Hachette, 1976, in-8°, 287 pp, tableaux statistiques, biblio, broché, bon état (Coll. Le temps et les hommes). Edition originale
"Les très nombreuses études de démographie historique ont fait progresser nos connaissances sur la société rurale du XVIIIe siècle, mais elles nous laissent un peu sur notre faim. C'est le grand mérite de J.-L. F. d'avoir recherché dans les ouvrages de l'époque (littéraires ou religieux) ce qu'était la vie des hommes et des femmes sur lesquels on possède à présent tant de statistiques. Quel sentiment nos ancêtres éprouvaient-ils vis-à-vis des autres membres de leur famille ? Qui considéraient-ils comme de leur sang ? Brantôme, Saint-Simon et, pour les familles bourgeoises, quelques rares journaux intimes nous renseignent sur ce point. Les sources sont moins sûres pour les masses rurales. Dans quelle mesure, un écrivain comme Rétif de la Bretonne, cédant à la tendance sentimentaliste de la fin du XVIIIe siècle, n'a-t-il pas enjolivé ses souvenirs de jeunesse en décrivant une société patriarcale qui n'avait guère existé ? L'analyse des dictionnaires de cas de conscience et des Manuels de confesseur met au contraire l'accent sur l'aspect négatif des sentiments. Il n'y est question que de jalousie et de haine entre proches. Mais le propos de cet ouvrage, qui fourmille d'idées et de suggestions, n'est pas seulement d'analyser les sentiments. Il veut surtout trouver des explications aux graphiques et aux statistiques patiemment élaborés par les démographes. Après bien d'autres, J.-L. F. recherche la cause de la baisse de la fécondité en France. Elle tiendrait surtout à l'amélioration de la condition féminine, c'est-à-dire, en quelque sorte, à la généralisation de la préciosité, déjà courante dans la haute société dès le XVIIe siècle. Le respect de la femme et l'importance qu'on accorda à sa vie à une époque où une femme sur 10 mourait en couches (estimation d'ailleurs un peu excessive) serait donc à l'origine de la révolution démographique..." (Jacques Houdaille, Population, 1976)
Flammarion, Paris 1970, 11x17cm, broché.
Edition originale en format livre de poche. Envoi autographe signé de Jean-Louis Flandrin à Pierre Dumayet. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Seuil, 1981, in-8°, 376 pp, notes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Univers historique). Edition originale
"C'est une idée très répandue, chez les Occidentaux d'aujourd'hui, que nous avons des difficultés particulières sur le plan sexuel, et qu'elles sont imputables à notre morale traditionnelle, d'essence chrétienne. Mais est-ce en reniant brutalement la morale de nos pères que nous surmonterons nos difficultés ? En réalité, nous ne sommes pas libres de refuser notre héritage. Et plus nous voulons l'ignorer, plus nous en sommes prisonniers. En rendant à ce passé ce qu'on en a censuré, en montrant les rapports qui existaient entre telle attitude ancienne envers la sexualité et tels autres traits, abolis ou vivaces, de la culture occidentale, l'Histoire devrait permettre de réapprécier notre système de valeurs, et par là de surmonter les difficultés présentes." (J.-L. F.) — "J.-P. Flandrin poursuit sa quête au travers des œuvres des clercs obnibulés par l'impureté." (Robert Fossier, Revue Historique, 1984)
L'Estampe Moderne, Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris 1899, 30x40cm, une feuille.
Lithographie originale en noir exécutée spécialement par l'artiste pour l'Estampe Moderne. Epreuve tirée sur vélin fort protégé par une serpente imprimée, timbre sec de l'éditeur en marge inférieure.Signature de l'artiste dans la planche. Très bel exemplaire. Lithographie inspirée d'un poème des "Fleurs du Mal" de Charles Baudelaire dont un extrait est reproduit sur la serpente de l'estampe. Editée par Ch. Masson et H. Piazza, les deux années de l'Estampe Moderne constituent une des plus belles réalisations lithographiques de l'époque. Chaque estampe est une oeuvre originale réalisée spécialement pour la revue par les plus grands artistes français et étrangers représentant des courants Symbolistes, Art Nouveau, Orientalistes et "Belle Epoque". - Photos sur www.Edition-originale.com -
L'Estampe Moderne, Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris 1898, 30x40cm, une feuille.
