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‎Nicolas BRICAIRE DE LA DIXMERIE‎

Reference : 51262

(1769)

‎Contes philosophiques et moraux‎

‎Chez Delalain | A Londres & se trouve à Paris 1769 | 9.50 x 17 cm | 3 volumes reliés‎


‎Nouvelle édition, après la première parue en 1765, augmentée d'un troisième volume qui paraît ici pour la première fois. Reliures en plein veau brun marbré d'époque. Dos lisse orné. Pièces de titres et de tomaisons en maroquin rouge. Un coin émoussé. Frottements. Bel exemplaire. Pendant de nombreuses années La Dixmerie alimentera le Mercure de ses contes presque gratuitement après le départ de Marmontel, et la plupart des 24 titres dans le recueil y ont paru. Ils appartiennent à tous les genres du conte, merveilleux, orientaux, moralistes et historiques. L'auteur s'explique dans la préface sur l'emploi de l'épithète "philosophique" ajouté à ses contes, en se moquant de ce terme appliqué à l'époque à tout et n'importe quoi, et qu'il a utilisé parce qu'il était à la mode et que tous ses contes peuvent être prétexte à moraliser. On y distingue un talent pour la légèreté et la satire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR550.00 (€550.00 )

‎Nicolas CHAMBON DE MONTAUX‎

Reference : 81747

(1785)

‎Des maladies de la grossesse‎

‎S. n. | Paris 1785 | 10 x 17 cm | relié‎


‎Edition originale. Reliure très légèrement postérieure en demi basane camel, dos lisse orné de pièce de titre et de tomaison de papier rouge, roulettes et fleurons dorés, plats de papier de même coloris. Coiffe de tête frottée et comportant des manques, dos éclairci et frotté. Intérieur frais. Un second exemplaire de la page 131 du second tome a fautivement été relié au début de cette même partie. Chambon de Montauxfut nommé médecin à l'hôpital de La Salpêtrière à Paris en 1786. Il n'y demeurera que quelques années avant de devenir maire de Paris durant la Révolution en succédant àJérôme Pétion de Villeneuve. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR150.00 (€150.00 )

‎Nicolas CHOIMET‎

Reference : 14121

(1841)

‎Eléments théoriques et pratiques de la filature du lin et du chanvre‎

‎L. Mathias | Paris 1841 | 13.50 x 21.50 cm | relié‎


‎Edition originale. Reliure en demi basane marron, dos lisse passé orné de filets dorés et comportant de petits manques en tête et en pied et des traces de frottements, mors et tranches frottés, coins émoussés, reliure de l'époque. Ouvrage orné de figures et de six tableaux dépliants. Quelques rousseurs éparses et une pâle mouillure angulaire affectant certains feuillets. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR480.00 (€480.00 )

‎Nicolas CLENARD‎

Reference : 36710

(1581)

‎Institutiones ac meditationes in graecam liguam‎

‎Apud Iannem Houze | Lutetiae Parisiorum (Paris) 1581 | 16.50 x 23.50 cm | relié‎


‎Nouvelle édition, après l'originale parue en 1530. Marque de l'imprimeur en titre. La même édition est parue également chez Le Bé à la même date, et maintes fois au XVIe. Une seconde page de titre porte l'intitulé : Meditationes graecanicae in artem grammaticam (p.273). Reliure en plein veau blond XVIIe. Dos à nerfs orné d'un semis de fleurs de lys dans chaque caisson. Plats orné d'un semis de fleurs de lys et d'une riche dentelle d'encadrement avec sur le plat supérieur l'insciption en lettres dorées : Academie d'arras. Tranches dorées. Coiffe de queue arrachée. Mors inférieur ouvert en queue. Un coin rogné. Manque page de garde marbrée contrecollée à la première page de garde blanche, en début et fin de volume. 2 pâles mouillures en page de titre et quelques mouillures jaunes en marge ; marge haute et gauche d'une vingtaine de feuillets effrangée sur 0,5 cm en raison d'une ancienne mouillure ayant fragilisé le papier. Frottements, quelques épidermures sur les plats. Exemplaire rogné assez court. Riche reliure du XVIIe, mais comportant des défauts. Célèbre travail qui eut un immense succès populaire de cette grammaire grecque du philologue Nicolas Clénard, dont le maître fut Henri Estienne. Le latin est en caractères romains et le grec en italiques. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎Nicolas CLENARD‎

Reference : 47956

(1617)

‎Institutiones ac meditationes in graecam liguam‎

‎Typis Wechelianis apud Haeredes Ioannis | Hanoviae (Hanovre) 1617 | 17 x 24 cm | relié‎


‎Nouvelle édition, la toute première édition ayant parue en 1530. Marque de l'imprimeur en page de titre. Deux autres parties différentes, à pagination continue, avec deux pages de titres respectives :Meditationes graecanicae in artem grammaticam (p.273) et In Clenardi et ante signani grammaticam anno MDLXXXX ex officina Wecheliana editam. Reliure en plein vélin d'époque. Dos liise à filets à froid. Encadrements à froid sur les plats avec un fleurons central et des fleurons angulaires. L'ouvrage est totalement désolidarisé de la reliure. Le premier plat est en grande partie détaché de son carton. Premier cahier volant, ne tenant plus que par une couture. Papier intégralement bruni. Célèbre travail qui eut un immense succès populaire de cette grammaire grecque du philologue Nicolas Clénard, dont le maître fut Henri Estienne. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR250.00 (€250.00 )

‎Nicolas CORTE‎

Reference : 31722

(1957)

‎La vie et l'âme de Teilhard de Chardin‎

‎Fayard | Paris 1957 | 14.50 x 19.50 cm | broché‎


‎Edition originale. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR30.00 (€30.00 )

‎Nicolas DAVANNE‎

Reference : 52631

(1656)

‎Recueil d'actes et contrats faicts par Me. Nicolas Davanne‎

‎De l'imprimerie de Jean Le Boulanger | à Rouen 1656 | 15.50 x 20.50 cm | relié‎


‎Edition originale, rare. Reliure en plein velin d'époque. Dos lisse avec titre à la plume estompé. Dos en partie désolidarisé avec coutures lâches. Une pliure sur le plat supérieur. Quelques taches brunes. Histoire du prieuré Saint Niçaise à Meulan, dans le diocèse de Rouen, avec les actes et contrats qui lui sont liés. L'ouvrage contient également les actes concernant le monastère Bonnes Nouvelles, ainsi que d'autres charges de Nicolas Davanne dans son ministère. Tampon bleu en page de titre : Bibliothèque de Melan. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR300.00 (€300.00 )

‎Nicolas de LA MARE‎

Reference : 46535

(1713)

‎Traité de la police, Où l'on trouvera l'Histoire de son Etablissement, les Fonctions et les Prerogatives de ses Magistrats, toutes les Loix et tous les Reglemens qui la concernent. On y a joint une Description historique et topographique de Paris‎

‎Chez Michel Brunet | à Paris 1713 - 1719 | 25 x 41.50 cm | relié‎


‎Nouvelle édition pour les deux premiers tomes, le troisième tome se trouve en édition originale. L'illustration comprend 3 vignettes de titres répétées aux armes, 2 bandeaux de titre pour l'épitre et la préface, et 2 lettrines ; 6 bandeaux de titres et lettrines pour le texte ; le tout gravé par Audran. Les huit tableaux dépliants de Paris sont manquant. Pages de titre en rouge et noir.Le premier volume du Traité de la police parait en 1707, le volume 2 en 1710, le volume 3 en 1719, et un quatrième volume (De la voirie), rédigé par le secrétaire de Delamare, paraîtra à titre posthume en 1738. Reliure en plein veau usagé d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre et de tomaison en maroquin brun. 3 premiers caissons des deux premiers tomes absents, idem pour le premier caisson du tome III. Coiffes de queue arrachées. Pièces de titre et de tomaison manquantes aux 2 premiers tomes. Intérieur d'une belle fraîcheur. Le traité de la police, tout en étant secondairement une histoire des règlements dans l'Antiquité et de l'exercice de la police contient l'ensemble des ordonnances et des règles dans tous les domaines, c'est à dire tout ce qui se rapporte au droit public (nourriture, commerce, des spectacles, des prisons...) pour la ville de Paris. Le premier tome traite également des divers corps de la police et de son administration. C'est en 1667 que Lamoignon, premier Président du Parlement de Paris, suggéra l'idée à Nicolas Delamare, d'écrire un ouvrage décrivant les méthodes de la police dans une grande ville ; les archives et la riche bibliothèque de Colbert lui furent ouvertes à cette fin.«Cet ouvrage n'est pas, dit l'auteur, un simple recueil d'ordonnances, comme je me l'étais d'abord proposé; ce sont des dissertations sur toutes les matières de police; c'est une histoire de toutes les lois et de tous les règlements depuis l'établissement de la plus ancienne des républiques jusques à présent».Dès les premières pages de son Traité, Delamare donnait une définition large de la police, comme un «art de procurer une vie commode et tranquille». Le plan original de Delamare prévoyait 12 livres, il n'en parut que 6.Le premier livre traite "De la police en général et de ses magistratset officiers", le second "de la religion", le troisième "des moeurs",le quatrième "de la santé", et le cinquième "des vivres". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR1,000.00 (€1,000.00 )

