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‎[MANUSCRIT] BOYER DE CRÉMILLES (Paul-Louis-Hyacinthe)‎

Reference : 167353

‎Mémoire de Mr de Crémille sur la disposition à faire pour la garnison de la frontière depuis la Meuse jusqu'à Dunkerque. en temps de guerre‎

‎S.l.n.d. (1743) in-4, [6] ff. n. ch. couverts d'une écriture moyenne et très lisible (environ 25 lignes par page), en feuilles, avec ruban. ‎


‎Cadet aux Gardes Françaises dès 1717, mestre de camp depuis 1735, maréchal général des logis en 1742, Boyer de Crémilles fut employé en 1741-1743 à la reconnaissance des frontières des Pays-Bas entre Dunkerque et la Meuse, dans le cadre de la préparation des campagnes de 1741 (armée de Bohême) et de 1743. C'est exactement la situation qu'il décrit au début de son court mémoire : "Le premier arrangement que j'ai d'abord envoyé à M. d'Argenson [Marc-Pierre de Voyer de Paulmy d'Argenson, secrétaire d'Etat à la Guerre de 1743 à 1757], par rapport aux garnisons qu'il me paroissoit nécessaire de mettre sur les frontières de Flandres depuis Dunkerque jusqu'à la Meuse n'a été faite que dans la supposition qu'il n'y auroit qu'une partie des troupes des Alliés qui passeroit pour hyverner dans les Pays-Bas et que le reste pourroit aller prendre des quartiers dans les Païs d'Hannovre et dans le Hunsrück (...)". La modification de ce plan initial le conduit à proposer un état général des troupes à placer dans les postes des Flandres, d'Artois et du Hainaut, qui occupe intégralement les feuillets suivants. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] BRETEUIL (Louis-Auguste Le Tonnelier, baron de)‎

Reference : 185935

‎Mémoires concernant la charge & les fonctions d’introducteur des ambassadeurs. Mémoires du baron de Breteuil introducteur des ambassadeurs (titre des volumes 2 à 6)‎

‎S.l., (XVIIIe siècle) 6 vol. in-folio, environ 2200 pages, veau brun marbré glacé, dos lisses cloisonnés et fleuronnés avec pièces de titre grenat, armoiries dorées au centre des plats, coupes filetées, tranches mouchetées (rel. de l'époque). Qqs petits défauts d'usage sans gravité.‎


