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J.-J. Dussault, aux assemblées primaires
Chartres, Fr. Labalte, fructidor an III (septembre 1795); placard in-folio (50 x 39 cm), texte sur trois colonnes, en feuille, bords un peu roussis.
Unique édition (il ne semble pas que ce texte ait été publié autrement que par mode d'affiche). Le texte tourne autour de la Constitution de l'an III, et critique avec une spéciale véhémence le décret des deux tiers du 5 fructidor an III, à savoir la disposition qui imposait de choisir les deux tiers des sièges au Conseil des Anciens et au Conseil des Cinq-Cents parmi les membres de l'ex-Convention, soit 500 des 750 élus.Après la chute de Robespierre, le très modéré journaliste Dussault (1769-1824) publia en effet plusieurs pamphlets contre les principales figures de la Révolution, puis collabora au Véridique, journal hostile au Directoire, et parvint non sans mal à se soustraire à la déportation à laquelle il devait naturellement se faire condamner.Martin & Walter, 12 512 (pour l'originale imprimée à Paris par Cretot). Le CCF ne connaît que l'édition citée par MW (localisations uniquement à la BnF). La pièce a été imprimée sur une affiche de remploi, que l'on peut décrouvrir au verso avec surimposition du nouveau texte : Décrets de la Convention nationale, des 4e et 5e jours de Floréal an second (...), relatifs au divorce (même adresse).
Phone number : 33 01 43 26 71 17
Arrêté du Directoire exécutif, relatif à la célébration de la fête de la souveraineté du peuple. Du 28 Pluviôse [an VI =16 février 1798]
Mons, Imprimerie de Monjot, s.d. (1798) placard in-folio (42 x 35 cm), en feuille.
Édition destinée à l'affichage dans le département de Jemmapes (Hainaut).Création du Directoire, cette Fête à la connotation des plus abstraites eut lieu le 30 ventôse an VI [20 mars 1798], et fut célébrée avec une fortune diverse selon les endroits. Il ne semble pas qu'elle ait encore eu lieu en l'an VII.
Liberté. Egalité. Emmanuel Grouchy, général commandant du Piémont, aux habitans de la province d'Acqui
Alessandria, Eredi Vimercati, s.d. (1799) placard petit in-folio (40 x 31 cm), texte bilingue français-italien sur deux colonnes, en feuille.
Rarissime placard annonçant aux habitants de la province d'Acqui la quasi-exécution militaire dont fut victime la ville de Strevi, qui s'était révoltée contre l'occupation française du Piémont : après avoir abattu l'arbre de la liberté, malmené les notables pro-français, la commune se mit en état d'insurrection, et menaça de mort les émissaires envoyés prêcher l'apaisement. Grouchy, nommé commandant militaire du Piémont annexé, se rendit sur les lieux et ordonna l'incendie de la ville, conformément à une politique d'extrême rigueur qu'il avait suivie depuis sa prise de commandement, et qui lui fut d'ailleurs reprochée par les contemporains : "Strevi, livré aux flammes vengeresses, vous montre le sort qui attend toute commune qui attenteroit à la vie d'un Républicain".
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Réponse du citoyen Martique chef de la cinquième division de la Guerre, à plusieurs calomnies publiées contre lui et contre l'administration de la guerre
Paris, de l'Imprimerie de Pougin, s.d. (1798) in-8, 32 pp., broché sous ficelle.
Martin et Walter, 23314. Datée du 15 nivôse an VI (4 janvier 1798).
Ph. Ant. Merlin, Membre de l'Institut National, au Conseil des Cinq-Cents
Paris, chez Desenne, an VII (juin 1799) in-8, 45 pp., dérelié. Mouillure claire.
Merlin de Douai se défend d'avoir été un agent royaliste pendant qu'il était membre du Directoire. Le 30 prairial an VII (8 juin 1799), il avait été démis de ses fonctions de directeur qu'il exerçait depuis presque deux ans et dû s'expliquer devant le Conseil des Cinq-Cents. Après une courte période de disette politique, il revint à la vie publique comme procureur dès le printemps 1800, quelques mois à peine après le coup d'Etat de Bonaparte.Martin & Walter, 23991.
L.S. au citoyen Valcour homme de lettre, rue du Faubourg Martin
Paris, 3 pluviose an 7, 1799 in-4, 2 pp. double feuillet sur papier en-tête du ministère de l'Intérieur, vignette, adresse au verso, timbre et cachet du ministère.
