. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur les femmes, l'art et plus récemment, l'Occupation et la Résistance. Aux Editions Ouest-France, elle est l'auteur de "Les voix de la Normandie combattante", "Histoire de l'émancipation des femmes" et "Tortionnaires, truands et collabos".
Seuil, 2011 in-8°, 187 pp, 28 photos et documents en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état
En 1942, arrêté la veille de la rafle du Vel' d'Hiv, Henri Borlant est déporté dans le camp d'Auschwitz. Il a quinze ans. Dans ce témoignage, un adolescent raconte comment sa famille fut brisée, comment il a survécu aux camps de la mort, et comment il s'en est évadé. — Juillet 1942. À la veille de la rafle du Vel' d'hiv', Henri Borlant et sa famille vivent depuis trois ans dans une bourgade près d'Angers. Émigrés russes d'origine juive, les parents sont avant tout des français, naturalisés par décret peu avant la naissance d'Henri. Le père est tailleur. Ils ont neuf enfants. A la rentrée scolaire ces derniers sont inscrits d'office à l'école libre où ils reçoivent l'enseignement catholique. A la demande de l'abbé qui leur fait la classe, ils sont baptisés. A 13 ans, Henri devient catholique pratiquant. Le 15 juillet 1942 des soldats allemands l'arrêtent, lui, son père, son frère 17 ans et sa sœur 21 ans. Ils sont déportés directement d'Angers au camp d'Auschwitz Birkenau. Henri ne les reverra jamais. Il survit 28 mois à la faim, au froid, aux coups, aux humiliations, à la tuberculose, aux massacres quotidiens et aux fréquentes sélections pour la chambre à gaz. Fin octobre 1944 le camp est évacué vers l'Allemagne à l'approche de l'armée soviétique. D'Ohrdruf, qui dépend de Buchenwald, Henri réussit à s'évader à la veille de l'arrivée des Américains. 15 jours plus tard, il est à Paris où il retrouve sa mère et cinq de ses frères et sœurs. A 18 ans, il surmonte tous les obstacles et démarre ses études secondaires. Deux ans et demi plus tard il obtient son bac et entre à la faculté de médecine. Installé comme généraliste à Paris depuis 1958, il rechute de la tuberculose en 1974. Un long traitement induira un état dépressif. Il entreprend une psychanalyse. En 1992 on lui demande pour la première fois de témoigner. Depuis il n'a plus cessé de le faire publiquement, aussi bien en France qu'à l'étranger.
Châtillon-sous-Bagneux, chez l'Auteur, 1989, gr. in-8°, 387 pp, 16 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, index, illustrations, grand in-8, reliure pleine toile rouge éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, une illustration en noir au 1er plat, bon état. Edition originale
Le cherche midi Le cherche midi, 2008. In-8 broché de 188 pages. Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris, Fédération Nationale des déportés et internés, résistants et patriotes (F.N.D.I.R.P.), 1979, deuxième édition, broché, couverture illustrée, 17,5x21 cm , 350 pages ,
vendôme à compte d'auteur 1990 1 Un fin volume broché de format in 8° de 70 pp. sur vélin fort. Bande éditeur conservée. Bel envoi autographe signé de l'auteur.
Ouvrage tiré à 50 exemplaires sur papier Rivoli; celui-ci N° 24. Comme neuf. Voir photo. Peu fréquent.Recueil de poésies sur la résistance, 1939/1945.
in 8 pleine toile rouge d’éditeur, titre et décor animé, dorés sur le premier plat,titre doré,au dos.Faux-titre, titre illustré,374 pages,1 page de catalogue,illustrations hors-texte tranches dorées.Tolra éditeur 1896.Très bon état.
