Paris, Gabriel de Gonet, 1853-1855 . 6 vol. in-8, demi-veau olive, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Édition originale. Véron souhaitait devenir le mémorialiste de Paris au XIXe siècle dans la lignée de L'Estoile et de Barbier. Rédacteur à la Quotidienne en 1828, fondateur de la Revue de Paris en 1829, il consacra près de la moitié de ses mémoires à la fin de l'Empire et à la Restauration. On y trouve de nombreux portraits d'hommes politiques ou de lettres, d'artistes, de médecins, de très nombreuses anecdotes. La fin de l'Empire - La Restauration - La Monarchie de Juillet - La République jusqu'au rétablissement de l'Empire. Quelques pâles rousseurs, sinon bel exemplaire.Tulard, 1476 ; Bertier, 986 ; Vicaire VII, 1019.
Paris. Sagnier et Bray. 1847. In-8 (134 x 215mm) dos lisse basane violine, filets or, 2ff.n.ch., VIII, 500 pages. Des rousseurs mais assez bon exemplaire, bien relié.
P., Rivière, 1952, fort in-8°, xix-700 pp, 20 pl. hors texte (dont 6 cartes dépliantes in-fine), broché, bon état
"L'histoire normande bénéficie d'un copieux et remarquable apport, d'une véritable mine, grâce à la publication de M. Vidalenc. Tout ce qui a trait à l'histoire de ce département de l'Eure pendant près d'un demi-siècle a été traité par l'auteur. Le domaine exploré correspond exactement aux soucis de l'historien moderne, tels que le premier numéro des Annales de Normandie les a définis : composition du champ politique, économique, social, culturel, et non pas de façon « historisante », « événementielle », mais bien « structurale ». L'auteur a prouvé son aisance à manier les techniques les plus variées, il a fourni un exemple saisissant des exigences d'une histoire intégrale. En particulier, l'histoire économique et sociale est excellente pour la métallurgie. Il reste hors de doute que ce travail est une somme indispensable à tout Normand curieux du proche passé. C'est une source abondante et sûre, comportant un appareil critique et bibliographique favorisant la consultation des sources et les comparaisons avec l'histoire des autres régions de Normandie." (Marcel Reinhard, Annales de Normandie, 1953) — "Un département français sous la monarchie constitutionnelle. Dans sa thèse récente, l'auteur a étudié dans un département moyen, outre la vie politique, religieuse et intellectuelle, la vie économique et sociale précisément. Observons tout d'abord que l'Eure n'a pas eu de journal départemental avant 1838 ! M. Vidalenc passe donc en revue les classes dirigeantes, l'évolution agricole, le développement industriel, les échanges et les voies de communications. (...) A une histoire de la province française dans la première moitié du XIXe siècle, l'ouvrage apporte donc une contribution précieuse." (Paul Leuilliot, Annales ESC, 1953)
Paris, Michel Lévy frères, 1860-1878. 20 vol. in-8 demi-chagrin brun, dos à nerfs (reliure de l'époque).
Un des meilleurs "classique" pour cette période. Très bon exemplaire.
Paris, Amiot-Dumont, 1955 in-8, 354 pp., index, broché.
Bertier, 991. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Devarenne, 1852 in-8, 358 pp., demi-chagrin vert, dos à nerfs orné de filets dorés, chiffre en queue (rel. de l'époque).
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Paris, , Le Normant , 1819. In-8 de 246-4 pp., 1 plan replié. Exemplaire truffé d’un frontispice gravé par Dambrun d’après Queverdo : Minerve tient sur un autel un livre ouvert ayant pour titre : "Télémaque", Tu longe sequere (…)[DESLYONS (baron)]. Réflexions sur la conduite de l'Armée qui vient d'être licenciée par suite des événements de mars 1815. Paris, Petit, 1816. In-8 de (2)-136 pp.CHATEAUBRIAND (François René, vicomte de). Réflexions Politiques sur quelques écrits du jour et sur les intérêts de tous les Français. Paris, Le Normant, 1814. In-8 de (6)-145 pp.3 pièces reliées en 1 vol. in-8, demi-basane brune, dos lisse orné, pièce de titre noire, tranches jaspées (reliure de l'époque).