Lithographie originale en couleurs exécutée spécialement par l'artiste pour l'Estampe Moderne. Epreuve tirée sur vélin fort protégé par une serpente imprimée, timbre sec de l'éditeur en marge inférieure.Signature de l'artiste dans la planche. Très bel exemplaire. Lithographie inspirée par le poème éponyme de Charles Baudelairedont un extrait est reproduit sur la serpente de l'estampe. Editée par Ch. Masson et H. Piazza, les deux années de l'Estampe Moderne constituent une des plus belles réalisations lithographiques de l'époque. Chaque estampe est une oeuvre originale réalisée spécialement pour la revue par les plus grands artistes français et étrangers représentant des courants Symbolistes, Art Nouveau, Orientalistes et "Belle Epoque". - Photos sur www.Edition-originale.com -
Librairie Renouard, Paris 1902, 16,5x25,5cm, relié.
Edition originale imprimée sur vergé et illustrée de 20 planches hors-texte. Reliure en demi chagrin rouge, dos à cinq nerfs soulignés de filets noirs, dos comportant quelques frottements et taches noires, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, tête dorée. Quelques petites rousseurs, sinon agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Extrait de La Revue des deux mondes, s.l. [Paris] 1914, 15,5x25cm, agrafé.
Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Alphonse Lemerre, Paris 1881, 12x18,5cm, relié.
Edition originale, un des 50 exemplaires sur vergé de Hollande, seuls grands papiers avec 10 Chine. Reliure en plein chagrin bordeaux, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés, double filet doré en encadrement des plats, fleurons dorés en écoinçons, contreplats et gardes de papier peigné, filet doré sur les coupes, roulette dorée sur les coiffes, tête dorée sur brochure, étui bordé de chagrin bordeaux, reliure de l'époque, probablement de l'éditeur. Très rare et bel exemplaire parfaitement établi en reliure du temps. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Charpentier, 1887. In-12, demi percaline époque, dos orné d'un fleuron et de filets dorés, titre doré, faux-titre, titre, XLIII, 348 pp. Edition originale, couvertures conservées. Percaline déteinte par endroits, tome I seul. Intérieur frais, sans rousseur.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1973 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XXXIX-1177 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Edition présentée, établie et annotée par Jean BRUNEAU. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1973 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XXXIX-1177 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Très bel exemplaire en parfait état.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1984 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XXXIX-1183 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Edition présentée, établie et annotée par Jean BRUNEAU. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1973 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XXXIX-1177 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1992 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XXXIX-1183 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui illustré. ( Présentation de l'éditeur ). Edition présentée, établie et annotée par Jean BRUNEAU. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1999 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XXXIX-1183 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui illustré ( Présentation de l'éditeur ). Edition présentée, établie et annotée par jean BRUNEAU. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1984 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XXXIX-1177 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Edition présentée, établie et annotée par Jean BRUNEAU. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1973 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XXXIX-1177 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1980 In-12 ( 175 X 110 mm ) de 1534 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Edition présentée, établie et annotée par Jean BRUNEAU. Très bel exemplaire.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade" Paris 1980 In-12 ( 175 X 110 mm ) de XIII-1534 pages, pleine basane verte, dos lisse orné de filets dorés sous jaquette illustrée, rhodoïd et étui de carton gris. ( Présentation de l'éditeur ). Edition présentée, établie et annotée par Jean BRUNEAU. Très bel exemplaire.
Charpentier & Cie, Paris 1874, 15x23cm, relié.
Edition originale comportant bien toutes les caractéristiques typographiques de premier tirage : la faute "capitaine" à la place de "capitale", page 152, et "éphémérides" pour "éphémères" à la page 295. Reliure en demi chagrin vert à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs et orné de triples caissons à froid, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque. Quelques petites rousseurs sans gravité. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Charpentier 1874 In-8, demi-maroquin grenat, dos à nerfs, couvertures conservées, 296 pp. Charnières fendillées, fragiles. Int. très frais. Bon exemplaire.
Deuxième édition, l’année de l’originale. Bon état d’occasion
Charpentier & Cie, Paris 1874, In-8 (14,5x22,5cm), 296pp., relié.
Edition originale. On note lesdeux fautes suivantes qui qualifient l'originale: capitaine au lieu de capitale (page 152) et éphémérides au lieu de éphémère (page 295). Reliure en demi chagrin marine d'époque. Dos à nerfs orné de 4 fleurons. Titre doré dans un encadrement. Légères traces de frottement. On remarquera que de nombreuses pages ont été victimes d'une légère décharge de l'encre des feuilles en regard et qu'on y voit en filigrane une autre impression. Papier d'une superbe fraîcheur, d'un blanc immaculé avec quelques rares et très pâles rousseurs. - Photos sur www.Edition-originale.com -
1874 Paris, Charpentier et Cié, 1874; in-16°, demi-percaline brique à coins à la bradel, titre doré sur étiquette de maroquin violine, fleuron et date au dos; (6), 165pp.