BOVY, Daniel - Préfaces de Maxime Steinberg et Edouard Husson
Reference : 117321
(2007)
2007 Editions Luc Pire / Les Territoires de la Mémoire - 2007 - In-8, broché format carré - 449 pages - Cahier d'illustrations et de reproductions photographiques hors texte en milieu d'ouvrage
Bon état - Infimes frottements sur la couverture - Léger pli de lecture au dos
Calmann-Lévy, 1984, gr. in-8°, 281 pp, traduit de l'anglais, postface de Serge Klarsfeld, 8 pl. de photos hors texte, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Pour des millions de Français, le nom de Barbie évoque la torture, les exécutions, l'arrestation de Jean Moulin, la déportation des enfants juifs d'Izieu et de milliers de résistants. Mais l'extradition spectaculaire de Klaus Barbie en février 1983 a fait surgir de nouvelles interrogations : comment avait-il pu s'échapper d'Europe ? Etait-il vrai qu'il avait collaboré avec la C.I.A., les gouvernements boliviens, voire les trafiquants de cocaïne ? A l'aide de témoignages originaux et de rapports inédits, Tom Bower a reconstitué la trajectoire humaine et politique suivie par Barbie. Grâce à une enquête menée depuis plusieurs années auprès des responsables de l'époque, il nous révèle la face cachée d'un homme capable des pires crimes contre l'humanité et nous fait comprendre ce qui a pu conduire un Allemand de l'entre-deux guerres à servir tous les pouvoirs. Cet ouvrage nous permet enfin de retracer l'itinéraire de ce bourreau « ordinaire », dont la France n'est pas près d'oublier la terrible trace. — "Un producteur de la B.B.C., qui s'était déjà intéressé au cas des criminels de guerre après la fin du second conflit mondial, nous livre la patiente enquête à laquelle il s'est livré, l'an dernier, sur le cas de Klaus Barbie. Ceux qui ont eu l'occasion de rencontrer Tom Bower au moment où il mettait son travail en route et qui ont pu en suivre les progrès ont lu avec intérêt la traduction française de l'ouvrage qu'il a publié en Grande-Bretagne, car il correspond bien aux objectifs qu'il s'était primitivement fixés : réunir le plus de témoignages oraux et de renseignements de toutes sortes pour cerner le personnage du « bourreau de Lyon ». Dans l'itinéraire que Tom Bower a tracé pour le lecteur, ce qui nous frappe de prime abord c'est, bien sûr, la banalisation de la trajectoire de Barbie : rien d'une « irrésistible ascension » comme celle des grands noms du IIIe Reich ; tout au plus, la carrière d'un de ces fils de la petite bourgeoisie allemande des années 30, attiré par le nazisme triomphant et qui gravit les premiers échelons de sa carrière de fonctionnaire du S.D. en donnant toute satisfaction à ses supérieurs hiérarchiques. Les fonctions qui seront réservées à ce policier modèle, l'occupation de l'Europe venue, lui permettront de donner la mesure de ses capacités en Hollande d'abord, puis, comme il a donné satisfaction dans son poste à Amsterdam, à Dijon – promotion enviable en raison de la situation de la ville au contact de la frontière suisse, d'une part, et de la zone non occupée, de l'autre, avant 1942 –, à Lyon enfin, où il sévira jusqu'à la fin de l'occupation. Les quelque 80 pages (pp. 32-116) qui ont été consacrées au séjour de Barbie dans cette région montrent bien que l'officier S.S. n'a pas été qu'un simple exécutant, mais « la dynamo » de la machine de répression nazie (ce qui lui vaudra d'ailleurs une brillante proposition pour le grade supérieur (Hauptsturmfiïhrer, à l'automne 1944). Quelque précis, et souvent puisés à des sources nouvelles, que soient les renseignements que nous apporte ici l'auteur, il faut le confesser, ce n'est pas là que se trouve l'essentiel de l'ouvrage : les Lyonnais (pris au sens large du terme) et, plus tard, leurs autres compatriotes de l'Hexagone, ont su à quoi s'en tenir sur le comportement du personnage en région RI ; la suite de l'itinéraire est bien plus édifiante. Certes, depuis une quinzaine d'années surtout, les médias n'avaient pas ménagé les scoops sur l'homme d'affaires Altmann, citoyen respecté en Bolivie et souvent confident et conseiller tous azimuts du pouvoir alors en place. Ce qui est le plus neuf dans le livre