‎Nicolas de LA MARE‎

Reference : 67182

(1729)

‎Traité de la police, Où l'on trouvera l'Histoire de son Etablissement, les Fonctions et les Prerogatives de ses Magistrats, toutes les Loix et tous les Reglemens qui la concernent. On y a joint une Description historique et topographique de Paris‎

‎Aux dépens de La Compagnie | à Amsterdam 1729 | 29.50 x 48 cm | 4 volumes reliés‎


‎Nouvelle édition, avec mention de Seconde et troisième édition augmentée. L'illustration comprend 3 vignettes de titres répétées et huit tableaux dépliants de Paris, représentant l'état de la ville à différentes époques depuis sa fondation. Pages de titre en rouge et noir.Le premier volume du Traité de la police parait originellement en 1707, le volume 2 en 1710, le volume 3 en 1719, et un quatrième volume (De la voirie), rédigé par le secrétaire de Delamare, paraîtra à titre posthume en 1738, ce dernier n'est pas compris dans cette édition en 4 volumes qui reprend l'édition parisienne de 1719 en trois volumes. Reliure en plein veau marbré d'époque. Dos à nerfs orné. Pièces de titre de maroquin rouge. Pièces de tomaison de veau brun, très frottées, à la tomaison en partie illisible. Manque en queue des tomes I et II. Coiffes de queue des tome III et IV arrachées. Coiffes de têtes des tomes III et IV arasées. Manque sur le plat supérieur des tomes I et III, avec petits manques en bordures basses. Ensemble frotté. Constellation de trous de vers sur le premier caisson du tome I, avec quelques trous sur le troisième caisson, idem sur le cinquième caisson du tome III. Coins bas émoussés, quelques-uns dénudés. Petites piqûres éparses. Le traité de la police, tout en étant secondairement une histoire des règlements dans l'Antiquité et de l'exercice de la police contient l'ensemble des ordonnances et des règles dans tous les domaines, c'est à dire tout ce qui se rapporte au droit public (nourriture, commerce, des spectacles, des prisons...) pour la ville de Paris. Le premier tome traite également des divers corps de la police et de son administration. C'est en 1667 que Lamoignon, premier Président du Parlement de Paris, suggéra l'idée à Nicolas Delamare, d'écrire un ouvrage décrivant les méthodes de la police dans une grande ville ; les archives et la riche bibliothèque de Colbert lui furent ouvertes à cette fin.«Cet ouvrage n'est pas, dit l'auteur, un simple recueil d'ordonnances, comme je me l'étais d'abord proposé; ce sont des dissertations sur toutes les matières de police; c'est une histoire de toutes les lois et de tous les règlements depuis l'établissement de la plus ancienne des républiques jusques à présent».Dès les premières pages de son Traité, Delamare donnait une définition large de la police, comme un «art de procurer une vie commode et tranquille». Le plan original de Delamare prévoyait 12 livres, il n'en parut que 6.Le premier livre traite "De la police en général et de ses magistratset officiers", le second "de la religion", le troisième "des moeurs",le quatrième "de la santé", et le cinquième "des vivres". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR2,200.00 (€2,200.00 )

‎Nicolas de LISLE DE MONCEL‎

Reference : 67561

(1768)

‎Méthodes et projets pour parvenir à la destruction des loups dans le royaume‎

‎Imprimerie Royale | Paris 1768 | 9.50 x 16.50 cm | relié‎


‎Édition originale, bien complète de son grand tableau dépliant en fin de volume, recensant les différentes prises effectuées entre 1765 et 1767, les différents chasseurs ayant uvré dans ces mêmes années, ainsi que les formulaires légaux à fournir en cas de capture ou de mise à mort d'un loup. Reliure postérieure (Second Empire) en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs richement orné de filets, caissons et fleurons dorés, plats encadrés de triples filets dorés, filet doré sur les coupes, gardes et contreplats - encadrés d'une large dentelle dorée - de papier peigné, toutes tranches dorées, reliure signée L. Tripon. Deux étiquettes de bibliothèques encollées sur chaque contreplat. Exemplaire d'une importante provenance, il présente deux tampons sur la page de titre - «Bibliothèque du Roi - Neuilly» et «Bibliothèque du Roi - Palais Royal» - caractéristiques des ouvrages de la bibliothèque de Louis-Philippe Ier. Nous avons pu trouver deux autres ouvrages de sa bibliothèque reliés par Tripon: Gaffet de la Briffardière, Nouveau traité de venerie (Vente de la bibliothèque cynégétique du Verne, 5 octobre 2016 chez Sotheby's) et Du Fouilloux, La Venerie (Vente Aguttes, 17 juin 2004). Nicolas de Lisle de Moncel, ancien capitaine de cavalerie et Chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit, fut chargé des «épreuves relatives à la destruction des Loups, sur la frontière des Trois-Évêchés» (Metz, Toul et Verdun). Son ouvrage contient la description des races de limiers utiles à la chasse aux loups, un avis sur la rage, la manière d'apprendre aux domestiques et aux paysans à «tirer au bois», des instructions pour l'emploi de troupes militaires lors des chasses au loup en temps de paix, la manière de choisir la poudre à tirer, etc. à la fin de l'ouvrage se trouve le procès-verbal du 20 juin 1767, «qui constate la destruction d'un loup d'une conformation extraordinaire ; tué sur les frontières d'Auvergne où il avoit causé de grands ravages»: il s'agit de la fameuse bête du Gévaudan. Superbe exemplaire, parfaitement établi et d'une précieuse provenance. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎Nicolas de MALEBRANCHE‎

Reference : 24582

(1715)

‎Reflexion sur la premotion physique‎

‎Chez Michel David | A Paris 1715 | 9.50 x 16.50 cm | relié‎


‎Edition originale. Reliure en pleine basane d'époque. Dos à nerfs orné, avec semi d'étoiles dans les caissons. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffes élimées, mors fendus en tête et queue. Coins émoussés. C'est la dernière oeuvre du philosophe cartésien Nicolas Malebranche (1638-1715), qui fut écrite en réponse au livre de Laurent Boursier, De l'action de Dieu sur les créatures. Boursier affirme que les thèses de Malebranche (dans La recherche de la vérité) conduisent à la théorie Thomiste de la détermination de nos actions. Malebranche répond que nos actes étant libres, Dieu ne saurait les déterminer. Malebranche définit dès la première page la Prémotion physique : 'Un secours physique, qui précède la détermination de la Volonté, & qui fait qu'elle se détermine librement, & avec indifférence.' C'est une oeuvre d'importance concernant le Libre arbitre et la détermination physique de la Volonté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR500.00 (€500.00 )

‎NICOLAS DE TROYES‎

Reference : 619940

‎Le Grand Parangon des Nouvelles Nouvelles.‎

‎Librairie A. Franck - "Bibliothèque Elzevirienne" Paris 1869 In-12 ( 165 X 105 mm ) de XLVII-299 pages, pleine percaline rouge, dos lisse titré en lettres dorées et orné de la sphère elzévirienne dorée, plats ornés de filets d'encadrement et de fleurons d'angles à froid. Belle édition imprimée sur beau papier, volume non rogné. Percaline légèrement frottée, bel exemplaire.BIBLIOTHEQUE ELZEVIRIENNE: Cette collection est un véritable monument de l'histoire de la librairie française.La collection complète ( 173 volumes ) est extrêmement difficile à constituer.Les textes qui la composent sont des ouvrages ou des manuscrits inédits ou très rares des XVe et XVIe siècles et par exception de quelques autres postérieurs au XVIIIe. Ces ouvrages contiennent les commentaires des plus grands érudits de l'époque.L'éditeur Pierre JANNET n'a reculé devant aucun sacrifice pour lancer sa collection.Ces jolies reliures en toile rouge à la manière anglaise ornées d'un globe doré feront le reste pour assurer la renommée de la Bibliothèque Elzévirienne.‎


