Previous 1 ... 997 998 999 1000 ... 1249 1498 1747 1996 ... 2000 Next Exact page number ? OK

‎George SAND‎

Reference : 71862

(1864)

‎Le marquis de Villemer‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1864 | 14.50 x 23 cm | relié‎


‎Édition originale de l'adaptation théâtrale. Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Exceptionnel envoi autographe signé de George Sand?: «?à monsieur Huart en lui demandant pardon de tout le mal que je lui donne.?» Louis Adrien Huart n'est autre que le directeur du Théâtre de l'Odéon, où le Marquis de Villemer connut son immense succès. Provenance?: bibliothèque de Grandsire avec son ex-libris. * «?Le 1er mars 1864, en effet, se déroule l'événement théâtral de l'année?: la première du Marquis de Villemer. L'Odéon, gardé par des cordons de police, est pris d'assaut par les étudiants qui campent sur la place depuis dix heures du matin. Dans la salle, les trépignements, les hurlements, les applaudissement interrompent les acteurs. La claque est débordée. On a refusé 3000 à 4000 personnes faute de place. La famille impériale applaudit, l'empereur pleure ouvertement, Flaubert est en larmes, le Prince Napoléon hurle son enthousiasme. C'est un triomphe. Deux cents personnes entourent George et l'embrassent au foyer. Les étudiants l'escortent jusqu'à son domicile aux cris de «?Vive George Sand?! Vive Mademoiselle La Quintinie?! à bas les cléricaux?!?» La police disperse la manifestation dans la nuit. Ces démonstrations anticléricales sont d'autant plus étonnantes que rien dans la pièce n'y fait allusion. Il s'agit d'un mélodrame, très réussi, dans lequel l'amour triomphe des préjugés sociaux. Le premier acte qui a bénéficié de l'esprit de Dumas fils est brillant. La pièce met en scène deux frères dont l'un, très proche de sa mère, introverti et sérieux, refuse de se marier... Il finira par épouser la dame de compagnie, une jeune femme vertueuse et droite. L'autre, un libertin sympathique et spirituel de quarante ans, se mariera avec une héritière tout juste sortie du couvent. Le rythme est enlevé, les caractères bien dessinés. La pièce jouit de l'aura de George Sand. Le succès se reproduit tous les jours. Les recettes sont fabuleuses. Le Quartier latin est méconnaissable. Les ruelles autour de l'Odéon, bien éloigné des grands boulevards élégants, sont obstruées par les équipages de luxe. Les belles dames font la queue dès le matin à la location. L'Odéon, ce théâtre «?sale, froid, loin de tout, désert, misérable?» (Lettre à Maurice et Lina Dudevant-Sand, 5 mars 1864), est illuminé tous les soirs.?» (Evelyne Bloch-Dano, Le Dernier Amour de George Sand, 2010) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,800.00 (€3,800.00 )

‎George SAND‎

Reference : 87349

(1864)

‎Le marquis de Villemer‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1864 | 14.50 x 23 cm | relié‎


‎Édition originale de l'adaptation théâtrale. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets dorés orné de doubles caissons dorés et décorés, filets dorés en encadrement des plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tranches peignées, reliure de l'époque. Quelques taches sur les plats, exemplaire exempt de rousseur. Envoi autographe signé de George Sand à l'acteur Fresne?: «?à monsieur Fresne, souvenirs affectueux. G. Sand.?» Fresne avait joué dans sa pièceMolièrelors de sa création à la Gaîté en 1851. * «?Le 1er mars 1864, en effet, se déroule l'événement théâtral de l'année?: la première du Marquis de Villemer. L'Odéon, gardé par des cordons de police, est pris d'assaut par les étudiants qui campent sur la place depuis dix heures du matin. Dans la salle, les trépignements, les hurlements, les applaudissement interrompent les acteurs. La claque est débordée. On a refusé 3000 à 4000 personnes faute de place. La famille impériale applaudit, l'empereur pleure ouvertement, Flaubert est en larmes, le Prince Napoléon hurle son enthousiasme. C'est un triomphe. Deux cents personnes entourent George et l'embrassent au foyer. Les étudiants l'escortent jusqu'à son domicile aux cris de «?Vive George Sand?! Vive Mademoiselle La Quintinie?! à bas les cléricaux?!?» La police disperse la manifestation dans la nuit. Ces démonstrations anticléricales sont d'autant plus étonnantes que rien dans la pièce n'y fait allusion. Il s'agit d'un mélodrame, très réussi, dans lequel l'amour triomphe des préjugés sociaux. Le premier acte qui a bénéficié de l'esprit de Dumas fils est brillant. La pièce met en scène deux frères dont l'un, très proche de sa mère, introverti et sérieux, refuse de se marier... Il finira par épouser la dame de compagnie, une jeune femme vertueuse et droite. L'autre, un libertin sympathique et spirituel de quarante ans, se mariera avec une héritière tout juste sortie du couvent. Le rythme est enlevé, les caractères bien dessinés. La pièce jouit de l'aura de George Sand. Le succès se reproduit tous les jours. Les recettes sont fabuleuses. Le Quartier latin est méconnaissable. Les ruelles autour de l'Odéon, bien éloigné des grands boulevards élégants, sont obstruées par les équipages de luxe. Les belles dames font la queue dès le matin à la location. L'Odéon, ce théâtre «?sale, froid, loin de tout, désert, misérable?» (Lettre à Maurice et Lina Dudevant-Sand, 5 mars 1864), est illuminé tous les soirs.?» (Evelyne Bloch-Dano, Le Dernier Amour de George Sand, 2010) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎George SAND‎

