Paris Librairie des Amateurs A Ferroud 1893. In-8 2 feuillets non chiffrés II-XVI 2-111pp 1 feuillet non chiffré. Demi maroquin caramel à coins signés, dos à 4 nerfs, double cadre de filet doré dans les entrenerfs avec motif central de végétaux mosaïqués, ceux-ci enrichis au milieu du dos, de 2 beaux fleurons à volutes dorés inversés, tête dorée, non rogné, plats de la couverture illustrée conservés, reliure de l'époque (R Aussourd). Orné de 21 élégantes compositions de Paul Avril, gravées à l'eau forte: vignette sur le titre, frontispice, 5 grandes têtes de chapitre, 5 beaux culs de lampe, 4 dans le texte, 5 hors texte comprises dans la pagination. Tirage à 500 exemplaires, celui-ci 1 des 250 sur papier vélin d'Arches (n°259) numérotés et paraphés à la main par l'éditeur. Carteret IV page 179. Vicaire III colonne 943. EDITION SOUGNEE APPRECIEE DES AMATEURS, fort bien illustrée par Paul Avril (1849-1928) qui a su rendre parfaitement la beauté troublante et sensuelle de Nyssia, l'épouse du Roi Candaule. TRES BEL EXEMPLAIRE d'une grande fraîcheur présenté dans une reliure élégante et décorative de René Aussourd, réputé pour la perfection d'exécution de ses oeuvres (Fléty page 14)
Paris Soulié 1845. In-4 pagination discontinue (en moyenne 23 pages par chapitre). Demi basane rouge vif, dos lisse orné de filets continus et perlés, reliure de l'époque. Textes encadrés de filets ou de dessins différents tirés en couleurs, nombreuses vignettes sur bois dans le texte, 9 beaux portraits hors texte d'artistes féminines, gravés sur acier. Quelques pâles et rares rousseurs. Le texte des Huguenots, de Don Juan et de la Sylphide, imprimé au recto seulement, est sur papier de Chine. Exemplaire bien complet des textes et des gravures, dans une sobre reliure en bon état, typique de l'époque.
Selon Vicaire I, colonnes 365-366, notre exemplaire est une variante de l'édition habituelle, signalée par un prospectus de l'époque, annonçant une édition contenant 8 gravures plus 1 supplémentaire. Contient: Giselle, Le Barbier de Seville, Le Diable boîteux, les Huguenots, Ondine, Don Juan, La Sylphide, La Juive. Avec les portraits de: Carlotta Grisi, Perciani, Fanny Elssler, Dorus, Treillet-Nathan, Cerito, Sontag, Marie Taglioni et Mademoiselle Falcon. L'édition habituelle propose Julia Grisi avec le texte de Norma (qui ne figure pas dans notre variante). Le portrait supplémentaire, qui ne figure pas dans l'édition habituelle, est celui de Treillet-Nathan (dans les Huguenots, en plus du portrait de Dorus).
Paris Hetzel 1846
Deux volumes in-4 (287 x 199 mm), bradel percaline marron de l'éditeur, dos lisse et plats ornés de fers spéciaux, non rogné. Premier tirage des illustrations de Gavarni, dont 160 planches. Deux premiers volumes seuls, sur quatre. Textes par Théophile Gautier, Laurent-Jan, Lireux, et Léon Gozlan. (nombreux défauts, tome 2 déboîté, manque à la coiffe tome 1, fentes sur les extrémités des charnières, coins émoussés, légères rousseurs, traces de vernis sur les plats). // Two quarto volumes (287 x 199 mm), editor bradel brown buckram, smooth spine and covers tooled with special patterns, uncut. First printing of the illustrations by Gavarni, including 160 plates. Two first volumes, instead of four. Texts by Théophile Gautier, Laurent-Jan, Lireux, and Léon Gozlan. (numerous defects, vol. 2 disbound, lack on top of spine vol. 1, cracks on top and bottom of hinges, corners used, light brownings, marks of varnish on binding).
