1966 Paris. Editions de Minuit. 1966. 1 volume in-12, demi-maroquin bleu nuit à petits coins, dos lisse orné d’un décor géométrique de filets dorés serti de 4 strass bleu, tête dorée, couvertures et dos conservés, étui. Reliure signée P. - L. Martin.
Edition originale en volume de la traduction française, par l'auteur lui-même. Certaines pièces avaient été publiées dans revues; Acte sans paroles II a été directement écrit en français. 1 des 80 exemplaires sur pur fil Lafuma, premier papier.Elégante reliure de P. L. Martin.
Paris Editions de Minuit 1970 1 vol. broché in-12, broché, non coupé, 99 pp. Première édition collective. Un des 112 exemplaires numérotés sur bouffant sélect. Bel exemplaire.
1966 Éditions de Minuit, 1966. In-12, 101 p., couv. à rabats.
Édition originale, ENVOI de Beckett à Jean-Louis Bory. Exemplaire enrichi d'une lettre de Luc Frèdefon, qui marque son désaccord au sujet de sa critique de « Film » de Samuel Beckett que Bory avait qualifié d'« attente écarquillée de mort ». * Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Les Editions de Minuit, Paris 1966, 11,5x18cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Précieux envoi autographe daté de Janvier 1966 et signé de Samuel Beckett à son ami le peintre Geer (Van Velde) et à sa femme Lise. Légères piqûres sans gravité sur le premier plat. « Que dire de ces plans qui glissent, ces contours qui vibrent, ces corps comme taillés dans la brume, ces équilibres qu'un rien doit rompre, qui se rompent, et se reforment à mesure qu'on regarde ? Comment parler de ces couleurs qui respirent, qui halètent ? de cette stase grouillante ? de ce monde sans poids, sans force, sans ombre ? Ici tout bouge, nage, fuit, revient, se défait, se refait. Tout cesse, sans cesse. On dirait l'insurrection des molécules, l'intérieur d'une pierre un millième de seconde avant qu'elle ne se désagrège. C'est ça la littérature. » (La Peinture des van Velde ou Le monde et le pantalon, in Cahiers d'Art n°11-12, Paris 1945) Beckett ne parle pas ici, malgré les apparences, de son uvre littéraire mais de la peinture de Geer Van Velde, ajoutant quelques lignes plus loin: «[Bram] Van Velde peint l'étendue. G[eer] Van Velde peint la succession.» Cet éloge, publié à l'occasion de la double exposition des Van Velde, Geer chez Maeght et Bram à la galerie Mai, est le premier texte d'importance sur ces peintres alors à peu près inconnus du public: «On ne fait que commencer à déconner sur les frères VanVelde. J'ouvre la série. C'est un honneur.» Il est aussi le premier texte critique écrit directement en français par un jeune écrivain irlandais qui n'a encore jamais publié en France. Ainsi, le premier et plus important écrit sur l'art de Beckett, composé à l'aube de sa carrière littéraire, instaure, dès l'origine, une relation fondamentale entre son uvre en gestation et la peinture de ses amis: «Aussi a-t-on souvent lu ce texte en creux, ou en miroir, comme une des rares désignations de la poétique (à venir) de Beckett par lui-même, une sorte de programme anamorphique d'écriture» (Un pantalon cousu de fil blanc: Beckett et l'épreuve critiquepar Pierre Vilar) Véritable déclaration d'intention du dramaturge, ce texte fondamental - dont Beckett confesse dès l'introduction la valeur introspective: «avec les mots on ne fait que se raconter» - inaugure la période créatrice la plus fructueuse de l'écrivain. En effet, à l'instar d'Apollinaire et de Cendrars, Beckett puise dans les problématiques artistiques de ses contemporains le ferment de son écriture à venir par «la mise en cause la plus profonde des présupposés narratifs, figuratifs ou poétiques.» (Pascale Casanova inBeckett l'abstracteur) L'influence majeure de la peinture moderne sur la structure - ou déstructuration - narrative du théâtre et des romans de Beckett sera révélée et analysée par de nombreux