de Bower, c'est le récit détaillé qui nous est fait du « retournement » de Barbie par les services de contre-espionnage américain et britannique à la faveur de la « guerre froide », le jeu de cache-cache mené avec les autorités françaises désireuses de mettre la main sur « le boucher de Lyon » et, quand celui-ci ne se sent plus en sûreté en Europe, la fuite en Amérique du Sud par la « route des Rats » organisée avec l'accord officiel des services américains en Autriche (pp. 117-207). Les lecteurs apprendront également avec intérêt que la grande traque, qui a finalement abouti au début de 1983, avait failli avoir un dénouement heureux dix ans plus tôt, si le gouvernement Allende n'avait pas été renversé par le coup d'État militaire (pp. 13-21). Ils trouveront sur cette chasse maints détails savoureux et significatifs qui constituent la trame de cette hisoire d'un temps encore présent. Peut-être certains feront-ils la petite bouche devant un ouvrage plus journalistique qu'à proprement parler historique. Il n'en demeure pas moins que ce livre mérite d'être lu et médité en raison de ce qu'il nous apporte en toute objectivité." (Claude Lévy, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1984)
1972 Editions Stock - 1972 - Fort in-8, broché, couverture illustrée - 125 p. - Riche iconographie en couleurs
Bon état - Légers plis de lecture au dos - Couverture légèrement frottée - Coins légèrement émoussés
Foyer des élèves du Collège d'Avon, 1988, reliure éditeur toile grise, une illustration couleurs contre-collée sur 1er plat de couverture, 21,5x27,5 cm, 174 pages, nombreuses illustrations en noir et blanc, fac-similés.
Projet d'Action Educative du Collège de la Vallée d'Avon réalisé en 1987-1988 .
Seuil, 2012, gr. in-8°, 530 pp, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état
On le sait depuis les procès de Nuremberg : la "solution finale de la question juive" était un secret d'Etat partagé par les plus hautes élites nazies. Eux connaissaient le sort des juifs européens déportés "à l'Est" : la mise à mort systématique, à Auschwitz ou ailleurs. A suivre son Journal, pourtant, Goebbels apparaît comme un cas à part. Il avait certes connaissance du massacre des juifs soviétiques puis polonais. Mais il crut durablement que les juifs déportés depuis Berlin étaient concentrés "à l'Est" dans des ghettos, dans l'attente d'une transplantation future, alors même qu'ils étaient systématiquement exterminés. Intime de Hitler et figure centrale du régime, Goebbels aurait-il été une exception ? S'appuyant sur une très large documentation, Florent Brayard fait ici le pari inverse : la singularité du cas Goebbels invite en réalité à repenser le secret qui entoura Auschwitz. Car les archives révèlent de nombreuses anomalies, passées souvent inaperçues, qui montrent indubitablement que la "solution finale" fut pendant longtemps présentée au sein de l'appareil d'Etat comme une simple transplantation. De fait, même dans le Reich nazi, le meurtre de tous les juifs européens constituait un acte hautement transgressif, que Hitler et Himmler avaient préféré cacher – autrement dit, un complot. La conférence de Wannsee en janvier 1942 ne fut donc pas le moment où ce meurtre fut révélé : il fallut attendre octobre 1943 et les fameux discours de Himmler à Posen. De l'aveu même de l'orateur, tout, ou presque, était alors achevé.
P., FNDIRP, 1976, in-8° carré (17,5 x 21), 317 pp, préface de Pierre Paraf, 46 photos à pleine page, biblio, index, reliure toile illustrée de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Enfer nazi)
Ce livre est l'un des 5 volumes édités par la F.N.D.I.R.P. (Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes) à l'occasion du 30e anniversaire de la libération des camps. Pendaison, tortures, exécutions sommaires, expériences médicales, extermination massive... une multitude de techniques perpétrées par une des nation les plus civilisées. Une barbarie que l'on croyait révolue. Ce livre nous montre ce qui fut l'un des plus grand crime de l'histoire. Un crime systématisé par un régime au profit d'intérêts politiques et économiques. Un régime dont la doctrine était la déshumanisation.
