Paris, , 1871. In-8 manuscrit en belle page (15 x 21 cm) de (2)-131 ff. montés sur onglet à 30 lignes par page, demi-chagrin vert, dos à nerfs, titre doré (reliure de l’époque).
Journal manuscrit particulier tenu pendant le Siège de Paris puis la Semaine sanglante, rédigé au verso des feuillets d’un livre de compte à en-tête du Crédit foncier de France dont le diariste Jean-Baptiste Poulain d'Andecy était alors le secrétaire du Conseil d’administration. Une lettre adressée par ses soins au maire du 6e arrondissement Anne-Charles Hérisson le 27 mai 1871, retranscrite dans son cahier, le présentait ainsi : « Monsieur, Profondément dévoué à la République et pénétré des sentiments que vous venez d'exprimer si dignement, je me mets à votre disposition. Je suis propriétaire de la maison rue d'Assas 80 - y demeurant avec mes cinq enfants et les hôtes nombreux placés sous mon patronage n'ayant quitté mon poste ni pendant le bombardement prussien, ni pendant l'épouvantable guerre de ces derniers jours - resté dans ma maison avec Mr. Masson, vieillard de 74 ans, mon locataire, après avoir lutté corps à corps avec le bandit qui voulait nous tuer et nous incendier et ayant nous-mêmes les premiers sous les balles des Communeux du Carrefour de l'Observatoire, attaqué l'incendie de la maison mitoyenne n°78 et persisté en présence de l'explosion de la poudrière, tels sont mes titres Monsieur, pour continuer sous votre administration à servir notre malheureux quartier. Je vous offre tout le temps que mes fonctions de secrétaire du Conseil d'administration du Crédit Foncier de France et les soins immédiats de ma nombreuse famille ne réclameront pas ; je vous offre mes deux fils aînés, 17 et 18 ans, les amis dévoués qui m'accordent leur confiance, enfin les hommes que j'emploie à mon sauvetage ». Sous-préfet d'Ambert puis de Nantua de 1848 à 1851, le banquier Jean-Baptiste Poulain d'Andecy (1818-1884) fut d’abord surnuméraire à la Bibliothèque de l'Arsenal (1846-1848). Il est le père de Jeanne Louise Poulain d'Andecy, épouse Poincaré (1857-1934) âgée de 14 ans en 1871 : « Si je ne parle pas de l'attitude de ma femme et de mes enfants dans cette circonstance, c'est que tous sans exception ont été comme depuis le commencement de ce bombardement - calmes et véritablement étrangers à la peur. Louise n'a pas été troublée - son frère Paul est resté près d'elle (…) » (f. 35). Quand commence le bombardement de Paris le jeudi 5 janvier 1871, les habitants de la rive gauche pour une partie cherchèrent un abri sur la rive droite d’autres dans leurs caves tandis que la famille Poulain d’Andecy resta dans ses murs comme d’autres civils du quartier du Luxembourg : « Pendant le dîner Maurice qui avait été voir sa grand-mère au Jardin des Plantes nous rapporte qu’il a entendu dire que des obus étaient tombés dans le Quartier Saint Jacques, notamment un rue Gay-Lussac et d’autres rue de l’Arbalète. Je n'ajoutai pas foi à cet on dit mais dès huit heures du soir le bruit des explosions dans notre voisinage précédé du bruit plus significatif encore du sifflement des obus ne nous permet plus de douter que le bombardement effectif ne fut commencé. Nous nous tînmes à la fenêtre de la petite bibliothèque et de 9h à 11h 1/2 nous eûmes la vue des obus tombant près de nous et le bruit des nombreux projectiles qui traversaient l'air à droite et à gauche de notre maison (…) nous organisons le tamponnage de nos fenêtres sur la rue au moyen de matelas interposés entre la persienne et la croisée, de forts pitons en haut et en bas (…) Je fais ce que j'aurais du faire depuis dix jours , je vérifie l'état des greniers et chambres du 4e étage et je constate avec terreur que nous eussions été perdus sans défense possible si un projectile fut tombé sur la partie supérieure de la maison - un simple éclat de fonte incandescent aurait suffi pour communiquer le feu aux pailles, vieux