Phone number : 04 91 42 63 17

EUR30.00 (€30.00 )

‎Nicolas-Edme RESTIF DE LA BRETONNE‎

Reference : 57486

(1770)

‎Le pornographe, ou idées d'un honnête-homme sur un projet de règlement pour les prostituées‎

‎Chez Jean Nourse Gosse junior | A Londres& & à La Haie (La Haye) 1770 | 12 x 19 cm | relié‎


‎Seconde édition chez le même éditeur dont l'originale a été publiée l'année plus tôt en 1769. On sait que l'éditeur est en fait Delalain et que l'impression s'est faite à Paris, mais que l'éditeur a utilisé une fausse adresse pour déjouer la censure. Reliure en plein veau brun d'époque. Dos lisse orné de fers au gland. Pièce de titre en maroquin rouge. Mors supérieur en tête étroitement fendu. Bel exemplaire. Le pornographe est un manifeste pour la régulation de la prostitution. L'auteur est l'inventeur du néologisme qui unit deux racines grecques et qui signifie littéralement : celui qui écrit sur les prostitués. Ce projet de règlement des prostitués a l'originalité d'avoir une forme littéraire, Restif utilisant des lettres à Madame des Tianges pour détailler la situation des prostitués. La thèse principale de l'auteur étant la suivante :Celle-ci apparaissant comme un mal nécessaire, il s'agit de la contrôler par la création de maisons spécialisées, surveillées par la police et les médecins, et administrées de manière à garantir un établissement aux enfants des filles de joie. Le plus surprenant pour le lecteur est de constater que l'auteur a créer des règles pour tout : nourriture, linge, hygiène... Il y a certes, une fascination réelle de Restif pour la prostitution, mais elle ne verse jamais dans l'immoralité, au contraire même, l'auteur semble t-il cherchant une nouvelle moralité qui prend en compte l'immoralité. La seconde partie traite de la situation de la prostitution dans plusieurs pays et villes d'Europe. Ex libris F. M. Caye. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎Nicolas-Edme RESTIF DE LA BRETONNE‎

Reference : 76173

(1797)

‎Lettre autographe signée adressée à la citoyenne Fontaine‎

‎30 fructidor 1797 An V [16 septembre 1897] | 18.50 x 21.30 cm | 3 pages sur un double feuillet‎


‎Rarissime lettre autographe signée «?Restif Labretone?» adressée à la citoyenne Fontaine. Trois pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet de papier vergé. Reste de cachet de cire, pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été publiée, avec quelques inexactitudes, dans Lettres inédites de Restif de Labretone de V. Forest et É. Grimaud, 1883. * Les époux Fontaine sont des négociants de Grenoble et Restif de la Bretonne entama une correspondance avec eux à partir du 15 mars 1797. Importante lettre témoignant de l'achèvement de la publication du grand uvre autobiographique de Restif?: Monsieur Nicolas ou les Ressorts du Cur Humain dévoilé. «?J'aurai achevé le Cur humain Dévoilé sous 15 jours je ferai aussitôt votre paquet, pour le tenir prêt...?» Les huit premiers volumes de cette grande somme autobiographique, imprimés par Restif lui-même ouvrier typographe de formation dans son logement du 11 rue de la Bûcherie, ont été confiés au «?malhonnête?» libraire Nicolas Bonneville qui n'honore pas ses dettes auprès de l'écrivain. Outre des déconvenues de santé («?J'échange mes maladies, et ne les guérit pas?»), Restif fait également part à sa correspondante de ses déboires littéraires?: «?L'Auteur de la Nature me conservera une amie sincère pour me dédommager des scélérats de l'Institut, et du perfide Mercier?». En effet, l'année précédente, l'auteur apprend avec amertume qu'il n'est pas admis à l'Institut national et Louis-Sébastien Mercier, qui avait pourtant fait son éloge dans son Tableau de Paris et avait soutenu sa candidature, se détourne alors de lui. À cette somme de malheurs, s'ajoutent les finances. Désargenté et vivant de maigres rentes accordées par l'Etat, il maintient tout son soutien à la République?: «?Par quelle fatalité ne vois-je donc jamais les vues des gouvernans qui m'accueillent?; ou comment ne voient-ils pas tout d'un coup, que je suis attaché à la Révolution au point que je l'aime encor, lorsqu'elle me bat.?» Restif, profondément antiroyaliste, a écrit plusieurs pamphlets en ce sens et vient justement d'ajouter à la fin de Monsieur Nicolas une apologie du coup d'État du 18 fructidor an V. Cependant, cette date signe la fin du versement de l'indemnité que lui avait allouée Lazare Carnot après son échec de l'Institut?: «?Vous connaissez les événemens du 18 fructidor' je ne vous en parlerai pas. Ils m'ont rendu la vie?; mais en affligeant et mon cur et ma reconnaissance.?» Mais le grand chagrin de Restif, c'est la perte de sa fille, Filette, née de son aventure avec Louise Allan et dont la paternité ne lui fut révélée que tardivement?: «?Je vous écris au lit, pleurant sur ma Filette morte depuis 11 mois moins dix jours [...] Filette était ma fille, et de Louise, dont elle avait l'âme et la beauté.?» Les lettres autographes signées de Restif de La Bretonne parvenues jusqu'à nous sont rarissimes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR15,000.00 (€15,000.00 )

‎Nicolas-Edme RESTIF DE LA BRETONNE‎

Reference : 12834

(1889)

‎Mes inscripcions, journal intime‎

‎Plon | Paris 1889 | 10.50 x 17 cm | relié‎


‎Edition originale publiée d'après le manuscrit autographe et imprimée à petit nombre sur vergé. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage souple rouge, dos lisse orné de filets à froid, encadrements à froid sur les plats, une importante tache sur le premier plat et quelques autres petites taches affectant légèrement les deux plats sans atteinte à l'état intérieur. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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EUR180.00 (€180.00 )

‎Nicolas-Edme RESTIF DE LA BRETONNE - Louis BINET‎

Reference : 82170

(1776)

‎Le Paysan perverti. - La Paysane pervertie [La Paysanne pervertie]. - Les Figures du Paysan perverti ‎

‎Chez Esprit Chez La veuve Duchesne | La Haie (Paris) 1776 [i.e. 1782] et 1784 | 9.50 x 16.50 cm | 9 volumes reliés‎


‎Plus célèbre édition et première illustrée pourLe Paysan pervertiet édition originale pour sa suite,La Paysane pervertie et pour le volume d'explication des figures. Cohen souligne que «les frais de l'illustration furent supportés par un homme riche, ami de Restif, sans doute Grimod de la Reynière.» Reliures en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs richement ornés de filets et fers dorés, triples filets dorés en encadrement des plats, gardes et contreplats de papier peigné, contreplats encadrés de larges dentelles dorées, toutes tranches peignées et dorées, reliures signées Belz Niedrée, vers 1860-1880. Notre exemplaire de La Paysane pervertie présente bien les rares pages de titre précédant la censure: «La généralité des exemplaires ne porte pas les mots La Paysane Pervertie, sur le titre, la censure en ayant exigé la suppression, et seulement Les Dangers de la ville, etc.» (Cohen) L'exemplaire de la Paysane est bien complet, à la fin du tome IV, de la Table des noms des personnages (pp. 337-344), des Avis sur les Dangers de la ville (8 pp.), d'une Revue des ouvrages de l'auteur (pp. clxix-ccxliv) et d'un catalogue des Ouvrages du même auteur. - Le Paysan perverti, 1776 - 8 parties en 4 volumes 74 planches et 8 frontispices + 2 figures en double par Binet, gravées par Berthet et Le Roy. Tome 1: 2 fr. et 22 pl. (+1) - vij(1) 304 pp. Tome 2: 2 fr. et 14 pl.- 312 pp. La page 147 a été remontée sur un onglet. Deux petites restaurations en marges intérieures des pages 266 et 267 Tome 3: 2 fr. et 23 pl.- 304 pp. La marge basse de la page 121 a été restaurée, probablement au moment de la reliure, sa typographie est donc différente sur les deux dernières lignes de texte. Tome 4: 2 fr. et 15 pl. (+1)- 293 pp. (3). Un petit trou au dernier feuillet (catalogue de l'éditeur) - La Paysane pervertie, 1784 - 8 parties en 4 volumes 38 planches dont 8 frontispices par Binet, gravées par Berthet, Giraud le jeune et Le Roy. Tome 1: 2 fr. et 10 pl.- 344 pp. 2 pages de titre à la date de 1784 "chés la d.me Veuve Duchesne" + 1 page de titre Les Dangers de la ville. Une restauration angulaire au coin supérieur de la page 9. Tome 2: 2 fr. et 4 pl.- 320 pp. (mal chif. 220). La page de titre Les Dangers de la ville a été collée par-dessus celle de La Paysane pervertie 1784 "chés le libraire indiqué au frontispice de la I Partie du Paysan" Tome 3: 2 fr. et 7 pl.- 320 pp. 2 versions des pages de titre telles que décrites ci-dessus. Une restauration en marge intérieure à la page 257. Tome 4: 2 fr. et 9 pl.- 344 pp.; 8 pp.; (1) clxx-ccxliv (12) 2 versions également de la page de titre. La première page du texte de l'édition des Dangers de la ville a été reliée en tête et présente quelques habiles restaurations de papier. -Les Figures du Paysan perverti (que l'on ne rencontrent que très rarement)[avec] Les Figures de la Paysane pervertie: Un portrait de l'auteur en frontispice- xxxij; clxviij; lxxij «Explication des 120 planches si curieuses de Binet» (Cohen) La dernière page a été montée sur onglet et présente un petit manque en marge intérieure. Superbe ensemble en reliure uniforme signée et rare exemplaire témoignant de la rocambolesque aventure éditoriale de ce grand texte. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Nicolas-Edme RESTIF DE LA BRETONNE (RÉTIF DE LA BRETONNE)‎