Reliure vers 1920, seul le 2ème plat de la couverture a été conservé. Quelques rousseurs Edition originale. (cf. Vicaire II-729, Clouzot).
1874 Paris, Charpentier et Cie, 1874; in-16 de (3)ff. - 165 pp. - 1 f.bl.; demi-percaline verte à la bradel, titre doré sur étiquette de maroquin rouge , fleuron et date dorés au dos, couverture conservée; exemplaire non rogné sauf en tête. Edition originale.
Seule pièce de théâtre écrite par Flaubert, Clouzot indique un tirage assez limité, 1000 exemplaires. Elle fut retirée très rapidement de l'affiche par son auteur, faute de succès. Reliure vers 1900, le 1er feuillet blanc signalé par Vicaire III-729, n'a pas été conservé, la couverture conservée a un peu jauni, très petit amqnue à l'étiquette de titre. Bon exemplaire.(Reu-Bur)
s.l. (Paris) s.d. [5 ou 12 janvier 1860], 13,6x21cm, deux pages sur un feuillet remplié.
Lettre autographe signée de Gustave Flaubert adressée à l'archéologue Charles-Ernest Beulé. Deux pages rédigées à l'encre noire sur un feuillet remplié. Le destinataire de cette lettre a apposé neuf lignes manuscrites, brouillon de sa future réponse, à la suite de la lettre de Flaubert. Cette lettre a été retranscrite et reproduite sur le site internet du Centre Flaubert de l'Université de Rouen. Le transcripteur de cette missive précise: «Les lignes écrites sous la signature sont-elles de Beulé ou de Flaubert-lui-même ? L'écriture ressemble à la sienne. Stéphanie Dord-Crouslé suggère que Flaubert a pu aller voir Beulé et écrire sous sa dictée ces éléments qui répondent aux questions posées.» Cette hypothèse nous semble peu probable dans la mesure où l'on connaît la réponse de Charles-Ernest Beulé à ce courrierelle-même numérisée par le Centre Flaubert et datée du 10 février 1860. Cette réponse ne nous paraît pas induire une visite de Flaubert chez Beulé. Il nous semble plus vraisemblable que Beulé ait inscrit sous la lettre de Flaubert un brouillon de sa future réponse du 10 février 1860 qui ne sera qu'une reformulation élégante de ses notes. Beau et important témoignage des recherches colossales qu'entreprit Flaubert pour la rédaction deSalammbô. «Commencé en 1857, le roman paraît en 1862, période où l'Antiquité revient à la mode et où Carthage est « au goût du jour » grâce aux fouilles récentes de Charles-Etienne Beulé à Byrsa (1859) et dans les ports puniques.» (Vanessa Padioleau, «Flaubert et Carthage : Salammbô, roman polymorphe» in Revue Flaubert, n° 9, 2009) C'est donc à l'un des spécialistes de la question que Flaubert adresse ses questions, commentant sa récente lecture d'Ammien Marcel: «J'ai appris, dans ce même Ammien, que les Carthaginois ont pris Thèbes, en Egypte [...] Qu'est-ce que cela veut dire? Ce passage est, je crois, peu connu?» La tâche de Flaubert n'est pas mince: on ne connaît à l'époque rien ou presque sur la période de la Révolte des Mercenaires qui s'étendit sur deux années, de 240 à 238 av. J.-C. Il entame alors un travail de fourmi, appuyant ses recherches sur les textes des grands historiens de l'Antiquité qu'il lit en latin dans le texte. La lettre que nous proposons en montre d'ailleurs sa grande maîtrise : « J'ai appris, dans ce même Ammien que les Carthaginois ont pris Thèbes, en Egypte, livr[e] xvii, ch. iv. "Hanc inter exordia pandentis se late Carthaginis, improviso excursu duces oppressere Poenorum" [« À l'époque où Carthage commençait sa large expansion, les généraux des Phéniciens vainquirent celle-ci par une attaque à l'improviste »]. » Malgré ces recherches des plus approfondies, la porte de Carthage ne connaîtra qu'une très brève description dans la version finale deSalammbô. - Photos sur www.Edition-originale.com -