Reference : 78365

(1835)

‎Leone Leoni‎

‎Félix Bonnaire Victor Magen | Paris 1835 | 12.50 x 20.70 cm | relié‎


‎Edition originale. Le faux-titre indique : Publications de la Revue des deux mondes, où le roman était paru en effet en pré-originale en 1834. Reliure en demi veau glacé vert tendre d'époque. Dos lisse à faux nerfs plats orné de fers à froid et roulettes. Pièce de titre de chagrin glacé fauve. dos devenu brun clair. Rousseurs éparses. Oeuvre romantique écrite durant son séjour en Italie où sa liaison avec Musset s'est achevée, George Sand avoue s'être inspirée de Manon Lescaut dans Leone Leoni mais en inversant les personnages. Le roman relate la passion néfaste d'une femme naïve pour un noble italien aux vices destructeurs. Elle est recueillie par Don aleo, amoureux de la jeune femme. Ce triangle amoureux aura une destinée tragique. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR900.00 (€900.00 )

‎George SAND‎

Reference : 58410

(1862)

‎Le pavé‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1862 | 12.50 x 18.50 cm | broché‎


‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Dos restauré et comportant des déchirures recollées, petits manques et pliures angulaires sur les plats. Tampon de colportage sur la page de titre. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR200.00 (€200.00 )

‎George SAND‎

Reference : 78260

(1875)

‎Les deux Frères‎

‎Michel Lévy frères | Paris 1875 | 11.50 x 18.50 cm | relié‎


‎Édition originale parue dans les oeuvres complètes de l'auteur. Quelques rousseurs. Reliure en demi chagrin maroquiné noir, dos lisse orné de triples filets à froid et de fleurons dorés, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Envoi autographe signé de George Sand : "à mon ami Charles Fournier." Précision manuscrite de George Sand en dessous du titre sur la page de titre : "suite de Flamarande" paru la même année et chez le même éditeur que "Les deux Frères". - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,800.00 (€3,800.00 )

‎George SAND‎

Reference : 85961

(1838)

‎Les maîtres mosaïstes‎

‎Félix Bonnaire | Paris 1838 | 13 x 21.50 cm | relié‎


‎Edition originale constituant le 20ème volume des oeuvres complètes de George Sand. Reliure en demi basane bleue, dos lisse orné d'un cartouche doré, plats de papier à peigné, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque. Dos et plats légèrement décolorés, quelques rousseurs. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR200.00 (€200.00 )

‎George SAND‎

Reference : 18186

(1840)

‎Les mississipiens‎

‎Méline & Cans & Cie | Bruxelles 1840 | 11 x 17 cm | relié‎


‎Nouvelle édition. Reliure à la bradel en demi percaline violette, dos lisse orné d'un motif floral doré, date en queue, pièce de titre de chagrin noisette, couvertures conservées. Petites rousseurs marginales, sinon agréable et rare exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR450.00 (€450.00 )

‎George SAND‎

Reference : 56011

(1840)

‎Les sept cordes de la lyre‎

‎Félix Bonnaire | Paris 1840 | 14 x 22 cm | relié‎


‎Edition originale parue dans les oeuvres complètes de l'auteur. Reliure à la bradel en pleine percaline terre de Sienne, dos lisse orné d'un fleuron central doré, date et double filet dorés en queue, pièce de titre de basane noire comportant deux petits manques marginaux, couvertures conservées, reliure signée à froid de Pierson. Quelques petites rousseurs sans gravité et affectant principalement les derniers feuillets. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR400.00 (€400.00 )

‎George SAND‎

Reference : 78482

(1868)