penseurs, dont Gilles Deleuze, Julia Kristeva ou Maurice Blanchot. C'est justement à partir de la peinture des Van Velde, de Geer, puis de Bram, que Beckett formalise cette volonté de traduire la question picturale en dramaturgie. Ainsi refuse-t-il les décors de Nicolas de Staël pourEn attendant Godotcar: «Il faut que le décor sorte du texte, sans y ajouter. Quant à la commodité visuelle du spectateur, je la mets là où tu penses. Crois-tu vraiment qu'on puisse écouter devant un décor de Bram, ou voir autre chose que lui?» (Lettre à Georges Duthuit, 1952). Lorsqu'il rencontre Geer en 1937, «Beckett traverse une crise existentielle majeure, il vient de remodeler son premier romanMurphy, refusé par un grand nombre d'éditeurs, il sombre dans l'alcoolisme, quitte l'Irlande et s'installe définitivement à Paris» (Le Pictural dans l'uvre de Beckett,Lassaad Jamoussi). Il revient d'un long voyage artistique en Allemagne où il s'est imprégné d'uvres classiques et d'art contemporain - c'est lors de ce voyage qu'il découvre lesDeux hommes contemplant la lunede Caspar David Friedrich, à l'origine deEn attendant Godot. L'art est alors au cur de sa réflexion créatrice et l'amitié qui va le lier à Geer puis plus tard à Bram et à leur sur Jacoba (avec laquelle il entretint peut-être une relation plus qu'amicale) va profondément influencer sa vie et son écriture. Son premier écrit sur l'art est une courte notice sur Geer Van Velde dont il impose les uvres à sa nouvelle amante Peggy Guggenheim à l'occasion de la création de sa galerie londonienne. Malgré l'échec relatif de l'exposition (qui suit celle de Kandinsky), il obtient de Peggy une bourse d'un an pour son ami. James Knowlson avance même que «si Beckett a longtemps gardé des liens étroits avec Peggy, c'est d'abord et avant tout parce qu'elle était susceptible de donner un sérieux coup de pouce à ses amis artistes, à commencer par Geer Van Velde.» (inBeckettp. 474) Enigmatique, la petite note que Beckett rédige alors à la demande de Peggy contient déjà en germe la pensée du dramaturge: «Believes painting should mind it on business, i.e. colours. i.e no more say Picasso than Fabritius, Vermeer. Or inversely. » (« Pense que la peinture devrait se mêler de ses propres affaires, c'est-à-dire la couleur, c'est-à-dire pas plus de Picasso que de Fabritus ou Vermeer. Et inversement. ») Plus lents à croître, son amitié pour Bram et son intérêt pour sa peinture modifient peu à peu le regard de Beckett sur la peinture de Geer et lorsque, dix ans après sa première rencontre avec les frères, il écritLe Monde et le Pantalon, Beckett met à jour une dualité symbolisée par ce titre tiré d'une anecdote placée en exergue de l'article. Le monde, c'est l'uvre «imparfaite» de Dieu créé en six jours à laquelle le tailleur oppose la perfection de son pantalon achevé en six mois. La relation entre cette anecdote et les frères Van Velde est peut-être à chercher dans le second essai que Beckett leur consacre en 1948,Peintres de l'empêchement(Derrière le miroirn°11/12): «L'un d'eux dira: Je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce qu'il est ce qu'il est. L'autre: je ne peux voir l'objet, pour le représenter, parce que je suis ce que je suis. Il y a toujours ces deux sortes d'empêchement, l'empêchement-objet et l'empêchement-il. [...] Geer Van Velde est un artiste de la première sorte [...], Bram Van Velde de la seconde.». Résistance de l'objet ou impuissance de l'artiste, cette fable, «véritable noyau narratif premier en forme de kôan zen» (P. Vilar), se retrouvera ensuite dispersée dans l'ensemble de l'uvre de Beckett et occupera plus particulièrement une place centrale dansFin de Partie, dont Roger Blin, note par ailleurs la similitude avec l'uvre de Geer: «Il était ami à cette époque des frères Geer et Bram van Velde, hollandais et peintres tous deux. Geer