‎"Qui a eu plus de part que celse a toutes ces intrigues de Cour ?" (La Bruyere à propos du Baron de Breteuil).D'une famille de grands serviteurs de l'État, frère d'un intendant des finances, il fut nommé lecteur ordinaire du roi en 1677, et employé à une mission diplomatique auprès du duc de Mantoue de 1682 à 1684. Fait alors conseiller du roi, il exerça la charge d'introducteur des ambassadeurs de 1698 à 1716 (en premier semestre). Personnage saillant de la Cour par sa position, il est évoqué par plusieurs écrivains de son époque – à son avantage sous les traits de Cléante dans l'ouvrage de sa maîtresse la présidente Ferrand, Histoire des amours de Cléante et de Bélise (1689), et dans des portraits-charges par La Bruyère et Saint-Simon.Dans le chapitre « Du Mérite personnel » des Caractères, La Bruyère écrit de lui : « Celse est d'un rang médiocre, mais des grands le souffrent ; il n'est pas savant, il a relation avec des savants ; il a peu de mérite, mais il connaît des gens qui en ont beaucoup ; il n'est pas habile, mais il a une langue qui peut servir de truchement, et des pieds qui peuvent le porter d'un lieu à un autre. C'est un homme né pour les allées et venues, pour écouter des propositions et les rapporter, pour en faire d'office [...], pour réussir dans une affaire et en manquer mille, pour se donner toute la gloire de la réussite, et pour détourner sur les autres la haine d'un mauvais succès. Il sait les bruits communs, les historiettes de la ville ; il ne fait rien, il dit ou il écoute ce que les autres font, il est nouvelliste [...] Il est entré dans de plus hauts mystères, il vous dit pourquoi celui-ci est exilé, et pourquoi on rappelle cet autre [...] Qui a eu plus de part que Celse à toutes ces intrigues de Cour ? et si cela n'était pas ainsi, s'il ne l'avait du moins rêvé ou imaginé, songerait-il à vous le faire croire ? Aurait-il l'air important et mystérieux d'un homme revêtu d'une ambassade ? »Dans ses Mémoires (année 1698), Saint-Simon insiste également sur plusieurs des mêmes points : « C'était un homme qui ne manquait pas d'esprit mais qui avait la rage de la cour, des ministres, des gens en place ou à la mode, et surtout de gagner de l'argent dans les partis en promettant sa protection. On le souffrait et on s'en moquait. »MEMOIRES CONÇUS COMME UNE SUCCESSION DE RECITS COMMENTES, suivant un ordre chronologique : le baron de Breteuil précise, pour les ambassades mentionnées, les entrées à Paris, les ordres de marches, le déroulement des audiences publiques et secrètes accordées par le roi, les visites rendues aux princes et princesses du sang, en accompagnant ses relations de remarques historiques et synthétiques sur des points d'étiquette. Certaines remarques se développent en véritables petits traités autonomes : « Des petites filles de France », « De la manière dont Monsieur reçoit un prince souverain », « Réception des généraux d'ordre [religieux] », « Cérémonial qui s'observe lorsque le roy donne le bonnet à un cardinal françois », etc.LE BARON DE BRETEUIL EVOQUE LES AMBASSADEURS DE TOUTE L'EUROPE, MAIS AUSSI DES PAYS LOINTAINS, Maroc (1699), « Moscovie, Turquie, Siam & Maroc » (annexe de l'année 1714) ou Perse (1715), et livre en regard le récit de quelques entrées d'ambassadeurs français dans les Cours étrangères, notamment à Londres et à Vienne.IL RELATE DES MOMENTS IMPORTANTS DE LA VIE DE COUR SOUS LOUIS XIV, notamment l'annonce de l'avènement du duc d'Anjou comme roi d'Espagne (« Mr, voilà le roy d'Espagne », 1700, p. 441), la cérémonie d'hommage du duché de Bar entre les mains du roi par le duc de Lorraine (1699), les négociations et réjouissances pour les mariages du duc de Mantoue (1704) ou du duc de Berry (1710), les deuils pour les morts de Philippe d'Orléans, (1701), du duc de Bretagne (1705), du grand dauphin (1711), du duc et de la duchesse de Bourgogne (1712), du duc de Berry (1714), etc.LE BARON DE BRETEUIL DONNE A TITRE DOCUMENTAIRE DES COPIES DE TEXTES AFFERENTS : une ordonnance royale, des mémoires au roi, des correspondances échangées avec le secrétaire d'État aux Affaires étrangères, un bref pontifical, des lettres d'ambassadeurs. Il livre également des extraits des mémoires de Nicolas Sainctot, introducteur des ambassadeurs durant l'autre semestre de chaque année, des passages des Mémoires de Claude Labbé de Villeras, secrétaire à la conduite des ambassadeurs sur la même période, un extrait du célèbre Journal du marquis de Dangeau, ou encore une relation écrite par Hardouin Le Fèvre de Fontenay, qui parut dans le Mercure de France en 1715 sous le titre Journal historique du voyage de l'ambassadeur de Perse en France. Il complète le tout avec quelques extraits de périodiques (Gazette, The London Gazette).AVEC LE DESSIN D'UN PLAN DE TABLE.Il existe plusieurs autres exemplaires de ces Mémoires, conservés à la bibliothèque de l'Arsenal, à la bibliothèque de Rouen, et au château de Breteuil. Plusieurs extraits en furent d'abord publiés, avant qu'Évelyne Lever en donne l'édition intégrale en 1992 (réédition en 2009).« Je m'en vais mais l'État demeurera toujours... »RECIT DE LA MORT DE LOUIS XIV, EXTRAIT DU JOURNAL DU MARQUIS DE DANGEAU, EN COPIE ANTERIEURE A SA PUBLICATION. Cet important journal ne serait édité pour la première fois que partiellement par Voltaire en 1770 et intégralement par Soulié et Dussieux en 1854-1860. Le présent extrait (ici pp. 321-344 de l'annexe de l'année 1715) figure dans le tome XVI de l'édition Soulié (1859, pp. 127-128).« ... "Pour vous, Madame [la duchesse de Ventadour, gouvernante du futur Louis XV], j'ay bien des remerciements à vous faire du soin avec lequel vous élevés cet enfant, et de la tendre amitié que vous avez pour luy, je vous prie de luy continuer, et je l'exhorte à vous en donner toutes les marques possibles de reconnoissance". Après quoy il a encore embrassé le dauphin par deux fois, et en fondant en larmes, il luy a donné sa bénédiction, le petit prince mené par la duchesse de Vantadour sa gouvernante en est sorty en pleurant, et ce tendre spectacle nous a tiré des larmes à tous.Un moment après le roy a envoyé quérir le duc du Mayne, et le comte de Toulouze, et leur a parlé la porte fermée, il a fait la même chose avec le duc dOrléans qu'on a été quérir dans son apartement où il étoit retourné. Dans le moment que ce prince sortoit de de sa chambre, Sa Majesté l'a rapellé jusqu'à deux fois.A midy et demy le roy a entendu la messe dans sa chambre avec la même attention qu'il a accoutumé de l'entendre le jour qu'il a pris médecine, les yeux toujours ouverts, en priant Dieu avec une ferveur surprenante... La messe finie, il a fait approcher de luy le cardinal de Rohan et le cardinal de Bissy auxquels il a parlé pendant une minute, et en finissant de leur parler, il a adressé la parolle à haute voix à tous ce que nous étions de ses officiers dans la ruelle, et auprès de son balustre, nous avons tous aproché de son lit, et il nous a dit :« MESSIEURS, JE SUIS CONTENT DE VOS SERVICES, vous m'avez fidellement servuy et avec envie de me plaire. Je suis fâché de ne vous avoir pas mieux récompensé que j'ay fait, les derniers tems ne l'ont pas permis.JE VOUS QUITTE AVEC REGRET, SERVEZ LE DAUPHIN AVEC LA MEME AFFECTION QUE VOUS M'AVEZ SERVY. C'est un enfant de cinq ans qui peut essuyer bien des traverses, car je me souviens d'en avoir beaucoup essuyé pendant mon jeune âge.JE M'EN VAIS MAIS L'ETAT DEMEURERA TOUJOURS, soyez y fidèlement attachez et que votre exemple en soit un pour tous mes autres sujets, soiés tous unis, et d'accord, c'est l'union et la force d'un Etat.ET SUIVEZ LES ORDRES QUE MON NEVEU [LE FUTUR REGENT] VOUS DONNERA. IL VA GOUVERNER LE ROYAUME, J'ESPERE QU'IL LE FERA BIEN. J'ESPERE AUSSY QUE VOUS FEREZ TOUS VOTRE DEVOIR, QUE VOUS VOUS SOUVIENDRES QUELQUES FOIS DE MOY".AUX DERNIERES PAROLLES NOUS SOMMES TOUS FONDUS EN LARMES, et rien ne peut exprimer les sanglots, l'affliction et le déespoir de tout ce que nous étions... » (pp. 332-333).« M. de Saint-Simon répondit brusquement que non... »LA CASSATION DU TESTAMENT DE LOUIS XIV SOUS LA PRESSION DU REGENT ET DES DUCS DONT SAINT-SIMON EN 1715.« Relation de ce qui s'est passé au Parlement le lundy 2e septembre 1715. Messieurs les ducs avoient préparé leurs contestations contre ce qu'ils prévoyaient se devoir passer et même avoient prévenu M. le duc d'Orléans... M. le duc d'Orléans ayant entendu la messe vint à la Grande Chambre accompagné de messieurs les princes du sang. Avant que de prendre place, il parla quelque tems debout assés bas à M. le premier président en faveur des ducs. Aussitost M. l'archevêque et duc de Reims fit les remontrances sur la contestation présente sur les protestations par écrit qui fut remise...M. LE DUC DE SAINT-SIMON ELEVA SA VOIX POUR SOUTENIR LA PROTESTATION et demander qu'il luy en fut donné acte. Il interpella M. le duc d'Orléans s'il n'avoit pas promis à messieurs les ducs de faire régler leurs prétentions avant que l'assemblée fut fermée. M. le président de Novion prit la parolle, et dit qu'à l'occasion d'une assemblée aussy auguste convocquée pour les plus importantes affaires de l'Etat, il étoit hors de propos de mêler une contestation qui étoit entre des particuliers. M. le premier président dit que pour finir il n'y avoit qu'à donner acte à messieurs les ducs, que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit nuire à leurs prétentions.CELA AINSY APAISE, M. LE DUC D'ORLEANS PARLA EN CES TERMES : "Messieurs, après tous les malheurs qui ont accablé la France, et la perte que nous venons de faire d'un grand roy, notre espérance est en celuy que Dieu nous a donné. C'est à luy seul, Messieurs, que nous devons à présent nos hommages, et une fidelle obéissance. C'est moy comme le premier de ses sujets qui doit donner l'exemple de cette fidélité inviolable pour sa personne... » Le manuscrit donne ensuite la teneur complète du testament de Louis XIV, et poursuit :« PENDANT LA LECTURE DU TESTAMENT, M. LE DUC D'ORLEANS NE PUT S'EMPECHER DE MARQUER SA SURPRISE PAR SES GESTES. M. le duc d'Orléans présenta ensuite à M. le premier président les codiciles du roy que M. le le chancelier luy avoit remis entre les mains ; ils furent donnés à M. de Dreux qui en fit la lecture ainsy qu'il ensuit : "Par mon testament déposé au Parlement, j'ay nommé le duc du Mayne [fils naturel légitimé de Louis XIV] pour tuteur du dauphin... Mon intention est que... il ayt toute l'autorité sur les officiers de la Maison du jeune roy, et sur les troupes qui la composent..."M. le duc du Mayne demanda d'être déchargé de la garde du roy qui luy étoit confiée, et qu'il ne devoit plus répondre de la sûreté de la personne du roy, et s'en tint au seul titre de surintendant de l'éducation du roy. Il requit sur cela les conclusions de Mrs les gens du roy... Mrs les ducs interrompirent les opinions croyant qu'elles étoient finies, et demandèrent qu'il leut fut donné acte de leurs protestations.M. LE DUC DE SAINT-SIMON INSISTANT TOUJOURS, M. DE VILLARS PRIT LA PAROLLE, et dit que le feu roy devant sa mort luy avoit fait l'honneur de luy déclarer quels étoient ses sentimens sur les contestations de Mrs les ducs, et qu'elle ne pouvoit être décidée qu'à leur avantage. M. le premier président luy répondit que le feu roy, avant de mourir, l'avoit assuré de tout le contraire...M. LE DUC DE SAINT-SIMON DEMANDANT TOUJOURS QU'IL LUY FUT DONNE ACTE, ET DISANT QUE CE N'ETOIT QUE SUR LA PAROLLE QUE M. LE DUC D'ORLEANS AVOIT DONNE à Mrs les ducs que ce qui se passeroit dans la journée ne pouroit leur nuire ny préjudicier, que Mrs les ducs avoient bien voulu se soumettre, M. le président de Novion luy demanda où il vouloit que cet acte fût déposé. M. le duc de Saint-Simon dit que ce devroit être au greffe. "Sur ce pied-là, répondit M. de Novion, vous nous reconnoissez donc pour vos juges.M. DE SAINT-SIMON REPONDIT BRUSQUEMENT QUE NON... M. le duc d'Orléans dit qu'il recevroit l'acte de protestation... M. le duc du Mayne fut déchargé de la garde du roy contre l'avis seul de M. le comte de Toulouze [autre fils naturel légitimé de Louis XIV] qui dit qu'il ne pouvoit donner un avis si contraire aux dernières volontés du feu roy. Ce fut ainsi que finit la séance... » (pp. 344, 346-347, 358-359, 365-367).« Une boëte de diamans avec le portrait du roy »Le baron de Breteuil consacre plusieurs passages aux présents et gratifications diplomatiques, pratique qu'il juge nécessaire mais dont il estime qu'elle doit être en nature et non sous forme monnayée pour en éviter les abus. « LE ROY M'AYANT FAIT REMETTRE ENTRE LES MAINS LE PRESENT QUE SA MAJESTE AVOIT ORDONNE POUR L'AMBASSADEUR DE VENIZE, concistant en une chaîne et une médaille du roy d'or, du poids de deux mil écus, et une boëte de diamans avec le portrait du roy d'environ quatre cent pistolles, et encore une chaîne et une médaille d'or du poids de cinq cens écus pour le secrétaire de l'ambassade, je portay ce présent à l'ambassadeur... et en même temps je fis porter par mon secrétaire à Bianchi secrétaire de l'ambassade de Venise celuy qui luy étoit destiné...LE CARACTERE BAS DE FEU BONNEUIL MON PREDECESSEUR, FORT DISSEMBLABLE DE SON PERE, AVOIT LAISSE INTRODUIRE DEPUIS PLUSIEURS ANNEES UN COMMERCE MERCENAIRE, OU POUR MIEUX DIRE INFAME, au lieu des présens qui ont été en usage de tout tems, il prenoit de l'argent manuellement des ambassadeurs et du moindre envoyé... [Note corrective en marge : « Bonneuil le père étoit homme de mérite qui faisoit sa charge avec dignité, mais sur la fin de sa vie, les besoins que les débauches attirent à un vieillard le firent relâcher de la noblesse avec laquelle il avoit fait sa charge auparavant... » (février 1699, pp. 667-669).JOINT, 2 pièces : un court mémoire concernant un point d'étiquette, et une copie d'extraits des mémoires de Sainctot concernant la réception d'une ambassadrice. Avec en outre de nombreux marque-page manuscrits anciensEXEMPLAIRE AUX ARMES DES MARQUIS DE VERNEUIL (armoiries dorées sur les plats, OHR, pl. n° 2200, fer de grand format).(Cette fiche a été rédigée par M. Pierre Gheno, collaborateur de la Librairie Les Neuf Muses). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎Manuscrit BRIEUGNE (Antoine).‎

Reference : 15953

‎COURS DE METAPHISIQUE et grammaire générale.‎

‎ Fait à l'Ecole Centrale de Montpellier, le Ier frimaire , 5e année Républicaine (21 novembre 1796), 1 br., sans couverture. manuscrit in-4, titre, 88 pp., sur papier à la forme filigrané à pleine marges ; ‎


‎Copie manuscrite d'un cours du professeur Antoine Brieugne, qui enseignait la méthaphysique à Montpellier, faite par un de ses élèves. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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‎[MANUSCRIT] [BRINGARD (Raymond)]‎

Reference : 211989

‎[Journal intime].‎

‎S.l., 1936-1944 15 cahiers in-8, couverts d'une écriture moyenne et lisible, sur papier réglé, abondantes biffures et ratures dans les premiers cahiers, brochés. ‎