Lettre du secrétaire général du ministère de l'Intérieur, adressée à Plancher-Valcour, pour le remercier de l'envoie du journal l'Indépendant dont il était rédacteur en chef."(…) c'est un vrai cadeau que cette réunion de vos feuilles. J'y attache d'autant plus de prix que me chargeant d'une grande partie de l'éducation de mon fils, je puiserais dans ce Recueil des notions chronologiques certaines. Elles m'aideront à perfectionner mes Tablettes Chronologiques, ouvrage que j'ai commencé (…)."Ancien comédien, directeur du théâtre des Délassements-Comiques (1785) et de l'éphémère Théâtre Molière (1792), Philippe-Aristide Plancher de Valcour (1751-1815) dit Plancher-Valcour, sera directeur et rédacteur du journal l'Indépendant (1797-1798) ainsi que du Journal des campagnes et des armées (1795-1798). Il continuera sa vie d'acteur sous l'Empire, notamment au Théâtre de l'Impératrice, produira de nombreux mélodrames, dont la qualité fut souvent critiquée.
Souvenirs 1798-1816 ; publié par son petit-fils le baron de Plancy, précédés d'une intro. par F. Masson
Paris, Ollendorff, 1904 in-8, XX-579 pp., index, demi-veau brun marbré à la Bradel, caissons de filets dorés (reliure de l'époque).
"Mémoires rédigés en 1845 dans la retraite. D'un grand intérêt sur Barras après brumaire, l'administration de la Belgique et de l'Italie et sur la situation politique à la fin de l'Empire. De nombreuses pièces en annexe enrichissent ces excellents mémoires d'un préfet impérial".(Tulard)Tulard, 1164.Ex-libris Bibliothèque de Barante. LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 33 01 43 26 71 17
Souvenirs, 1798-1816. Publié par son petit-fils le baron de Plancy, introduction par F. Masson
Paris, Ollendorff, 1904 in-8, XX-579 pp., index, broché. Dos cassé.
Tulard, 1164. "Mémoires rédigés en 1845 dans la retraite. D'un grand intérêt sur Barras après brumaire, l'administration de la Belgique et de l'Italie et sur la situation politique à la fin de l'Empire. De nombreuses pièces en annexe enrichissent ces excellents mémoires d'un préfet impérial". LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
RECONNAITRE LES MEUBLES DE STYLE
Un ouvrage de 120 pages, format 220 x 285 mm, illustré, relié cartonnage sous jacquette couleurs, s.d. (vers 1960), Editions Massin, bon état
Guide présentant les différents styles de meubles
Phone number : 04 74 33 45 19
Catéchisme français ou Principes de philosophie, de morale et de politique républicaine, à l'usage des écoles primaires
Bourges, Augustin Manceron, an VI (1798) in-12, 16 pp., broché sous couverture factice de papier bleu moderne.
Édition provinciale de ce catéchisme républicain, choisi pour former le manuel officiel des écoles sous le Directoire, et qui fut par la suite souvent réédité depuis sa première parution en l'an IV [1795] (1798, 1800, 1825 et jusqu'en 1848). Le jury chargé de décerner des prix aux meilleurs livres élémentaires distingua l'ouvrage, qui fut placé, par la loi du 11 germinal an IV [31 mars 1796], au nombre des livres d'éducation à l'usage des écoles primaires.Poisson de La Chabeaussière (1752-1820) était surtout auteur dramatique et librettiste, mais cette production inhabituelle pour lui ressortit davantage à ses fonctions de chef de bureau à la Commission exécutive de l'instruction publique.
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Projet d'organisation de la police dans les sections de Paris. Imprimé par ordre de la Convention nationale
Paris, Imprimerie nationale, Thermidor an III (août 1795) in-8, 8 pp., dérelié.
Obscur Jacobin, Boucher de Saint-Sauveur (1723-1806) siégea à la Convention, puis aux Anciens.Martin & Walter, 4443. Pas dans Le Clère.
Rapport sur la police des Cultes. Séance du 29 prairial an 5
Paris, Imprimerie Nationale, an V in-8, 42 pp., broché.
Martin et Walter, 17399. Mention de deux éditions différentes ainsi qu'un Discours sur la liberté, l'exercice et la police de tous les cultes, daté de la même séance devant le Conseil des Cinq-Cents.
L.A.S. à son "estimable Collègue"
Mâcon, 7 germinal an 5, 6 avril, 1797 in-8, 2 pp. bi-feuillet.