Reference : AMO-4250

(1769)

‎LE PORNOGRAPHE OU IDÉES D'UN HONNÊTE-HOMME SUR UN PROJET DE RÈGLEMENT POUR LES PROSTITUÉES‎

‎LE PORNOGRAPHE OU IDÉES D'UN HONNÊTE-HOMME SUR UN PROJET DE RÈGLEMENT POUR LES PROSTITUÉES, Propre à prévenir les Malheurs qu'occasionne le Publicisme des Femmes. Avec des Notes historiques et justificatives. A Londres, chez Jean Nourse et à La Haye, chez Gosse junior et Pinet, 1769 2 parties reliées en 1 volume in-8 (19 x 12 cm) de 368 pages. Les pages 5/6 n'existent pas. Bien complet du faux-titre "Idées singulières. Première partie.". Reliure plein veau fauve marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre de maroquin vieux rouge, tranches jaspées (reliure de l'époque). Réparation au mors supérieur. Les plats sont cambrés et légèrement déformés, sans gravité. Léger manque de cuir à la coiffe inférieure et sur un coin. Intérieur très frais. Provenance : ex libris du Chevalier Hervé. Le Chevalier Hervé était un traducteur de la langue allemande en français. On a de lui une traduction datant de 1828 (Théâtre de la guerre autrichien et russe, dans la Turquie d'Europe) ainsi qu'une traduction datant de 1826 (Chimie du fer de Berzelius). On sait désormais que ce Chevalier Hervé lisait Rétif de la Bretonne. ÉDITION ORIGINALE DE CE CÉLÈBRE TEXTE DE RÉTIF DE LA BRETONNE. Tirage à 2.000 exemplaires suivant la Revue des ouvrages de l'Auteur (1784). Ici avec le tirage de la page de titre sans le nom du libraire Delalain qui vendait les exemplaires. « La dépravation suit le progrès des lumières. Chose très naturelle que les hommes ne puissent s'éclairer sans se corrompre. » écrit Rétif dans son Pornographe, lui qui fréquentait assidûment les petites maisons de la capitale comme il le décrit lui-même dans divers ouvrages. Rétif se targuait de vouloir tout réformer : les mœurs, les arts (le théâtre), et bien d'autres choses encore. Les mots pornographie et pornographe ont déjà au XVIIIe siècle le sens d’aujourd’hui (peinture ou texte obscène, et celui qui produit ces œuvres), mais Rétif dans son titre l’emploie dans un sens plus technique, celui d’essai sur la prostitution et la manière de la réformer. « Je te vois sourire ; le nom demi barbare de PORNOGRAPHE erre sur tes lèvres. Va, mon cher, il ne m’effraie pas. Pourquoi serait-il honteux de parler des abus qu'on entreprend de réformer ? » (Le Pornographe). L'ouvrage est divisé en deux parties. La première, sous forme de lettres adressées entre deux personnes de qualité. On trouve à la fin le Projet de Règlement pour les Filles publiques, sous la protection du gouvernement, établi en LXV articles. La seconde partie contient les notes historiques. C'est le même Rétif qui écrivait : « La pudeur des femmes n'est que leur politique ; tout ce qu'elles cachent ou déguisent n'est caché ou déguisé que pour en augmenter le prix quand elles le révèlent. » ou encore « La femme ne sent son pouvoir qu'autant qu'elle en abuse. » ; attaqué sournoisement par une première maladie vénérienne en 1757 (il a 23 ans), puis une seconde en 1770 même, puis encore en 1776 et 1785 ; Rétif avait de quoi en vouloir aux prostituées, sa passion dévorante pour le beau sexe et le libertinage lui aura prodigué mille délices et mille supplices. « Les belles du Palais Royal sont très jolies, surtout les jeunes ; quant aux vieilles, c’est comme partout ; une vieille bête n’est jamais belle. » in Le Palais Royal - Première partie: Les filles de l’Allée-des-soupirs, en 1790. Références : P. Lacroix, p. 98-100 ; Rives-Childs, p. 210-212 TRÈS BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE ET RECHERCHÉE. ‎


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‎Nicolas-Edme RÉTIF DE LA BRETONNE‎

Reference : AMO-3270

(1778)

‎Le Nouvel Abeilard ou Lettres de deux amans qui ne se sont jamais vus.‎

‎A Neuchatel, et se trouve à Paris chez la Veuve Duchesne, 1778 4 volumes in-12 (17,3 x 11 cm), (4)-448-(8) ; (4)-464-(16) ; (4)-472-(8) et (4)-423-(1)-XXIV-(8) pages. 10 figures hors-texte à l'eau-forte. Reliure fin XIXe siècle demi-basane rouge. Dos à faux-nerfs ornés. Tranches mouchetées. Reliure légèrement frottées. Intérieur très frais. La page de titre du tome second est en fac-similé ancien (datant de la reliure). Bien complet des 10 figures hors-texte (une figure avec anciennes écritures à l'encre au verso - encre traversante sur la gravure). Grattage sur la page de titre du tome premier (mot "Abeilard" légèrement atteint - voir photo). Édition originale. "Ce roman, que Rétif avait vendu assez avantageusement à la veuve Duchesne, est un de ceux qu'il a imprimés lui-même. "L'amour par lettres, ou le Nouvel Abeilard" dit-il dans Monsieur Nicolas (p. 2978), s'imprimait chez André Cailleau, frère de la dame veuve Duchesne ; pour accélérer la besogne et ne pas m'occuper d'autre chose, j'aidais à l'ouvrier, travaillant même les dimanches." C'est encore un joli pied et une jolie chaussure qui furent les inspirateurs du Nouvel Abeilard. Rétif avait commencé à écrire l'Amour par lettres, en se rappelant ses correspondances amoureuses avec de jeunes modistes qui ne le connaissaient pas et qui ne l'avaient jamais vu, mais sa première idée était aride, dit-il : "Je n'y trouvais rien d'onctueux ; il aurait fallu parler à ma muse. Une autre à laquelle je ne parlais pas davantage, mais qui m'inspirait des désirs infiniment plus vifs, me donna ce qui me manquait. Un jour, sortant de ma demeure, rue de Bièvre, je vis devant moi une fille charmante, par la taille, la jambe et le pied ; elle était chaussée à talons très-élevés, et marchait avec une noblesse provoquante." Suit le portrait physique de l'inconnue, qui devint la muse du romancier. C'était la fille d'une charcutière, Mlle Londo, que Rétif célèbre comme une nymphe qui n'avait pas d'égale (Monsieur Nicolas, P. 2974). Cependant il avoue que Victoire Londo ne fut pas la seule muse pour cet ouvrage, et qu'il en eut encore huit ou neuf autres. "L'idée de cet ouvrage, dit-il (Monsieur Nicolas, p. 4715), est une des plus heureuses qui me fût tombée dans la tête ... J'imaginai que les honnêtes parents qui voudraient conserver le coeur de leurs enfants précoces ou trop sensibles pourraient les assortir de bonne heure et leur permettre de s'écrire sans s'être vus autrement qu'en peinture." L'auteur du Pornographe se persuada qu'il avait composé un livre très-utile à la société, et il était très-fier d'avoir trouvé le moyen de conserver les mœurs des jeunes gens, sans les marier." (P. L. Jacob, Bibliophile, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, n°2085). Cet ouvrage porte la dédicace imprimée à Mme M.A.D.A.D.L.R.D.F, c'est-à-dire à Marie-Antoinette d'Autriche devenue Reine de France. Les gravures, très fines, qui ornent ces volumes, non signées, sont sans doute de plusieurs artistes de l'entourage de Gravelot ou Marillier. Ce roman dont le titre est imité de la Nouvelle Héloïse de Jean-Jacques Rousseau est composé de nombreuses histoires et contes imbriqués formant un touffu roman-essai à tiroirs qui donne divers modèles sur les différentes Conduites en ménage. On y trouve la Philosophie des maris, l'Amour enfantin, la Partie carrée, l'Amour muet, etc. Rétif était très-fier d'avoir trouvé le moyen de conserver les mœurs des jeunes gens, sans les marier, et de "faire faire l'amour à la jeunesse, dit-il, sans danger pour ses mœurs." Dans ses Mémoires (1796), Rétif écrit : "Honnête lecteur ! j'ai, comme ces gens-là, connu des princesses, des duchesse, des marquises, dont une ou deux adorables, une comtesse charmante, une baronne délicieuse, des demoiselles jeunes, jolies, brillantes ... et pas une n'égalait ma fille Victoire Londo ! (la fille de la charcutière)." Bon exemplaire. ‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne] ‎