était un peintre dans la lignée de Mondrian. J'ai le sentiment que Beckett voyaitFin de partiecomme un tableau de Mondrian, avec des cloisons très nettes, des séparations géométriques, de la géométrie musicale.» (R. Blin,Conversations avec Lynda PeskineinRevue d'Esthétique). L'affinité grandissante de Beckett avec l'uvre de Bram Van Velde et l'énergie qu'il dépense pour défendre son travail, notamment auprès de la galerie Maeght ou de son ami, l'historien d'art Georges Duthuit, se feront sans doute aux dépens de ses relations avec Geer. Cependant, malgré quelques malentendus, leur amitié ne sera jamais rompue, ni le dialogue silencieux mais agité que l'écrivain entretient avec l'uvre du petit frère van Velde dont il possédait deux grandes toiles: «Le grand tableau de Geer me fait enfin des signes. Dommage qu'il ait si mal tourné. Mais ce n'est peut-être pas vrai.» (lettre à Georges Duthuit, mars 1950) «Geer dégage un grand courage. Des idées un peu tranchantes, mais peut-être seulement en apparence. Je l'ai toujours beaucoup estimé. Mais pas assez je crois.» (lettre à Mania Péron, août 1951) La mort de Geer Van Velde en 1977 affecte profondément Beckett et coïncide avec une période d'intense nostalgie durant laquelle l'écrivain décide de se livrer à un «grand ménage» dans sa demeure pour vivre entre des «murs gris comme le propriétaire». Confiant ses états d'âme à son amie, la décoratrice de théâtre Jocelyn Herbert, Beckett témoigne de l'indéfectible affection qu'il porte au peintre depuis quarante ans:«plus de toiles sous les yeux, y compris celle du grand Geer Van Velde derrière le piano». Précieux témoignage de l'amitié de ces compagnons de route qui, depuisle premier roman de Beckett pour lequel ils vérifiaient ensemble la vraisemblance de la partie d'échecs opposant Murphy à M. Endon, ont affronté ensemble les grands enjeux de la modernité: «C'est qu'au fond, la peinture ne les intéresse pas. Ce qui les intéresse, c'est la condition humaine. Nous reviendrons là-dessus.» (Beckett à propos des frères Van Velde, inLe Monde et le Pantalon) - Photos sur www.Edition-originale.com -
Les Editions de Minuit, Paris 1966, 12x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Envoi autographe signé de Samuel Beckett à Gaetan Picon. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Les Editions de Minuit, Paris 1966, 11,5x18,5cm, broché.
Edition originale, un des 80 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Les Editions de Minuit, 1966.
Première édition collective, en partie originale, comprenant six pièces composées en français ou en anglais et traduites par l'auteur. Vignes, 488.
Dublin Black Cat 1992 1 vol. relié in-8, cartonnage sous jaquette de l'éditeur, 241 pp. Jaquette très légèremet frottée en pied, sinon très bon état.
Paris Editions de Minuit 1967 In-12 oblong Broché Edition originale
EDITION ORIGINALE. Un des 90 exemplaires numérotés sur Arches. >Bel exemplaire non coupé Très bon 0
Paris, Les Editions de Minuit, 1967. In-12 broché de 30-[2] pages, couverture imprimée. En très belle condition, non coupé.
Cette première édition française séparée est reprise le jour même dans Têtes-mortes ! Tirage limité à 222 exemplaires numérotés sur BFK de Rives, celui-ci un des "112" réservés à la Librairie des Editions de Minuit (82). Vignes, 517.
Paris Editions de Minuit 1967 1 vol. broché plaquette in-18, brochée, non coupée, 30 pp. Edition originale de ce texte daté de 1957. Tirage limité à 222 exemplaires sur vélin cuve BFK Rives, celui-ci un des 112 exemplaires numérotés et réservés à la Librairie des Editions de Minuit. En excellent état.
Paris Editions de Minuit 1967 1 vol. Broché plaquette in-18, brochée, couverture à rabats, non coupée, 30 pp. Edition originale de ce texte daté de 1957. Un des 90 exemplaires de tête numérotés sur vélin cuve BFK Rives. En parfait état.