‎Long journal tenu par un adolescent, puis un jeune homme dont la famille vit à Argentan (Orne). Ce Raymond Bringard sur lequel on n'est guère renseigné par ailleurs passe son baccalauréat en juin 1939, et en 1940 ; il serait donc né en 1923 ou 1922. Après l'épisode de l'Exode, il se trouve pendant les années de guerre suivre les cours de l'Ecole des mines de Nancy. Il fait un voyage à pieds à Argentan une fois le territoire libéré (septembre 1944) pour trouver sa ville natale entièrement dévastée, puis retourne à Nancy.Les nouvelles internationales et leur répercussion sur la politique intérieure, déjà très présentes avant la guerre (notamment la guerre civile espagnole) finissent par envahir la presque-totalité du champ à partir de septembre 1939, les événements et notations familiaux passant clairement au second plan.Raymond Bringard fit d'ailleurs lui-même une présentation synthétique de son travail dans la lettre du 23 août 1944 annexée à notre ensemble (cf. infra), et ces quelques phrases méritent d'être reproduites pour l'intelligence de toutes ces pages :"J'ai tenu de 1935 à 40 mon journal intime. Chaque jour, j'y jetais toutes mes pensées, j'y annotais mes joies et mes souffrances. Je crois y avoir tout mis. Ce doit être un miroir fidèle du moi que j'étais à cette époque-là. Puis mon esprit a évolué. Des événements sont survenus qui m'ont enlevé à mes rêveries, qui ont occupé tout mon temps. J'ai pensé aussi que tenir un journal de sa vie, c'était un peu freiner cette vie, lui enlever de son dynamisme. Et j'ai abandonné mes cahiers. Ils ne furent plus alors qu'une chronique de la guerre de septembre 39 jusqu'à maintenant. Et aujourd'hui je regrette de n'avoir pas consigné intégralement mes pensées de jeune homme".D'après le paragraphe précédent, manqueraient donc l'année 1935 et la première moitié de 1936 :I. Du jeudi 19 juin au jeudi 31 décembre 1936 : 16 pp., puis pp. 12-90 pp., avec quelques coupures de presse et pièces imprimées insérées (Classement de la première étape du Tour de France et version latine du baccalauréat de l'Université de Rennes, p. 14 ; programme de la fête du 10 juillet 1936 à Argentan, p. 16 ; discours du sous-préfet d'Argentan, p. 17 ; nouvelles de la guerre civile en Espagne, p. 60, etc.).II. Du 1er janvier au mardi 23 mars 1937 : 80 pp. (= pp. 91-170).III. Du 25 mars 1937 au jeudi 30 décembre 1937 : pp. 171-263 (le f. 253-54 a été retiré), avec quelques pièces imprimées (programme d'un concert, p. 213 ; Carte des manoeuvres de l'ouest, 14-17 septembre 1937, p. 227). A la fin du cahier, trois pages sont consacrées à la famille de l'auteur : "Et pour clore l'année 1937, je m'en vais faire une rétrospective sur toute la famille" (en fait, surtout celle de sa mère, née Lacroix).IV. Du 1er janvier au 28 décembre 1938 : pp. 265-374. Avec un menu pour un repas de mariage du 26 février, 5 cartes postales, et deux itinéraires d'excursions à vélo contrecollés (du 16 au 21 juillet vers Avranches ; et du 3 au 14 août, vers Le Havre et Honfleur). Cette fois-ci, l'année se termine par un exposé "de mon esprit et de mon avis sur la religion" (guère favorable, évidemment).V. Du 3 janvier au 5 août 1939 : pp. 375-434. Avec 4 ff. d'épreuves du baccalauréat de juin 1939, et un itinéraire d'un nouveau voyage en vélon, contrecollé en regard de la dernière page (20-31 juillet, vers Saint-Brieuc, Paimpol, Rennes).VI. Du samedi 12 août au dimanche 24 décembre 1939 : pp. 435-490. Avec de très nombreuses coupures de presse, contrecollées ou volantes.VII. Du lundi 25 décembre 1939 au lundi 10 juin 1940 : pp. 491-527, [12] ff. demeurés vierges.VIII. Du dimanche 23 juin au 9 octobre 1940 : pp. 529-607, [13] pp. n. ch. Rédigé à Fontenay-le-Comte (sans doute gagné à la suite de l'Exode).IX. De Pâques 1941 à novembre 1942 : pp. 621-655. Nombreuses coupures de presse.X. Du mardi 10 novembre 1943 au lundi 6 mars 1944 : pp. 656-672, puis la pagination cède la place à une foliotation : 673-710. Les dernières pages sont consacrées à un tableau de la Russie soviétique.XI. Du 12 mars 1944 (écrit 1943 par erreur) au samedi 2 septembre 1944 : [] ff. n. ch. Entre les deux premiers feuillets, fiche de lecture d'un texte de Georges Lamirand, datant de 1932 (Rôle social de l'ingénieur).XII. Du mercredi 20 septembre 1944 au lundi 11 juin 1945 : [36] ff. n. ch., quelques coupures de presse.XIII.-XIV. Deux cahiers de correspondance active avec une jeune personne, que les hypocoristiques initiaux ("Ma petite fiancée chérie", "Ma petite enfant chérie", "Petite fille chérie à moi", etc.) identifient avec une certaine clarté comme la petite amie du sieur Bringard : le premier volume court du 23 août au 8 septembre 1944 ([29] ff. n. ch.) ; le second du jeudi 23 novembre 1944 au vendredi 9 février 1945 ([20] ff. n.ch.).XV. Un cahier de correspondance active, qui répond aux deux précédents. En effet, si les hypocoristiques demeurent de règle, ils changent de sexe ("Petit garçon chéri", "Petit minet"), et le volume contient les lettres de la fiancée à son Raymond du 18 novembre 1944 au 13 janvier 1945 ([11] ff. n. ch., avec un dessin naïf sur la couverture représentant en bas une jeune fille en contemplation d'un feu de bois, le tout surmonté de l'insigne de l'Ecole des mines de Nancy).On joint : 1. Deux lettres fiévreusement enamourées d'une certaine Jeanne, follement éprise de notre Raymond, et en proie aux affres des amours adolescentes (sans date, mais relatives sans hésitation aux tout premiers cahiers).2. Deux très longues lettres d'Yvette Bringard à son frère (du 28 janvier et du 24 avril 1945), pour des nouvelles essentiellement familiales. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT]. [BRUNO (Louis de)].‎

Reference : 234904

‎Mélanges. - Lettres d'affaires ou sans intérêt [sic]. Livre de copies de lettres..‎

‎S.l., s.d. (1812) in-folio, [53] ff. n. ch., couverts de graphies moyennes, généralement lisibles (environ 40 lignes par page), avec des ratures et des biffures, 29 ff. demeurés vierges, il manque un ou plusieurs feuillets entre les ff. 16 et 17 (avec saut du 16 décembre 1785 au 24 mars 1787), et 3 ff. volants (les lettres LVIII et LIX des 6 et 7 septembre 1811), vélin rigide à rabat antérieur, avec double lacet de fermeture, dos lisse muet, titre poussé à l'encre sur le plat supérieur (reliure de remploi). Salissures et petits essais de plume sur les deux plats.‎


‎Important registre de correspondance active (sous forme de brouillons) de Louis de Bruno (1739-1814), né aux Indes françaises, et qui fut introducteur des ambassadeurs auprès de Monsieur, Frère du Roi. Il regroupe 71 missives expédiées de Saint-Germain en Laye du 1er juillet 1784 au 4 août 1812, soit peu de temps avant la mort de l'auteur.La grande majorité de ces lettres ont pour objet les affaires et intérêts de Louis de Bruno, puis de son fils Adrien (le futur général, 1771-1861), soit à Pondichéry, soit à l'Île-de-France (Maurice). Aussi, les destinataires sont-ils principalement des hommes d'affaires ou des chargés de pouvoirs, certains amis ou parents de l'auteur : Blin de Grincourt, exécuteur testamentaire de la mère de Bruno, madame de Moracin, morte en 1784 à l'Île Bourbon ; Jean-François de Moracin (1737-1796), commissaire général de la Compagnie des Indes faisant fonction d'intendant de Pondichéry, Pierre-Léon de Moracin ; Jean-Chrysostome-Janvier Monneron (1754-1811), armateur à l'Île-de-France, Augustin Monneron, négociant à New York (1756-1826), et leur frère aîné Charles-Claude-Ange Monneron (1735-1799), nommé commissaire-ordonnateur des établissements français de l'Inde de 1784 à 1786 ; Louis-Maurice Dominjod (écrit Domenjod), établi à Bourbon et recevant procuration pour les biens sis dans cette île ; Folleville, également à l'Île-de-France, puis chargé d'affaires à Bourbon. On notera également la présence de cousines de Bruno, parties prenantes de la succession de sa mère : madame de Lasalle, résidant à Pondichéry ; mademoiselle Pignolet, résidant à Bourbon. Toutes ces familles sont par ailleurs bien connues dans l'histoire des possessions françaises de l'Océan Indien.Et c'est cette succession complexe de la mère de Louis de Bruno qui ouvre le recueil et occupe d'ailleurs entièrement les lettres I-XVII du 1er juillet 1784 au 16 décembre 1785. L'année 1789 ne comprend que deux lettres : une du 22 janvier à Dominjod, et ne portant que sur un état de fonds ; plus intéressante, une du 24 décembre à Blin de Grincourt, fort longue, et contenant une longue relation et appréciation des événements politiques : "Comment dans l'espace d'une lettre pourrois-je vous donner un abrégé des événemens multipliés qui se sont passés depuis 9 à 10 mois ?" Suit un résumé très correct de la crise financière et de ses suites. Enfin, après une dernière missive à Dominjod du 15 décembre 1790, il n'y a plus rien jusqu'à la reprise de la correspondance en 1802. L'interruption due au déroulement de la Révolution s'explique en partie par la résidence de l'auteur au domicile de sa fille en Auvergne, dans la propriété de Marie-Blanche de Bruno, qui avait épousé Amable de Milanges (1765-1818) et habitait un domaine entre Gannat et Aigueperse ; elle doit aussi tenir à la prudence nécessaire à un ancien courtisan de Monsieur en ces temps légèrement troublés ...À partir de la lettre XXIII du 8 Brumaire an XI [30 octobre 1802], reprennent les correspondances d'affaire pour l'Île-de-France et Bourbon, avec sa cousine de Pignolet (morte en 1804), Louis Léger (1748-1813), préfet de l'Île-de-France de 1803 à 1810, cousin de l'auteur par les Carvalho, et Auguste Vernety, nouveau procureur de ses intérêts. Toujours Bruno entre dans d'infinis détails et se montre vigilant et perspicace sur l'emploi de ses ressources ; le paragraphe suivant, compris dans la lettre XXV à Vernety en donnera un exemple : "La paix ne me paroît pas prochaine, et quelque besoin que j'aie de mes fonds, je vous prie de ne pas les risquer. J'aime encore mieux pâtir ici que de les perdre ou du moins de les avanturer. Il y a trois écueils que je vous prie d'éviter : c'est de le les expédier en caffé, sur des vaisseaux américains neutres, ou en lettres de change sur France fournies par un colon, quelque crédit qu'il ait, et enfin de les verser dans la caisse publique, pour m'être payé ici par le gouvernement. Cela vous paroîtra extraordinaire, sans doute, mais j'ai trop d'expérience pour ne pas connoître les grands dangers de ces sortes d'envoi. Je n'excepte de tout cela que M. Henri des Bassayns [Henri-Charles Panon Desbassayns, 1772-1751], s'il tire sur son frère M. Desbassayns, et M. Léger, s'il tire en son nom sur celui qui est icy chargé de ses affaires".Enfin, la succession de sa cousine de Pignolet, dont il était très proche, occupe les lettres XXIX-XXXII à madame Du Morier, légataire de cette dernière, ainsi que plusieurs missives aux négociants lorientais Ferrand et Lazé. Les dernières correspondance accusent la vieillesse désormais avancée de Louis de Bruno : outre une graphie de plus en plus irrégulière, un aveu sans ambages de la lettre LXX (8 juillet 1812) éclaire la situation de ces ultimes années ("J'ai reçu hier au soir, mon cher Moracin, votre lettre du 6 de ce mois. Elle exigeroit plusieurs réponses, et je n'en puis faire qu'une à la fois, comme indépendamment de la foiblesse de ma tête, je manque aussi de mémoire"). Et la lettre LXXI à Folleville, qui venait de perdre sa femme, est la dernière du recueil.A ÉTÉ RELIÉE entre les ff. 43 et 44 : une L.A.S. de Mme Pignolet du Morier en date du 25 décembre 1809, sur le règlement d'un litige avec Philippe Desbassayns [Philippe Panon Desbassayns, comte de Richemont, 1774-1840]. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT. - BUDGET DE 1817] ‎