Curieuse lettre dans laquelle Polissard se justifie d'intrigues menées peu avant les élections : Un de mes amis m'apporte plusieurs imprimés d'une lettre prétendue adressée par vous à vos commettans (…). Par une note jointe aux exemplaires, on invite mon ami à faire afficher cet écrit à Mâcon lorsque les électeurs s'y trouveront réunis (…) Je vois chaque jour, à mesure que Prairial approche, l'intrigue et l'anarchie inventer mille ruses pour anéantir la Constitution de l'an 3. Je vois que la calomnie se déguise sous toutes les formes pour frapper les défenseurs de notre pacte social (…). Quel représentant mérite mieux que vous d'être déchiré par les amis de Robespierre? Je ne crois donc point à la lettre de Thibaudeau à ses Commettans. Thibaudeau y est méconnaissable et je crois lui prouver mon estime en lui dénonçant cet ouvrage de ténèbres (…). Il demande en p.s. de transmettre sa lettre à ses collègues "Geoffroy, Dujardin, Larmagnat, ainsi qu'à Duplantier". Ancien de Mâcon, Polissard (1754-1848) fut élut au Conseil des Cinq-Cents en 1795, mais fut vite inquiété pour ses opinions contre-révolutionnaire et destitué comme ancien émigré ; réintégré il fut déporté après le coup d'état du 18 fructidor (septembre 1797). Revenu sous l'Empire, il fut receveur des contributions, désigné en août 1810 par le Sénat pour représenter la Saône-et-Loire au Corps législatif et siégea jusqu'en 1815.
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Campagne du général Buonaparte en Italie pendant les années IVe et Ve de la République française. Par un officier général
Paris, Plassan et Bernard, l'an V-1797 in-8, 372 pp., carte dépliante, basane brune souple, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, double encadrement doré sur les plats, tranches rouges Charnières internes ouvertes, des feuillets se détachent. Petites déchirures sur la carte. Ex-libris Jacques Jourquin. (reliure postérieure).
LIVRE NON DISPONIBLE À PARIS, VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Buonaparte
S.l., s.d. (v. 1797) gravure in-8 (22 x 14 cm - à vue : 14.5 x 8.5 cm) , en feuille, sous passe-partout moderne.
Petit portrait en buste de profil traité au pointillé et colorié dans un encadrement circulaire au-dessus d'un cartouche. Il est signé L. Portman.Il représente le jeune général à l'époque de la Campagne d'Italie ou des guerres de la première coalition. Son nom est d'ailleurs encore orthographié en corse, Buonaparte, comme il l'est dans les premières années de la vie du futur empereur avant qu'il n'utilise son prénom comme titulature.Ludwig Gottlieb Portman (1772-1828) était un graveur hollandais, qui réalisa ultérieurement d'autres portraits de la famille Bonaparte (notamment du Roi Louis et du roi Joseph).
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P.S. et L.A.S. au citoyen Denormandie directeur général de la Liquidation
Loches, 18 floréal an 5e, 7 mai 1797 , Demi page in-folio et 1 pp. 1/4 bi-feuillet, adresse au verso.
Lettre de recommandation du député et ancien conventionnel Pottier, alors commissaire du pouvoir exécutif près le tribunal correctionnel de Loches en 1797 ; "(…) Je vous ai parlé quelques fois pendant mon séjour à Paris, d'un frère que je désirais placer. Vous aviez eu la complaisance de me promettre alors de lui donner une place dans vos bureaux (…)." Entre temps, il avait obtenu du citoyen Jollivet, conservateur des hypothèques, un emploi qui ne lui convient pas : "Vous savez combien cet établissement éprouve des difficultés ; depuis dix-huit mois, mon frère avec sa place, ne fait rien et ne gagne rien (…). On ne sait ni quand ni comment se terminera la discussion sur le code hyppothécaire (…)." Pottier le recommande donc à son correspondant.Joint : un ordre de mise en liberté du citoyen Rose "détenu à la prison d'arrêt de Port Libre" avec la levée des scellés placés chez lui. Arrêté pour copie émanant des représentants Dumont, Goupilleau, Louis et Voulland, membres du Comité de Sûreté générale, pièce signée par Pottier qui en a reçu l'original.Homme de loi, Charles Pottier (1755-1829) avait été élu député d'Indre et Loire à la Convention, vota la mort du Roi ; il prit plusieurs mesures dont sur la liquidation des pensions, obtint que les vainqueurs du 10 août fussent assimilés aux défenseurs de la Patrie, sera chargé du rapport sur Joseph LeBon. Réélu au Conseil des Anciens, il refusa son mandat et fut nommé commissaire du pouvoir exécutif près le tribunal de Loches, puis procureur du même tribunal sous l'Empire. Révoqué à la Restauration, il est exilé comme régicide.
P.S.
Au Q.G. de Milan, 15 nivôse an 7, 4 janvier 1799 , 1 pp. in-folio, en-tête du général commandant Pouget avec vignette gravée ronde, cachet du général.