‎Lettre autographe signée adressée à Alphonse Peyrat‎

‎s. d. [mai 1868] | 13.50 x 20.70 cm | 2 pages sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à Alphonse Peyrat, deux pages rédigées à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre évoquant l'un de ses fidèles ami : Jean Patureau-Francoeur. George Sand avait fait publier un long article nécrologique en hommage à ce proche dansL'Avenir nationaldu 2 mai 1868. Elle y décrivait son défunt ami avec beaucoup de tendresse: «C'était un simple paysan, un vigneron des faubourgs de Châteauroux. Il avait appris tout seul à écrire, et il écrivait très remarquablement, avec ces naïves incorrections qui sont presque des grâces, dans un style rustique et spontané. [...] Ce petit homme robuste, à grosse tête ronde, au teint coloré, à l'il bleu étincelant et doux, était doué d'une façon supérieure. Il voyait la nature, il l'observait, il l'aimait et il la savait. [...] Son existence parmi nous fut pénible, agitée, méritante. Naturellement un esprit aussi complet que le sien devait se passionner pour les idées de progrès et de civilisation. Il fut, avant la Révolution, le représentant populaire des aspirations de son milieu, et il travailla à les diriger vers un idéal de justice et d'humanité. [...]» En 1848, Patureau fut élu maire de Châteauroux et devint le porte-parole des ouvriers de sa commune. «Au moment du coup d'État, il fut poursuivi, mais il se cacha dans des familles amies et échappa à la police. George Sand obtint, difficilement, sa grâce, ce qui lui permit de regagner Châteauroux. Il fut arrêté en janvier 1858, à la suite de la loi de sûreté générale. « Il resta un mois au cachot sur la paille en plein hiver. Quand on le mit dans la voiture cellulaire qui le dirigeait vers l'Afrique, il était presque aveugle, et, depuis, il a toujours souffert cruellement des yeux » (George Sand). En septembre 1858, à la suite d'une démarche de George Sand auprès de son ami Jérôme-Napoléon, le cousin de Napoléon III, il fut libéré mais resta soumis à surveillance. Il se fixa en Algérie, après avoir obtenu la permission de venir à Châteauroux pour vendre sa maison et sa vigne et pour y chercher sa famille. En Algérie, il vécut de son métier de vigneron, fit partie de la Société d'agriculture de Philippeville et écrivit un traité de viticulture.» (Maintron) «A présent, je viens vous demander de me payer ce petit article le plus cher que vous pouvez et d'envoyer le prix directement à Joseph Patureau, rue de cluis n°7 à Châteauroux. Indre. Et cela, le plus tôt possible.» Joseph, fils de Jean Patureau «est un vigneron très pauvre, très honnête et très digne, qui n'a pas de quoi faire le voyage.» «Il faut que le fils aîné de Patureau [...] aille bien vite à Gastonville pour aider ses frères mineurs à régler leurs affaires de famille. Je lui ai fait accepter le prix de l'article sur son père, ce qui joint à quelques économies, lui permettra d'aller remplir son devoir et surveiller ses intérêts.» Intéressant témoignage de la générosité et de l'indéfectible engagement de George Sand en faveur de la justice sociale. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎George SAND‎

Reference : 76111

(1858)

‎Lettre autographe signée adressée à Stéphanie Geoffroy-Saint-Hilaire : de l'émancipation féminine par l'éducation : "Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée."‎

‎Nohant 3 juin 1858 | 13.40 x 20.90 cm | 4 pages sur un feuillet remplié‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à son amie Stéphanie Bourjot, fille d'Étienne Geoffroy-Saint-Hilaire. Quatre pages rédigées à l'encre bleue sur un feuillet remplié au chiffre de George Sand. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été partiellement publiée dans Correspondance, t. XIV, n° 7846. Très belle lettre, en partie inédite, dans laquelle George Sand évoque l'ouvrage de Marie Pape-Carpantier et l'éducation de sa jeune servante Marie Caillaud?: «?C'est un excellent livre, dans lequel j'apprends à lire à ma jeune servante, une fille extraordinairement intelligente et dont ce livre ouvre l'esprit à toutes sortes de bonnes notions. Ç'a été pour moi une éducation à part que celle de cet enfant de 18 ans qui n'en avait que 2, il y a six mois, et qui a maintenant son âge, avec toute la candeur de l'enfance conservée. Donc tous les soirs, nous lisons les historiettes de Marie Carpentier, et je m'y intéresse autant que mon élève.?» Marie Caillaud n'a que onze ans lorsque George Sand la fait entrer à son service afin de s'occuper de la vaisselle et du poulailler, ce qui lui vaudra le sobriquet de «?Marie des poules?». Mais l'écrivaine repère bien vite l'intelligence de la jeune paysanne?: elle en fait rapidement sa gouvernante et à partir de 1856, la jeune fille participe aux séances du petit théâtre de Nohant. C'est au début des années 1858 que l'on trouve mention de son apprentissage notamment dans une lettre de George Sand à son ami Charles Duvernet?: «?Dans mes soirées d'hiver, j'ai entrepris l'éducation de la petite Marie, celle qui jouait la comédie avec nous. De laveuse de vaisselle qu'elle était, je l'ai élevée d'emblée à la dignité de femme de charge que sa bonne cervelle la rend très apte à remplir. Mais un grand obstacle, c'était de ne pas savoir lire. Ce grand obstacle n'existe plus. En trente leçons d'une demi-heure chacune, total quinze heures en un mois, elle a su lentement, mais parfaitement toutes les difficultés de la langue. Ce miracle est dû à l'admirable méthode Laffore, appliquée par moi avec une douceur absolue sur une intelligence parfaitement nette.?» (16 février 1858) Intime de l'écrivaine, Marie Caillaud deviendra finalement une comédienne influente de la scène de Nohant et côtoiera les illustres invités de George Sand?: Delacroix, Gautier, Dumas, le prince Jérôme Bonaparte... Mais Marie ne fut pas la première élève de George Sand, qui demeura toute sa vie durant intéressée par la question de la pédagogie et apprit à lire non seulement à ses enfants, mais aussi à ses petits-enfants et à plusieurs personnes de son entourages (domestiques, paysans). Cette lettre montre toute l'implication qu'elle eut dans son rôle de maîtresse, réfléchissant sans cesse à des manières pertinentes et efficaces d'enseigner?: «?Mais ce qui manque, du moins à ma connaissance, c'est une méthode de lecture. J'en ai fait une (pour mon usage, je ne l'ai pas écrite.) tirée d'abord de celle de Laffore, et modifiée à mon idée. Mais ce que je n'ai pas trouvé dans les manuels à l'usage de l'enfance et des écoles primaires, c'est un livre d'exercices bien faits pour apprendre à lire logiquement tout en se rendant compte de l'orthographe des mots. Ce livre existe-t-il??» Loin d'être un simple passe-temps, l'éducation revêtit pour George Sand une importance capitale et, comme le souligne Georges Lubin, elle ne se borna donc pas à alphabétiser les plus jeunes. Il faut dire que la mère de Sand lui apprit elle-même à écrire dès l'âge de cinq ans?: «?Elle se rendit compte très tôt que la seule voie pour atteindre à l'égalité était l'émancipation intellectuelle. L'ignorance où les femmes étaient tenues était la cause de leur esclavage. L'ignorance où le peuple était tenu était le fondement de l'inégalité qui régnait entre les classes. L'éducation était le sésame qui ouvrirait les portes fermées.?» («?George Sand et l'éducation?» in Nineteenth-Century French Studies, 1976) Beau et important témoignage du combat sa‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎George SAND‎