Reference : 223418

‎Commission du budget. Séance du 26 juin [- 4 septembre] 1816.‎

‎S.l. [Paris], 1816 27 pièces in-folio, en feuilles. ‎


‎Très intéressant dossier financier qui regroupe des brouillons (nombreuses ratures et biffures sur certaines pièces) ou des mises au net des procès-verbaux des travaux de la Commission consultative du budget de la Chambre des représentants préparant les recettes et dépenses de l'année 1817 :1. Séance du 26 juin 1816 (2e séance), consacrée à la question de l'augmentation des contributions directes : [3] ff. n. ch., un f. vierge. - 2. Séance du 3 juillet 1816 (4e séance), consacrée à l'examen des contributions indirectes : [4] ff. n. ch. - 3. Séance du 9 juillet 1816 (6ème séance) : [5] ff. n. ch., un f. vierge. - 4. Séance du 13 juillet 1816, sur les recettes de l'enregistrement et des domaines : [6] ff. n. ch. - 5. Séance du 16 juillet 1816 : [6] ff. n. ch. - 6. Séance du 20 juillet, sur les bases du crédit proposées par Laffitte : un f. n. ch., un feuillet vierge. - 7. Séance du 23 juillet 1816 [trois exemplaires, un raturé, deux au propre], sur un état prévisionnel des recettes et dépenses pour 1817 : [2] ff. n. ch. - 8. Séance du 24 juillet 1816 : [4] ff. n. ch. - 9. Séance du 27 juillet 1816, sur la loterie : [2] ff. n. ch., avec une collette. - 10. Séance du 30 juillet 1816 [deux exemplaires] : [3] ou [4] ff. n. ch. - 11. Séance du 31 juillet 1816 [deux exemplaires], sur les dépenses acquittées à ce jour par le département de la guerre : [3] ou [4] ff. n. ch. - 12. Séance du 3 août 1816 : [4] ff. n. ch. - 13. Séance du 6 août 1816, sur les divers moyens de crédit proposés à la Commission, et sur leur priorisation : [4] ff. n. ch. - 14. Séance du 10 août 1816, sur le plan d'emprunt volontaire proposé par Laffitte : [4] ff. n. ch. - 15. Séance du 13 août 1816, sur la conférence qu'ont tenue Laffitte et Gaudin (duc de Gaëte) à propos du plan d'emprunt : [3] ff. n. ch., un f. vierge. - 16. Séance du 3 septembre 1816 : [2] ff. n. ch. - 17. Séance du 4 septembre 1816 [deux exemplaires, un raturé, un au propre], sur le plan du comte Garnier : [3] ou [4] ff. n. ch. On joint un ensemble de documents relatifs au même budget 1817 :18. Projet ordinaire et extraordinaire des recettes et dépenses de 1817 : [3] ff. n. ch., un f. vierge. - 19. Budget sommaire pour les années 1817 et suivantes : [2] ff. n. ch. - 20. Note explicative sur le plan de finances appliqué aux budgets des années 1817, 1818, 1819, 1820 et 1821 : [7] ff. n. ch., un f. vierge. - 21. Détail sommaire des fonds demandés pour la dette publique, en 1817 : un f. n. ch. - 22. Note sur la Banque de France, situation le 17 décembre 1817 : [2] ff. n. ch. - 23. État des accroissemens et décroissemens des pensions inscrites au Trésor, pendant le mois de 7bre et présentant la situation au 1er octobre 1816 : [2] ff. n. ch.Enfin, on peut isoler quatre pièces qui formaient un dossier séparé joint à une lettre du baron de Talleyrand (Alexandre-Daniel de Talleyrand-Périgord, ancien préfet du Loiret de 1814 à 1815, député du même département et conseiller d'État) au duc de Lévis (membre de la Chambre des Pairs) en date du 24 juin 1816. Cette lettre ne figure pas ici, mais les pièces subsistantes présentent un réel intérêt et sont relatives à la même question du budget que traient les autres pièces du dossier :24. Observations [du baron de Talleyrand] sur les améliorations à apporter dans la répartition et le produit des contributions directes : [4] ff. n. ch. - 25. Extrait du procès-verbal de la session du Conseil général du département du Loiret, du mois de juin 1816 [sur la répartition de la contribution foncière] : un f. n. ch. - 26. Réclamation du même Conseil général sur le contingent du département du Loiret dans la répartition générale de la contribution foncière : [2] ff. n. ch. . - 27. Voeu du Conseil général sur les opérations du cadastre : [2] ff. n. ch. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] BUGUET (Benoît)‎

Reference : 222922

‎Épître au Roi sur les mécontents.‎

‎S.l., s.d. (1814) in-folio, [4] ff. n. ch., écriture moyenne, soignée, très lisible, dérelié. ‎


‎Pièce célébrant en vers ampoulés le retour des Bourbons.L'auteur se présente sur une pièce imprimée (Ode à la duchesse d'Angoulême) comme ex-capitaine d'état-major. On ne sait rien de plus sur lui, sauf qu'il aurait été sous-préfet de Charolles (d'après Quérard). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎MANUSCRIT CALLIGRAPHIQUE.‎

Reference : 46405481

(1862)

‎Cours de botanique.‎

‎Salers, Salers1862 ; in-4 à l’italienne, demi-basane verte, pièce de chagrin rouge avec fleuron, date et nom de l’institution “Maison de Notre-Dame de Salers” sur le plat. (Reliure de l’époque) 36 ff. calligraphiés au recto.Beau travail de l’élève Barbet qui a inscrit son nom sur le titre. Cours de botanique de 23 pages de texte soigneusement calligraphié dans un encadrement floral colorié à l’encre. 11 planches de botanique en noir dessinées à la mine de plomb dans un encadrement floral, chacune montrant plusieurs détails : fleurs, feuilles, fruits...‎


Librairie du Manoir de Pron - Montigny sur Canne

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‎[MANUSCRIT - CALLIGRAPHIÉ] BRIEUGNE PIERRE-FRANCOIS (NÉGRIER - SOLDAT - CORSAIRE - MAÎTRE DE PENSION A NANTES)‎

Reference : 2750

(1772)

‎LIVRE DE LA VRAYE ET PARFAITE ARITHMÉTIQUE - LOURMARIN (VAUCLUSE) -1772 - [SUPERBE MANUSCRIT CALLIGRAPHIÉ EN COULEURS] ‎

‎NANTES 1772 in-folio demi-vélin janséniste un Manuscrit, reliure demi-velin janséniste in-folio, dos 5 nerfs - titre manuscrit à l'encre brune façon Janséniste au dos à l'encre brune, les 3 premières pages ainsi que les deux dernières ont été habilement restaurées en marge sur un centimètre de large lors d'une restauration ancienne, texte manuscrit à l'encre brune orné de trés nombreuses lettrines calligraphiées réhaussées en couleurs sur toute les pages ainsi que des calligraphies en ornementation du texte, en bandeaux et culs-de-lampes réhaussées en couleurs (Thèmes : oiseaux divers, portraits divers, papillons divers, fleurs diverses, lapins divers etc...), orné d'un dessin à l'encre brune réhaussé en couleurs sur la moitié de la page de titre représentant "la manière de tenir la plume" et d'un dessin à l'encre brune réhaussé en couleurs représentant un portrait en pied d'un NÉGOCIANT dans son intérieur devant une Sphère Armilliaire, dessin prenant toute la dernière page , quelques légères piqûres, Table des Matières et sur les dernières pages : Rêgles d'Arithmétique, 545 pages avec une erreur de pagination (mais complet), Fait à Lourmarin, le huitième octobre 1772,‎