Pluriel Pluriel, 2013. Fort In-12 broché de 600 pages, cartes. Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
BRUCHFELD (Stéphane) et Paul A. LEVINE.
Reference : 107170
(2000)
ISBN : 9782841144921
Ramsay, 2000 in-8°, 191 pp, traduit de l'anglais, préface de Serge Klarsfeld, nombreuses photos, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Sur la photo de couverture, des enfants attendent dans un petit bois. Ils sont en compagnie de femmes et de personnes âgées. C'est le printemps. Mais nous sommes en 1944. Tous, même les plus jeunes, portent l'étoile jaune. Ce sont des Juifs hongrois. Ils se trouvent à une centaine de mètres des chambres à gaz du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Ils ne savent pas que, bientôt, on va leur demander de se déshabiller. Puis on les enfermera dans une salle où ils seront gazés. Ensuite, leurs corps seront brûlés dans des fours ou dans des fosses voisines. Ce document vient d'un album constitué par un Allemand qui travaillait au camp. Ses photos montrent le sort qui attendait les déportés juifs à leur arrivée. Celle-ci figure sous l'intitulé : "Femmes et enfants inaptes". Le petit bois existe toujours. Des femmes et des enfants, il ne reste que cette photo. Voilà pourquoi l'enseignement de la Shoah est devenu indispensable. Pour que leur mémoire ne s'efface pas. Pour que les nouvelles générations sachent ce que des êtres humains sont capables de faire à d'autres êtres humains, au nom d'idéologies qui professent l'intolérance, la haine et la violence. Telle est la vocation de cet ouvrage, illustré de photos, et dont l'originalité est de présenter dans sa globalité l'histoire de la Shoah en Europe.
Ramsay Ramsay, 2000. In-8 broché de 190 pages illustrées. Bon état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Tallandier Tallandier 1997, In-8 broché, 180 pages. Bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
2006 Editions La Découverte, collection "L'Espace de l'histoire" dirigée par Christophe Prochasson, avec la collaboration de Vincent Duclert, Marc Olivier Baruch, Denis Pelletier et Anne Rasmussen - 2006 - In-8, broché - 286 pages
Bon état - Menus frottements sur la couverture
Couverture souple. Brochure de 40 pages.
Périodique. Par Maurice Choquet, avec la collaboration des commissions pédagogiques de l'I.C.E.M. Institut Coopératif de l'Ecole Moderne, 1er avril 1965.
Couverture souple. Brochure de 40 pages.
Périodique. Entretien entre Roger Valroff et les élèves de Simone Berton, avec la collaboration des commissions pédagogiques de l'I.C.E.M. Institut Coopératif de l'Ecole Moderne, 30 avril 1979.
Seuil, La baconnière, Cahiers du Rhône, 1949, 256 pp., broché, légères traces d'usage, plis de lecture sur le dos, état correct.
Phone number : 0033 (0)1 42 23 30 39
1988 Editions du Seuil, Le grand livre du mois - 1988 - In-8, cartonnage gris sous jaquette - 582 p.
Bon état - Légers frottements et insolation sur la jaquette
Seuil, 1986, in-8°, 277 pp, traduit de l'allemand par Alain Brossat, broché, bon état
En 1937, fuyant le nazisme, Margarete Buber-Neumann se réfugie en compagnie de son mari à Moscou. Accusée de "déviationnisme", elle est déportée en Sibérie, puis livrée à la Gestapo, et déportée à Ravensbrück. C'est dans ce camp qu'elle rencontre Milena Jesenska, célèbre journaliste tchèque, militante communiste, destinataire des Lettres à Milena de Franz Kafka. Un tiers du livre concerne l'horreur quotidienne du camp de Ravensbrück, le reste du livre est la biographie d'une femme exemplaire, la traversée d'une époque magnifique (Prague et Vienne dans la tourmente artistique et intellectuelle de l'entre-deux-guerres).
Paris Seuil 1986 1 Un volume de format in 8° de 284 pp.; reliure cartonnée de l'éditeur; jaquette illustrée.
Comme neuf. Voir photo.