Reference : 78465

(1864)

‎Lettre autographe signée adressée à un correspondant inconnu‎

‎Paris s. d. [entre 1864 et 1868] | 13.40 x 20.70 cm | 2 pages sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée adressée à un correspondant inconnu, radigée à l'encre noire sur un double feuillet avec timbre à sec aux initiales de l'écrivaine.Cette lettre, probablement inédite, a été rédigée un "11 novembre" entre 1864 et 1868 d'après l'adresse en pied : "rue des feuillantines 97". "Une amie commune et pleine de confiance en votre bonté, me fait espérer, monsieur, que vous m'accorderez un peu de sympathie. Si je suis indiscrète d'y croire, ne vous en prenez qu'à elle, comme elle est de ces personnes à qui l'on ne peut en vouloir, je ne crains pas de vous la dénoncer. Vous pouvez vendre un immense service au fils de mon ami d'enfance. Le voudrez-vous, quelque difficile que la chose puisse être ? Elle ne l'est peut-être pas, je ne sais pas. Mais si elle l'est, j'espère quand même depuis ce que Madame de Voisins me dit de vous. [...]" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR800.00 (€800.00 )

‎George SAND‎

Reference : 14672

(1868)

‎Lettres d'un voyageur à propos de botanique‎

‎La Revue des deux mondes | Paris Ier juin 1868, 15 juillet 1868, 15 août 1868 | 15.50 x 25 cm | 3 volumes brochés‎


‎Editions pré-originales de ces lettres qui paraîtront sous le titre : Nouvelles lettres d'un voyageur. Brochures d'origine. Un exemplaire comporte une fente au dos. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR200.00 (€200.00 )

‎George Sand‎

Reference : YQV-14

(1833)

‎Lélia‎

‎2 volumes in-8 (207 x 122 pp) de 4 ff.n.ch. (faux-titre, titre, dédicace, exergue) et 350 pp. pour le premier volume ; 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, vers d Alfred de Musset) et 383 pp. pour le second (comme dans la plupart des exemplaires reliés à l époque, le relieur a supprimé le dernier feuillet blanc du tome I et le premier feuillet blanc du tome II) ; demi-veau fauve, dos lisses, compartiments de filets et chaînettes ornés de grands fleurons géométriques dorés, roulette en pied, plats recouverts de papier marbré, tranches marbrées dans les mêmes tons (reliure de l époque). ‎