Reference : AMO-3230

(1767)

‎La Famille vertueuse.‎

‎Lettres traduites de l'anglais par M. de la Bretone. A Paris, Chés la Veuve Duchesne, 1767 [de l'imprimerie de Quillau] 4 parties en 4 volumes in-12 (17 x 10 cm) de XXXVI-251, 288, 300 et 299-(13) pages. Reliure de l'époque plein veau brun, dos lisses ornés. Le quatrième volume est dans une reliure différente. Quelques usures aux reliures néanmoins solides. Galeries de vers et manques de cuir sur les plats de la 4eme partie. Intérieurs très frais. Les 3 premières parties ont les tranches rouges tandis que la 4e partie a les tranches mouchetées bleues. Edition originale. Tirage à 2.000 exemplaires (J. Rives Childs / Lacroix) Premier ouvrage de l'auteur. Celui par lequel tout a commencé. "J'entrai, dit Restif, chez F.-A. Quillau pour régir son imprimerie, vers le 2 juillet 1764 ... Je remplis mon devoir comme aucun prote de Paris ne l'a rempli ... Je réussis, à force de travail et d'exactitude. Je montai, en trois années d'administration, son imprimerie de quatre à douze presses ... Tous mes moments de loisir, sous la charge accablante de soixante-six ouvriers, furent employés à la composition de mon premier ouvrage, intitulé la Famille vertueuse [...]" (Monsieur Nicolas, éd. Liseux, IX, p. 195-196). "Je vendis la Famille vertueuse à la dame veuve Duchesne, quinze livres la feuille ; l'ouvrage en fit cinquante et une ; et je me crus très riche ! Jamais si grosse somme ne m'avait appartenu. On imprima, sous ma double direction de prote et d'auteur, chez F.-A. Quillau, dans les six premiers mois de 1767, mais l'ouvrage ne parut qu'à la Saint-Martin ... [...] J'avais achevé le manuscrit de la Famille vertueuse, avec la fin de 1766 ... on commença l'impression le 20 janvier 1767. J'étais ivre de joie de me voir imprimer. Les quatre volumes furent achevés au mois de mai ... je résolus de me consacrer tout entier à la littérature. [...]" (Monseur Nicolas). "Tous les romans de Restif ont une base et une muse. Il disait dans la Revue des ouvrages de l'auteur (p. CLXX-CLXXI) :". Tous ses romans, dont on va parler, ont un fond vrai (c'est leur principal mérite), qu'il a été obligé d'altérer légèrement ... La Famille vertueuse est le premier de ses ouvrages qui ait vu le jour ... Ce roman, qui n'est pas traduit de l'anglais, comme le titre l'annonce, présente d'abord l'histoire véritable d'un négociant de Lyon, déguisé sous le nom de sir Kirch. Henriette, fille de cet homme, eut réellement de M. Dulisse [Rétif] une fille nommée Léonore, etc. Les historiettes rapportées dans ces quatre parties sont des aventures bourgeoises arrivées à Paris, à l'exception de celle de Laurenza, fille du jésuite Llamas, qui est espagnol, et que l'auteur tenait d'un neveu de ce jésuite. Tout l'ouvrage ne respire que la vertu. L'orthographe, qui est conforme à la prononciation, fit tort à la vente." D'autre part, il ajoute : "Je n'ai jamais pu me soumettre à l'orthographe ordinaire ; je l'ai plus ou moins contrariée toute ma vie." (Mes ouvrages, p. 4-8) Sa muse fut Mlle Rose Bourgeois qui lui donna le courage d'écrire. "En 1766, au moyen de l'énergie que Rose m'avait donnée et de la honte que je ressentais, qu'une ex-blanchisseuse comme la lyonnaise Benoit fit des romans que je n'aurais pas faits, je me mis à composer la Famille vertueuse." (J. Rives Childs, p. 198). "Cet ouvrage, publié sans nom d'auteur, fut tiré à 2,000 exemplaires et n'a pas été réimprimé, ni contrefait. Il en restait encore des exemplaires, en 1784, lorsque Restif rédigea la Revue des ouvrages de l'Auteur, pour faire suite aux Figures du Paysan perverti. Il expliquait alors la lenteur de la vente de son livre, en disant : « L'orthographe, qui est conforme à la prononciation, fit tort à la vente. » (P. Lacroix, p. 80 Provenance : les 3 premiers volumes proviennent de la bibliothèque de monsieur De Fauconpret de Thulus (ex libris armorié gravé du XVIIIe siècle dans la 3e partie - arraché dans les parties 1 et 2). Supra libris encadré gratté sur le premier plat des 3 premières parties. Références : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Bibliographie. p. 197-198 ; P. Lacroix, Bibliographie des ouvrages de Restif de la Bretonne, p. 78-81 Bon exemplaire du premier ouvrage de Rétif de la Bretonne. Il ne fut ni contrefait ni réimprimé. ‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]‎

Reference : AMO-3704

(1780)

‎La Malédiction Paternelle : Lettres sincères et véritables de N. ******, à ses parents, ses amis, et ses maîtresses, avec les réponses : Recueillies et publiées par Thimothée Joly, son exécuteur testamentaire.‎