1. Édition originale de la première partie seule, publiée en 1819 illustrée d'un Plan de l'affaire qui eut lieu sur la falaise de Quiberon tandis que la carte annoncée dans le titre n'a pu être fournie selon un "Avis aux lecteurs" relié in fine. Une seconde partie parut trois ans plus tard (1822). Louis-Gabriel de Villeneuve-Laroche-Barnaud, rescapé de Quiberon, aurait dès son retour à Londres en 1795, réuni des notes sur ce désastre militaire, mises en forme par Joseph Bocous, ou Boccuci (1772-1835). Rousseurs. Fierro, 1477 : « C'est un témoignage intéressant sur l'Affaire de Quiberon ».2. Édition originale. Trace de mouillure sur les quatre premiers feuillets. Quérard, II, 518.3. Édition originale publiée en réaction au pamphlet de Carnot qui visait en 1814 la nouvelle monarchie. « Un des meilleurs écrits politiques de Chateaubriand qui définit notamment avec netteté l'état de la société française et prêche pour la réconciliation nationale » (Benoît Yvert).
Périsse Paris, Périsse frères, 1839. 2 volumes In-8 brochés de 480 + 436 pages. Dos cassés sinon bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Versailles, Imprimerie de Klefer, 1846 in-8, XIV-438 pp., demi-basane glacée, dos à nerfs orné de doubles caissons et de filets dorés, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Dos insolé, mais bon exemplaire.
Unique édition de ce recueil de notes tité à peu d'exemplaires pour la famille et les amis de l'auteur, Henri Aubelin de Villers, ancien polytechnicien devenu lieutenant du Génie, et qui multiplia les voyages en Europe et au Moyen Orient à partir de 1832 jusqu'en 1841 (Angleterre, Italie, Sicile, Prusse, Turquie, Grèce, Egypte, Autriche, Bohème, Hongrie, Hollande, Belgique). Un peu stabilisé par son mariage en 1842, il mourut en février 1845. Polyglotte et observateur, qualités encore rares chez les voyageurs français de cette époque, il laissa après sa mort un ensemble de cartons contenant des matériaux pour un ouvrage à composer, et ce sont ces notes qui sont ici publiées.Seulement 3 notices au CCF (pour 4 exemplaires : Aix, BnF, Bibliothèque Sainte-Geneviève, Bibliothèque Thiers). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Alcan, 1936 in-8, LI-677 pp., portrait h.-t., importante biblio., bradel demi-vélin ivoire, premier plat de couverture conservé (reliure de l'époque). Deux feuillets se détachent. Fenêtre découpée sur une page de garde pour masquer le destinataire d'un envoi.
Tome 1 seul paru. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Lyon, Chez les principaux libraires, 1900 in-8, 328 pp., 2 portraits, 2 pl., broché.
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Paris, Michel Lévy frères, 1875 in-8, XXXI-266 pp., portrait-frontispice., broché. Dos abîmé.