papiers - matières combustibles de toutes sortes - même du charbon - sans compter les paniers vides, les caisses, les livres & & qui encombraient tous les greniers y compris le nôtre où des caisses et paniers auraient fourni un aliment léger et immédiat à l'incendie ».Lors de la Semaine sanglante dont la relation est tenue heure après heure, le 80 rue d’Assas est occupé par les Fédérés : « Mardi 23 mai. 2 heures. Ordre est donné à la concierge de tenir la porte cochère ouverte - et de faire ouvrir toutes les persiennes (…) le groupe de fédérés augmente et plusieurs stationnent devant notre porte. 9 heures nous venons de voir à n'en pas douter deux coups de fusil tirés du coin de la barricade sur le trottoir de la rue Bonaparte et probablement vers la rue de Fleurus. On voit une lueur caractéristique d'un incendie qui nous paraît être dans la rue de Rennes - peut-être vers la rue du Vieux Colombier. Ce doit être le commencement de l'incendie des Tuileries. (…) Mercredi 24 mai 1871 à 8h1/2 les derniers préparatifs du combat se font devant notre porte ; une pièce de 7 se chargeant par la culasse est amenée et placée en batterie dans la direction de la rue de Vaugirard. Il y a en tout de 40 à 50 hommes. Ils se tiennent en arrière la barricade et vers la grille du Luxembourg devant nos fenêtres. Nous faisons descendre les dames et enfants dans l'escalier de la cuisine et nous attendons. (…) jeudi 25 mai, je visite le quartier dévasté effrayant (…) jusqu'au jardin des plantes dans la direction duquel on aperçoit une fumée très intense que le public attribue à l'incendie de la halle au vin. Nous nous arrêtons devant les cadavres nombreux en maints endroits. Dans le fossé de la barricade au bas de l'ancienne rue des Grès, boulevard St Michel, une quinzaine au moins de cadavres sont couchés, d'autres sont couverts par des branches d'arbres, des paquets de cervelle sous les pas… enfin un spectacle hideux (…) feux de peloton dans le Luxembourg, c'est-à-dire exécution des communeux pris les armes à la main ».Remarquable récit resté inédit d’une maison bourgeoise sous les bombes prussiennes au mois de janvier 1871, témoin des horreurs de la guerre civile lors de la Semaine sanglante au mois de mai suivant, qui se termine sur une note bibliographique de l’ancien bibliothécaire de l’Arsenal : « 2 novembre 1871 - Dans le numéro de la Revue : La Philosophie positive de septembre - octobre 1871 (n°2 de la 4e année) M. Littré dans un article intitulé : "De la situation que les derniers événements ont fait à l'Europe, au socialisme et à la France" place à la page 189 une note ainsi conçue : « … Dans la rue d'Assas au n°78 que j'habite, les insurgés occupèrent la maison le lundi, le mardi et le mercredi ; ce dernier jour, ils signifièrent aux habitants de vider les lieux, qu'ils allaient y mettre le feu. Ce qui fut dit, fut fait : le rez-de-chaussée brûla, mais les troupes étant arrivées, et les insurgés ayant pris la fuite, l'incendie fut éteint avnt d'avoir gagné les étages supérieurs. Même événement au n°76 ; ordre d'évacuer la maison, feu mis, puis grâce à l'arrivée des troupes ; seulement là l'incendie brûla non seulement le rez de chaussée mais aussi le premier ». J'ai été bien tenté de faire savoir à Mr. Littré que ce n'était pas grâce à l'arrivée des troupes mais grâce à la persévérance de quelques citoyens que les incendies avaient été éteints, mais j'ai été retenu par la crainte de paraître réclamer pour moi-même une rectification et un remerciement que cependant M. Littré me doit bien pour partie et que j'aurais été heureux de recevoir de lui. Voici donc un habitant de la maison au secours de laquelle j'ai été le premier, qui ignore même les détails de cette matinée. Il n'était pas dans la maison et n'a pas cru devoir prendre la moindre information à ce sujet. Qu'importe ? Si nous avons bien agi le profit ne nous en reste-t-il pas ? ».