‎Imprimé à Leipsick, Par Buschel, marchand-libraire et se trouve à Paris chés la Dame Veuve Duchesne, 1780 3 parties reliées en 3 volumes in-12 (17 x 10,5 cm) de 830 pages (pagination continue) et 5 feuillets non chiffrés (catalogue et présentation d'ouvrages de Rétif). Reliure bradel demi-percaline chocolat, pièces de titre et millésime en cuir noir, plats, doublures et gardes de papier marbré (reliure vers 1880). Exemplaire non rogné (tranches irrégulières), tranches ébarbées, belles marges. Reliures très bien conservées, dos décoratifs et propres, coins légèrement frottés/usés, intérieur frais. Rares rousseurs. Petites réparations en marge de quelques feuillets. Collationné complet. Edition originale et unique édition ancienne. "Lorsque paraît La Malédiction paternelle, en août 1779, sous le millésime de 1780, Rétif est déjà un auteur confirmé. Il publie régulièrement depuis 1767 (La Famille vertueuse est sa première œuvre) et en une douzaine d’années il a produit 44 volumes in-12 sous 19 titres. Beaucoup ne se distinguent guère des ouvrages du temps, ni par leur facture (recours à la forme épistolaire), ni par leur idéologie morale. Ce conformisme littéraire n’a valu à l’écrivain qu’un accueil médiocre, mais trois œuvres lui ont tout de même permis d’acquérir quelque notoriété, parce qu’elles sortent, chacune à leur manière, des sentiers battus de la littérature. Il y eut d’abord Le Pornographe (1769), « Projet de règlement pour les prostituées », traité inséré dans le cadre d’un roman épistolaire, puis, sous le même millésime, Le Pied de Fanchette, roman enjoué et parodique, au titre discrètement érotique, objet de plusieurs éditions et contrefaçons jusqu’à la fin du XVIII e siècle. Mais le succès le plus décisif est venu en 1775 avec Le Paysan perverti : « Cet ouvrage, qui m’a donné une existence dans le monde, fut la source de ma réputation et me procura une considération dont tous les bons esprits me donnent encore des marques », écrit Rétif dans Mes Ouvrages ; de fait, il restera durablement, en dépit d’autres succès (notamment avec les volumes de nouvelles des Contemporaines), « l’auteur du Paysan perverti ». [...] Rétif va alors prendre conscience qu’il doit exploiter résolument la veine autobiographique, et plus précisément son parcours singulier de paysan bourguignon devenu ouvrier parisien dans l’imprimerie. Ce n’est pas qu’il n’ait précédemment nourri ses histoires de souvenirs personnels, mais il convient désormais de mettre mieux en valeur ses origines, son enfance, son adolescence. Il s’y essaye avec L’École des pères (1776), mais l’ambition didactique de l’ouvrage dilue quelque peu les traits du tableau rural. Il s’éloigne ensuite de cette inspiration avec Le Quadragénaire (1777) et Le Nouvel Abeilard (1778), deux romans qui ne se font guère remarquer. Or s’affirme de plus en plus le succès du Paysan perverti. Rétif est alors convaincu que la reconnaissance de son génie littéraire passe par la mise en œuvre du thème campagnard, domaine où il a, sur tous les autres littérateurs, l’avantage d’une expérience authentique. De là, en 1779, la publication de La Vie de mon père, avec en page de titre cette indication significative : « par l’auteur du Paysan perverti ». À La Vie de mon père succède immédiatement La Malédiction paternelle. [...] La Malédiction paternelle inaugure incontestablement une nouvelle époque dans la carrière littéraire de Rétif, celle où il s’engage dans l’autobiographie proprement dite. [...] Dans La Malédiction paternelle, la figure du père reproduit les traits de Pierre et non ceux d’Edme : cette autorité impérieuse, cette volonté de choisir l’épouse de son fils. [...] Le manuscrit de La Malédiction paternelle n’existe plus, sans doute depuis l’impression de l’ouvrage, selon les habitudes du temps. Il n’y a pas eu, du vivant de l’auteur, d’autres éditions que celle de 1779. [...] La seule façon d’échapper à la conscience coupable, de surmonter le sentiment de subir une malédiction, est d’écrire, de publier, d’accomplir pleinement cette vocation intellectuelle qui l’a détourné de sa destinée de paysan. À cet égard, La Malédiction paternelle est une œuvre cruciale : elle ressaisit une matière romanesque déjà mise en œuvre dans des ouvrages précédents (Le Quadragénaire, Les Nouveaux Mémoires d’un homme de qualité) et féconde les livres à venir. Rétif a souligné lui-même cette fonction matricielle : la Malédiction « est la préface naturelle des Contemporaines ». [...]" (extraits de l'Introduction à l'édition critique donnée par Pierre Testud, La Malédiction Paternelle, Ed. Champion, 2006). Références : P. Lacroix, pp. 159-162 "Les plus jolis dessins que Binet ait jamais faits se trouvent dans ce roman ; ils égalent ceux de Marillier et peut-être ceux de Moreau." ; Rives-Childs pp. 253-256 "La Malédiction paternelle, qui fut singulièrement négligée par les biographes de Restif, est un des plus importants de ses ouvrages, à part Monsieur Nicolas et les Nuits de Paris, pour l'histoire de sa vie." Très bon exemplaire de cet ouvrage rare de Rétif de la Bretonne. ‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne]‎

Reference : AMO-3244

(1782)

‎L'Andrographe ou Idées d'un honnête-homme, sur un Projet de Règlement, proposé à toutes les Nations de l'Europe, pour opérer une Réforme générale des mœurs, et par elle, le bonheur du Genre-humain. Avec des Notes historiques et justificatives‎

‎Recueillies par N.-E. Rétif-de-la-Bretone, éditeur de l'ouvrage. Première partie. [suivi de :] Seconde partie contenant les notes. A La-Haie, chés Gosse et Pinet, et se trouve à Paris, chés la d(a)me Veuve Duchesne et Belin, et Mérigot-jeune, 1782 2 parties reliées en 1 volume in-8 (21 x 13,5 cm. Hauteur des marges : 202 mm) de (1)-475-(1) pages. Pagination continue. Reliure de l'époque pleine basane caramel, dos lisse orné, pièce de titre. Quelques épidermures sur les plats. Les gardes volantes ont été coupées. Intérieur très frais. Le pourtour des premiers et derniers feuillets légèrement bruni sans gravité. Reliure solide et décorative typique de son époque (vers 1790-1795). Edition originale. Notre exemplaire est en 476 (i.e. 478 la dernière n'étant pas paginée et donnant une liste des ouvrages de l'auteur) pages mal paginées à la fin (il y a 2 pages paginées 472). Lacroix signale des exemplaires en 492 pages (les pages 477 à 492 son un Supplément au Pornographe et Suite de la note [Q]. Mais Rives-Childs précise que ce supplément signalé par Paul Lacroix n'a rien à faire avec l'Andrographe. C'est une suite normalement ajoutée à la troisième édition du Pornogaphe de 1776 et c'est par une simple coïncidence que la pagination de ce supplément se trouve conforme à la fin de l'Andrographe et c'est ce fait seulement qui a permis à Restif de l'ajouter comme s'il appartenait à ce volume. Cet ouvrage devait tout d'abord porter le titre de l'Anthropographe, ou l'Homme réformé, titre qui se trouve en tête du texte après l'introduction et au commencement de la seconde partie. C'est le tome IV des Idées singulières, et "le complément du troisième volume (les Gynographes) ; l'homme et la femme ne pouvant être réformés l'un sans l'autre". "Les journalistes n'ont point parlé de ce quatrième volume que l'auteur ne leur a point envoyé, mais il est bien supérieur aux deux premiers, par l'importance de la matière." (Rétif de la Bretonne, Revue des ouvrages, p. CCXLIII.). L'ouvrage, commencé en 1776 et repris en 1780, fut achevé en 1781, durant l'impression des Contemporaines (Ibid., p. CCXXXIV). Tabarant avait le pressentiment que l'Andrographe "ne circula que par le colportage. Il est des plus rares." Le livre a-t-il été saisi, supprimé, mis à l'index ?" se demande Paul Lacroix. Rives-Childs ne tranche pas sur ces points malgré ses propres recherches. "C'est surtout dans l'Andrographe que Restif a donné pleine carrière à ses théories socialistes." (Rives-Childs). Au verso du titre, on lit cet avis de l'éditeur (Rétif de la Bretonne) : « Les puristes, ces ennemis immortels de tout bien, m'ont reproché d'avoir composé le Pornographe. Je leur déclare ici que je m'en applaudis ; c'est un projet utile, honnête, et le Gouvernement ne commettrait aucune indécence, en le réalisant : il n'y a rien d'indécent, pour la Divinité, pour la Nature et pour les corps politics (sic) ; Dieu et la Nature ont fait l'anus et la bouche, sans s'avilir ; ils ont réglé les fonctions des parties secrètes, etc. Les corps politics peuvent en faire autant. Comme auteur, je n'ai pas traité une matière insolite ; Philon, qui valait bien nos puristes, a fait un livre de Meretricis mercede, et Philon avait des mœurs pures. Les écrivains utiles ont toujours de la peine et du temps à perdre, pour répondre aux sots et aux mal-intentionnés ; c'est un mal nécessaire. » Référence : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Témoignages et Jugements. Bibliographie, p. 281-282. P. Lacroix, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, p. 207-212 ; Tabarant, le Vrai visage de Rétif de la Bretonne, p. 275-276). Bel exemplaire en condition d'époque.‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne] ‎

Reference : AMO-4386

(1782)

‎L'Andrographe ou Idées d'un honnête-homme, sur un Projet de Règlement, proposé à toutes les Nations de l'Europe, pour opérer une Réforme générale des mœurs, et par elle, le bonheur du Genre-humain‎