‎Édition originale. L’un des chefs-d’œuvre de George Sand, un récit d’un lyrisme et d’un symbolisme échevelés. Admiré, critiqué, honni et mis à l’Index, ce roman-poème connut un grand succès de scandale. Se risquant sur les chemins ouverts par Nodier, Senancour, Chateaubriand et Madame de Staël – mais aussi Goethe et Byron –, George Sand provoqua la surprise dans les milieux littéraires. «Avec la “grande Lélia”, sorte de Byron de l’autre sexe, impérieuse mais clamant son impuissance et son mal du siècle, souffrante mais rebelle, se livrant à des confidences impudiques sur sa sexualité qui rendent un son trop vrai pour n’être que littérature, c’est en d’autres parages du féminin, bien plus modernes, que Sand a voulu se risquer. De quoi s’adresser au meilleur de sa “génération”, en explorant à sa façon le paradigme du romantisme du désenchantement. De quoi s’adresser également à nos contemporains du xxie siècle – eux aussi conviés à se risquer à Lélia, excités plus que rebutés, gageons-le, par les difficultés d’une telle lecture –, et leur parler au plus intime. » (José-Luis Diaz) L’exemplaire est enrichi d’un très beau dessin original signé de George Sand. La composition (90 × 106 mm), signée en bas à droite des initiales « G. S. » et protégée d’une fine serpente, a été montée à l’époque sur un feuillet de papier orné au recto d’un décor de feuillage bleu pâle finement gaufré, et insérée dans le tome I entre les feuillets de dédicace et d’exergue. Ce dessin au lavis de brun délicatement rehaussé à l’encre de Chine et à la gouache blanche – une version primitive de « dendrite » – montre une clairière entourée d’arbres et de rochers qu’un ciel tourmenté surplombe ; un rayon de lune perce les nuages en éclairant une scène étrange : un chien aboyant devant un calvaire ; l’atmosphère est mystérieuse, oppressante et onirique. George Sand dessinatrice : les « dentrites ». Romancière et épistolière de génie – ses œuvres très nombreuses et sa correspondance monumentale forment un saisissant tableau de la génération romantique au féminin –, George Sand fut aussi une dessinatrice talentueuse et, sur certains points, singulière. La question de l’art l’a toujours occupée (elle hantait les musées et les salons de peinture) et, depuis ses plus jeunes années, elle maniait avec passion la mine de plomb et le pinceau, aussi bien au couvent des Augustines anglaises que dans la demeure familiale de Nohant. Un talent hérité de sa mère et encouragé par sa grand-mère, qu’elle-même suscitera et contribuera à développer chez son fils, Maurice. Au début des années 1830, alors qu’elle venait de se séparer de son mari, George Sand fit même de son goût pour le dessin et la miniature un métier destiné à lui assurer, pour un temps, son autonomie financière. (Elle prit des cours avec Jules Decaudin en 1831 afin d’affermir sa technique et s’initier à l’aquarelle.) Plus tard, tout au long des années de la retraite berrichonne, le dessin et l’aquarelle deviendront une activité quasi quotidienne, ainsi qu’elle le confie dans une lettre datée de 1874. Une technique particulière, la « dendrite », est attachée à son nom. Elle consiste à appliquer sur une feuille, préalablement tachée de couleur, un papier épais ou un carton absorbant (« écrasage »), obtenant par cette manière de monotype des formes mousseuses et nervu- rées qui sont ensuite retravaillées à l’encre, à l’aquarelle ou à la gouache. Ces compositions évoquent parfois des paysages fantastiques – landes et marécages désolés –, très roman- tiques. George Sand a souvent associé son fils Maurice à ses expérimentations graphiques et chromatiques ; un témoignage éclatant de leur collaboration verra le jour en 1858 sous le titre de Légendes rustiques. Les surréalistes, et tout particulièrement Max Ernst, se souviendront des innovations de George Sand, dont ils adapteront la technique mêlant dessin conscient et aléatoire dans quelques-unes de leurs œuvres. Exemplaire avec de grandes marges, dans une belle reliure de l’époque. La structure du décor et les fers employés, ainsi que des détails de dorure – le point après le nom de l’auteur et la faute « L’Élia » dans le titre – semblent prouver que cette reliure n’a pas été réalisée en France, mais plutôt dans l’aire germanique, très probablement en Suisse. Rousseurs éparses et inégalement prononcées; tampon anciennement et soigneusement effacé sur le feuillet de dédicace du tome I ainsi que sur quelques autres feuillets (peut-être la marque d’un cabinet de lecture) ; petit manque de cuir au mors inférieur du tome I, en pied. Références : G. Sand, Romans, I, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2019, notice de J.-L. et B. Diaz, pp. 1587-1621. – N. Savy, « Une table à dessin ou un bureau ? George Sand et les arts visuels (1804-1837)», inMémoires en hommage à Françoise Cachin, Gallimard-RMN, 2002. – Clouzot, p. 242 : « rare et très recherché ».‎

Phone number : 0660877546

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎George SAND‎

Reference : 75733

(1872)

‎Manuscrit autographe signé à propos du "Coq aux cheveux d'or" de Maurice Sand‎

‎Nohant 19 semptembre 1872 | 13.20 x 20.60 cm | 20 pages 1/2 sur 21 feuillets‎


‎Manuscrit autographe signé de George Sand rédigé à l'encre noire sur 21 feuillets de papier blanc. Ratures et corrections. Une page du manuscrit semble avoir été égarée. La version finale de cette chronique, dont le texte est conforme au manuscrit que nous proposons, a été publiée dansImpressions et souvenirs(Paris, M. Lévy, 1873). George Sand consacrera un autre article au roman de son fils dansQuestions d'art et de littératureen 1878. L'édition originale duCoq aux cheveux d'orde Maurice Sand a été publiée par Lacroix et Verboeckhoven en 1867. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎George SAND‎

Reference : 18340

(1874)

‎Ma soeur Jeanne‎

‎La Revue des deux mondes | Paris 1er janvier 1874 au 1er mars 1874 | 15.50 x 25 cm | 4 vol. brochés‎


‎Edition pré-originale, qui paraîtra la même année chez Michel Lévy Frères. Brochés, état de parution. Couverture du premier volume salie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR230.00 (€230.00 )

‎George SAND‎

Reference : 86632

(1838)

‎"N'y changez rien. Relisez-en vous même et vous seull'épreuve" Lettre autographe signée à François Buloz‎