0 In-4 Demi-reliure
Suite de 70 planches de Gavarni, gravées sur bois par Lavieille. L'ensemble réuni les séries suivantes, tirées de son "Etude de moeurs contemporaines: "Les Enfants terribles" : 20 planches - "Paris le matin" 6 planches - "Paris le soir" 2 planches - "Fourberies de femmes" 6 planches - "Le Carnaval à Paris" 16 planches - "Clichy" 5 planches - "Les Etudiants de Paris" 14 planches - "Les Actrices" 1 planches. Quelques rousseurs mais bon exemplaire en reliure d'époque: demi-maroquin aubergine, lettre et filets or au dos. Ex libris Bibliothèque de M.A. Delorme. Très bon 0
Paris Urbain Canel, Ambroise Dupont et Roret 1826 1 vol. relié in-8, demi-basane rouge, dos lisse orné de triples filets dorés, couvertures conservées, 177 pp. Edition originale à la date de 1826 (Vicaire, Carteret et Talvart, qui n'ont pas vu d'exemplaire, indiquent par erreur 1825 comme date de l'originale, sur la foi de l'annonce de parution de la Bibliographie de la France du 17 décembre 1825). Petites rousseurs dans les derniers feuillets et restauration angulaire à la couverture, sinon exemplaire bien établi dans une reliure postérieure.
Paris Lemonnyer, Gilliet 1894-1897-1899-1900. 4 volumes grand et fort in-8 VIII 928 colonnes, 960 colonnes, 1408 colonnes 1300 colonnes à raison de deux colonnes par page. Demi chagrin rouge, dos à 4 nerfs, pièces de titre brune et de tomaison bleu nuit, reliure de l'époque. Bien complet du Tome IV contenant la table des 3 précédents tomes. Bel exemplaire, bien relié. Très bonne source documentaire.
Académique Perrin et Cie,;1930,3ème éd., in-8°, br., VIII - 253 pp., huit gravures h.-t. en noir.;
Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Au Diable Vauvert, 2007. In-8 broché, couverture illustrée En belle condition.
" Une femme disparaît, laissant un journal intime qui relate son mariage au quotidien. Pour tous ceux qui la connaissaient, elle incarnait l'épouse parfaite, heureuse et épanouie ; mais son journal révèle des frustrations et des désirs inassouvis... Un roman d'une vérité troublante sur le couple, la sexualité et les relations homme femme."
Belfond, 2001. In-8 broché, couverture illustrée, jaquette. A l'état de neuf.
"Du jour où elle met le feu à son école, plus personne, dans le petit village australien, ne prononce le nom de Lillie Bird. Condamnée à vivre en recluse à l'intérieur de sa propre maison pendant huit longues années, elles sera ensuite envoyée très loin, chez son grand-père, en Angleterre. Lillie l'insoumise, la mystérieuse, raconte aujourd'hui son histoire à l'enfant qu'elle attend, l'exil sous les cieux gris de Londres, sa quête d'amour et d'identité dans le désert urbain... Une langue intense, au rythme syncopé, une poésie farouche, toute de sensualité et d'émotions brutes, une œuvre envoûtante."
New York, Metropolitan Opera Association / Tudor Publishing Company, 1971. In-4 de 150-[6] pages, pleine toile grise frappé or.
Illustré d'innombrables reproductions en noir et en couleurs imprimées par Mourlot, certaines à pleine voire à double page. Exemplaire d'Alberto Ginastera (compositeur Argentin qui s'installa en Suisse en 1970), comme l'atteste la dédicace sur page de garde.
Témoignage exceptionnel du processus créatif de Genevoix [1924 et 1925]. 2 vol. (55 x 80 mm et 60 x 80 mm). Brochés, sous chemises en veau naturel estampé d’une eau-forte originale au motif de feuillages, teintée mauve pour l’une et vert pour l’autre, semis de points au palladium, gardes de chèvre velours gris, chemise et étui bordés (signée de Louise Bescond, titres Claude Ribal, 2025). Témoignage exceptionnel du processus créatif de Genevoix : deux agendas manuscrits, qui documentent jour après jour l’avancement de trois œuvres majeures : Euthymos, Raboliot et La Boîte à pêche.
