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‎THEURIET. André.‎

Reference : 26550

(1885)

‎Les œillets de Kerlaz.‎

‎ 1885 1885 Paris. L. Conquet. 1885. 1 volume petit in-12, demi-maroquin bordeaux à coins, dos à nerfs orné, tête dorée, couvertures conservées. Reliure signée Champs. (2) ff. ; VII pp. ; (1) p. bl. ; 77 pp. ; [1] p. bl.‎


‎Édition originale illustrée de 4 eaux-fortes hors-texte d' Edmond Rudaux, et de 8 en-têtes et culs-de-lampe de Hector Giacomelli.1 des 1000 exemplaires numérotés sur papier vergé du Marais et justifiés par Louis-Conquet.L'auteur, académicien, fut reconnu pour son talent à peindre avec affection et nostalgie les paysages, les terroirs et la vie quotidienne des campagnes françaises.Vicaire VII, 794. ‎

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EUR120.00 (€120.00 )

‎THEURIET André‎

Reference : 43079

(1882)

‎Madame Heurteloup (la bête noire)‎

‎Charpentier, Paris 1882, 12x19cm, relié.‎


‎Edition originale sur papier courant, il n'est pas fait mention de grands papiers. Reliure à la bradel en demi percaline pervenche, dos lisse orné d'un motif floral doré, double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin rouge comportant quelques petites traces de frottements, plats de papier marbré, tête dorée, reliure de l'époque non signée mais attribuable à Lancelin. Envoi autographe signé de André Theuriet à madame Paul Ollendorff sur la page de faux-titre qui comporte un infime manque angulaire en tête. Deux petites taches en têtes et en pieds des premiers feuillets. Provenance : de la bibliothèque de Paul Ollendorff. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎Theuriet (André) :‎

Reference : 10957

(1891)

‎Mademoiselle Roche.‎

‎Paris, Alphonse Lemerre, 1891 ; in-16 ; demi-basane aubergine, dos à faux-nerfs décoratifs dorés, fleurons et titre doré (reliure de l'époque) ; (4), 472, (2) pp.‎


‎Edition originale de ce roman savoyard qui se déroule dans la région d'Annecy. Dos très légèrement passé, toute petite usure aux deux coins inférieurs, sinon bel exemplaire, très frais et sans rousseurs, dans une reliure décorative. ‎

Librairie Ancienne Clagahé - Saint Symphorien d’Ozon
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‎THEURIET André‎

Reference : 14372

(1873)

‎Mlle Guignon‎

‎La Revue des deux mondes, Paris Ier novembre 1873 au Ier décembre 1843., in 8 (15,5x25cm), 3 Vol. brochés.‎


‎Edition pré-originale. Brochures d'origine. Dos légèrement sales. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎THEURIET André‎

Reference : 13152

(1886)

‎Nos oiseaux‎

‎Illustrations de H. Giacomelli. Exemplaire de tête sur Japon, enrichi d'un portrait gravé avec signature autographe de Giacomelli, d'un lavis d'encre également signé, d'une superbe aquarelle sur la page de faux-titre, et d'une lettre autographe signée relative à cet ouvrage. Malheureusement ce livre a pris l'eau et la reliure est abimée : traces anciennes d'humidité, pages de garde en soie moirée détachées. Mérite amplement une restauration tant la qualité de la reliure est belle. 1 des 50 exemplaires sur Japon, seul tirage de luxe. Exceptionnelle reliure signée de Marius Michel : Plein maroquin vert, dos à 5 nerfs orné de caissons dorés et mosaïqués, plats ornés de filets d'encadrement et d'un décor floral en partie mosaïqué, tranches dorées, doublures de maroquin également décoré. Moyen Paris Launette 1886 1 volume grand in-8°‎


‎édition originale‎

EUR350.00 (€350.00 )

‎THEURIET André‎

Reference : 46243

(1885)

‎Péché mortel‎

‎Alphonse Lemerre, Paris 1885, 12x19cm, relié.‎


‎Edition originale. Reliure en pleine percaline marine, dos lisse orné d'un motif floral estampé à froid, pièce de titre de chagrin marine, double filet doré en queue, reliure de l'époque. Précieux envoi autographe signé de André Theuriet à Guy de Maupassant : "...hommage de vive sympathie littéraire..." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎THEURIET André‎

Reference : 18821

(1879)

‎Saint Enogat. Souvenirs d'une plage bretonne. Extrait de la Revue des Deux Mondes‎

‎Extrait de La Revue des deux mondes, s.l. [Paris] 1879, 15,5x25cm, agrafé.‎


‎Edition originale. Sous couverture muette. Rare. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎THEURIET André LHERMITTE Léon‎

Reference : 69685

(1888)

‎La Vie rustique‎

‎Librairie artistique - H. Launette et Cie, Paris 1888, 25x33cm, relié.‎


‎Edition originale dite "des bibliophiles" tirée à 60 exemplaires, le nôtre nominatif et imprimé sur Chine, dédicacé et offert par l'auteur : "à Jules Claretie affectueux souvenir de son tout dévoué André Theuriet". Illustré d'un frontispice, de 26 planches hors texte et de nombreuses vignettes dans le texte, gravées sur bois par Bellenger d'après Léon Lhermitte, l'un des grands peintres de la vie paysanne. Chaque hors-texte - hormis le frontispice - est protégé par une serpente légendée. Reliure légèrement postérieure en demi maroquin à coins, dos lisse mosaïqué d'épis de blé et d'une grappe de raisins de maroquin camel ainsi que d'un petit oiseau doré, encadrement doré sur le dos, filets dorés sur les plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins, reliure signée Alfred Farez, successeur de Carayon. Quelques petits frottements en tête et pied du dos, sinon bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎THEURIET André LHERMITTE Léon‎

Reference : 70208

(1888)

‎La Vie rustique‎

‎Librairie artistique - H. Launette et Cie, Paris 1888, 25x33cm, relié.‎


‎Edition originale illustrée d'un frontispice, de 26 planches hors texte et de nombreuses vignettes dans le texte, gravées sur bois par Bellenger d'après Léon Lhermitte, l'un des grands peintres de la vie paysanne. Reliure en demi chagrin rouge à coins, dos à cinq nerfs comportant des éraflures, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, couvertures et dos conservés, tête dorée, cins supérieurs émoussés. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎THEURILLAT Hilaire. ‎

Reference : 17463

‎THEURILLAT Hilaire. CORYMBE. Avec une lettre-préface de Charles Maurras.‎

‎ Genève. Pierre Cailler, éditeur. 1953. In-8° broché. 49 pages. Tirage à 350 exemplaires sur vélin chamois. Très propre; pages non coupées.‎


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‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

Reference : 62294

(1987)

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1987, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎


‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

Reference : 62302

(1987)

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1987, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎


‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

Reference : 62305

(1981)

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1981, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎


‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

Reference : 62306

(1987)

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1987, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎


‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎(THEVENIN Paule) TRIVIER Marc‎

Reference : 62307

(1987)

‎Portrait de Paule Thévenin. Photographie Originale de l'artiste‎

‎Par l'auteur, s.l. 1987, 22x22cm sur papier Ilford 30x40cm, une feuille.‎


‎Grand portrait photographique original en noir et blanc réalisé par Marc Trivier. Tirage argentique original non signé, comme la plupart des uvres de Trivier. Précieuse épreuve argentique originale du célèbre photographe belge, un des artistes contemporains les plus secrets, qui malgré un succès international précoce, a préféré limiter sa production pour conserver la cohérence de son uvre. Marc Trivier ne tire pas de nouveaux exemplaires de ses anciens portraits, le papier de tirage qu'il utilisait n'est d'ailleurs plus commercialisé. L'artiste «réalise lui-même ses tirages sur papier baryté Ilford, consacrant plusieurs jours de travail à chacun, avec une concentration particulière pour rendre les blancs, par contraste avec des noirs d'une rare densité. Un tirage de Marc Trivier ne ressemble à aucun autre. Lorsqu'il accepte de les exposer, il les suspend dans des cadres en inox de sa fabrication, laissant libre cours à la vie du papier.» (Xavier-Gilles, « Marc Trivier et la tragédie de la lumière » inLe Monde Libertaire, 2011). Cette «vie du papier» participe de l'uvre au même titre que les diverses altérations que subissent les photographies lorsqu'elles sont exposées : «Dans les boites, les tirages gondolent, mais qu'importe: le photographe affectionne ce genre d'accident.» (Claire Guillot, «Les face à face sans échappatoire du photographe Marc Trivier», Le Monde, 2011). Marc Trivier a une sensibilité particulière pour l'aspect matériel de ses productions. Alors que la photographie relève par essence du multiple, cette intervention de l'artiste dans tout le processus de création confère une aura autographique à ces tirages. Photographies d'artistes, de fous, d'arbres ou d'abattoirs, Marc Trivier aborde tous ces sujets avec un regard aussi précis qu'intense. «Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude.» (Luc Desbenoit). La beauté qui émane de ses photos vient de cette nudité. Il n'y a ni retouches, ni recadrages. On retrouve dans son uvre le même format carré souligné par le carré du négatif que Trivier laisse sur ses tirages. Ce cadre piège notre regard dans des photographies où le fard de la couleur est rejeté pour un noir et blanc incisif. Toute artificialité ayant disparu nous ne faisons pas face à la mise en scène d'un sujet mais à une présence exacerbée par la lumière irradiante et singulière, témoin d'un instant de vie et non de pose. C'est cette lumière, liée au médium photographique, qui unit les séries de Marc Trivier : «Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition.» (Xavier-Gilles inLe Monde Libertaire). C'est aussi elle, délivrée de tous les artifices, qui donne à ses uvres l'aura qui les rend si présentes. Cette «brûlure» de la lumièrenous renvoie à un instant réel, au «ça a été» de Barthes (La Chambre Claire, 1980) : «De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie.» (Marc Trivier). «La photographie ne dit qu'une chose : «C'était.» On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là.» (Marc Trivier) Warhol, Foucault, Beckett, Dubuffet ... les plus grands écrivains et artistes ont posés pour Trivier. Simultanément l'artiste s'intéressent également aux marges de la société, à ce que les hommes ne veulent pas voir. Il photographie alors les aliénés et les abattoirs qu'il place en regard des célébrités. Dès la fin des années 1980 son uvre est unanimement reconnue et il reçoit le prestigieux Young Photographer Award de L'international Center of Photography en 1988 ainsi que le Prix Photographie Ouverte (Charleroi). Après le Palais de Tokyo à Paris, le musée de l'Elysée à Lausanne et le Casino à Luxembourg, la Maison Européenne de la photographie à Paris lui consacre une importante rétrospective en 2011. Les photographie des grandes personnalités de son époque que Marc Trivier réalise ne cherchent pas à montrer l'image publique de ces artistes. Prises de face, avec un regard dirigé vers l'objectif, elles nous montrent une image d'intimité: «(...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif: sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes.» (Sylvie Rousselle-Tellier, «Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004). Photographiés dans leur univers personnel, la plupart du temps leur chambre, les sujets s'abandonnent, ne maitrisent plus leur image. Le déséquilibre qui en résulte révèle les fragilités de ces personnalités si fortes, etpermet à Trivier de restituer l'unité du corps intime et de l'uvre publique. «Je lisais Genet; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage.» (Marc Trivier). Plus qu'un portrait, chaque photo est le témoignage d'un échange entre le sujet et l'artiste, d'un instant de vie réelle. La présence du photographe est sensible dans chacun des portraits que réalise Trivier: « Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier). - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎THIAUDIERE Edmond‎

Reference : D1070

(1901)

‎La fierté du renoncement - Note d'un pessimiste‎

‎Edmond Thiaudière, "La fierté du renoncement. Notes d'un pessimiste, Paris, Librairie Fischbacher, 1901. E.O. Petit livre d'aphorismes, relié demi cuir à la Bradel(9 x 13 cm), dos à 5 nerfs avec fleurons, tranches mouchetés. 332 p. Index thématique à la fin de l'ouvrage.‎


‎- Ouvrage peu courant - La reliure est en bon état mais est un peu frottée, les coins un peu abîmés. - L'intérieur est frais, même si le papier est jauni par le temps. Quelques rousseurs. Nom écrit à l'encre sur la page de faux-titre.‎

L'Autre Sommeil - Bécherel

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‎THIBAUDEAU (Antoine Clair, comte).‎

Reference : 93362

(1824)

‎Mémoires sur la Convention et le Directoire.‎

‎ P., Baudouin Frères, 1824, 2 vol. in-8°, 400 et 420 pp, reliures demi-basane havane, dos lisse avec filets dorés, pièces de titre et d'auteur basane noire, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rousseurs, dos lég. frottés, bon état (Coll. des Mémoires relatifs à la Révolution française). Edition originale‎