‎s. d. [23 février 1838] | 11 x 20.40 cm | 1 page sur feuillet‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à François Buloz. Une page à l'encre noire sur un feuillet. Traces de plis, feuillet renforcé par un papier au verso. Publiée dans sa correspondance (éd. Georges Lubin), t. IV, p. 331-332. Exaspérée par l'attitude de la Revue des deux mondesde son ami Buloz, George Sand décide de prendre la défense dupenseur progressiste Félicité Lammenais, visé par une critique cinglante publiée dans la revue. Elleprend ici sa plume et ordonne à Buloz de publier son article de riposte, sans en changer une ligne. Mon cher Buloz, voici la lettre à M. Lerminiern'y changez rien. Relisez-en vous même et vous seull'épreuve. Corrigez les fautes de typographie. Veuillez à la ponctuation et aux guillemets. Il va sans dire que les blancs de mon manuscrits sont le résultat de coupureset de transcriptions que j'ai faites, et ne demandent que de simples alinéas. Bonjour et amitié, George Cette lettre constitue la parfaite illustration de lacollaboration aussi houleuse que fructueuse qui unitFrançois Buloz et George Sand. Ce dernierdonnependant de nombreuses années à Sand une tribune et un moyen de vivre de sa plume. Elle publiedans la Revueun grand nombre de chefs-d'oeuvre, dont Lettres d'un voyageur (1834-1836), Mauprat (1837), Spiridion (1839), Gabriel (1839), Mademoiselle La Quintinie (1863), Césanne Dietrich (1870). Par son biais, elleparticipe aussiactivement aux débats politiques de son temps. En 1838, Buloz est le grand orchestrateur d'unduel idéologique lorsque Sand"décide de prendre à partie le critique Lerminier, qui venait de faire dans la revueune analyse très critique du Livre du peuple, Buloz par désir de publicité permet à ses deux collaborateurs d'échanger publiquement leurs coups dans la revue. Par l'intermédiaire de Lerminier et de son ton supérieur, la revue dévoile alors sa vision plutôt misogyne de la littérature et de la philosophie : « le temps est venu pour vous de donner à vos opinions philosophiques plus de consistance et d'étendue car vous entrez dans une nouvelle phase de la vie et du talent. L'inspiration et la fantaisie vous ont élevée à une hauteur où elles ne suffiraient pas à vous maintenir. Puisez maintenant, madame, de nouvelles forces dans la réflexion et la science » (Marie-Eve Thérenty, George Sand, François Buloz et la Revue des Deux Mondes). Sand réagit aussitôt et envoieson article de riposte accompagnédecette missive comminatoire, ordonnant à Buloz depublier son texte en l'état. Lamennais sera très touché de son geste :« Je compterai toujours parmi les circonstances heureuses de ma vie, où je n'en compte pas beaucoup, d'avoir été défendu par vous. En publiant mon dernier livre, je savais bien qu'il choquerait à peu près tout le monde, légitimistes, juste-milieu, catholiques, républicains même, ceux du moins qui ne veulent ni de Dieu ni de la liberté, et le nombre en est grand, et ils ont une terrible foi en eux-mêmes. Je n'ai espéré que dans le peuple qui ne fait pas de systèmes, et qui, sous l'influence des instincts humains primitifs et impérissables, juge par le coeur, et juge seul infailliblement. Sans lui je ne sais ce que deviendrait la liberté sur la terre. M. Lerminier et bien d'autres se figurent que je parle au hasard, selon que m'importe l'idée du moment. Ils se trompent » (Yves Chastagnaret, George Sand, Lerminier et le Livre du Peuple de Félicité Lamennais). Volantau secours d'un défenseur du peuple, Sand rédige cette cinglante missiveà un moment clé de sa relation tumultueuse avecBuloz. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎George SAND‎

Reference : 81619

(1970)

‎Oeuvres autobiographiques‎

‎Gallimard , Bibliothèque de La Pléiade | Paris 1970-1971 | 10.50 x 17.50 cm | 2 volumes en reliures de l'éditeur‎


‎Nouvelle édition. Reliures éditeur en plein mouton grainé vert, têtes bleues, dos lisses ornés de filets dorés. Beaux exemplaires complets de leurs rhodoïds mais incomplet de leurs étuis et jaquettes. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR70.00 (€70.00 )

‎GEORGE SAND‎

Reference : 339

(1970)

‎OEUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES DE GEORGE SAND, tomes 1 et 2 COMPLET – Bibliothèque de la Pléiade‎

‎OEUVRES AUTOBIOGRAPHIQUES DE GEORGE SAND, tomes 1 et 2 COMPLET – Bibliothèque de la Pléiade N°215/227 – 1970/1 Édition Originale – Gallimard Nrf – 1470/1638 pages – Très bon état avec son rhodoïd et sa jaquette – 1300g‎


‎Histoire de ma vie : Histoire d'une famille, de Fontenoy à Marengo. Mes premières années, 1800-1810 - De l'enfance à la jeunesse, 1810-1819 - Du mysticisme à l'indépendance, 1810-1822. Histoire de ma vie (suite) : Du mysticisme à l'indépendance, 1822-1832 - Vie littéraire et intime, 1832-1850. Voyage en Espagne - Mon grand-oncle - Voyage en Auvergne - La Blonde Phœbé - Nuit d'hiver - Voyage chez M. Blaise - Les Couperies - Sketches and hints - Lettres d'un voyageur - Journal intime - Entretiens journaliers avec le docteur Piffoël - Fragment d'une lettres écrite de Fontainebleau - Un Hiver à Majorque - Souvenirs de mars-avril 1848 - Journal de novembre-décembre 1851 - Après la mort de Jeanne Clésinger - Le Théâtre et l'acteur - Le Théâtre des marionnettes de Nohant.‎

Phone number : 0619034537

EUR45.00 (€45.00 )

‎George SAND‎

Reference : 77301

(1837)

‎Oeuvres complètes‎

‎Félix Bonnaire Victor Magen Comon Hippolyte Souverain | Paris 1837-1841 | 13 x 20.50 cm | 27 volumes reliés‎