Certificat délivré par le général Pouget en qualité de "commandant militaire de la place et château de Milan", attestant que le citoyen Carrogis a rempli les fonctions d'adjudant de la place pendant le temps de son commandement.Jolie vignette italienne représentant la Liberté avec les attributs de la république (pique, équerre, faisceau de licteurs, table de lois, etc.).A l'Armée du Midi puis des Alpes au début de la Révolution, Jean-Pierre Pouget (1761-1825) avait été nommé général peu après le siège de Lyon en 1793, promu divisionnaire en 1794 ; il dut succesivement commandant la ville de Lyon et le département du Rhone en 1797, commandant à Lausanne en août 1798, commandant la place et le chateau de Milan en septembre 1798, employé à l'Armée d'Italie sous Suchet en 1800, commandant la place de Mantoue en 1801. Il sera sous l'Empire à Alexandrie (1805), Parme (1806) commandant diverses division, prisonnier de guerre à Leoben en 1809 avant d'être mis en disponibilité. Il reçut ses lettres de baron d'Empire en 1809, confirmé en 1812, commandant le département de l'Aude à l fin de l'Empire.
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PRETRES INSOUMIS ? DE KERK VAN ANTWERPEN ONDER HET DIRECTOIRE ( April 1797 - November 1799 ),
, Antwerpen, Bureel der " Bijdragen tot de Geschiedenis ", 1935, Originele uitgeversomslag kartonomslag, 125 x 200mm., 333pp.
Conflict tussen de Franse meesters en de Antwerpse geestelijkheid. In goede staat.
P.S.
Paris, 1er germinal an 5, 1797 in-folio, 2 pp. bi feuillet, cachet de cire rouge représentant la République tenant un faisceau de licteurs.
Certificat en date du 1er germinal an 5 (21 mars 1797) délivré par le député de Dôle détaillant les services d'un ancien commissaire des guerres pendant la Convention :"(…) J'ai reconnu dans le citoyen Chateauvieux commissaire des Guerres toutes les qualités qui constituent un homme instruit, attaché à ses devoirs et à la République (…). Je l'ai chargé de commissions importantes par l'intermiédiaire de son ordonnateur ainsi que mes collègues, qu'il s'en est acquitté avec prudence et sagesse, ce qui lui a mérité notre estime, ayant toujours joui d'une réputation de désintéressement qui lui a valu des indemnités (…). J'ajoute qu'étant retourné deux fois dans le Jura en allant aux Armées d'Italie et des Alpes (…) J'ai toujours eu sur le citoyen Chateauvieux les mêmes résultats d'estime publique (…). Mes collègues Merlin de Thionville et Pflieger ont attesté sa probité et sa capicité par leur apostille du 12 thermidor dernier (…) d'après les différentes missions dont ils ont été chargés à cette armée (…)."Ancien avocat au Parlement de Besançon, Claude-Charles Prost (1742-1804) avait été élu député à la Convention en septembre 1792, prenant place sur les banc de la Montagne, envoyé en mission dans le Jura en 1794 avec le député Lejeune ; dénoncée par ce dernier, la probité de Prost fut défendue par Robespierre. Il sera réélu en octobre 1795 au Conseil des Cinq-Cents par le département des Alpes maritimes, remplit ensuite les fonctions de président du tribunal de Dôle.
FOUQUE-GIROUETTE (1757-1843).
Aix-en-Provence Imprimerie Universitaire Fourcine 1936. In-8 broché 26pp. Bel exemplaire frais et bien complet, enrichi d'un envoi.
L'auteur retrace ici la vie de Gaspard Antoine Fouque, maître Faïencier de Moustiers-Sainte-Marie, fondateur du Club Révolutionnaire de cette ville, qui se montra assez souple dans ses opinions pour ne pas déplaire aux différents gouvernements qui se succédèrent à partir de la Révolution et jsqu'à la Restauration. (4266)
P.A.S. au ministre de la Guerre
Clermont-Ferrand, 16 thermidor an 7, 1799 in-folio, 3 pp., en-tête du Commissaire du Directoire du Puy de Dôme, avec petite vignette républicaine ; section ajouté à la main de la Gendarmerie nationale.