Chaque page porte, tracées à l'encre bleue, des pastilles journalières marquant le travail d'écriture, dont la taille et la densité signalent l'intensité du labeur. Ces carnets permettent ainsi de suivre l'auteur au plus près dans le temps de la création. Le premier carnet s'ouvre sur les journées d'écriture qui concernent la rédaction d'Euthymos (janvier-avril 1924), un roman antique inspiré du pugiliste éponyme, triple champion olympique. Publié chez Flammarion en juin 1924, quelques semaines avant l'ouverture des Jeux de Paris, le 5 juillet 1924. Euthymos marque une tentative certaine de s'évader du traumatisme de 14-18. Un texte pour lequel Genevoix attendra 1960 pour en permettre la réédition, sous le titre Vaincre à Olympie. Passé la rédaction d'Eutymos, Maurice Genevoix a déjà sûrement bien en tête son prochain roman. Il sera régionaliste, et il sera naturaliste. Depuis 1919, il est revenu vivre à Châteauneuf-sur-Loire qui lui avait inspiré un merveilleux Rémi des Rauches, publié en 1922, et qui mettait en scène la Loire par la grâce d'un tonnelier, offrant déjà au lecteur de magnifiques descriptions. Mais cette fois, il veut traverser le fleuve : au sud commence la Sologne, qu'il explore depuis son retour dans la région. Né à Decize (Nièvre) mais élevé à Châteauneuf-sur-Loire, Genevoix perçoit dès l'enfance la présence silencieuse de la Sologne : forêts, brumes, oiseaux, landes pauvres et villages retirés. Dès son retour du front et pour sa convalescence, dès 1919, il commence à l'arpenter et plusieurs séjours sont attestés en son coeur, à Brinon-sur-Sauldre, à Nouan-le-Fuzelier, à Lamotte-Beuvron où il s'imprègne des moeurs, des récits et du parler local. Il fait sienne l'idée d'en dire davantage : « je voulais faire pour la Sologne ce que j'avais fait trois auparavant pour le Val de Loire : l'évoquer, la traduire selon moi, mon engagement depuis l'enfance, ma gratitude pour tout ce qu'elle était à mes yeux». C'est à Brinon-sur-Sauldre qu'après la guerre son oncle avait acquis un territoire de chasse et c'est là que, cédant peut-être au même appel et même élan vers la nature, Maurice Genevoix décide de s'installer, au cours de l'été 1924 : « Je pris, un soir, mon vélo à l'épaule, le petit train sur route qui me conduirait à Brinon. J'y arriva à la brunante, sautai en selle, et mit pied à terre après six kilomètres devant la maison du garde-chasse Trémeau» (in Trente mille jours, p. 200). C'est là, face à l'étang des Clouzioux - qui devient celui de la Sauvagère dans le roman - que ses cogitations prennent formes : « la Sologne est éminemment giboyeuse. Le héros de mon futur roman, vrai fils de ce terroir de chasse, ne peut donc être qu'un chasseur [...] mais un chasseur d'instinct, un homme libre, insoucieux des contraintes sociales, qui ne relève que de sa race, des appels qui le sollicitent et l'obligent, autrement et précisément dit : un braconnier ». Brinon est la commune natale de celui qui est « le plus fameux, le plus malin, le plus habile, le plus sensationnel braco du cru : Alphonse Depardieu», dit Carré, avec lequel Genevoix obtient une « audience» à l'automne, quand la certitude du roman et le bal de ses personnages se mettent en place. Un rendez-vous est pris, à Brinon. Un rendez-vous manqué : suspicieux, le braconnier ne s'y rendra pas. Il n'empêche ; Genevoix, décidé à façonner ce braconnier universel en fusionnant plusieurs personnages, tous bien réels, va créer «son» braconnier : Pierre Fouques, dit Raboliot. Maurice Genevoix racontera précisément dans Jeux de glaces (en 1961) cette rencontre avortée avec Carré-Depardieu, lequel « n'a pas été le dernier à prétendre, à croire peut-être, qu'il m'avait servi de modèle. Et vraiment je lui dois beaucoup, à cet homme qui n'est pas venu, un jour de l'automne 1924, dans l'arrière-salle de l'auberge rustique où je l'ai vainement attendu» (p. 90). Il y explique également le sobriquet de son héros : le nom de Raboliot - désignant un jeune garenne encore au nid, dans la « rabolière » - lui vient des chasseurs solognots : vif, rusé, libre. Dans le carnet, la date du 21 octobre est précisément nommée, avec cette mention : Brinon. C'est probablement la date précise du rendez-vous manqué, éminemment fondateur. Moins de trois semaines plus tard, Genevoix peut s'attaquer à la rédaction du roman, le 10 novembre 1924, pour la terminer le 23 janvier 1925, sans interruption. De Brinon-sur-Sauldre, Genevoix aura beaucoup pris, tel un épicentre idéal : la commune est tout simplement celle du département qui occupe - encore aujourd'hui - la plus grande superficie territoriale : elle s'étend sur 11600 hectares et est sillonnée par quelque 340 km de chemins ruraux ! En 2025, seules 132 communes en France occupent plus de 100 km2 de superficie. À la suite de Raboliot, c'est la rédaction de La Boîte à pêche qui débute, s'étendant du 1er mai au 15 juillet 1925. L'ouvrage paraîtra, toujours chez Grasset, en octobre 1926. Merveilleux et unique document, révélateur du rapport de Genevoix au temps : un travail on ne peut plus régulier, écrit d'un seul souffle, dans une concentration totale. Ce système, qu'il ne commente jamais mais applique avec constance, dit beaucoup de la rigueur intérieure de l'écrivain et de son attachement à un rythme quotidien, presque rituel. Ces deux carnets sont conservés dans un ' habillage ' intelligemment et délicieusement pensé et réalisé par Louise Bescond : deux petites chemises au décor verdoyant, rappelant à la fois l'univers du roman et le rythme de sa composition dans ces deux petits agendas. L'ensemble est conservé dans un étui et des chemises à l'unisson.