Duchatel fut plusieurs fois ministre sous la Monarchie de Juillet, notamment Ministre de l'Intérieur de Guizot.Portrait d'après Ingres gravé par Flameng. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Daragon, 1907, in-12, 242 pp, un frontispice gravé et un fac-similé d'écriture hors texte, index, broché, 2e plat lég. sali, bon état (Coll. Les énigmes de l'Histoire). Edition originale, tirage limité à 755 exemplaires justifiés à la plume par l'éditeur, le notre n° 383, imprimé sur papier d'Ecosse
Où l'auteur prouve que Louis-Philippe n'était pas le fils du geôlier italien Chiappini et que Maria-Stella Chiappini, femme de lord Newborough, puis du baron d'Lïngern-Sternberg, n'était pas fille du duc et de la duchesse de Chartres. — "Ce pauvre Louis-Philippe eut encore, par-dessus le marché, maille à partir, après sa mort, avec les Naundorffistes, qui, s’ils ont octroyé à Naundorff le droit de porter le nom de Bourbon, ont refusé au fils de Philippe-Égalité le droit de porter le nom d’Orléans. Celui-ci ne serait autre que le fils d’un certain Chiappini, geôlier italien. Substitution d’enfants. Ce que c’est tout de même ! Le duc de Chartres (plus tard Philippe-Égalité) et la duchesse, voulant absolument un héritier mâle, auraient fait le troc d’une fille, au jour de la naissance, contre un autre enfant, un garçon, le fils du Chiappini en question, né vers le même temps. Cette fille, baptisée Marie-Stella Chiappini et devenue lady Newborough, aurait découvert le faux, et elle prétendit effectivement, – munie d’un jugement qui mentionnait bien le fait d’une substitution d’enfants, lequel semble avéré, mais sans nommer le moins du monde le duc de Chartres (et pour cause) comme le complice de Chiappini dans cette substitution, – elle prétendit, disons-nous, prendre, dans la maison d’Orléans, le rang que Louis-Philippe, vulgaire Chiappini (!), y usurpait. (...) M. Duquesne, parent des Naundorff, a publié, sous le pseudonyme de Paul Dumont, un ouvrage destiné à prouver le bon droit de Lady Newborough. C’est cet ouvrage que réfute M. Vitrac, en établissant, d’une part, qu’à la date de la substitution Chiappini, en Italie, le duc et la duchesse de Chartres se trouvaient en France, et, d’autre part, que le complice de Chiappini était un certain comte Battaglini." (Edmond Barthèlemy, Mercure de France, 1907)
Tours, chez les principaux libraires [Imprimerie Rouillé-Ladevèze], 1880 in-8, [4] ff. n. ch., 104 pp., [2] ff. n. ch., broché.
Unique édition, très rare. Il s'agit de la reproduction de notes et de glanes décousues, rédigées année par année et émanant d'un jeune "carliste" qui, devenu vieux, cherche à recréer la physionomie politique d'une époque désormais lointaine où s'affrontaient deux clans monarchistes : "Nous étions jeune, en l'an de grâce 1832, temps où la bonne duchesse leva l'étendard. C'était au renouveau des roses, où le lis fleurit aux caresses du printemps. Où en sommes-nous de ces beaux rêves ? Maintenant, l'âge affaiblit nos souvenirs ; et au déclin de notre vie, nous publions les notes de notre carnet. Ces lignes, écrites au milieu des camps, s'achevèrent en novembre 1843. L'héritier de nos rois révélait à l'univers son existence, et l'espoir de nos adversaires [le duc d'Orléans] gisait inanimé. C'est cette infortune qui nous a désarmé".Un Voillet de Saint-Philibert était en 1836 gérant du journal La Mode, et il eut maille à partir avec les tribunaux du ressort de Paris ; en 1851, un autre procès l'opposa à la veuve de Balzac au sujet de la publication éventuelle de 23 lettres inédites du romancier, mais on ne saurait dire s'il s'agit du même personnage.Au CCF, exemplaires seulement à la BnF. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Ophrys, 1978 in-8, 391 pp., croquis dépliants, broché. Annotations et traits au crayon.
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Marseille, Doucet, 1879 in-12, 78 pp., broché.
L'auteur partit à la fin de l'année 1825 de l'île Maurice pour la France, à bord du navire l'Harmonie, qui fit un arrêt à Sainte-Hélène. Il raconte son séjour sur l'île.Très rare. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Douniol, 1857. In-12 de 143 pp., demi-basane fauve, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Deuxième édition suivie de la liste nominative des Pairs de France de 987 à 1848. « L'Histoire de dix ans était l'oeuvre d'un parti : rédigée sous l'inspiration d'idées hostiles à la royauté, son but était évidemment le renversement des institutions en faussant l'opinion sur les causes et les résultats de la révolution de 1830. J'espère ne pas encourir un pareil reproche par la publication d'un abrégé de l'histoire des trois ans qui précédèrent cette révolution. L'histoire de ce qui suivit est à faire ; chacun peut encore se la rappeler ; le moment n'est pas venu de la publier. » (Préface). L'édition originale a paru en 1854. Dos frotté, mors supérieur fendu en tête. Envoi autographe de Voysin de Gartempe sur le faux-titre, Hommage de l'auteur.