Intéressant rapport en faveur de la Gendarmerie en date du 16 thermidor an 7 (3 août 1799) adressé à Bernadotte alors ministre de la Guerre et signé du Commissaire du Directoire exécutif ; après un rapide aperçu de la situation dans le Puy-de-Dome, il prone la réorganisation de la gendarmerie du département, demandant une indemnité pour leur mission extraordinaire :"(…) Dans un moment où tout ce que la République a d'ennemis, s'agite en tous sens pour anéantir, où la malveillance semble quitter le masque dont elle couvrait ses desseins perfides, et tenter avec audace l'accomplissement de ses vues criminelles (…) l'absence d'une force armée assez nombreuse pour réprimer dans ce département, les coupables entreprises des ennemis de la chose publique, pour inspirer une terreur nécessaire aux nombreux partisans de la Royauté, exige que l'on appelle souvent dans un même lieu des gendarmes domiciliés dans différentes communes (…) Jusqu'à présent, les gendarmes requis pour ces corvées, qui ne sont pas comprises dans les devoirs que la Loi leur impose, ont été cependant obligés de les faire à leur frais (…) Les gendarmes mettraient plus d'activité et de zèle à s'acquitter de ces corvées extraordinaires, s'ils savaient que ce ne sera plus désormais au détriment de leurs intérêts (…). etc."
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Il Giornale repubblicano di pubblica istruzione.
S.l. [Modène], s.d. (1796) 2 livraisons petit in-4, 16 pp. en numérotation continue, en feuilles.
Numéros I & II de ce périodique très rare de la République cisalpine, correspondant aux livraisons des 27 et 30 vendémiaire an V [18 et 21 octobre 1796]. Il semble bien que ce soit la tête de collection, le journal ayant continué de paraître en 1797, avant de trouver une continuation dans Il Repubblicano redivivo (Modène, 1798).Aucun exemplaire au CCF. L'OPAC signale des exemplaires dans 8 dépôts italiens, mais seulement pour des collections de l'année 1797.
Journal des défenseurs de la patrie.
[Paris], Imprimerie de Gratiot et compagnie, 1796 - 1797 173 (sur 188) livraisons en 2 vol. in-8, cartonnage d'attente violine, dos lisses ornés de filets dorés Dos passés, des pages piquées. (reliure de l'époque).
Ce périodique militaire parut du 8 Germinal an IV [28 mars 1796] au 25 Pluviôse an VIII [14 février 1800], pour former une collection de 288 numéros. Il était destiné à donner des nouvelles de la guerre et des questions militaires et navales des armées de la République.I. Du numéro 48 [21 prairial an IV - 9 juin 1796] au numéro 132 [1er sans-culottide an IV - 17 septembre 1796] : pp. 357-372, puis 381-524, puis 541-736, puis 745-812, et enfin 817-984, avec 10 planches de tableaux hors texte (chiffrés 37-56). Petit manque de papier angulaire au f. 717-18, avec perte de lettres.Manquent les numéros 50, 71, 72, 100, 110.II. Du numéro 133 [2e sans-culottide an IV - 18 septembre 1796] au numéro 235 [22 Floréal an V - 11 mai 1797] : pp. 985-1104, puis 1109-1212, puis 1217-1224, puis 1229-1236, puis 1245-1424, puis 1433-1484, puis 1493-1532, puis 1541-1548, puis 1557-1580, et enfin 1589-1660, avec interversion de ff. (1466-67 relié avant 1463-64)Manquent les numéros 152, 172, 174, 176, 202, 210, 216, 218 et 223-224.Martin & Walter, Journaux, 708.
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L.S. au ministre de la Guerre
Au Q.G. à Marseille, 19 fructidor an 6, 1798 in-folio, 1 pp., en-tête du général avec petite vignette et devises.
Simple missive du général Quantin, alors commandant la 8e Division militaire, du 19 fructidor an 6 (5 septembre 1798) annonçant au ministre l'envoie au Bureau de la police militaire des "deux exemplaires de jugement concernant les nommés Antoine Durand, Joseph Pailles (…)."Curieuse vignette avec cette devise "Tout à ma Patrie".Entré dans la marine marchande à 12 ans puis dans la marine américaine (1777-1783), Pierre Quantin (1759-1824) s'était engagé dans l'armée la veille de la Révolution, officier des volontaires du Calvados en 1792. En juin 1795, il avait était nommé adudant général chef d'état major de l'Armée des Côtes de Brest sous Hédouville puis sous Hoche, promu général commandant le Morbihan en 1796. Après un bref passage à la 9 e puis 8e Division, commandant Belle-Isle en Mer en 1801, il fut envoyé en renfort à St-Domingue (1802-1803), à nouveau commandant supérieur à Belle-Isle en 1804-1811.
L'Affaire Du Petit-Val. Un crime mystérieux sous le Directoire.
1989 Ed. Albin Michel - 1989 - 231 pages - in-8 broché
Bon état. - léger pli de lecture au dos