‎LIVRE DU MAÎTRE [MANUSCRIT ET CALLIGRAPHIÉ EN COULEURS], Réalisé par MELCHIOR BRIEUGNE, Maitre de Pension à Lourmarin (Vaucluse) en 1771, mais Réutilisé bien plus tard par un de ses neveux : PIERRE-FRANCOIS BRIEUGNE ( de 1811 à 1840) dans sa Pension de la place Brancas à NANTES ......... "MISE EN PRATIQUE SELON L'USAGE DES FINANCIERS, BANQUIERS ET MARCHANDS ; contenant une ample et familière instruction de ses principes, tant en Nombres Entiers qu'en Fractions, et ensemble un traité d'arpentage...." - EN FAIT , LE LIVRE APPRENAIT A LIRE - ÉCRIRE ET COMPTER A UN TRÉS BON NIVEAU CE QUI POUR L'ÉPOQUE ÉTAIT ESSENTIEL ............. Dans "Le Cahier Des Salorges" N° 11, page 22-23 dans un article de 9 pages Signé Madame CHICHE-AUVIGNE traitant de "L'Hygiène a bord des navires Négriers au XVIIIème siècle", elle donne une histoire de quelques Chirurgiens Négriers dont Pierre François BRIEUGNE : ".Brieugne aussi était rempli de civisme. Ce Nantais mena une vie romanesque, pleine d'imprévus et de contrastes. En 1793, au retour d'un voyage de traite, où il navigait comme chirurgien sur un navire Négrier, il s'engagea avec enthousiasme parmi les volontaires Nantais pour la défense de la patrie. il avait alors 21 ans, Il nous a laissé une description pleine d'esprit de la route semée de fleurs, de festins et de bals, qu'ils parcoururent à pied vers Carcassonne, où ils devaient se mesurer aux espagnols. Fait prisonnier, il resta 25 mois en captivité en Espagne. Ce ne fut pas suffisant pour calmer ses ardeurs guerrières, et, à peine rentré à Nantes, il repartait sur un Navire Corsaire, faire la chasse à l'Anglais. De nouveau prisonnier, il passa un an sur un ponton. Rentré en France, il abandonna définitivement les Armes et la Médecine pour se consacrer à l'Enseignement. Curieuse destinée pour un ex-Chirurgien de Négrier. il fonda à Nantes une pension : la "PENSION BRIEUGNE" place Brancas (à l'angle de la Motte aux Cochons et de la petite rue Brancas) puis une école populaire dite "ECOLE INDUSTRIELLE" qui, bientôt, jouit d'un grand renom, le Prince d'Orléans lui attribua une médaille d'or ; il compta même d'illustres élèves : Lacaussade et, surtout, LECONTE DE LISLE.!!!."...... Ce manuscrit se trouvait dans une famille Nantaise depuis lors ......... (voir aussi l'article de M. Creveuil, page 11 à 30 du tome N°80 année 1940 du Bulletin de la Société Archéologique et Historique de Nantes et de la Loire-Inférieure ou il est conté la vie de PIERRE-FRANCOIS BRIEUGNE Négrier, Soldat, Corsaire et enfin Maître de Pension à Nantes) ...... PIECE NANTAISE UNIQUE!!!! d'un trés grand intérêt avec des dessins et une calligraphie EXCEPTIONNELLE EN COULEURS ...... en bon état malgré les légers défauts signalés (very good condition in spite of the lights defects indicated). en bon état ‎

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‎MANUSCRIT CALLIGRAPHIÉ] - [DODSLEY, Robert]‎

Reference : 32114

(1827)

‎L'Élixir de la Morale indienne ou Économie de la vie humaine, composé par un ancien Bramine, et publié en langue Chinoise par un fameux Bonze de Pékin; avec une lettre écrite par un Gentilhomme Anglais résidant en Chine ...‎

‎Bruxelles 1827 Petit in-4 décoré, titre, 4 f.n.ch.[titre et dédicace :À Monsieur le Comte de…], 2f. blancs et 68p. Signé à la fin "Écrit par G. A. Mackay, ci-devant bombardier dans l'artillerie britannique". :: Suite et fin du titre : ... avec une lettre écrite par un Gentilhomme Anglais résidant en Chine, contenant la manière dont le manuscrit de cet ouvrage a été trouvé. Le tout traduit de l'Anglais. ‎


‎:: Très beau manuscrit finement calligraphié en caractères italiques d'imprimerie. Exécuté sur papier vélin filigrané J. Whatman, avec bordures décoratives formées de traits de plumes, lettres ornées, ornements, soleils et demi-lunes. Belle page de titre à encadrement et rehaussée d'or. Manuscrit reprenant la traduction française de ce texte attribué, au moins en partie à Dodsley, " The Economy of Human Life ", publié en anglais d'abord en 1750. La première édition en français en France semble avoir été publiée par Ganeau en 1760. En fait il s'agit d'une grande partie du texte publiée mais pas l'intégral. Il manque l'Avertissement, une partie à la fin de la Lettre à M. le Comte de, quelques préceptes (ou citations) dans certaines sections des 1ère, 2ième et 4ième parties. :: Le texte imprimé contient 7 parties mais le manuscrit n'en contient que 5, le calligraphe ayant ignoré les parties 5 (De la Providence) et 6 (Les devoirs de la société). La dernière partie concernant la Religion est présente mais a été abrégée. Ces manques s'expliquent par le désir du copiste d'obéir à une certaines mise en page et de limiter la longueur du texte. Il ne s'agit pas de manques au texte calligraphié qui est paginé et tout à fait complet. :: Reliure de l'époque, maroquin rouge à grains longs, plats avec larges bordures dorées les recouvrant presqu'en entier, dos orné de fleurons dorés, date en queue, dentelle intérieure, doublure de soie, tranches dorées. Coins arrondis, quelques taches autrement reliure solide et peu usée. Quelques piqûres au texte. Bon état. ‎

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(CLAQ, ALAC)

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‎[MANUSCRIT - CAMPAGNE D'ÉGYPTE]. ‎

Reference : 239889

‎Rapport sommaire du jugement rendu contre des accusés pour l'affaire d'El-Arich,. et des dépositions en faveur des officiers, sous-officiers et soldats qui se sont particulièrement distingués.‎

‎S.l., s.d. (janvier 1800), in-folio, [10] ff. n. ch., couverts de plusieurs écritures très lisibles, en feuilles. ‎


‎Copie de rapports sur l'Affaire d'El-Arish : ce fort, sis à l'est de l'actuel Port-Saïd, commandait l'accès à la Péninsule du Sinaï. C'est là que le chef du bataillon du génie Louis-Joseph-Élisabeth Cazals (1774-1813), à la tête de 400 Français, eut à subir le 22 décembre 1799 l'attaque des troupes du Grand Vizir, fortes de 60 000 hommes, et lui opposa pendant huit jours une résistance énergique. Seule l'insurrection d'une partie des hommes placés sous ses ordres lui fit accéder à la capitulation le 30 décembre 1799. L'affaire est d'importance : elle convainquit Kléber d'accélérer le désengagement français ("Pour moi qui ne veut pas voir assassiner en détail le reste de cette armée, sans avantages réels pour la patrie, pour moi qui ait regardé cette expédition comme complètement manquée, je persisterai dans ma résolution sans m'inquiéter si le blâme ou les éloges doivent m'attendre"), et à engager des négociations avec le Grand Vizir le 13 janvier. L'accord signé le 23 suivant (Convention d'El-Arish) prévoit l'évacuation de l'Égypte par les Français dans un délai de trois mois, les opérations étant financées par le gouvernement ottoman.Le petit dossier forme une copie des pièces originales et comprend :1. Un rapport de Louis-Antoine-Vast-Vite Goguet (1764-1821), nommé président du conseil de guerre, au général Kléber, commandant en chef l'Armée d'Orient depuis le retour de Bonaparte en France, sur le jugement du 15 prairial, rendu contre les insurgés d'El-Arish (certifié conforme par le capitaine rapporteur Huguet)."Si les obligations attachées à la place que j'occupe, citoyen général, me font un devoir de presser le châtiment des coupables, c'en est un autre pour moi de vous faire connoître ceux qui, par la fermété de leur conduite et par cet attachement inaltérable aux principes d'honneur et à l'amour du bien, ont cherché à arrêter la révolte dans son principe".2. La liste des condamnés (4 condamnés à mort, 3 aux fers, 22 relaxés), certifiée conforme par le même Huguet.3. Une déclaration des membres de la garnison d'El-Arish (certifiée conforme par Cazals).4. Une déclaration des officiers de la même garnison, certifiée conforme par Cazals. "Nous, soussignés officiers composant la garnison d'El-Arisch certifions que le huit du courant la majorité des troupes de la garnison ayant des grenadiers à leur tête se sont mis en insurrection, ont signifié au commandant de la place qu'ils ne vouloient plus se battre et qu'ils vouloient se rendre à l'ennemi. Le chef de bataillon du Génie Cazal commandant de la place, leur a répondu qu'il avoit ordre de deffendre le fort jusqu'à la dernière extrémité".5. Des Notes pour servir à la défense du chef de bataillon du Génie Cazals. 6. Interrogatoire du chef de bataillon du Génie Cazals fait par le capitaine rapporteur du Conseil de guerre ([4] ff. n. ch., avec un plan sommaire du fort au verso du dernier). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] CARBON (Ernest de)‎

Reference : 189083

‎Relation du voyage que je fis à Paris en 1827.‎

‎S.l., s.d. petit in-8, [9] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, modérément lisible (environ 25 lignes par page), et [14] ff. vierges, chevrette noire souple, dos lisse muet, encadrement de simple filet à froid avec fleurons d'angle sur les plats (reliure moderne). Bon exemplaire.‎


‎Moins qu'une relation au sens strict, ce petit manuscrit forme un carnet de notes, la plupart très succinctes, renseignant sur un voyage de Millau à Paris, et le séjour conséquent, effectué du 23 mars au 5 septembre 1827. Parti de Millau le 23 mars, Carbon, qui est sans doute un pasteur réformé, arrive dans la capitale quinze jours plus tard, après être passé à Nîmes, Valence, Lyon, Roanne, Nevers etc. Sont inscrites au jour le jour, jusqu'au départ des visites aux musées, galeries, théâtres, églises, Chambres, institutions, etc. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[Manuscrit] Cardinal de Bérulle, ‎

Reference : 013599

‎[Manuscrit] Règlements de la Congrégation de l'Oratoire de Jésus, fondée par Monseigneur le Cardinal de Bérulle, en 1611.‎

‎[Manuscrit] Cardinal de Bérulle, Règlements de la Congrégation de l'Oratoire de Jésus, fondée par Monseigneur le Cardinal de Bérulle, en 1611. Paris, 1787. In-12, environ 140p. Belle copie de ces règlements qui furent imprimés uniquement au XVIIe siècle et dont on trouve de nombreuses copies du XVIIIe siècle. Notre copie n'est pas tout-à-fait terminée car elle n'a pas été paginée et la table finale n'indique donc aucun numéro de page. La copie est d'une petite écriture, bien lisible, avec quelques corrections. Ex-libris manuscrit « Gravellat 1787 ». On trouve la trace d'un oratorien nommé Gravellat à Condom en 1790 puis comme professeur au collège d'Anjou en 1792. Plein veau d'époque, dos lisse à la grotesque, pièce de titre maroquin, tranches marbrées. Petits accrocs sur le dos, manques à la pièce de titre, un coin usé, petites usures aux autres coins. Sympathique exemplaire.‎