Paris 13 et 29 juin 1821 in-4 (21,1 x 16,9 cm) adresses, marques postales
3 pp., plus 2 pp. de la main d'Henriette Lorimier et 1 p. d'Henriette Boulard.Correspondance familiale, en partie consacrée à la situation en Grèce. La première lettre concerne une demande en mariage effectuée par un capitaine qui souhaiterait épouser Cornélie, fille d'Antoine Boulard. Pouqueville estime qu'il faut "du temps pour se décider", compte tenu du jeune âge de sa nièce et des contraintes que cela supposerait pour elle. Puis il évoque les deux autres enfants d'Antoine, "Zaza" (Henriette Boulard) et "Hugues Bel" (Hugues Boulard), qui vont grandir et dont il faudra s'occuper. Dans la seconde lettre, Pouqueville donne des nouvelles de son frère Hugues, consul à Patras: "Avant hier j'ai reçu de ses nouvelles sous la date du 17 mai, il ne restait plus que quatre maisons dans la ville de Patras, qui comptait il y a deux mois plus de seize mille habitants. Plus de deux mille personnes doivent la vie à notre frère, qui depuis deux mois a vécu au milieu des flammes, du sang et du carnage, enfin il a sauvé le consulat de France. Ce pauvre Barrick et tous nos négociants sont ruinés […]. Je sais qu'il doit avoir maintenant près de lui la corvette du Roi la Flore, ainsi cela me tranquillise beaucoup. Du reste les choses étaient loin d'être finies, les insurgés s'organisaient, Patras était bloqué par terre et par mer, les vivres y étaient rares, on n'y mangeait que du biscuit, la farine s'y trouvait difficilement. Ce qui se passe de ce côté est incroyable, on tue les hommes comme des mouches et il serait difficile de dire qui des Turcs ou des Grecs seront vainqueurs, car on ne se fait aucun quartier de part ni d'autre, c'est une guerre d'extermination". Pouqueville demande à son correspondant de conserver les lettres de Hugues qu'il lui a fait parvenir, car elles lui serviront pour une seconde édition de son Voyage dans la Grèce. Il lui demande aussi de recevoir ses amis qui effectueront un voyage sur les bords de Loire, parmi lesquels Didot l'aîné
, , 1929-1938. 107 articles manuscrits de 4 à 5 feuillets chacun sous étui vélin muet.
Recueil autographe non daté des chroniques de la langue française d’Abel Hermant, publiées dans Le Temps puis éditées en volumes de 1929 à 1938. Chaque article est précédé du titre de départ : Défense de la langue française.« Abel Hermant est sans doute la figure archétypale du puriste de l’entre-deux-guerres. Comme plusieurs autres, ce n’est pas un savant, mais un lettré qui commença sa carrière littéraire par des romans. Normalien doué d’une solide culture classique, il démontre son conservatisme culturel et linguistique en devenant, en 1911, membre du comité de direction de la ligue "Pour la culture française". Lorsqu’il entre à l’Académie française en 1927, il a déjà publié deux livres traitant de la grammaire sous une forme fictionnelle : Xavier ou les entretiens sur la grammaire française (1923) et les Lettres à Xavier sur l’art d’écrire (1926). C’est dans ces ouvrages qu’il introduit le personnage de M. Lancelot, vieil amateur de grammaire retiré du monde. Le personnage (inspiré du grammairien de Port Royal Claude Lancelot 1615-1695, dont il est le descendant fictif) lui sert ensuite de pseudonyme transparent pour les chroniques de langue qu’il fait paraître dans le supplément littéraire du Figaro puis au Temps. Ces chroniques, qui donnent l’occasion à Hermant de commenter le courrier des lecteurs, ont ensuite été rassemblées en plusieurs volumes : Remarques et Nouvelles remarques de Monsieur Lancelot (1929), Les Samedis de Monsieur Lancelot (1931), Chroniques de Lancelot du Temps (1936-1938). Les écrits d’Hermant, et pas seulement sa Grammaire de l’Académie, ont connu un succès considérable, si l’on en croit le nombre de correspondants mentionnés, le nombre de tirages des livres, mais surtout celui des auteurs qui le citent en modèle – qu’il s’agisse de Thérive, de Moufflet, de Joran ou de Grevisse. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, Abel Hermant est une figure de référence du purisme, aussi bien comme chroniqueur que comme écrivain.» (Vincent Berthelier).L'oeuvre d'Abel Hermant (1862-1950) est une chronique humoristique de son temps : moeurs « républicaines » (Monsieur Rabosson, 1884 ; la Carrière, 1894), monde libertin et « parisien » (Confidences d'une aïeule, 1893 ; Confidences d'une biche, 1909), modes sentimentales (Serge, 1891). Élu à l'Académie française en 1927, il en fut exclu en 1945, et condamné à la réclusion perpétuelle pour « intelligence avec l'ennemi ayant favorisé ses entreprises dans le pays » pendant l'Occupation. Vincent Berthelier, Le style réactionnaire : positions de la droite littéraire française sur la langue et le style au XXe siècle, thèse 2021.