‎L'Andrographe ou Idées d'un honnête-homme, sur un Projet de Règlement, proposé à toutes les Nations de l'Europe, pour opérer une Réforme générale des mœurs, et par elle, le bonheur du Genre-humain. Avec des Notes historiques et justificatives. Recueillies par N.-E. Rétif-de-la-Bretone, éditeur de l'ouvrage. Première partie. [suivi de :] Seconde partie contenant les notes. A La-Haie, chés Gosse et Pinet, et se trouve à Paris, chés la d(a)me Veuve Duchesne et Belin, et Mérigot-jeune, 1782 2 parties reliées en 1 volume in-8 (20,7 x 13,5 cm. Hauteur des marges : 201 mm) de (1)-475-(1) pages. Pagination continue. Reliure de l'époque pleine basane caramel marbrée, dos lisse orné, pièce de titre et tomaison. Mors fendus (les plats restent solidement attachés), quelques épidermures sur les plats, la partie haute du plat supérieur épidermé (frotté), dos frotté, coins et coupes frottés, coiffes usées. Les gardes volantes et doublures sont un étonnant et superbe papier dominoté montrant un motif en trompe l'œil. Intérieur très frais. Une rousseur courant dans la marge inférieure de quelques feuillets. Reliure solide et décorative typique de son époque (vers 1790-1795). NDLR : Nous n'avons pas souhaité toucher à cette reliure d'époque, remarquable par son papier décoré en doublure et gardes, afin de laisser les soins d'un travail de restauration professionnelle à l'acquéreur. La fraîcheur intérieure du volume justifie ce travail. Edition originale. Notre exemplaire est en 476 (i.e. 478 la dernière n'étant pas paginée et donnant une liste des ouvrages de l'auteur) pages mal paginées à la fin (il y a 2 pages paginées 472). Lacroix signale des exemplaires en 492 pages (les pages 477 à 492 son un Supplément au Pornographe et Suite de la note [Q]. Mais Rives-Childs précise que ce supplément signalé par Paul Lacroix n'a rien à faire avec l'Andrographe. C'est une suite normalement ajoutée à la troisième édition du Pornogaphe de 1776 et c'est par une simple coïncidence que la pagination de ce supplément se trouve conforme à la fin de l'Andrographe et c'est ce fait seulement qui a permis à Restif de l'ajouter comme s'il appartenait à ce volume. Cet ouvrage devait tout d'abord porter le titre de l'Anthropographe, ou l'Homme réformé, titre qui se trouve en tête du texte après l'introduction et au commencement de la seconde partie. C'est le tome IV des Idées singulières, et "le complément du troisième volume (les Gynographes) ; l'homme et la femme ne pouvant être réformés l'un sans l'autre". "Les journalistes n'ont point parlé de ce quatrième volume que l'auteur ne leur a point envoyé, mais il est bien supérieur aux deux premiers, par l'importance de la matière." (Rétif de la Bretonne, Revue des ouvrages, p. CCXLIII.). L'ouvrage, commencé en 1776 et repris en 1780, fut achevé en 1781, durant l'impression des Contemporaines (Ibid., p. CCXXXIV). Tabarant avait le pressentiment que l'Andrographe "ne circula que par le colportage. Il est des plus rares." Le livre a-t-il été saisi, supprimé, mis à l'index ?" se demande Paul Lacroix. Rives-Childs ne tranche pas sur ces points malgré ses propres recherches. "C'est surtout dans l'Andrographe que Restif a donné pleine carrière à ses théories socialistes." (Rives-Childs). Au verso du titre, on lit cet avis de l'éditeur (Rétif de la Bretonne) : « Les puristes, ces ennemis immortels de tout bien, m'ont reproché d'avoir composé le Pornographe. Je leur déclare ici que je m'en applaudis ; c'est un projet utile, honnête, et le Gouvernement ne commettrait aucune indécence, en le réalisant : il n'y a rien d'indécent, pour la Divinité, pour la Nature et pour les corps politics (sic) ; Dieu et la Nature ont fait l'anus et la bouche, sans s'avilir ; ils ont réglé les fonctions des parties secrètes, etc. Les corps politics peuvent en faire autant. Comme auteur, je n'ai pas traité une matière insolite ; Philon, qui valait bien nos puristes, a fait un livre de Meretricis mercede, et Philon avait des mœurs pures. Les écrivains utiles ont toujours de la peine et du temps à perdre, pour répondre aux sots et aux mal-intentionnés ; c'est un mal nécessaire. » Référence : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Témoignages et Jugements. Bibliographie, p. 281-282. P. Lacroix, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, p. 207-212 ; Tabarant, le Vrai visage de Rétif de la Bretonne, p. 275-276). Très bon exemplaire en condition d'époque. ‎


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‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]‎

Reference : AMO-3386

(1790)

‎La semaine nocturne : Sept nuits de Paris ; qui peuvent servir de Suite aux III-CLXXX déjà publiées. Ouvrage servant à l'Histoire du Jardin du Palais-Royal.‎

‎A Paris, chés Guillot, rue-des-Bernardins. 1790 1 volume in-12 (173 x 102 mm) de 264 pages + 12 feuillets non chiffrés (détail des Contemporaines + Parisiennes +Ouvrages de l’auteur + Provinciales + Avis important + Avis contre les contrefacteurs). Cartonnage plein papier bleu postérieur (fin XIXe siècle), pièce de titre en cuir, relié sur brochure (non rogné, ébarbé). Intérieur frais malgré un manque en marge basse de la page de titre (coupée à ras du cadre), reliure solide avec des frottements et usures sans gravité. Nombreuses erreurs de pagination, sans manque. Notre volume ne contient pas la figure de Louis XVI qui manque presque toujours. Edition originale. La Semaine nocturne est le titre donné à la quinzième partie des Nuits de Paris, publiée 2 ans après les 14 premières (1788). Cette quinzième partie décrit les "événements du commencement de la Révolution, et le temps où le roi, devenu constitutionnel malgré lui, gouvernait à contre-cœur une république, en qualité de son premier fonctionnaire". (Rives Childs, p. 305). Cette quinzième partie est rare. Au lieu des sept nuits annoncées au titre ce sont en réalité huit nuits qui sont décrites (la dernière étant dénommée nuit surnuméraire). Une seizième partie publiée seulement en 1794, sur le même modèle, est encore plus rare (voir notre exemplaire complet des 16 parties). Il existe une remise en vente à la date de 1791 de ce volume par le libraire Mérigot (seul le titre a été changé et placé sur les volumes invendus de 1790). « Les Nuits de Paris sont une de ces productions majeures, une de ces vastes compositions destinées à peindre les mœurs d’une nation : ce qui rend cet ouvrage important pour la postérité, par la vérité des faits. J’ai été vingt ans à les recueillir : chaque matin, j’écrivais ce que j’avais vu la veille... Pour ce qui est du fond de l’ouvrage, il offre le tableau de ce qui se passait nuitamment à Paris, sous l’ancien régime » (Mes ouvrages, p. 164). Bon exemplaire de ce volume rare. ‎


Librairie L'amour qui bouquine - Alise-Sainte-Reine

Phone number : 06 79 90 96 36

EUR1,500.00 (€1,500.00 )

‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]‎

Reference : AMO-3602

(1777)

‎Le Quadragénaire ou l'Age de renoncer aux passions ; Histoire utile à plus d'un lecteur. Première et seconde partie.‎