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‎[MANUSCRIT. - CATALOGNE]. ‎

Reference : 234758

‎Guerre d'Espagne. 1823..‎

‎S.l., s.d. (1823) 7 pièces en un vol. in-folio, demi-chagrin vert, dos à nerfs (reliure moderne). ‎


‎Recueil de plusieurs mémoires manuscrits, rédigés généralement sous forme de brouillons, avec de nombreuses ratures et biffures, sur les opérations du printemps 1823 des unités sous les ordres du maréchal Moncey, auquel Louis XVIII avait attribué le poste de commandant en chef du 4e corps de l'armée expéditionnaire, destiné à l'invasion de la Catalogne. Formant comme une petite armée séparée du reste du corps expéditionnaire, il était composé de trois divisions commandées par le général Curial, par le baron de Damas et par le général Donnadieu.On a, dans l'ordre où les textes se présentent dans le recueil :I. Rapport sur l'état du Fort Saint Fernando de Figueras [Figuières] au 29 septembre 1823 (1er octobre 1823, [4] ff. n. ch.). Le Castillo de San Fernando, construit en 1753, avait déjà été occupé par nos troupes pendant la Guerre de l'Indépendance espagnole ; le rapport du capitaine Foucher détaille précisément l'armement de la place, en canons, poudre, projectiles.II. Rapport adressé à S. Exc. le maréchal Moncey sur l'affaire de Mataro le 24 mai 1823 (28 mai 1823, un feuillet non chiffré). Il est signé du comte Philibert-Jean-Baptiste Curial (1774-1829), qui commandait la 5e division, employée en Catalogne, sous les ordres du maréchal Moncey. Il concerne l'action de l'avant-garde, commandée par le marquis Hélion de Villebeuve-Vence (1783-1834), pour repousser une attaque de l'ennemi.III. Affaire de l'Hospitalet (s.d., non signé, un f.n.ch.).IV. Suite aux notes historiques pour les opérations de la 5me divsion en Catalogne ([27] pp. n. ch., 14 ff. vierges).V. Considérations militaires ((9] ff. n. ch., format in-8).VI. Fourrages ([2] ff. n. ch. - État des fourrages aux mois de février et mars 1823).VII. Relation des mouvemens et opérations de la 1ère division du 4me Corps d'armée en Catalogne (35 pp., au format in-8, daté de Mataro le 25 mai 1823 et signé du comte Curial). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎Manuscrit. Catalogue d'inventaire d'une bibliothèque. XIX°‎

Reference : 5742

‎Catalogue des livres dans l'armoire de l'ante Cabinet au 1erSciences et ArtsÉconomie politique‎

‎Cahier Manuscrit de 32 pages format petit in folio, cousu.‎


‎Beau document.‎

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‎[MANUSCRIT] CAZALS ‎

Reference : 172777

‎Relation du siège d'El-Arich.‎

‎ (1800) , 28 pp. in-4 en cahier. ‎


‎Extrait d'un rapport justificatif adressé au général en chef Kléber, par Cazals, chef de bataillon du génie qui commandait au fort d'El-Arich : "J'ai l'honneur de vous rendre compte, mon général, que l'armée ottomane commandée par le Grand Vizir Jouseph Pacha, ayant quitté le camp qu'elle occupait à Gaza, est venue faire le siège du fort d'El-Arich (…). Il s'agit de la description spectaculaire du siège d'El Arich, qui débuta le 22 décembre 1799, et se termina par la capitulation du fort après plusieurs mutineries de la garnison, suivie du massacre des prisonniers français par les janissaires ottomans. A travers le récit de cette affaire qui eut un grand retentissement, on pourra percevoir les signes de la démoralisation de l'Armée d'Orient dont Cazals esquissent les causes in fine : l'esprit d'insubordination et de révolte qui s'étaient déjà manifestés à Damiette et Alexandrie, le mauvais état des finances de l'Egypte et les arriérés de soldes, le sentiment d'abandon de la métropole, etc. Cazals commence son rapport sur la situation géographique du fort, l'état de la garnison et de l'artillerie, avant de détailler ses mesures de défenses ; "(…) Dès l'arrivée de l'armée ottomane, j'avais fait combler les citernes environnantes, disposer les batteries, renforcer leurs parapets, blinder les portes des magasins (…) Les parapets étaient garnis de sacs de terre, on levait des échafaudages de charpente pour faire la fusillade (…), pendant que les mineurs et les ouvriers construisaient des galleries et les cadres nécessaires pour les contre-mines indispensables en avant de chaque tour (…). Je prenais en un mot toutes les mesures nécessaires pour concourir à une défense utile (…).Suit le déroulement des événements qui allaient précipiter la chute du fort d'El-Arich : mise en place du blocus par les Ottomans, l'arrivée du grand Vizir, les progrès de l'ennemi qui bombardait le fort, le détails des différents combats et des tentatives de sorties des Français, la pétition en faveur de la reddition, les différentes mutineries d'une partie de la garnison, et l'ouverture des portes aux avant-gardes ennemis, etc. ; "(…) Dans l'enceinte du fort, une pluie de balles nous occasionnait une perte considérable. Le lieutenant du génie Piquet, en faisant réparer une embrasure endommagée par le canon ennemi reçut un coup mortel, près de 60 hommes de toutes armes furent mis hors de combat pendant cette attaque vigoureuse. Cependant le plus grand tumulte régnait dans la lunette où étaient les grenadiers, et dans le fort, les soldats criaient hautement qu'il fallait se rendre, ne voulaient plus se battre, refusait de faire feu, disant qu'ils n'avaient aucun espoir d'être secourus, que l'ennemi minait toutes les tours, qu'on les voulait sacrifier, etc. Je représentais vivement de mon côté tout ce que notre position avait davantageux (…) Je rappellais la révolte du 3 lors de laquelle ils me tenaient les mêmes discours séditieux (…). Soit que la garnison fut travaillé par les ennemis, soit que l'insurection soit venue de son propre mouvement, tout fut inutile (…). Les grenadiers et une partie de la garnison venaient de livrer la lunette, leurs armes et leurs personnes à l'ennemi. Au-dedans, les troupes méconnaissant tout sentiment de devoir et d'honneur, avaient eu la lacheté d'introduire les Osmanlis dans la place qu'elles devaient deffendre ; ils s'y trouvaient déjà en plus grand nombre que les français. Treize de leurs étendards étaient arborés sur le rempart, cependant le drapeau national flottait encore. Alors seulement, je demandai à capituler afin de sauver (…) le peu de braves qui restaient encore (…)."Cazals fait alors état de la signature de la capitulation, les conditions honorables garanties par le colonel anglais Douglas, la description de l'entrée des troupes turques dans le fort qui massacrèrent les prisonniers, le détail des supplices, etc. ; "(…) Le fort d'El-Arich ne tarda pas à présenter malgré la capitulation, le spectacle affreux d'une place prise d'assaut : de toute part on égorgeait, et coupait des têtes, les blessés furent massacrés (…) ; la tour à l'Est de la porte où étaient presque toutes les poudres et munitions de guerre après une explosion terrible, sauta en l'air ; elle engloutit sous ses décombres les Français et les Turcs (…). Le massacre continua, la milice turque se conduisait avec un rafinement de cruauté qu'on aura peine à croire. 22 français qui se trouvèrent sur une tour ayant été placés successivement sur un canon eurent la tête tranchée à coup de pioches (…)."Ces événements auront pour conséquence la discussion de la convention d'El-Arich en janvier 1800 ; Kléber qui n'a plus d'espoir quant à l'envoi de renfort de Bonaparte en France, y accepte le principe d'une évacuation de l'Egypte auprès du Grand Vizir, tandis que Desaix et Poussielgue négocieront avec Sidney Smith les sauf-conduits anglais. Cazals (1774-1813) servira encore à Heliopolis en mars 1800, nommé chef de brigade du génie par Kléber, se distinguera à la reprise du Caire et d'Alexandrie, avant de rentrer en France fin 1801. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT] [CHABREL (Calixte)]‎

Reference : 193623

‎Villeneuve-lès-Avignon.‎

‎S.l., s.d. (1868) in-8, [57] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et très lisible (environ 25 lignes par page), demi-basane noire à coins, dos lisse orné en long, pièce de titre verte, simple filet doré sur les plats (reliure de l'époque). Coiffes rognées.‎


‎Le manuscrit se présente, après une page de titre plus récente et due à un possesseur du XXe siècle (qui a également composé quelques annotations en marge du texte), sous la forme de sept petites monographies recopiées à la suite, généralement à partir de diverses sources déjà imprimées :1. Description historique de la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon. 1743 et 1744 (ff. 1-23). Il s'agit de l'article publié dans le Mercure de France de décembre 1743, janvier et avril 1744 par l'abbé Bernard-Laurent Soumille (1703-1774), prêtre-bénéficier de la collégiale de Villeneuve.2. Généalogie des divers tableaux de la paroisse Saint-Pons à Villeneuve-lez-Avignon (ff. 25-26).3. Monuments de Villeneuve. La Chartreuse, l'hôpital, le fort Saint-André (ff. 29-33). Il s'agit d'extraits d'Avignon, son histoire (1842), par Jean-Baptiste-Marie Joudou (1778-1859).4. Notice sur quelques monuments antiques et du moyen âge du canton de Villeneuve-lez-Avignon (ff. 34-41). Elle proviendrait d'un manuscrit sans date conservé aux Archives municipales.5. Entrée à Villeneuve du corps de Mgr le Prince de Conti le 26 mars 1666 (ff. 43-44).6. Fondation de l'exposition du Très Saint Sacrement dans l'église des Pénitents gris de Villeneuve en 1738 (ff. 45-47).7. Relation au pape Clément XI par Monseigneur de Gonteri, archevêque d'Anignon, sur l'état de son diocèse en 1708 (ff. 50-57). Ce texte avait été publié dans la Revue des bibliothèques paroissiales du diocèse d'Avignon (16 janvier 1865).L'identification de l'auteur provient de la signature C. Chabrel que l'on rencontre en bas des pièces 4, 5, 6 et 7, avec la date de mars 1867 (4, 5, 6) ou d'octobre 1868 (7). Il peut s'agir ou de Calixte, ou de son frère Charles, qui a signé la préface d'un guide de la ville. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - CHAMPAGNE] ‎