‎Edition extrêmement importante, un grand nombre d'oeuvres y paraissent en édition originale. L'ensemble de ces 27 volumes est rare. (Clouzot) Les titres en édition originale sont les suivants :Mattea, Lettres d'un Voyageur, La Dernière Aldini, Les Maîtres mosaïstes, L'Uscoque, Spiridion, Les Sept Cordes de la lyre, Gabriel, Pauline et Un hiver à Majorque. L'ouvrage est illustré d'un portrait de l'auteur en tête du premier volume. Reliures en demi basane marron, dos éclaircis à quatre nerfs ornés de doubles caissons dorés, double filet doré en tête et en queue des dos, plats de pavé à la cuve, gardes et contreplats de papier caillouté, tranches marbrées, quelques très rares coins émoussés, reliures de l'époque. Quelques rousseurs, une claire mouillure affectant les derniers feuillets du vingt-et-unième volume. Très rare ensemble complet établi en reliure de l'époque. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎George SAND‎

Reference : 76837

(1863)

‎"On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être." Lettre autographe signée adressée à René Biémont‎

‎Nohant 14 mars 1863 | 13.40 x 20.60 cm | 3 pages sur un double feuillet‎


‎Lettre autographe signée de George Sand adressée à René Biémont. Trois pages rédigées à l'encre bleue sur un double feuillet comportant en tête de la première page le timbre à sec des initiales de Sand. Enveloppe jointe. Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été publiée dans la correspondance complète de George Sand établie par Georges Lubin. Belle missive de félicitations adressée à René Biémont après l'envoi de son ouvrageLe Petit Fils d'Obermann: "Votre petit livre est très original et vous y montrez des qualités de talent qui se développeront, si vous regardez en avant." En lectrice attentive et très sollicitée par ses jeunes pairs, Sand développe sa critique littéraire : "Obermann et son petit fils le moine appartiennent au passé. Ils sont vrais et le timide Jean est bien tracé. Il y a de la grandeur et de la vérité dans ce type exceptionnel. Mais Constant d'Heurs est trop passif des événements. Il devrait réagir contre cet impuissant et le guérir ou le plaindre davantage [...]" Sentencieusement, elle achève ainsi son courrier : "Ne vous plaignez pas du travail ingrat et acceptez-le comme une bonne chose, les trois quarts de la vie sacrifiés à un devoir quelconque font le dernier quart très fort et très vivant. Il est très bon d'être attachés à la poésie et contrarié dans la possession d'un beau rêve. Dès qu'on peut le savourer sans relâche, il s'efface ou se trouble. Je vous en parle par expérience. On n'est jamais plus heureux et inspiré que quand on croit n'avoir pas le temps de l'être." Très beau témoignage du rôle de premier plan que joua George Sand sur la scène littéraire du Second Empire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR2,500.00 (€2,500.00 )

‎George SAND‎

Reference : 73020

(1852)

‎[PHOTOGRAPHIE] Portrait photographique de George Sand‎

‎Nadar | Paris s. d. [circa 1852] | 6.50 x 10.30 cm | une photographie‎


‎Photographie originale sur papier albuminé représentant George Sand, au format carte de visite, contrecollée sur un carton du studio Nadar "35 boulevart des Capucines". Ce cliché, réalisé en 1852 par Nadar d'après un daguerréotype de Richebourg, a été commercialisé entre 1862 et 1871, comme en témoigne l'adresse du photographe au dos du carton. Annotation au crayon en marge basse du portrait ainsi qu'au dos. Une étiquette de librairie du temps encollée au dos du carton. Un exemplaire au Musée d'Orsay. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎George SAND‎

Reference : 79954

(1839)

‎Spiridion‎

‎Félix Bonnaire | Paris 1839 | 13 x 21.20 cm | relié‎


‎Edition originale. Impression sur vergé fin. Reliure en plein chagrin noir d'époque. Dos à nerfs orné de caissons à froid. 2 encadrements à froid sur les plats. Tranches dorées. Double filet doré interne. Traces de frottement. Ensemble relativement frais avec quelques rousseurs éparses, notamment quelques feuillets constellés. Bel exemplaire. A l'époque ou George Sand écrivit Spiridion, l'un de ses romans les plus importants aux côtés de Consuelo et Lelia, l'auteur était considéré comme un romancier à idées dont chaque livre semblait consister à illustrer une thèse ou une cause. S'appuyant pour le décor et l'intrigue sur les ruines du roman gothique avec une atmosphère surnaturelle, Spiridion est un roman initiatique qui se présente comme une série de récits enchâssés des itinéraires spirituels et philosophiques de quatre générations de moines au cours d'un siècle. Cette oeuvre sombre et austère ne rencontra pas son public mais fut louée par Renan, Taine, Gustave Doré et Dostoievski. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR900.00 (€900.00 )

‎George SAND‎

Reference : 14156

(1861)

‎Valvèdre‎

‎La Revue des deux mondes | Paris 15 mars 1861 au Ier juin 1861 | 15.50 x 25 cm | 6 volumes brochés‎


‎Edition pré-originale. Brochés, dans l'état de parution. Le volume 3 comporte un manque angulaire à la page de titre sans perte de texte. Rare. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR250.00 (€250.00 )

‎George SAND‎

Reference : 71232

(1867)

‎"Étroniformeest le mot sublime qui classe cette espèce de végétauxmerdoïdes" Lettre autographe à Gustave Flaubert‎

‎Nohant 21 décembre 1867 | 13.40 x 20.70 cm | deux feuillets sous chemise et étui‎