‎"Avocat de Poitiers, partisan des idées nouvelles, Thibaudeau fut procureur-syndic de sa ville avant d'être élu à la Convention, où il vota la mort de Louis XVI. Elu au Conseil des Cinq-Cents, il fut un des défenseurs de la République modérée sous le Directoire avant de se rallier à Bonaparte au 18 Brumaire. Il écrivit ses mémoires durant son exil pendant la Restauration. Ils sont d'une excellente qualité, généralement exacts et bien informés. Thibaudeau est une des bonnes sources de l'histoire de la Révolution française." (Fierro, 1391) ‎

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Phone number : 01 43 54 43 61

EUR250.00 (€250.00 )

‎THIBAUDET (Albert).‎

Reference : 10501

‎Amiel ou la part du rêve.‎

‎ Paris, Hachette, Le Passé vivant, 1929. In-12 ; demi-chagrin bleu nuit, couvertures et dos conservés, 244 pp. (dont préface). ‎


‎Edition originale, un des 400 ex numérotés sur Alfa. Ex-libris en couleur de Guy Arnoux de la bibliothèqe de François Laveissière. Coupure de presse jointe. Bel ex. Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR50.00 (€50.00 )

‎THIBAUDET (Albert).‎

Reference : 20157

‎Amiel ou la part du rêve.‎

‎ Paris, Hachette, Le Passé vivant, 1929. In-12 ; broché, 244 pp. (dont préface). (tâches sur le dos de la couv.). ‎


‎Edition originale, un des 400 ex numérotés sur Alfa. Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR20.00 (€20.00 )

‎ THIBAUDET (Albert). ‎

Reference : 13011

‎Cluny. Littérature Edition originale.‎

‎ P., Editions Emile-Paul Frères, collection «Portrait de la France N°20», 1928 ; in-8 broché. 2 ff.-86 pp.-2 ff. - Frontispice gravé par Constant Lebreton. 1 bandeau gravé tiré en vert. Très bon état. ‎


‎Edition originale tirée à 1650 exemplaires, un des 1500 sur vélin Lafuma. ‎

Phone number : 04 70 98 92 23

EUR20.00 (€20.00 )

‎THIBAUDET ( Albert )‎

Reference : 68999

(1913)

‎Les heures de l'Acropole‎

‎Paris, Editions de la Nouvelle Revue Française, 1913, In huit, 262 pp, demi-chagrin grenat, dos lisse, couverture conservée,bon état,‎


‎Edition originale ,non numéroté sur papier d'édition,. ‎

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Phone number : 01 42 96 06 24

EUR30.00 (€30.00 )

‎THIBAUDET (Albert).‎

Reference : 6011

‎Les Princes Lorrains.‎

‎ Paris, Bernard Grasset, Les cahiers Verts, N° 35, 1924. in-12, broché, 210 pp. ‎


‎Edition originale sur vergé bouffant. Photos sur demande.‎

Phone number : 09 50 67 82 02

EUR25.00 (€25.00 )

‎THIBAULT F.‎

Reference : 9921

(1929)

‎Essai de solution du problème des colliberti, extrait 'Des mélanges' de Paul Founier‎

‎Recueil Sirey, Paris s.d. (1929), 16,5x25,5cm, agrafé.‎


‎Edition originale. Envoi de l'auteur. A propos de ces individus de basse condition nommés au Moyen-Age colliberti. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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EUR40.00 (€40.00 )

‎THIBON (Gustave). ‎

Reference : 455

‎Ce que Dieu a uni. Essai sur l'amour. ‎

‎ Lyon, H. Lardanchet, 1945. In-8°, broché. ‎


‎EDITION ORIGINALE. Ex. sur vélin du Marais, mais non numéroté. ‎

Phone number : +336 60 85 56 56

EUR40.00 (€40.00 )

‎THIBON (Gustave). ‎

Reference : 456

‎L'Echelle de Jacob. ‎

‎ Lyon, H. Lardanchet, 1943. In-12 broché. ‎


‎Edition sur papier ordinaire. Mention de 49ème édition. ‎

Phone number : +336 60 85 56 56

EUR8.50 (€8.50 )
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