À Lausanne, chez J. P. Heubach & Comp., 1784. 4 tomes en 2 vol. in-8 de XVI-(préf.), 428 p. [1] f. et 388 p. [1] f., demi-maroquin vert, dos lisse orné de fleurons.
Avec une préface de l’auteur sur le pourquoi il ne sert à rien de lire des livres aux enfants de moins de 10-12 ans...
Paris Librairie des bibliophiles, Coll. "Les Petits Chefs-d'oeuvre" 1880 1 vol. broché in-12, broché, X + 86 pp. Parue initialement en 1802, cette nouvelle à fond historique retraçant les aventures amoureuses et sociales d'une jeune noble, fut salué par Joseph Chénier dans son Tableau de la Littérature (1808) : "Là, ni incidents recherchés, ni déclamations prétendues religieuses ; action simple, style naturel, narration animée, intérêt toujours croissant, voilà tout ce qu'on y trouve. On croit lire un ouvrage posthume de Madame de La Fayette". Bel exemplaire sur vergé.
1808 Londres, pour B. Dulau et Co, 1808. Rare édition anglaise, publiée conjointement à l'édition originale française à Paris chez Maradan. In-12 de 131 pp. Reliure demi veau à coins, dos lisse orné de filets dorés. Reliure frottée, une charnière fendue sur 5 cm., quelques rousseurs.
AParis chez Maeadan An XIII 1804. 4vol in-12 XXXV 392 423 423 405pp. Demi basane blonde, dos lisse orné de filets, résilles et fleurons dorés, pièce de titre maroquin rouge et de tomaison maroquin vert, rel époque. Usure du papier des plats, petit manque sur 1 coiffe et 1 mors fendu sur 2cm sur le Tome IV.
(662)
1806 A Paris chez Maradan 1806 in8, demi basane bleue ( reliure postérieure ) XXIII + 351 pp.
P. Garnier fr sd Grand in8, demi chagrin vert, dos à 4 nerfs, caissons ornés d'un encadrement de trois filets dorés, nombreuses vignettes, lettrines, et planches hors texte. Bel exemplaire. Mme de Genlis née près d'Autun en 1746 (1746 / 1830) Le château est à Champcery en Bourgogne.
idem relié en brun, tranches dorees,
A Paris, de l'imprimerie de Guilleminet, chez Maradan, An XIII-1805. In-8 de XV-268-[2] pages, demi-veau moucheté à coins, dos lisse orné de filets, roulettes et titre doré, pièce de titre orangée, tranches mouchetées. Belle condition.
Edition originale "Ouvrage fait pour les jeunes Artistes, pour les Voyageurs, et pour servir à l'Education de la Jeunesse". A l'état de neuf! Quérard, La France littéraire III, 310.
Paris, Hennuyer, 1893, Un Volume In-8 , avec de nomb. iIll. hors texte. Cartonnage ed.bleu plats et dos décorés. (Rel. d'Engel)-
bon état Remise de 20% pour toutes commandes supérieures à 200 €
Penguin LCC US 2012 608 pages 17x5 8x23 6cm. 2012. Relié. 608 pages.