Reference : 216522

‎Blazons extraits du Procès verbal de la recherche de la noblesse de Champagne. faite par Mr. de Caumartin, Châlons (1673), p. in-8°. Les blasons supplémentaires, qui, dans chaque série de lettres, sont placés à la suite des premiers, ont été tirés du Nobiliaire de Champagne, publié par Curmer, Paris, 1844, gr. in-8°. Ces blasons, séparés des autres par un trait et placés en note, nous paraissent moins authentiques ou d'origine plus récente‎

‎S.l.n.d. (vers 1860) in-4, [33] ff. n. ch., écriture fine et très lisible, en feuilles sous chemise de papier crème . ‎


‎Recueil de blasonnements par ordre alphabétique de familles, sans figures.Cf. Saffroy II, 20 863 (pour le Procez verbal de la recherche de la noblesse de Champagne, paru en 1673, d'où a été tiré notre manuscrit). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT. - CHANSONNIER] ‎

Reference : 213111

‎Parodie ancienne et moderne. contenüe en ce livre par ordre alphabétque, sur différents airs‎

‎S.l., s.d. (vers 1750) in-12, titre, 103 pp., couvertes d'une écriture moyenne, relativement lisible, des passages biffés, 20 ff. vierges, [16] ff. n. ch. de table alphabétique des chansons, vélin souple de remploi à recouvrement. ‎


‎Très agréable recueil de badinages aimables et légers sur les deux thèmes inséparables du vin et de l'amour (ou de l'amitié), dont la brève pièce suivante donnera une idée : "S'il me venoit un amant, / de bonne mine, / l'enverrais-je à ma voisine ? / Non vrayment. / S'il me disoit, je t'aime, / je luy dirois de mesme, / sans tant de façons, / sans tant de raizons, / sans chercher d'excuse, / sans trouver de ruze. / Tu veux de moy, / je veux de toy". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎( MANUSCRIT ) - CHANSONS.‎

Reference : 8856

(1768)

‎Recueil de Romances ( recueillies par G. Denis R.).‎

‎ 1768 Manuscrit de 176pp., dans un carnet grand in-8°, pleine toile brune avec titre doré au 1er plat " Recueil de Romances", tranches dorées, dos muet. Daté du 25 7tre 1904 et signé G. Denis R. à la fin. Rédigé à l'encre noire, de deux écritures différentes, la première jusqu'à la page 73 et l'autre jusqu'à la fin.‎


‎ Ensemble d'environ 100 textes de chansons avec pour quelques uns le nom du parolier et du compositeur. Romances anciennes et modernes, classiques, sociales, chansons d'amour, etc... Table manuscrite à la fin. (CO1) ‎

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‎[MANUSCRIT] [CHEVILLARD (Jacques-Louis)]‎

Reference : 220955

‎Noms et armes des Premiers Présidens au Parlement de Paris. depuis 1343 iusqu'à 1695 [puis :] Noms et armes des présidens à mortier au Parlement de Paris, depuis 1336 iusqu'à 1695‎

‎S.l., s.d. (vers 1695) 2 parties en un vol. in-folio, [71] ff. n. ch., généralement anopisthographes, dont le titre dans un beau cartouche aquarellé et dans un encadrement de filet rouge, nombreuses armes finement aquarellées, veau fauve granité, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Petites restaurations aux coiffes et aux coins.‎


‎Ce recueil des noms, titres et armoiries des Présidents du Parlement de Paris du XIVe siècle au XVIIe siècle semble faire partie des réalisations de Chevillard qui étaient diffusées de façon manuscrite, sans connaître les honneurs de l'impression, à en juger d'après les exemplaires conservés dans les dépôts publics. Ces derniers diffèrent cependant du nôtre par le terminus ad quem (1693 au lieu de 1695) et la collation. Mais il demeure probable que tous parviennent de l'atelier des célèbres généalogistes et héraldistes, qui, rappelons-le, travaillaient ensemble, ce qui rend toujours difficile une attribution plus précise.La foliotation proposée est celle reconstituée par comptage manuel ; il est une autre numérotation, manuscrite et composée à l'époque (73), mais elle n'est pas cohérente (foliotation jusqu'à 6, puis pagination, puis de nouveau foliotation, etc.), enfin est abandonnée aux derniers feuillets.Saffroy II, 25 219 (pour l'exemplaire de la BnF). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎Manuscrit CHEVREAU (Henri).‎

Reference : 12968

‎Service de la vaccine. Le préfet de l'Ardèche. Vu le rapport de Mr le docteur du service de la vaccine, en date de ce jour; arrète: Mr Pouzet Lucien, docteur en médecine à Privas, est nommé membre du comité central de vaccine.‎

‎ Privas, le 13 mars 1850, 1 1 cahier. 1 feuillet manuscrit à en-tête imprimée, cachet ; ‎


‎Henri Chevrau, préfet de l'Ardèche, fut Ministre de l'Intérieur. Son frère fut lui aussi préfet de l'Ardèche.Lucien Pouzet, était le père du docteur Paul Pouzet de Privas. ‎

Librairie Ancienne du Vivarais - Saint Etienne de Boulogne

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‎[MANUSCRIT]. CLERC GRUMET DE MONTPIE (Jean-Baptiste).‎

Reference : 239890

‎[Lettres privées adressées au général Foy]..‎

‎Ll. dd., 21 Fructidor an VIII [8 septembre 1800] - 4 mai 1812 30 pièces in-folio ou in-4 ou in-8, en feuilles. Petits manques de papier latéraux sur plusieurs lettres.‎


