S.l., 1789 in-8, iv pp., pp. 5-80, broché sous couverture moderne de papier bleu imprimée.
Édition originale de ce discours que Mirabeau n'avait pu prononcer en 1789 devant l'Assemblée de la noblesse de Provence, et qui répond aux accusations de cette dernière sur la représentativité des États. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bruxelles, s.n., 1786 2 parties en un vol. in-8, [2] ff. n. ch., xij pp., [35] pp. mal chiffrées 36 [Sur les Actions de la Compagnie des eaux de Paris], pp. v-xij, 104 pp. [Réponse à l'écrivain], basane fauve mouchetée, dos lisse orné de dent-de-rat et de filets dorés, pièce de titre cerise, encadrement de simple filet à froid sur les plats, hachuré à froid sur les coupes, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Coiffe supérieure rognée, coins abîmés, rousseurs.
La première édition porte la date de 1785.L'ouvrage forme l'une des publications du comte de Mirabeau dénonçant divers types de spéculations, dommageables à ses yeux à la saine tenue de l'économie et des finances. Comme ceux sur la Banque Saint-Charles ou sur la Caisse d'Escompte, ces écrits ont été en fait commandités par Calonne, et les éléments proprement techniques furent fournis par Clavière. La particularité de "l'affaire des Eaux de Paris" est que la dénonciation valut à Mirabeau une très vive polémique avec Beaumarchais, actionnaire de la Compagnie, qui donna une réplique spirituelle aux allégations du comte.Martin & Walter, 24451. Cioranescu, XVIII, 45210.RELIÉ À LA SUITE l'opuscule pris à partie par Mirabeau : [BEAUMARCHAIS (Pierre-Augustin Caron de) :] Réponse à l'ouvrage qui a pour titre : Sur les Actions de la Compagnie des eaux de Paris, par M. le Comte de Mirabeau (...). Par les administrateurs de la Compagnie des eaux de Paris. Paris, Ph.-D. Pierres, 1785, titre, 58 pp. Première édition. En 1778, pour apporter des solutions à l'approvisionnement en eau des quartiers du nord de la capitale, les frères Périer commencèrent à faire construire la pompe à feu de Chaillot et, pour mener à bien ce projet, formèrent une société en commandite avec quelques personnes fortunées de l'entourage des Orléans : la Compagnie des Eaux de Paris était née. En 1784, cette dernière, après le rachat de l'entreprise des frères Vachette — fournisseurs d'eau puisée depuis des bateaux sur la Seine —, se trouva en situation de monopole et ses actions montèrent considérablement. Pour dénoncer cette situation, Mirabeau, à la demande du banquier Clavière, rédigea le pamphlet que l'on trouve plus haut : Sur les actions de la Compagnie des Eaux de Paris, en se plaçant à la fois sur le terrain financier et sur celui de l'hygiène. Le présent texte forme la réponse "vive et spirituelle" de Beaumarchais qui, intéressé au succès de la Compagnie, considère que son contradicteur "s'égare". En effet, cette dernière "ne force personne de s'abonner chez elle" et ses actions vont "assurer un revenu magnifique" à ceux qui en ont fait l'acquisition. Sur le chapitre de l'hygiène, l'auteur du Mariage de Figaro, pour donner plus de force à ses dires, fait appel à l'autorité des commissaires de la Société royale de Médecine dont le rapport occupe les dernières pages. Leur conclusion est catégorique : "l'eau fournie est très pure et très salubre". Kress, B 818. Cioranescu, 10430. Aureille, 69. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres [Paris], s.n., 1789 in-8, 61 pp., cartonnage papier marbré à la Bradel (reliure postérieure).
Seconde édition publiée un an après l'originale"Mirabeau expose à nouveau les idées qu'il n'a cessé de développer dans tous ses écrits depuis l'Essai sur le despotisme (1775) : la liberté de la presse, garante des droits de l'homme et source de prospérité" (Aureille). - "C'est au moment où le roi invite tous les Français à l'éclairer sur la manière la plus juste et la plus sage de convoquer la Nation (...), c'est dans ce moment que, par la plus scandaleuse des inconséquences, on poursuit au nom du monarque, la liberté de la presse, plus sévèrement, avec une inquisition plus active, plus cauteleuse, que ne l'a jamais osé le despotisme ministériel le plus effréné".Martin et Walter, 24431. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Chaumerot, 1814 in-8, II-56 pp., broché, couv. papier vert de l'époque
Troisième édition, la première étant publiée en 1788"Mirabeau expose à nouveau les idées qu'il n'a cessé de développer dans tous ses écrits depuis l'Essai sur le despotisme (1775) : la liberté de la presse, garante des droits de l'homme et source de prospérité" (Aureille)."C'est au moment où le roi invite tous les Français à l'éclairer sur la manière la plus juste et la plus sage de convoquer la Nation (...), c'est dans ce moment que, par la plus scandaleuse des inconséquences, on poursuit au nom du monarque, la liberté de la presse, plus sévèrement, avec une inquisition plus active, plus cauteleuse, que ne l'a jamais osé le despotisme ministériel le plus effréné".Martin et Walter, III, 24431. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Le Jay, 1790 in-8, [2]-LXXVIII-[2]-96 pp., broché sous couverture d'attente de papier bleu. Manques de papier au dos, première couverture se détachant.