1818 1 page in-8, s.l.n.d.[vers 1880] (feuillet déchiré en marge gauche sans atteinte au texte). Mot de remerciement après la parution de Césette en feuilleton dans le quotidien Le Temps : "Je ne serai seulement heureux mais bien fier d'être présenté par vous aux lecteurs du Temps". On joint une carte de visite autographe signée également en rapport avec la présentation de Césette
Le Comte de Pouvourvile est d'accord pour écrire sur Claude FARRÈRE. en feuille Très bon Paris 1933
édition originale
2 pages in4 - enveloppe avec timbre découpé - bon état -
Belle et triste lettre: il est en poste à Oued-zem, "petite ville , de création colonisatrice", ou il s'ennuie et ou il fait froid - Il avait pensé trouver un climat de confiance mais "d'autres manoeuvrent pour détériorer la présence des français de bonne volonté" - Il lui aurait fallu Paris: "Paris et le combat fraternel - Paris et le travail créateur, Paris et l'amour de l'écriture" - Ici, il n'en a pas le gout - Il vit seul; sa femme est en France; il a 47 ans; il lui reste une année de contrat - Il voudrait rentrer - "Tout n'est pas rose en France...Mais n'est il pas temps de se retrouver au coude à coude" - Auteur d'un ouvrage sur la Poèsie Concentrationnaire - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
1 page 1/2 in4 - bon état -
Belle lettre sur la gestation de son ouvrage sur la poèsie concentrationnaire paru en 1975 chez Seghers: Il revit depuis qu'il a été nommé à Casablanca - Il a retrouvé son médecin et suit son traitement - Il a "besoin de rattraper ces vingt années perdues" - Un recueil de poèsie va sortir - Il a deux romans en chantier, fréquente les "Amitiés littéraires et poètiques", "bel exemple de fraternité agissante" - Il souhaiterait présenter dans une conférence, "les poètes de la déportation, les poètes assassinés" pour "prouver que lorsque les bêtes nazies avaient anéanti les corps...il demeurait cette chose essentielle, la pensée et son expression majeure, le verbe" - Pour ce projet, il n'a malheuresement pas grand chose... - Auteur d'un ouvrage sur la Poèsie Concentrationnaire - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
Frankfurt am Main, Vittorio Klostermann 1974 xxxii + 570pp., 30cm., copy from the library of the Belgian medievalist Raymond Macken with his signature, in the series "Kataloge der Stadt- und Universitätsbibliothek Frankfurt am Main. Band 3: Die Handschriften der Stadt- und Universitätsbibliothek Frankfurt am Main" vol.2, blind softcover (with vague ink traces), softcover, good condition, R75233
In 12 broché,poèmes.Edition du Temps Présent 1914.Bel envoi manuscrit de Frédéric MISTRAL sur la page de faux-
Belle lettre par laquelle Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf, comte de Pradel accorde un secours à un abbé (monsieur de Barras). en feuilles Bon Paris Jules Jean-Baptiste François de Chardebœuf 1817
édition originale
1 L.A.S. de 2 pages, datée d'Abbeville, le 7 avril 1888, contrecollée sur papier fort avec commentaires manuscrits : [ Lettre adressée à un confrère, il lui transmets l'adresse de M. Dergny à Grandcourt par Londinière, et s'inquiète de son état de santé : ] "J'espère qu'un peu de repos, de ce repos si dur aux gens de lettres, et la bonne saison qui arrive un peu tardivement cette année vous remettront prochainement poète et historien devant votre table" [ ... ]
Né à Abbeville, l'écrivain et historien régional Ernest Prarond (1821-1909) écrivit notamment avec Charles Baudelaire, qu'il avait rencontré lors de ses études à Paris, de 1839 à 1846.
1 page in8 - (on y joint une invitation à diner chez Mario Prax) - bon état -
Il a pu apprécier la qualité des couteaux de son correspondant à la fois comme gourmand ("les carapaces de homard rougissent d'être pénétrées par ces fines lames") et comme auteur dramatique("acteur de mélo") - "Ayant voulu examiner de trop prés votre marque 'le dé à jouer' je me suis coupé le doigt jusqu'à l'os"..."d'ou je conclue..qu'en bonne coutellerie comme en bonne politique, il faut se mettre du coté du manche"...- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -
PRESIDENTIAL AND OTHER AMERICAN MANUSCRIPTS FROM THE Dr. ROBERT SMALL TRUST.
Reference : 1326600
New York, Sotheby's, 3 avril 2008, in-4, bradel toile verte éd. ornée d'une vignette contrecollée sur le plat sup. 224 pp., nombreuses ill. et fac-similés, index. (GA17C)
Catalogue d'exposition, 111 pièces présentées. Texte en anglais.
Lettre de 3 pp. in-8°, datée du juin 1949, à l'entête de La maison de la Bonne Presse, 5 rue Bayard Paris, et de La Croix du Dimanche , Rédaction, 22 Cours Albert-1er Paris.
L'auteur , qui a signé sa lettre du monogramme "E.D." , répond à un lecteur ( M. Raguenet de Saint Albin , de St Cyr en Val, Loiret), qui a envoyé un ensemble de remarques à la Rédaction de la Croix du dimanche. Sont évoqués : le capital, sa source : le travail , l'entreprise et sa place , le rédacteur écrit et souligne " l'entreprise a pris une personnalité et une valeur qui lui sont propres et qui n'ont aucun rapport de grandeur avec les capitaux apportés à l'origine . Or dans sa forme actuelle.. généralement .. capitaliste- l'entreprise revient en toute proprité au capital et aucunement à ceux qui par leur intellignece crétarice, leurs efforts de tous ordres, l'ont cependant faite ce qu'elle est." Suit un long développement sur la rémunération du travail. " Q'est-ce qu'une juste rémunération? "... Puis " vous faites intervenir dans votre lettre " le paradoxe des vendanges". Le seigneur , je crois et cela d'après les exégètes, n'a pas donné dans son Evangile, de solution technique au salaire, ni approuvé au crotiqué le salariat. Il a donné des principes dont les chrétiens, maitres et ouvriers doivent s'inspirer..." et il répond enfin sur le communisme : le devoir des chrétiens est d'établir "une doctrine sociale chrétienne" sous peine de voir "d'indéfinis moratoires contre nous, pour ou contre la vérité , pour ou contre Dieu".Très belle lettre, dense, du rédacteur en chef (?) de la Croix du Dimanche, sur le capital, le travail, l'entreprise, le salariat, le rôle social des chrétiens, en réponse à la lettre d'un lecteur du journal (quelques ratures). ( Cl Gr)
Paris, 1886-1890, ca 14 cm x 9 cm, Lettres: 10 et 11 lignes/ cartes: 14, 16 et 17 lignes, écriture mal lisible, bon état.