Paris, Charles Douniol, 1857 in-12, 143 pp., cartonnage Bradel de papier bleu (reliure moderne). Bon exemplaire.
La première édition de ce complément du Nouvel abrégé chronologique, parut en 1854. C'est une chronique des années 1828-1830. La partie la plus intéressante est constituée par les considérations comparées sur les Pairs de France qui forment la fin de l'opuscule. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
P., Guy Le Prat, 1945, 2 vol. in-12, 243 et 251 pp, 8 pl. de gravures hors texte, index, brochés, bon état (Coll. Jadis et Naguère)
Mémoires très plaisants, de première importance pour la petite et la grande histoire de la première moitié du 19e siècle, documentation vivante sur la fin de l'Empire, la Restauration, et le début du Second Empire. — "Docteur en médecine, Louis-Désiré Véron (1798-1867) souhaitait devenir le mémorialiste de Paris au XIXe siècle, dans la lignée de L'Estoile et de Barbier. Rédacteur à "La Quotidienne" en 1828, fondateur de la "Revue de Paris" en 1829, il consacre près de la moitié de ses mémoires à la fin de l'Empire et à la Restauration. On y trouve de nombreux portraits d'hommes politiques ou de lettres, d'artistes, de médecin, de très nombreuses anecdotes. Ces mémoires représentent bien la mentalité de la bourgeoisie du temps." (Bertier, 986 ; Tulard, 1476 ; Vicaire VII, 1019)
Paris, Alcan, 1928 in-8, 431 pp. index et biblio., broché.
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Paris, Alcan, 1900 in-8, 552 pp., index et biblio., demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs (rel. de l'époque).
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Paris, Alcan, 1900 in-8, 552 pp., index et biblio., broché. Dos abîmé.
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Paris, Alcan, 1900 in-8, 552 pp., index et biblio., demi-percaline verte, couv. cons. (reliure modeste).
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Paris, Librairie Félix Alcan, 1930. In-8 de (4)-591-(1) pp., demi-basane rouge, dos à nerfs, tête dorée, couverture et dos conservés (reliure de l'époque).
Dans la collection Peuples et Civilisations histoire générales, publiée sous la direction de Louis Halphen et Philippe Sagnac.
A Paris, Chez Plancher, Delaunay, Rousseau, 1817. In-8 de (5)-204-(2) pp., demi-veau olive, dos lisse orné de filet doré et de quatre motifs à froid, tranches jaspées (reliures de l'époque).
Ouvrage traduit de l'anglais, Sketch of the military power of Russia, paru aussi en 1817, par Malot, orné d'une carte dépliante : Esquisse de la Politique et du Pouvoir Militaire de la Russie en l'Année 1817 ; la carte montre rehaussé la frontière de l'ouest russe : Finlande, Pologne, Moldavie, Caucase Daughestan Géorgie. Sir Wilspon (1777-1840), général anglais, était un des adversaires les plus résolus de Napoléon qu'il considérait comme l'oppresseur de l'Europe. Sa haine contre Napoléon éclate dans son Histoire de l'Expédition anglaise en Égypte (1803), qui fut à l'origine de toutes les calomnies contre Bonaparte. Il fut placé pendant la campagne de 1812 comme conseiller d'Alexandre I au quartier général de l'armée russe, et fut sans aucun doute l'instigateur du programme de dévastation que les Russes réalisèrent avec une si parfaite méthode devant l'armée d'invasion. Au lendemain de la bataille de la Moskowa, il était l'hôte de Rostopchin, qu'il ne quitta que lorsque ce dernier eut mis le feu aux quatre coins de Moscou. Cet ouvrage donna lieu à de violentes polémiques. Ex-libris armorié : Bibliothèque du château des Ormes.