Deuxième édition (l'originale est de 1789, avec plusieurs tirage). Cette traduction abrégée de la Defensio pro populo Anglicano (1651) de Milton a été attribuée à Mirabeau et aussi à Jean-Baptiste Salaville : il s'agit plus d'ailleurs d'un pamphlet présentant une apologie de la révolte et du régicide qu'une présentation d'un tempérament à la monarchie absolue. La Révolution vit en effet fleurir les imitations et adaptations des thèses les plus extrémistes des révolutionnaires anglais du XVIIe siècle, comme en témoigne la résurrection ultérieure de l'étrange pamphlet Killing, no murder. Mais, en cette année 1789, ce recours aux théories républicaines anglaises est singulièrement en avance sur les événements et la mentalité générale.Martin & Walter, 24475. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Le Jay, Versailles, Blaizot, s.d. (1789) 2 livraisons en un vol. in-8, 8 pp. en numérotation continue, texte sur deux colonnes, la première livraison imprimée sur papier bleuté, demi-chagrin Bradel cerise, dos orné de filets et bonnets phrygiens dorés (reliure moderne).
L'opuscule regroupe les deux uniques numéros de la première version du journal publié par Mirabeau au début du processus révolutionnaire, à savoir les livraisons une et deux intitulées tout simplement États-Généraux. Ils seront suivis des 19 numéros des Lettres à ses commettans (10 mai au 25 juillet 1789), puis des 78 numéros du Courrier de Provence (juillet 1789 à janvier 1790).Martin & Walter, Journaux, 432. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Fasquelle, 1921 2 vol. in-12, XIV-274 pp. et XVI-275 pp., broché.
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Paris, Fasquelle, 1911 in-12, XV-551 pp., broché. Couverture détachée.
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Paris, Fasquelle, 1911 in-12, XV-551 pp., broché. Dos cassé.
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Paris, Lecointe et Pougin, et, Didier, 1834 8 vol. in-8, broché, couverture imprimée. Couverture doublée, dos factice.
La meilleure édition collective des œuvres de Mirabeau, dite édition "Mérilhou". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Lecointe et Pougin, et, Didier, 1834 8 vol. in-8, demi-chagrin rouge, dos à nerfs orné (reliure postérieure). Qqs rousseurs.
La meilleure édition collective des œuvres de Mirabeau, dite édition "Mérilhou". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Chez J. B. Garnery, Libraire Cuir Paris 1792
Très bon 4 volumes in-8. (2), 436 (pagination erronée en fin de volume, sans manque de texte), (3), 452, (3), 600 et (3), 356 pages, (2f., catalogue de l'éditeur). Ex libris d'institution en page de garde, et ex libris manuscrit de Marc-Pascal de Sales Laterrière (1792-1872) en page de titre, fils de Pierre de Sales Laterrière. Dos ornés, tranches marbrées. Une coiffe restaurée. Libre penseur et franc-maçon, de Sales Laterrière (1743-1815) a été seigneur des Éboulements et en charge des Forges du Saint-Maurice.
Paris, Le Jay, 1792, in-8vo, 2 ff. (titre avec vignette gravée - introd.) + 1 f. + 174 p. + 1 f. table, première page de garde avec nom découpé, pet. découpes de catalogues de libraires au contreplat, nom ms. sur garde, reliure en d.-cuir du début du XIXème siècle, dos orné, bas du dos restauré. Bel exemplaire.
Texte rédigé en prison par le comte qui avait fait prendre le maquis à la femme d'un Marquis et se trouva ainsi incarcéré.A curious erotic work by the famous French orator and statesman. It was written during his imprisonment by a lettre de cachet in the castle of Vincennes in 1777 for having run off with another man’s wife, Marie Thérèse de Monnier, his Sophie as he called her. He was condemned to death for rape and abduction but his eloquence in pleading his case resulted in the annulment of the sentence. The Errotika Biblion presents a comparison of the sexual morals of the ancient Greeks, Romans, and Hebrews, with discussion of onanism, bestiality, incest, pederasty, lesbianism, &c. Barbier II 172; Gay III 205-209; Quérard VI 257; cf Cioranescu 45134. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
avec un appendice contenant des Recherches sur la situation actuelle des principales Contrées de l' Allemagne. Londres. Sans éditeur. 1788. Huit volumes in-8 (19x12 cms). LXIV-431 (6)-320-484-356-644-423-535-451 pages. Pleine basane blonde de l'époque, dos à 5 nerfs richement ornés, tranches rouges.
L'oeuvre maitresse de Mirabeau, grand reportage statistique, économique et physiocratique (catalogue Clavreuil 1989). Portrait en frontispice de Fréderic le Grand, 1 gravure dans le tome 5 de Ransonnette et 9 tableaux dépliants (sur 18). Piqüres éparses, quelques menus défauts à certaines reliures, mais bel ensemble décoratif. Texte seul, sans l'atlas. Les tableaux annoncés dans les sommaires ne sont pas toujours reliés dans les volumes, mais dans l'atlas .