Edmond de Préssensé: Sénateur français, protestant, philanthrope, mari de Mme de Préssensé, écrivain.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Citta del Vaticano, Biblioteca Apostolica Vaticana 1964 107pp.+ plates out-of-text, in the series "Studi e Testi" vol.230, 25cm., VG
Belle pièce manuscrite papier, in-4, 1 pp., datée du 9 mai 1751, écriture très soignée. Document signé Clairambault, avec son cachet de cire rouge (très bien conservé).
Preuves de noblesse de cette maison maintenue noble par M. de Chamillart. (V. Jougla de Morenas, 33026). - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
S.n., s.l. s.d. (ca 1965), 10x14cm, une feuille.
Carte postale représentant la reproduction d'un collage original de Jacques Prévert "Portrait de Paul Roux" enrichi de la signature manuscrite de Jacques Prévert. Bel exemplaire agrémenté de la décorative signature manuscrite de Jacques Prévert. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Cagnes-sur-Mer 1959 In-8 En feuilles
Edition originale de ce poème édité à l'occasion de la manifestation à Cagnes-sur-Mer en 1959. Titre et signature en fac-similé du manuscrit de Prévert en couverture, avec un dessin de Picasso, colombe de la paix. Texte typographié, titré Cagnes sur Mer. Plaquette de 8 page de papier vergé ordinaire, avec petites fentes et rousseurs, mais rare. Assez bon 0
[CHAGALL (Marc), IZIS (Bidermanas).] - PREVERT (Jacques).
Reference : 75856
(1965)
Monte-CArlo André Sauret 1965 1 vol. relié in-4, toile éditeur rouge, jaquette illustrée et rhodoïd, 171 pp. Superbe recueil consacré au cirque. Édition originale du texte de Prévert et premier tirage des 76 photographies en noir et blanc d'Izis imprimées en héliogravure. L'ouvrage comprend également 4 compositions originales de Marc Chagall reproduites en couleurs (un frontispice, une sur double page et 2 à pleine page répétées sur la jaquette). Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signé du photographe Izis adressée à Raymond Queneau (1 p. in-8, Paris, "18 juillet") : "Depuis bientôt 10 ans je travaille à un album Cirque. J'ai attendu pour vous en parler d'avoir la certitude de pouvoir le réaliser tel que je le vois, et au format voulu. Monsieur Sauret (l'éditeur de Regards sur Paris) est d'accord sur le tout et nous souhaitons ardemment vous montrer la maquette. Aurai-je le plaisir de vous voir ?". En parfaite condition.
1 vol. in-8 cartonnage à l'italienne, avec 19 ff. calligraphiés, s.d.
Charmant manuscrit calligraphié à l'aquarelle reprenant le poème de Prévert. De la bibliothèque d'Odet Reboul (1920-2018) qui fut notamment le réalisateur du "Pauvre Matelot", film de marionnettes d'après le texte de Jean Cocteau.
1937. Branle-bas de combat , 9 feuillets manuscrits autographes (27,1 x 21 cm. ) comportant de nombreuses ratures, d’un seul mot à un paragraphe entier. Quatre paragraphes sont ainsi biffés, et non repris dans la version publiée dans la revue le CINEMAtographe. On joint à ce manuscrit les deux seuls numéros de la revue CINEMAtographe, parus en mars et mai 1937, in-folio de 16p. chacun. Le texte des 9 feuillets autographes présentés ici correspond à la seconde partie, qui occupe la p. 4 de la revue. On joint un papillon annonçant les projections du tout jeune Cercle du Cinéma qui deviendra en 1936 la Cinémathèque française.
Illustré de nombreuses photographies des films dont il est question dans les 2 n° de la revue. C’est en mars 1937 que paraît, dans le CINEMAtographe, la première partie de ce « scénario-feuilleton », avec la mention scénario pour Marcel L’Herbier. La seconde partie est publiée deux mois plus tard dans le second et dernier numéro. Cette fois, le scénario est pour Raymond Bernard (le fils de Tristan Bernard); une note en bas de page précise ironiquement «... Nous avions d’abord pressenti M. Marcel L’Herbier pour la réalisation de notre film. Depuis, ayant été voir Marthe Richard, il nous a semblé que M. Raymond Bernard était momentanément plus qualifié... ». Marcel L'Herbier s'était spécialisé dans les films commerciaux « avec décors marins et militaires, scènes de cocufiage et jalousie». Marthe Richard est un film dans lequel Edwige Feuillère - espionne - sacrifie sa vertu sur l'autel de la Patrie... Branle-bas de combat a été joué pour la première fois en décembre 1949 sur la scène de la Rose Rouge, dans un spectacle d'Yves Robert consacré à Prévert et intitulé Entrées et sorties et ainsi de suite. Il sera publié dans Spectacle en 1951, avec quelques variantes par rapport au manuscrit présenté ici. D. Gasiglia-Laster & A. Laster in Oeuvres complètes, t. 1, éd. Gallimard, p. 1153."Branle-bas de combat", 9 autographed manuscript pages (27.1 x 21 cm.). With many erasures, from a single word to a whole paragraph. Four paragraphs are thus crossed out, and not included in the version published in the journal CINEMAtographe. Attached to this manuscript are the only two issues of the journal Cinematographe, published in March and May 1937, in folio of 16p. each. The text of the 9 autograph pages presented here corresponds to the second part, which occupies p. 4 of the review. We join a flyer announcing the screening of the young Cinema Circle which will become in 1936 the French cinematheque.Illustrated with many photographs of the films mentioned in the second issue of the magazine.It was in March 1937 that the first part of this « scénario-feuilleton » appeared in the CINEMAtographe, with the mention scenario for Marcel L'Herbier. The second part is published two months later in the second and last issue. This time, the script is for Raymond Bernard (the son of Tristan Bernard); a note at the bottom of the page says ironically "... Nous avions d'abord contacté M. Marcel L'Herbier pour la réalisation de notre film. Depuis que nous sommes allés voir Martha Richard, il nous a semblé que M. Raymond Bernard était momentanément plus qualifié... ". Marcel L'Herbier specialized in commercial films "with marine and military decor, scenes of cuckoldering and jealousy". Marthe Richard is a film in which Edwige Feuillère - spy - sacrifices her virtue on the altar of the Motherland... Branle-bas de combat was played for the first time in December 1949 on the stage of the Red Rose, in a Yves Robert's show devoted to Prévert and entitled Entrées et sorties et ainsi de suite. It will be published in Spectacle in 1951, with some variations compared to the manuscript presented here.D. Gasiglia-Laster & A. Laster in Oeuvres complètes, t. 1, éd. Gallimard, p. 1153.
1 page et demie in-12 sur papier deuil (adresse imprimée du 49, rue vineuse, "22 juin") et 1 page in-8 "Christiania", 28 août). Il se donne un délai pour transmettre une réponse définitive mais assure : "personne, j'en prends l'engagement, ne sera nommé à la place qu'on a réservée". Dans la seconde lettre, il le remercie de sa contribution. On joint : un carte-lettre autographe signée (Paris, 15 avril 1913) concernant une pièce dont il parlera dans la Revue de Paris ; une carte de visite autographe (mot de remerciement).
Manuscrit de 25 feuillets autographes (17,7x22,5 cm et 11,8x18,5 cm) d'une écriture bien lisible, à l'encre, recto seul, signé d'Anatole Prevost-Paradol, daté du 03 octobre 1862 - bon état -
Anatole Prevost-Paradol (1829-1870) est le fils de Léon Halévy et le demi-frère cadet de Ludovic Halévy. Après de brillantes études à l’Ecole normale, il se distingue très tôt comme journaliste politique et critique littéraire au Journal des débats dès 1856. Libéral, il s'oppose d'abord au Second Empire. A 36 ans, il est élu à l'Académie française. Cette rapide ascension dans la carrière littéraire se verra brutalement interrompue par une suite de déceptions liées à son engagement politique. Il met fin à ses jours en juillet 1870, à Washington où il est vient d’être nommé ambassadeur.