Paris, Editions de Minuit, 20 février 1967. Un volume in-12, broché, non coupé, 30 pp.
Édition originale. Tirage limité à 222 exemplaires sur vélin cuve BFK Rives, celui-ci un des "112" exemplaires numérotés et réservés à la Librairie des Editions de Minuit. Ex en parfait état. Photos sur demande.
Skrid Dos agrafé In-8 (14,7 x 21 cm), dos agrafé, 76 pages ; rousseurs sur les plats, par ailleurs intérieur frais, assez bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Les éditions de minuit. 1995. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Papier jauni. 166 pages - une étiquette collée sur le 1er plat.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Paris Editions de Minuit 1995 In-12, broché, couverture imprimée.Edition originale. Un des 106 exemplaires numérotés sur papier vergé, seul tirage sur grand papier. Neuf, non coupé.
Couverture soupleimprimée.
Paris Les éditions de Minuit 1995 166 pp. In-8 carré. Broché. Parfait état. 1 volume. ÉDITION ORIGINALE. Celui-ci un des 99 exemplaires numérotés sur vergé des Papeteries de Vizille, seul grand papier, avec quelques HC.
Paris Editions de Minuit 1995 1 vol. broché in-8, broché, non coupé, 166 pp. Edition originale. Un des 108 exemplaires numérotés sur vergé de Vizille, seul tirage en grand papier. A l'état de neuf.
LES EDITIONS DE MINUIT. 1983. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 134 pages.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
DE MINUIT. 1991. In-12. Broché. Très bon état, Couv. fraîche, Dos impeccable, Intérieur frais. 134 pages.. . . . Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
Classification Dewey : 820-Littératures anglaise et anglo-saxonne
LES EDITIONS DE MINUIT. 1966. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 163 pages - couverture contrepliée - tâches sur les tranches de gouttières.. . . . Classification Dewey : 792-Théâtre
Classification Dewey : 792-Théâtre
Paris Editions de Minuit 1952 In-12 Broché Edition originale
Second tirage de 1953 à l'identique de l'original, portant sur le titre la date de 1952. il porte en quatrième de couverture la mention de "9e édition". Le portrait a été remplacé par des critiques du livre, avec celles de Molloy et Malone meurt. Achevé d'imprimer:"Reproduction photographique par l'imprimerie française de musique et reproduction photomécanique Paris 1953 - Imprimé en France". Premier cahier débroché, mais bel exemplaire. Bon exemplaire 0
S.l., Les Editions de Minuit, (1952). Un vol. au format in-12 (172 x 117 mm) de 162 pp., broché.
Edition originale de la traduction française ; ici exempte de toute mention d'édition. Oeuvre la plus célèbre du dramaturge irlandais, elle suscite bien des interrogations et à cet égard, de nombreux livres et articles ont tenté de découvrir qui était Godot. L'une des tentatives d'explications récurrentes est que Godot serait le mélange du mot anglais «God-» (Dieu) et d'un suffixe français populaire «-ot». Cette explication donnerait une dimension métaphysique à la pièce: les deux personnages attendent l'arrivée d'une figure transcendante pour les sauver, mais elle ne vient jamais.«Je ne sais pas plus sur cette pièce que celui qui arrive à la lire avec attention. [...] Je ne sais pas - a déclaré l'auteur - qui est Godot. Je ne sais même pas, surtout pas, s'il existe. [...] Quant à vouloir trouver à tout cela un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec le programme et les esquimaux, je suis incapable d'en voir l'intérêt. Mais ce doit être possible.» Vignes, Midnight forever !, 55. Plats présentant un éclat légèrement altéré. Très discrète décharge d'adhésif aux premier et dernier feuillets. Papier légèrement oxydé. Du reste, belle condition.
P., Editions de Minuit, [septembre] 1952, in-12, broché, 163 p. Edition originale sur papier d’édition (seulement 35 ex. en grand papier). Exemplaire du peintre et scénographe Max Schoendorff avec sa signature et la date février 1953. Belle provenance, très bon état.
Phone number : 33 01 48 04 82 15
Editions de minuit Les éditions de minuit 2009. In-12 broché de 124 pages. Parfait état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.