‎Correspondance suivie sur près de douze années (mais avec une longue interruption de 1803 à 1808), laquelle est au demeurant plus riche de renseignements sur la carrière de Foy que sur celle de l'auteur des lettres (lequel parle peu de lui, en-dehors de l'annonce de son mariage).Jean-Baptiste Clerc, né le 28 février 1771 à La Burbanche (actuellement dans l'Ain) et entré au service le 23 avril 1794 comme canonnier au 2e régiment d'artillerie à pied, fut adopté, à la suite de la mort de son fils unique Louis-Gabriel, par François Grumet de Montpie (1740-1815).Après avoir effectué un grand nombre de campagnes du Consulat et de l'Empire, dont ces lettres donneront un aperçu, il devait succomber le 12 septembre 1812 à Burgos des suites de blessures reçues à la bataille des Arapiles le 22 juillet 1812.Voici un bref résumé de sa carrière militaire : il commença en 1794 par combattre à l'armée du Rhin, puis fut envoyé comme élève sous-lieutenant à l'école d'artillerie de Châlons le 15 août 1794. Lieutenant en second au 5e régiment d'artillerie à pied le 5 mars 1795, il se vit employé à l'armée du Rhin, puis d'Helvétie et du Danube de 1795 à 1799. Lieutenant en premier au 2e régiment d'artillerie à cheval le 11 juillet 1797, il fut nommé capitaine d'artillerie en second par Masséna. Confirmé dans ce grade le 21 décembre 1799, il devint alors capitaine aide de camp du général Marmont le 4 mai 1804 avec qui il restera toute sa vie. Il servit au camp d'Utrecht jusqu'en 1805, puis à la Grande Armée. Chevalier de la Légion d'Honneur le 14 mars 1806, il fut nommé chef d'escadron le 7 janvier 1807 et participa à la campagne de 1807 contre l'Autriche. Doté de 500 francs sur le Monte Napoleone le 17 mars 1808, il fut promu chevalier d'Empire le 15 août 1809 avec dotation de 2000 francs sur les biens réservés à Bayreuth le 15 août 1809. Nommé adjudant commandant le 2 octobre 1809, il fut enfin employé dans les provinces Illyriennes en 1809, avant de passer en Espagne en 1811. I. De Bergame, le 21 Fructidor an VIII [8 septembre 1800] : un bifeuillet in-folio écrit sur 3 pp. Cette première missive, fort longue, révèle déjà une intimité ancienne de l'auteur avec Foy, alors adjudant-commandant : "Il me reste à vous remercier, mon cher général, de toutes les bontés que vous avez eues pour moi. Je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour mon avancement. Je pars dans la persuasion que je suis capitaine. J'écris au ministre pour m'en assurer".II. Des environs de Neubourg, le 24 Vendémiaire an IX [16 octobre 1800] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Revient sur les circonstances de son départ de l'Armée d'Italie ("Sans doute que mon départ a été trop précipité, puisque je me trouve avoir sacrifié, en pure perte, le plaisir de vous revoir, et celui de parcourir la plaine d'Italie. Mais mes motifs étoient juste pressants ; je ne pouvois prévoir la prolongation de l'armistice. Peut-être aurois-je à me reprocher d'avoir pu faire davantage pour rester auprès de vous. Mais pour cela il eût fallu être bien sûr de ne pas ennuyer").III. Des environs de Neubourg, le 25 Vendémiaire an IX [17 octobre 1800] : 2 bifeuillets in-4 entièrement écrits. Longue missive qui donne les détails de la campagne de l'Armée du Rhin, ainsi que des nouvelles personnelles d'un grand nombre d'officiers (Ney, Lariboisière, Eblé, Lecourbe, Molitor, etc.).IV. Au bivouac près Ampfing [en Bavière], le 17 Frimaire an IX [8 décembre 1800] : 6 pp. in-4. Reprise des hostilités après l'expiration de l'armistice le 6 Frimaire au matin. Suit le détail des opérations.V. De Toulouse, le 21 Thermidor an IX [9 août 1801] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. "J'apprends par les feuilles publiques, mon cher général, que vous commandez la place de Milan. Souffrez que j'en profite pour me rappeler à votre souvenir. Je vous croyois à Paris, occupé comme les autres à faire des projets d'organisation, ou du moins à en rire, lorsque j'ai vu dans la gazette un arrêté signé de vous, comme commandant d'armes à Milan. Vous devez maintenant connoître l'Italie et l'opera buffa comme un vrai Cisalpin".VI. De Toulouse, le 12 Frimaire an X [3 décembre 1801] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. (petits manques de papier avec perte de lettre). "Quelqu'un a écrit de Paris à Lobeau, que vous passiez à Saint-Domingue en qualité de chef d'escadron, et quelques officiers ont eu la sottise de paroître le croire et de le répéter. Je leur ai dit, qu'étant porté sur le tableau des adjudants généraux conservés, c'est tout au plus si vous renoncez à cette place pour le régiment qu'on vous avoit donné, et que jamais on ne vous verroit consentir à descendre".VII. De Valence, le 13 Ventôse an X [4 mars 1802] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. (petit manque de papier). "Si votre déplacement vous éloignoit de Ham, je pense que vous n'en seriez pas fâché. Le nôtre n'est pas autant à notre avantage. Valence seroit un séjour détestable, si nous n'y étions accueillis comme nous le sommes, et reçus dans toutes les maisons".VIII. De Valence, le 10 Messidor an X [29 juin 1802] : 5 pp. (petit manque de papier). Porte essentiellement sur l'habillement du régiment.IX. De Valence, le 28 Messidor an X [17 juillet 1802] : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. S'étend très longuement sur ses différends avec le colonel Moselle, son supérieur, qui semble au demeurant peu apprécié de ses hommes ("Je ne me suis pas déterminé sans avoir des raisons de mécontentement. Il en est que je partage avec plusieurs de mes camarades ; il en est d'autres qui me sont particulières. Les premières sont la suite du caractère du chef de brigade qui traitant avec la dernière légèreté tout ce qui a rapport au service, semble ne tenir aucun compte aux officiers de la manière dont il le font, et fait plus de cas d'une culbute faite avec lui, que de toute l'exactitude qu'on peut mettre à remplir ses devoirs").X. De Valence, le 22 Fructidor an X [9 septembre 1802] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur Alexandre Bruneteau de Sainte-Suzanne.XI. De Valence, le 27 Vendémiaire an XI [19 octobre 1802] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. (petit manque de papier). Sur une inspection du régiment par le général Jean-Philippe Dorsner.XII. De Valence, le 15 Brumaire an XI [6 novembre 1802] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur les faits et gestes de Moselle, ses projets de mariage, son désir de la Légion d'Honneur, etc.XIII. De Valence, le 1er Ventôse an XI [20 février 1803] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur les changements prévus dans l'arme de l'artillerie.XIV. De Valence, le 30 Ventôse an XI [21 mars 1803] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur le départ de Valence pour Auxonne et sur le mariage de Moselle ("Sa future est la jeune personne dont je vous ai parlé avant votre voyage de Paris. Une belle taille, de la fraîcheur, une assez jolie figure sans qu'il y ait de finesse dans les traits, de l'ingénuité, de la candeur, de la vertu surtout, tels sont les avantages qui ont séduit notre colonel, et lui ont fait fermer les yeux sur le manque absolu de fortune. La jeune personne appartient à une famille honnête, bien alliée, riche autrefois, mais absolument ruinée. Elle a été élevée à la campagne, et ne doit avoir ni talents agréables, ni ce poli dans l'éducation que donne seul l'usage de la société et de la bonne compagnie").XV. De Valence, le 3 Prairial an XI [23 mai 1803] : 6 pp. Demande de sabre d'honneur, nouvelles diverses.XVI. De Valence, le 24 Prairial an XI [13 juin 1803] : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Sur une inspection d'une semaine entière menée par le général Drouart (?).Après une lacune considérable, la correspondance ne reprend qu'en 1808 et Clerc est affecté dans les Provinces illyriennes :XVII. Aux Castelli, près de Spalato, le 15 mai 1808 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. Sur l'accueil préparé à Raguse pour le commandant en chef en visite.XVIII. De Zara, le 27 août 1808 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. Sur les opérations russes dans les Balkans.XIX. De Saint-Rambert [-en-Bugey, dans l'Ain], le 10 décembre 1808 : un bifeuillet in-4 écrit sur 2 pp. Clerc est en permission, il repartira dans 4 ou 5 jours en Dalmatie et félicite Foy pour sa récente promotion. C'est la première fois qu'il signe Clerc de Montpie, ce qui donne une indication approximative sur la date (non connue) de son adoption.XX. De Zara, le 18 janvier 1809 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. "Tous vos amis, et vous en avez beaucoup ici, se sont félicités de votre avancement comme d'un avantage personnel".XXI. De l'armée d'Allemagne, le 16 août 1809 : 6 pp. Sur l'utilisation de l'armée de Dalmatie dans la campagne d'Allemagne.XXII. De Trieste, le 30 mars 1810 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. "J'ai eu l'honneur de vous prévenir dans le temps que j'avois été nommé le 2 octobre adjudant commandant, et que par décret du 10 août j'avois été antérieurement créé chevalier de l'Empire avec 2000 francs de rente".XXIII. De Laybach, le 10 juillet 1810 : un bifeuillet in-4 entièrement écrit. Nouvelles de l'avancement et des emplois de plusieurs officiers.XXIV. De Saint-Rambert, le 1er mai 1811 : un bifeuillet écrit sur 2 pp. "J'ai reçu votre lettre du 21 avril ; vous étiez en route pour l'Espagne au moment où je vous croyois à Ham".XXV. De Saint-Rambert, le 18 mai 1811 : un bifeuillet in-4 écrit sur 3 pp. Grande et riche nouvelle : "Je me marie ; c'est une affaire décidée ; mon contrat doit se passer dans deux jours ; le mariage sera retardé jusqu'à l'arrivée de la permission du ministre, que je craindrois vraiment de ne pas recevoir en raison de la situation où je me trouve, si je n'avois intéressé quelqu'un qui approche directement le ministre. Ma future a à peine 16 ans, mais elle a été élevée avec beaucoup de simplicité et a passé presque toute sa vie à la campagne ; loin de marquer de la répugnance à épouser un homme de mon âge, elle a manifesté son goût, et a pressé elle-même sa mère de me marier avec elle. On m'a fait promettre de quitter le service le plutôt que je pourrai ; mais comme la mère est attaquée d'une maladie qui ne permet pas de penser que sa santé puisse prolonger au-delà d'un an ; que la jeune personne a de l'élévation, de l'esprit et que je la crois susceptible d'un peu de vanité, peut-être d'orgueil, je conserve l'espoir que, quand je n'aurai plus à faire qu'à elle, il me sera possible de la faire renoncer à l'engagement que j'ai pris, et même de le lui faire désirer. Sans avoir au-delà de 8 à 9 mille francs de rente, elle a 100 000 écus de fortune, ce qui joint à la mienne, fera de moi un homme vraiment riche pour mon pays".XXVI. Au bivouac à Santo Domingo, le 2 septembre 1811 : un bifeuillet in-8 écrit sur 2 pp. "Je pars d'ici pour me rendre à Madrid, où je dois porter une lettre au Roi [Joseph] ; peut-être qu'à mon retour, je vous verrai à Tolède".XXVII. De Talavera [de la Reina], le 1er décembre 1811 : un bifeuillet in-8 entièrement écrit. "La présence du maréchal a ramené à Talavera, sinon l'abondance, au moins la distribution régulière ; on y avoit été à la demi-ration pendant plusieurs jours".XXVIII. De Talavera, le 8 décembre [1811] : un bifeuillet in-8 écrit sur 2 pp. "Je vous ai mandé sous le secret que le maréchal se propose de m'envoyer à Paris, après le retour de Jardet".XXIX. De Talavera, le 22 décembre [1811] : un bifeuillet in-8 entièrement écrit. Affaires financières.XXX. De Salamanque, le 4 mai [1812] : un bifeuillet in-8 écrit sur 2 pp. Sur une recommandation d'un jeune homme de Saint-Rambert nommé Gorin, fusilier dans la 3e compagnie du 3e bataillon du 76e régiment. C'est la dernière missive conservée de Clerc avant sa mort.ON JOINT deux lettres adressées à Foy après la mort de Clerc par son frère et son père :1. De Saint-Rambert, le 13 octobre 1812 : un bifeuillet in-4 écrit sur 2 pp. par le frère de l'officier. "Je viens d'être frappé de la malheureuse nouvelle de la mort de mon frère, l'adjudant commandant Clerc de Montpie, qui a été honoré de votre amitié. Mr Salette aide de camp de S. E. Monseigneur le maréchal duc de Raguse, qui a bien voulu se charger de mettre en ordre les affaires de mon malheureux frère, me mande que quelques jours avant sa mort, il vous avait envoyé un de ses chevaux pour le prix que [vous] voudriez en donner etc."2. De Saint-Rambert, le 6 novembre 1812 : un bifeuillet in-4 écrit sur deux pp. par le père adoptif (François Grumet de Montpie). "Je n'ai reçu que tard votre lettre touchante. J'ai trouvé quelque douceur à vous voir partager mes regrets. Vous avez perdu un ami. Mon fils m'avait souvent entretenu de son attachement à votre personne. J'ai eu le plus rude moment de ma vie. C'était au-dessus de mes forces. Le même jour j'apprends la mort de mon fils et celle de sa belle-mère et l'on m'apporte à la campagne sa jeune femme presque mourante. Ce n'est que depuis quelques jours que je crois pouvoir la regarder comme hors du danger de la perdre". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[MANUSCRIT - COLONIES] ‎

Reference : 219521

‎Chambre des députés. Projet de loi sur la défense des colonies.‎

‎Paris, s.d. (vers 1890); in-4, [7] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne et très lisible, quelques biffures, en feuilles. ‎


‎Rédigé sur papier à en-tête de la Chambre des députés.Réparties en 8 titres, ces dispositions prévoient l'organisation de la défense des vieilles (titre II - Antilles et Guyane, Réunion et Diego-Suarez, Nouvelle-Calédonie, Sénégal) et nouvelles colonies (titre III - Indochine). Le texte semble antérieur à l'expédition de Madagascar. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT‎

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‎[Manuscrit compable d'Intendance militaire]‎

Reference : 1628

‎Bordereau des traites directes par M. de Monmazid sur M. Meimerzhagen de Cologne sur correspondance qui les ont acquitté ainsi qu'il est ci après détaillé.‎

‎Etat comptable manuscrit, fine écriture régulière de ces comptes aux armées (1757).‎


‎4 pages, beau document.‎

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