Très bon état
George Elizabeth Breuer Charlotte Möllemann Norbert
Reference : 500124253
(2017)
ISBN : 9783442484973
Goldmann Verlag 2017 704 pages 12 7x18 8x5cm. 2017. Broché. 704 pages.
Etat correct
Belle et longue lettre sur sa pièce tirée du roman Mauprat et sur le théâtre de Nohant, adressée au comédien Henri Lafontaine (1826-1898):«Mon cher enfant, il est vrai qu’un Mauprat m’a été demandé à la Porte St Martin et que j’ai promis, mais tout cela sans traités et sans écrits directs. […] j’ai promis le rôle de Mauprat à Bignon qui est mon ami, et qui seul, dans la composition de la troupe avant votre projet d’engagement, pouvait jouer ce personnage. Mais que cela ne vous décourage pas de jouer dans la pièce, car je ne fais pas qu’un rôle, vous le savez, dans une pièce, et quand elle sera faite vous choisirez le meilleur en dehors de celui-là. Même en la faisant je songerai à vous particulièrement pour faire valoir votre talent auquel j’ai confiance, vous le savez, et que je tiens de tout mon cœur à mettre sur la ligne qui lui convient».Elle évoque sa pièce Maître Favilla pour les Variétés, puis le directeur de la Porte Saint-Martin Marc Fournier, qui est un personnage «glissant dans les mains; il m’a fait déjà un beau tour de son métier. N’importe, puisque la destinée des artistes est d’être floué moralement ou pécuniairement par ceux qui exploitent, il faut bien en prendre son parti, et aller de l’avant». Elle conseille à Lafontaine de ne pas attendre Mauprat pour débuter à ce théâtre. «Je ne pourrai travailler à Mauprat qu’au mois de juin. Je fais un roman qui finira dans le courant de mai. Il est probable qu’en juillet la pièce sera prête. Il faudrait tâcher de nous voir à ce moment-là si vous étiez libre pour une quinzaine de jours, nous essaierions sur notre théâtre-tabatière de Nohant, sinon de jouer toute la pièce, si nous manquons de personnages, du moins certaines parties où on vous donnerait la réplique en jouant tant bien que mal avec vous. Mais ceci n’est qu’un plaisir que nous prendrions en famille, et qui m’est utile à moi pour la confection de la pièce, car croyez bien que je n’ai pas besoin de vous voir essayer pour savoir que vous jouez admirablement bien n’importe quel type. Seulement ce sera un très grand plaisir pour nous de vous avoir quelque temps dans notre atelier rustico-dramatique, et en vous amusant, même à des improvisations avec mes enfans, vous pourriez me donner l’idée pour vous de quelque type neuf au théâtre, et faisant valoir des qualités que vous n’avez pas eu l’occasion de mettre en lumière»… Quant à Bignon: «Pour rien au monde je ne lui retirerais le rôle que je l’ai prié d’accepter, il ne faudrait même pas lui en montrer du regret car il serait capable de croire que vous parliez d’après mon désir, et il m’offrirait de vous le laisser, avec empressement. Mais je jouerais là un rôle désobligeant envers lui, et je serais désolée d’avoir un tort vis-à-vis de cet excellent artiste et de cet excellent ami»... Lafontaine, ayant débuté en province, connut le succès à Paris notamment au Gymnase. Il joua dans 5 pièces de George Sand: Le Mariage de Victorine (1851), Les Vacances de Pandolphe, Le Démon du foyer (1852), Le Pressoir (1853) et Flaminio (1854). Il rentra à la Comédie française en 1863 et en partit en 1871.Correspondance, t.XI, p.91.Provenance: collection Jean Depruneaux (1876-1958), pharmacien parisien, originaire de La Châtre, fondateur du musée George Sand.
L.E.M., coll. Ici Police, sans date, 1 volume in-12 de 96 pages, broché.
Bon état (léger pli de lecture sur le dos).
Un ouvrage de 208 pages, format 125 x 190 mm, broché couverture couleurs, publié en 1985, Editions Saint-Paul, bon état
Postface par Juan-Miguel Garrigues
Phone number : 04 74 33 45 19
"Les Maîtres du roman populaire" - février 1936 - Couverture illustrée n&b - Arthème Fayard et Cie Editeurs - n° 519 - grand in-8 broché
assez bon état