‎A Genève et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchêne, 1777 2 parties reliées en 1 volume in-12 (17 x 10,5 cm) de 244 et 244 pages. 15 figures hors-texte. Reliure plein maroquin bleu nuit, dos à nerfs janséniste (auteur et titre dorés, millésime doré en queue), filet perlé doré sur les coupes, doublures intérieures de soie brochée à motifs fleuris, montage sur charnière de maroquin, encadrement intérieur des plats d'un double-filet doré, doubles-gardes de tissu coloré, tranches dorées Exemplaire très bien conservé dans une jolie reliure de la fin XIXe siècle (non signée). Petit manque de papier angulaire pp. 135/136 avec perte du numéro de pagination (restauration du papier au moment de la reliure). Tache dans la marge d'un feuillet. Exemplaire sans les 6 feuillets de Revue des ouvrages de l'auteur qui manquent presque toujours à la fin du volume. Edition originale et unique édition du premier ouvrage illustré de Rétif de la Bretonne. "On a prétendu faire entendre aux Agréables, qu'à l'âge de 40 ans ils doivent renoncer à leurs prétentions, et revenir de leur ivresse ; s'ils ne veulent pas que le mépris et le persiflage amère flétrissent les myrrhes et les rose dont leur front est couronné. Si le vice a pu leur faire illusion dans la jeunesse, cette illusions cesse pour le Quadragénaire ; la vertu seule, l'union respectable des époux, ayant pour base les avantages solides de la raison, l'arrangement des affaires, peuvent lui procurer un bonheur réel et durable. [...] Le Quadragénaire est par lettres. Après un court Avant-propos, qui indique le sujet de l'ouvrage, commence la correspondance d'une jeune personne raisonnable, avec un homme âgé de 40 ans, dont elle désire devenir l'épouse. Dans les premières lettres, elle laisse entrevoir modestement et peu à peu son intention : mais dès qu'elle est suffisamment connue, elle emploie tous les moyens, pour déterminer un homme sensé, timide, et qui connait trop bien son siècle, pour vouloir hasarder le bonheur de la fille d'un ami, et le sien propre, par un imprudent mariage. [...] Elise (c'est le nom de la demoiselle), en fille sensée, persiste dans le plan de conduite qu'elle s'est tracé : elle épouse le Quadragénaire, dont elle ne peut douter qu'elle ne soit adorée, et elle est heureuse avec lui, en continuant d'être raisonnable, c'est à dire en se circonscrivant dans les soins de son ménage, en fermant l'oreille et l'entrée de sa maison aux jeunes muguets, et à tout être inutile. L'ouvrage est terminé par une revue très-abrégée des différents états, dans laquelle on se propose d'éclairer les parents, sur celui qu'ils doivent préférer pour s'y choisir un gendre. [...]." (extrait de la Revue des ouvrages de l'auteur, rédigée par Rétif de la Bretonne lui-même). En réalité ce sont les amours déguisées de Rétif de la Bretonne lui-même avec Virginie qu'il nous raconte pour la première fois dans ce roman une fois de plus en grande partie autobiographique. Ses amours avec Virginie seront aussi contés dans La Malédiction paternelle, Monsieur Nicolas et Mes Inscripcions. En incorrigible coureur de jupons, Rétif essaye, par ce livre, de se convaincre d'être raisonnable arrivé 40 ans, cesser de penser qu'on peut encore se faire aimer à cet âge, sans se faire berner par la pernicieuse femina. C'est le premier livre de Rétif orné de belles illustrations. C'est la veuve Duchêne elle-même qui proposa à Rétif les services d'un jeune artiste de 24 ans, André Dutertre, élève du peintre Vien. Les gravures ont été gravées par Bacquoy et Berthet (seules deux sont signées). Rétif indiquait cet ouvrage comme épuisé dans un catalogue de ses ouvrages en 1788. Références : Rives Childs n°XVII, p. 245-246 ; Paul Lacroix (Bibliophile Jacob), n°XVIII, p. 145-147 : "ce roman singulier est très rare". Bel exemplaire relié en maroquin. ‎


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EUR2,750.00 (€2,750.00 )

‎Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretone]. ‎

Reference : AMO-3872

(1787)

‎Les Parisiennes, ou XL Caractères généraux pris dans les Moeurs actuelles, propres à servir à l'instruction des Personnages du Sexe : Tirés des Mémoires du nouveau Lycée des moeurs. I. Volume : Les Jeunes filles et les filles à marier. II. Volume : Les Nouvelles Mariées : Les Mariées depuis 3 ans. III. Volume : Les Épouses à imiter - à fuir. IV. Volume : Les Jeunes Mères et Mères de Grands enfants. ‎

‎A Neufchâtel, et se trouve à Paris, chés Guillot, 1787 4 volumes in-12 (17 x 10,5 cm) de 300, 388, 392 et 380-(4) pages. 20 estampes hors-texte (probablement en grande partie d'après les dessins de Binet sur les directives précises de Rétif lui-même). Reliure strictement de l'époque plein veau porphyre, dos lisses ornés aux petits fers dorés (lyres), pièces de titre et tomaison de maroquin vert, tranches marbrées, doublures et gardes de papier marbré. Quelques anciennes et assez habiles restaurations aux reliures (extrémités de coiffes et coins). Reliures solides et décoratives. Intérieur assez frais malgré quelques rousseurs et salissures. Collationné complet. Les estampes sont d'un beau tirage. Édition originale. "Les vingt gravures numérotées, mais sans légendes, dont l'ouvrage est orné, sont anonymes ; on n'y reconnaît pas le crayon de Binet. On peut croire aussi qu'elles ont été gravées par un artiste bien inférieur à Berthet et à Le Roy. Cependant elles sont très-singulières ; elles offrent des têtes de femmes si variées et si piquantes, qu'on peut les prendre pour des portraits. Il faut en attribuer la composition au caprice de Restif, qui, sans savoir dessiner, faisait exécuter ses esquisses ou ses données par les dessinateurs qu'il employait. M. Monselet remarque, dans cette dernière figure qui représente le Jugement de Paris, que « Vénus s'y montre nue, avec une paire de lias et des jarretières, mais elle est en grande coiffure poudrée »." (Lacroix) "L'Avant-propos des Parisiennes expose l'origine de l'ouvrage. On agitait devant une mère de famille la question de savoir si les femmes devaient être instruites et même savantes : tout le monde fut pour l'affirmative, excepté la mère de famille : « Si l'on voulait m'en croire, dit-elle, les femmes ne sauraient que la morale, si ce n'est un peu de musique. La raison que j'en donne, c'est que la frivolité la plus ridicule et même la plus coupable est moins nuisible aux femmes que la science. » Là-dessus, on convient de créer un Musée, un Lycée, dans lequel il n'y aura que des femmes, et où l'on ne parlera que morale. Les huit dames qui composent ce Lycée s'engagent à raconter tous les mois deux histoires ayant pour base un caractère de femme. Les séances commencent le 30 novembre 1785 et durent jusqu'au printemps. La première séance est consacrée à la rédaction des statuts du Lycée des Mœurs. Les anecdotes, que chaque dame raconte à son tour, sont entremêlées de discours moraux. [...] L'ouvrage, comprenant 40 caractères, avec 8 discours, finit à la page 308 du tome IV. La présidente du Lycée des Mœurs propose alors de remplacer les séances par la lecture de bons livres de morale tendant au même but. On devine que Restif n'a pas perdu l'occasion de proposer, pour ces lectures choisies, quelques-uns de ses livres, les plus décents du moins. « Telle est aujourd'hui la matière des séances du Lycée des Mœurs, très-supérieur à tous ces Lycées frivoles, où les hommes et les femmes vont perdre leur temps à entendre d'inutiles discours, qui font, de leurs auditeurs dans les deux sexes, des superficiels orgueilleux, au lieu de superficiels sans conséquence, qu'ils étaient auparavant. ». " (Lacroix) « M'étant aperçu que je n'avais pas encore donné aux femmes, dans les quatre volumes précédents [les Françaises) , tous les préceptes pratiques nécessaires, je composai ceux-ci, dans lesquels j'enseigne aux femmes les moyens de conserver le goût des hommes, par leur caractère et leur propreté; pour cet article-ci, je leur mets le doigt dessus, en leur disant : Lavez-vous, comme une musulmane. Je leur recommanderai volontiers de s'abluer, après chaque déjection, grosse ou menue, et je le fais d'une manière couverte. Ces quatre volumes, tant au moral qu'au physique, sont réellement un livre classique pour les personnes du sexe. » (Rétif, Monsieur Nicolas) Rétif était très fier de ses Parisiennes, il écrit : « Ce sont ici les Caractères, au nombre de 42, mis en action, avec 22 nuances, qui les portent à 64. Jamais on n'avait encore donné aux femmes des conseils aussi clairs, aussi adaptés aux épouses, aussi faits pour les femmes de notre âge, qui ont oublié tout ce qui convient à leur sexe, pour ne s'occuper que de ce qui convient au nôtre. Cet ouvrage est un chef-d'oeuvre. Aussi M. Butel-Dumont, homme très sévère, disait-il que, s'il était ministre, il en ferait réimprimer 50 mille pour les faire distribuer par tout le royaume, afin d'y rétablir les bonnes mœurs. » (in Les Contemporaines, à la fin du tome XXIV, seconde édition). "M. Henri Cohen supposait que les vingt gravures numérotées sans légendes, et non signées, furent "probablement de Binet". Or les renseignements que Mes Inscripcions nous fournissent à ce propos prouvent que non seulement Binet fit quelques dessins des Parisiennes, mais aussi Richomme, graveur en taille-douce, Aze et Berthet" (Rives-Childs) "c'est un des meilleurs ouvrages de Restif" selon Cubières-Palmézeaux Cet ouvrage de Rétif est devenu très rare ; il ne fut jamais réimprimé ni contrefait. Références : Lacroix, Rétif de la Bretonne, pp. 247-250 ; ouvrage coté 300 francs en maroquin de Chambolle-Duru (XIXe s.) chez le libraire Auguste Fontaine (1875) ; Rives-Childs, Bibliographie des ouvrages de Rétif de la Bretonne, 302. Bel exemplaire en condition d'époque. ‎


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