‎Lettre autographe de George Sand adressée à Gustave Flaubert datée du 21 décembre 1867, 8 pages sur deux feuillets rempliés. Publiée dans la Correspondance, XX, pp. 642-645. Issue d'une des plus belles correspondances littéraires du siècle, cette lettre écrite à la veille de Noël 1867 est un sublime témoignage de la franche amitié entre George Sand, le «?vieux troubadour?» et Gustave Flaubert baptisé «?cul de plomb?» après avoir décliné son invitation à Nohant pour achever l'Éducation sentimentale. Malgré les dix-sept ans qui les séparent, leurs tempéraments opposés et leur conception de la vie divergentes, le lecteur est saisi par la tendresse mais aussi l'étonnante verdeur de cette longue confidence de George Sand. Alors au faîte de sa gloire littéraire et à la joie de son théâtre de Nohant, Sand s'entretient longuement de politique, de leur séparation, de leur conception du travail d'écrivain, de la vie même. Dans cette lettre à l'allure de «?courant de conscience?», Sand couche naturellement et librement sur le papier huit pages de conversations avec l'écrivain, qui ne fait que de trop rares et brèves apparitions à Nohant?: «?Mais comme je bavarde avec toi?! Est-ce que tout ça t'amuse' Je le voudrais pour qu'une lettre de causerie te remplaçât un de nos soupers que je regrette aussi, moi, et qui seraient si bons ici avec toi, si tu n'étais un cul de plomb qui ne te laisses pas entraîner, à la vie pour la vie?», tandis que chez Flaubert, alors plongé dans l'écriture de l'Éducation sentimentale, la devise est plutôt l'art pour l'art. Cette fin d'année 1867 est marquée par la douleur de la disparition d'un «?presque frère?», François Rollinat, que Sand apaise par ses lettres à Flaubert et les soirées animées à Nohant?: «?Voilà comme je vis depuis 15 jours que je ne travaille plus. [...] Ah'?! quand on est en vacances, comme le travail, la logique, la raison semblent d'étranges balançoires?». Sand lui reprochait volontiers de travailler sans relâche dans sa robe de chambre, «?l'ennemi de la liberté?», alors qu'elle, courait par monts et par vaux, de Cannes à la Normandie, jusque sur les terres de l'écrivain qu'elle avait visitées en septembre. À cette occasion, Sand avait relu avec bonheur Salammbô dont quelques lignes se retrouvent dans Mademoiselle Merquem, sa dernière uvre en date. Leur amitié littéraire et virile, comme celle avec Rollinat, défia toute la vieille garde des littérateurs qui affirmaient l'impossibilité d'une liaison sincère entre l'homme et la femme. Sand, qu'on a tour à tour qualifié de lesbienne, de nymphomane, rendue célèbre pour ses amours retentissantes et si diverses, entame une longue et riche correspondance avec Flaubert pour qui elle est une mère et un vieil ami. Le «?vieux troubadour?» ou «?vieux cheval?» ne se considérait même plus comme femme, mais comme un être quasi-homme, rappelant ses travestissements de jeunesse et son formidable mépris des barrières entre les sexes. À Flaubert qui avait écrit à celle qu'on surnomma la «?papesse des gynandres?»?: «?Pour mieux tirer à l'arc, elles s'écrasaient le téton?», en évoquant les Amazones?; Sand répond «?Je ne suis pas dans ton idée qu'il faille supprimer le sein pour tirer l'arc. J'ai une croyance tout à fait contraire pour mon usage et que je crois bonne pour beaucoup d'autres, probablement pour le grand nombre?». Guerrière certes, mais guerrière pacifique, Sand a volontiers adopté les usages d'un monde de lettrés misogynes, tout en ayant su rester elle-même?: «?Je crois que l'artiste doit vivre dans sa nature le plus possible. À celui qui aime la lutte, la guerre?; à celui qui aime les femmes, l'amour?; au vieux qui, comme moi, aime la nature, le voyage et les fleurs, les roches, les grands paysages, les enfants aussi, la famille, tout ce qui émeut, tout ce qui combat l'anémie morale.?» ajoute-t-elle ensuite. Belle évocation de sa «?période verte?», ce passage consacre le temps des romans champêtres de Sand, qui, assagie par les années, s'é‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR10,000.00 (€10,000.00 )

‎George SAND - COLLECTIF‎

Reference : 52146

(1834)

‎Le livre rose, récits et causeries de jeunes femmes‎

‎Urbain Canel Adolphe Guyot | Paris 1834 | 13 x 19.50 cm | 4 volumes reliés‎


‎Edition originale rare. Reliures à petits coins en demi basane mouchetée, dos lisses ornés de filets dorés, plats de papier raciné, reliures de l'époque. Un mors en partie fendillé, une discrète mouillure en marge intérieure du tome 2, quelques rares rousseurs. Exemplaire court de marge. Provenance: de la bibliothèque du château du Lac Tegern (Tegernsee), propriété du Prince Charles-Théodore de Bavière (1795-1875).Charles-Théodore de Bavière,fils du premier roi de Bavière Maximilien Ier, était"Generalfeldmarschall" et conseiller privé du roi de Bavière (Tampon "S.K.H.D Prinzen Carl V. Bayern Güter Administration Tegernsee"). Rare exemplaire,de provenance princière,en reliures strictement du temps. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 01 56 08 08 85

EUR600.00 (€600.00 )
Previous 1 ... 997 998 999 1000 ... 1249 1498 1747 1996 ... 2000 Next Exact page number ? OK
Get it on Google Play Get it on AppStore
First edition
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !