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‎Yves BRAYER - [Versailles 1907 - Paris 1990] - Peintre français ‎

Reference : GF29016

‎Lettre Autographe Signée à Jean Paul Crespelle - le 29 mars 1972 - ‎

‎ 1 page in4 - En tête "Les Baux de Provence" -‎


‎Il le remercie pour l'envoi d'un texte de préface qui lui plait: "Vous y défendez l'art réaliste avec intelligence et courage" - Il a fait un séjour à Aix pour une exposition - Il n'avait aucune inquiétude avec lui mais remercie de l'avoir envoyé avant "la galerie 65" - Il tachera de voir ses amis Davenport lorsqu'il ira faire un tour en Camargue - Il lui souhaite un trés bon séjour à Seillans - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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‎Yves BRAYER - [Versailles 1907 - Paris 1990] - Peintre français ‎

Reference : GF29010

‎Lettre Autographe Signée à Jean Paul Crespelle - le 22 septembre 1954 - ‎

‎ Carte de correspondance recto-verso - En tête de la Rue Monsieur le Prince - ‎


‎Il regrette de ne pas l'avoir rencontré dans le midi car ils étaient à St Rémy lors de son passage dans le midi - "Nous habitions dans un mas juste à côté des fouilles de Glanum"...- Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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‎Yves BRAYER - [Versailles 1907 - Paris 1990] - Peintre français ‎

Reference : GF29012

‎Lettre Autographe Signée à Jean Paul Crespelle - le 13 janvier 1959 - ‎

‎ Carte de correspondance recto-verso -‎


‎En rentrant de Camargue, il a eu "la surprise, en lisant France Soir, de voir la photo de [son] atelier de la grande Chaumière" - Il trouve excellente son enquête sur "la nouvelle vie de Bohème", lui qui connait bien ces milieux - Il attends le lendemain "avec impatience" pour lire "un père dominicain est l'ange gardien des jeunes peintres" - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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‎Yves BRAYER - [Versailles 1907 - Paris 1990] - Peintre français ‎

Reference : GF29014

‎Lettre Autographe Signée à Jean Paul Crespelle - le 23 mai 1958 - ‎

‎ 1 page in4 - En tête de la Rue Monsieur le Prince - ‎


‎Il lui envoie la carte de son exposition chez Pierre Cailles, rue de Seine - Il joint un extrait de texte et une photo - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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‎Y. Zaluska;‎

Reference : 40462

‎Evangeliaire de Remiremont Une oeuvre canoniale des annees 1200.,‎

‎Turnhout, Brepols, 1996 Hardback, 124 p., incl. 20 pl. coul. et 16 pl. n/bl., 21 x 29. ISBN 9782503505244.‎


‎Dote d'une superbe representation du Seigneur en Majeste, d'initiales historiees de grande qualite, d'initiales a motifs parlants et de belles initiales a decor vegetal, l'Evangeliaire de Remiremont compte parmi les plus beaux livres de ce type conserves dans les fonds de Departements. L'origine lorraine du manuscrit de Remiremont n'est certainement pas etrangere a son statut de manuscrit de luxe, car c'est dans l'Empire germanique que les Evangiles et les Evangeliaires ont connu leur plus bel essor. Le voisinage de l'art mosan, qui au seuil du XIIIe siecle vient de connaitre sa plus grande gloire, n'est sans doute pas etranger a la qualite stylistique et iconographique du manuscrit qui apparait du meme coup comme un nouveau temoin du 'style 1200'. Languages : French.‎

ERIK TONEN BOOKS - Antwerpen

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‎ZAMACOIS Miguel - [Louveciennes 1866 - Paris 1955] - Ecrivain français‎

Reference : GF16233

‎Lettre Autographe Signée - le 8 février 1929 - ‎

‎ 1 page in8 -‎


‎En souvenir d'un agrèable séjour à Lyon, il accepté d'envoyer "incessamment quelques lignes" pour le journal "vivant, varié, et disposé à servir la cause du bon théatre" de son correspondant - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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‎ZAMACOIS Miguel - [Louveciennes 1866 - Paris 1955] - Ecrivain français‎

Reference : GF28815

‎Lettre Autographe Signée à Francis Chevassu - Paris le 17 juin 1914 - ‎

‎ Carte in12 a l'en-tête du Figaro - recto-verso -‎


‎Robert de Machiels souhaiterait obtenir l'insertion d'un extrait de son dernier livre [Nicolas Jonquille] - "Faites votre possible pour le contenter" - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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‎ZAMACOIS Miguel - [Louveciennes 1866 - Paris 1955] - Ecrivain français‎

Reference : GF28816

‎Lettre Autographe Signée à Francis Chevassu - Paris le 29 juin 1914 - ‎

‎ Carte in12 a l'en-tête du Figaro - recto-verso -‎


‎Robert de Machiels le relance pour obtenir l'insertion d'un extrait de son dernier livre "Nicolas Jonquille" - "Exaucez-le ou envoyez lui deux lignes de fin de non recevoir pour qu'il soit fixé" - Réouverture jeudi 11 avril 2024 - Nous traiterons vos commandes à ce moment là -‎

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‎ZAMACOÏS (Miguel).‎

Reference : 96427

‎Carte autographe signée adressée à Jules Claretie. ‎

‎ 1 page et demie in-12 obl., à son monogramme imprimé, s.l., "Samedi ". Mot de remerciement dans lequel il fait allusion à des travaux de marouflage à la Comédie Française : "Je souhaite pour vous et pour moi que ces fameux marouflages vous laissent quelques loisirs! Quelle triste polémique !".‎


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‎ZAMACOÏS (Miguel).‎

Reference : 110751

‎Deux lettres autographes signées adressées à [Ali Héritier, journaliste à Cinémonde].‎

‎ 1928-1929 1 p. in-12 (21 novembre 1928) et 1 p. et demie in-4 à l'en-tête imprimé de l'hebdomadaire Candide (5 juillet 1929). En réponse à une enquête réalisée par la revue hebdomadaire Cinémonde, à la question : "Un metteur en scène a-t-iI le droit de modifier l'intrigue d'un roman ou d'une pièce qu'il portera à I'écran ?". L'homme de lettres est formel : on ne peut modifier une oeuvre littéraire qu'avec l'accord de l'auteur et si l'auteur n'est plus, une adaptation est une manière de "sacrilège qui devrait être interdit par une loi". Dans la seconde lettre, il se plaint d'une altération de la qualité de la production théâtrale et d'une diminution de l'effort qu'il impute à la concurrence des "spectacles mécaniques".‎


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‎ZANETTI Ugo S.J.‎

Reference : C79185

(1986)

‎Filigranes vénitiens en Egypte‎

‎Firenze, Leo Olschki 1986 pp.437-499, avec dédicace par l'auteur, br.orig., 24cm., bel état, extrait de "Studi Albanologici, Balcanici, Bizantini e Orientali in onore di Giuseppe Valentini", C79185‎


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‎ZEVAES (Alexandre).‎

Reference : 83923

(1947)

‎De l'introduction du marxisme en France.‎

‎Paris Marcel Rivière, "Etudes sur le devenir social" 1947 1 vol. broché in-12, broché, 216 pp. Edition originale avec un envoi de l'auteur à Paul Vienney et une lettre autographe signée à Robert-Jean Longuet, arrière petit-fils de Karl Marx (une page in-12, un peu froissée, datée du 25 août 1947). En bonne condition.‎


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‎ZINK (Michel) / THOMAS (Marcel) / GUERRAND (Roger-Henri)‎

Reference : SPN-849

(1990)

‎GIRARD DE ROUSSILLON OU l'épopée de Bourgogne [Manuscrit de Vienne - CODEX 2549].‎

‎Philippe Lebaud, Collection "Les Reliquaires", 1990. Reliure toilée éditeur bordeaux 27,5x19cm, premier plat illustré couleur, 227 pages illustrées en noir et couleur (reproduction des planches du codex en fac-similé), texte commenté par Marcel Thomas et Michel Zink, adaptation en français moderne de Roger-Henri Guerrand, bibliographie, table des miniatures du manuscrit de Vienne. ‎


‎La légende et l'histoire / Girart de Roussillon / Résurrection d'un héros bourguignon / Le frontispice du Girart.‎

Librairie Bois d'Encre - Moulins la Marche
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‎Z. Izydorczyk‎

Reference : 45785

‎Manuscripts of the 'Evangelium Nicodemi', A Census.‎

‎, Brepols - Harvey Miller, 1994 Hardcover. 292 p., 165 x 245 mm, Languages: English, Including an index. Fine copy. ISBN 9780888443700.‎


‎The so-called Evangelium Nicodmi (EN), a fifth-century apocryphal passion narrative, showed remarkable vitality throughout the Middle Ages and by the close of the period established itself as one of the most influential religious texts, its authority approaching - though not often attaining - that of the canonical gospels. The importance of the EN for the religious culture of the Middle Ages has long been recognized, yet its scope and vicissitudes, its gradual evolution and transmission, have occasioned but a few tentative explorations. The reason for this paucity of detailed studies and for the continued absence of a comprehensive edition of the EN lies in the circumstances that make them all the more desirable - the apocryphon's enormous popularity in the Middle Ages and, as a natural corollary, the daunting abundance of extant manuscripts. Manuscripts of the Evangelium Nicodemi offers the first comprehensive listing of all known Latin manuscripts of the apocryphon. Descriptions of individual manuscripts provide information about the coodices (writing material, number of folios, size, date, place of origin, scribes, owners, contents) and about the texts those codices contain (incipits and explicit of the texts that make up the Evangelium). A series of five analytical and interpretative indexes serves as a guide to the composition of the Evangelium and its satellites, to the chronology of the manuscripts, to their contents, and to persons and places connected with them. The information gathered in this volume may be of assistance in studying the sources of vernacular translations of the Evangelium, patterns of its ownership and readership, medieval attitudes towards it, and the dynamics of its textual evolution; in investigating scribal practices of selection and compilation; and in identifying manuscripts of other apocrypha.‎

ERIK TONEN BOOKS - Antwerpen

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EUR42.56 (€42.56 )

‎Zofingen. - ‎

Reference : 2230.1aaf

‎Zofingen. - Aufwändiger handgeschriebener Kaufvertrag von 1749 auf Papier. Der Schneider Johannes Müller verkauft dem Gerber Johannes Bosshardt ein Haus im unteren Teil der Stadt. Beide sind Bürger von Zofingen.‎

‎ 1749, 34x21.5 cm, 3 gebundene Seiten in schöner deutscher Notariatsschrift und mit kalligraphischer Titelzeile. Intaktes Papiersiegel des Schultheissen Johann Jakob Imhof und ein weiteres kleines Siegel, 2fach gefaltet, Ecke des letzten Blattes angerissen (kein Textverlust). Schönes Exemplar. ‎


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(SLACES, NVVA)

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‎ZOLA], ANTOINE (André).‎

Reference : 57900

‎Lettre autographe signée adressée à Emile Zola‎

‎ 6 pages et demie in-12, s.l.n.d. [1887]. Réjouissante lettre du jeune directeur du Théâtre libre au sujet de "Renée", la pièce que Zola a tirée de La Curée (1872) et dont Sarah Bernhardt devait initialement interpréter le rôle titre autour de 1877. La première est finalement donnée dix ans plus tard, le 16 avril 1887, au Théâtre du Vaudeville. Antoine, qui venait de faire jouer le 30 mars "Jacques Damour" de Zola (une pièce en un acte inspirée d’une de ses nouvelles), y a été invité par le maître. Il en sort révolté : "Dès le lever de rideau la salle était prévenue contre vous. On a refusé la bataille et on a préféré faire de l’ironie toute la soirée plutôt que d’écouter loyalement et de chercher à comprendre !" Et de trancher d’une phrase, qu’il souligne rageusement dans sa missive : "On a assassiné votre pièce." Quoique "tout honteux de la liberté" qu’il prend en s’exprimant ainsi, Antoine vitupère contre une distribution indigne : Mary Brandès, "absolument incapable de jouer Renée", promise "à la Comédie française (où elle ira) compléter dignement la troupe de grues qui y fait florès, les Bartet, les Vierson, les Montaland et les Léonide Leblanc" ; Montigny, "cabotin raseur et bénisseur" ; "et ce petit Garaud, qui ne sait même pas que faire de ses mains !"… En toute franchise (par contraste avec les deux derniers actes qui "ont une grandeur tragique à faire haleter une salle", il juge d’ailleurs les deuxième et troisième "gris et ennuyeux"), Antoine dénonce une cabale orchestrée contre Zola qu’il invite à mieux veiller à la distribution de ses pièces, à l’exemple de Dumas fils et de Victorien Sardou, "ces deux grands faiseurs" : "Là est je crois le secret de ces premières flamboyantes dont ils ont le monopole." Zola n’en aura pas le cœur et "Renée" sera sa dernière adaptation pour le théâtre. Cette longue lettre d’Antoine, avec son enthousiasme et son engagement, n’en apparaît que plus belle.‎


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‎ZOLA (Emile).‎

Reference : 57895

(1863)

‎Brouillon autographe signé d'une lettre adressée à Géry-Legrand.‎

‎ 1863 Une page et demie in-8 à l'en-tête imprimé de la librairie Hachette, Paris, 16 juillet 1863. Naturalisé français en octobre 1862 et à présent âgé de vingt-trois ans, le jeune Zola n’a encore publié aucun livre, seulement quelques textes dans des revues. Employé au bureau de la publicité par la librairie Hachette où il est entré comme commis en mars 1862, il écrit ici au directeur de la Revue du mois littéraire et artistique, dont il flatte le "grand amour pour la jeunesse et pour la liberté de pensée", afin de lui proposer "deux pièces de vers" : "Ne donnerez-vous pas l’hospitalité à un inconnu qui n’a justement pour toute recommandation que cette jeunesse et que cette liberté ?". Malgré l’espoir et la confiance (le premier mot est biffé au profit du second, puis finalement rétabli) "dans (s)es rimes et dans (la) bienveillance" de Géry-Legrand, ses vers (probablement "Doute" et "Nina" d’après Claude Bellanger) ne seront pas publiés. En revanche, preuve que comme l’espérait Zola "le poète (lui a) fait désirer de connaître le prosateur", deux de ses nouvelles le sont dès le mois suivant dans la revue, sous le titre générique des "Contes à Ninon" : "Le Sang" (10e livraison, août 1863, p. 443-452) et "Simplice" (12e, octobre, p. 539-546). Une émouvante lettre (publiée dans la Correspondance de Zola, tome I, n° 56), témoin des débuts de l’auteur, avec cette élégante et audacieuse formule terminale : "J’espère en vous."‎


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‎ZOLA (Emile).‎

Reference : 54327

(1877)

‎L'Assommoir.‎

‎Paris Charpentier 1877 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin tabac à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservées (Vermorel), III + 569 pp. Édition originale peu commune et, selon Clouzot, "très recherchée, même sur papier ordinaire". Exemplaire revêtu d'une belle reliure signée, quasi contemporaine, et enrichi d'un précieux billet autographe inédit de Zola à Mallarmé (une page in-8 datée du 7 février 1877, plat supérieur de l'enveloppe conservé). Cette brève missive, au propos assez anodin, n'est autre que la réponse de Zola à la longue et brillante lettre que Mallarmé venait de lui adresser après avoir lu L'Assommoir. On sait que Mallarmé saluait dans sa lettre du 3 février 1877 les qualités esthétiques du roman, parlant d'une "admirable tentative linguistique", là où la plupart des contemporains s'indignaient des crudités de langage. Aussi est-il surprenant de découvrir ici que Zola ne relève dans le courrier de son "cher confrère" que les considérations les plus triviales : sa proposition d'aller lui "serrer la main" l'un de ces jeudis et "l'étrange lapsus" que Mallarmé lui a signalé. "Tout le monde a passé à côté sans l'apercevoir", note Zola qui semble lui-même ne pas mesurer l'importance de la lettre à laquelle il répond. Comme le résument les éditeurs de la correspondance de Zola, "les deux hommes s'estimaient, [mais] Zola, certes, ne comprenait pas bien les recherches de Mallarmé".‎


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‎ZOLA Emile‎

Reference : 79098

(1888)

‎Lettre autographe signée adressée à Henry Fouquier à propos de La Terre : "Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi."‎

‎Paris 11 février 1888, 13,2x20,5cm, 2 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Fouquier, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance complète d'Emile Zola éditée par le CNRS et les Presses de l'Université de Montréal. Belle lettre évoquant La Terre et La Puissance des Ténèbres de Tolstoï. Henry Fouquier (1838-1900) fut critique littéraire et chroniqueur pour de nombreux journaux. Proche ami de Guy de Maupassant, il appuya la candidature d'Emile Zola à l'Académie française. Cette lettre lui a été adressée au lendemain de la représentation de La Puissance des Ténèbres de Tolstoï au Théâtre-Libre. Nous n'avons pu trouver trace d'un article dans lequel le journaliste aurait fait le rapprochement entre le drame russe et La Terre d'Emile Zola, mais ce dernier lui adresse ici des remerciements: «Merci, mon cher Fouquier, de ce que vous voulez bien dire de «la Terre», si attaquée. J'en suis touché vivement, et croyez à toute ma gratitude.» Il faut dire que la critique n'a pas été tendre avec le quinzième volume des Rougon-Macquart qui, dès sa parution en feuilleton dans le Gil Blas, déchaîna les passions. Le 18 août 1887, alors que la fin du roman n'est même pas encore révélée au public, paraît dans Le Figaro le «Manifeste des Cinq», rédigé par Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Marguerite et Gustave Guiches. Ces jeunes auteurs dressent un constat sans appel: «La Terre a paru. La déception a été profonde et douloureuse. Non seulement l'observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractéristiques, mais la note ordurière est exacerbée encore, descendue à des saletés si basses que, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie : le Maître est descendu au fond de l'immondice.[...] Nous répudions ces bonshommes de rhétorique zoliste, ces silhouettes énormes, surhumaines et biscornues, dénuées de complication, jetées brutalement, en masses lourdes, dans des milieux aperçus au hasard des portières d'express. De cette dernière uvre du grand cerveau qui lança L'Assommoir sur le monde, de cette Terre bâtarde, nous nous éloignons résolument, mais non sans tristesse. Il nous poigne de repousser l'homme que nous avons trop fervemment aimé. » Zola, qui mûrissait l'idée d'un roman paysan depuis une dizaine d'années, est profondément touché et bien qu'il n'ait aucune réaction publique à ces accusations, sa correspondance est essaimée d'explications de l'uvre dont seule la brutalité semble avoir retenu l'attention des lecteurs: «Mais vous ajoutez que notre thèse, à Tolstoï et à moi, est la même et peut se résumer en ceci: le travail de la terre est corrupteur. Tolstoï, il me semble, protesterait bien haut, et quant à moi, je vous affirme que je n'ai jamais voulu prouver une telle chose, radicalement fausse à mon avis. Ce que je pense, c'est que la petite propriété, telle qu'elle existe chez nous, c'est que la suite de faits sociaux qui ont abouti à notre forme sociale, nous ont donné notre paysan d'aujourd'hui, avec ses qualités et ses vices. Notre paysan est le prisonnier de sa terre, et non l'homme libre qu'il devrait être. Comment voulez-vous qu'il n'y étouffe pas, dans son ignorance et sa passion unique? Labourer est très sain, mais à la condition qu'on sera le maître de son champ, au lieu d'en être le forçat. Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi.» Très belle lettre du maître du naturalisme révélant une nouvelle facette de l'un des plus brutaux volumes des Rougon-Macquart. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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‎ZOLA Emile‎

Reference : 80728

(1894)

‎Lettre autographe signée adressée à Ugo Ojetti : "Je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi"‎

‎s.l. [Rome] Dimanche [4 novembre 1894], 13,2x20,5cm, une page sur un double feuillet et une enveloppe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Ugo Ojetti. Une page rédigée à l'encre noire sur la première page d'un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Cette lettre fut adressée par le père du naturalisme au journaliste Ugo Ojetti alors qu'il venait d'arriver à Rome : "Monsieur, je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi, et je serai très heureux de vous recevoir, si vous voulez bien me venir voir le soir qu'il vous plaira, à six heures."Arrivé quelques jours auparavant dans la ville éternelle afin d'effectuer des recherches pour Rome, Emile Zola espérait pouvoir y croiser le comte Joseph Primoli. Celui-ci est hélas à Paris, mais il lui envoie ce jeune journalise àLa Tribunaqui lui servira de guide, mais aussi de secrétaire. Les deux hommes s'entendirent visiblement bien et Zola autorisa même Ojetti à tirer un livret d'opéra de sa fameuse Nana. Le projet ne verra jamais hélas le jour. Joseph Napoléon, comte Primoli (1851-1927), est l'arrière-petit-neveu de Napoléon Bonaparte. Très lié à la famille impériale sous le Second Empire, il fréquente ensuite avec fidélité le Salon de sa tante bien-aimée, la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier de la rue de Berri. Sa conversation raffinée et spirituelle y fait des merveilles et il y rencontre, en bibliophile passionné, certains des plus grands écrivains de son temps : Gustave Flaubert, Théophile Gautier, les Goncourt ou encore Guy de Maupassant. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎ZOLA Emile‎

Reference : 79106

(1883)

‎Lettre autographe signée adressée à une correspondante inconnue : "Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune." ‎

‎Bénodet (Finistère) 10 septembre 1883, 13,2x20,3cm, 2 pages sur un double feuillet.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à une correspondante inconnue, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre relatant la traduction des uvres d'Emile Zola et les démêlés juridiques inhérents à leur diffusion clandestine. Cette missive est visiblement adressée à une correspondante envisagée pour la traduction allemande de La Joie de vivre: «Je vous prierai de me donner la réponse la plus prompte possible, au sujet de la traduction de La Joie de vivre ; car je reçois déjà des propositions d'Allemagne, et je voudrais savoir à quoi m'en tenir. » En cet automne 1883, Zola - pourtant en villégiature en Bretagne - est très pris par la gestion de la traduction de ses uvres qu'il gère directement avec les éditeurs. On voit ici de l'acharnement avec lequel il mène les négociations: «Je vous répète que je n'accepterai qu'une somme fixe et payée d'avance. C'est plus simple, et sans surprise possible.» Mais les choses ne sont pas simples et Zola, dont les uvres connaissent déjà un fort succès, doit lutter contre l'édition clandestine de ses romans.Totalement éludés par les biographes, les démêlés avec l'éditeur hongrois Gustav Grimm sont pourtant un leitmotiv de la correspondance zolienne: «Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune. Déjà la Nouvelle Presse libre, de Vienne, lui a fait un procès en mon nom. Mais il paraît que nous n'avons pas de traité avec la Hongrie. J'attends la signature d'un traité, qu'on dit prochaine.» En effet, Grimm avait déjà fait publier sans l'autorisation de Zola les traductions en langue allemande de deux romans: Nana (1881) et Pot-Bouille (Der häusliche Herd, 1882) Ces parutions illégales découragèrent les éditeurs allemands Curt Busch et George Kuhr qui, très intéressé par la diffusion du roman auprès des lecteurs germanophones, déclarèrent forfait. Gustav Grimm, qui consentit finalement à respecter les traités commerciaux, remporta la partie et fit paraître la toute première traduction allemande de La Joie de vivre en 1889 sous le titre Die Lebensfreude. Celui que Zola qualifie ici de «simple voleur» obtiendra finalement l'autorisation de diffuser la traduction allemande de l'intégralité des vingt volumes des Rougon-Macquart entre 1892 et 1899. Intéressante lettre révélant les rouages éditoriaux des Rougon-Macquart et témoignant de l'ardeur avec laquelle Zola mena les négociations inhérentes à la traduction de sa grande fresque héréditaire. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎ZOLA Emile‎

Reference : 79108

(1882)

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable." ‎

‎Médan 23 juin 1882, 13,4x21,6cm, 1 page 1/2 sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart: Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Cette réponse serait donc la toute première que l'écrivain adressa au chef de rayon, en réponse à sa lettre du 19 juin 1882. Bien loin d'imaginer le vif succès que remportera ce nouveau roman, Zola semble même le prendre à la légère: «Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable. Vos notes sont excellentes.[...] Enfin, me voilà au travail. Le sujet est à la fois bien vaste - et bien ingrat pour un roman. On devra me tolérer un peu de fiction, car il faut bien que je passionne la matière. Mais je tâche de m'en tenir le plus strictement possible à mes notes. » Il faut dire que Carbonnaux prend son rôle d'informateur très à cur et, n'ayant aucun doute quant au succès du livre, il écrit: «Dans le bâtiment chez nous d'ailleurs, partout on attend votre livre. Les lecteurs ne vous manqueront pas. Soyez-en sûr. Vous n'en êtes plus à compter les succès celui-là s'annonce comme devant dépasser les autres.» (lettre du 19 juin 1882) Car un autre ouvrage, sur le même sujet, vient de paraître: «J'ai lu le volume de Pierre Giffard. Il me paraît comme vous injuste et même faux dans plusieurs parties. C'est bâclé. Il aurait fallu, pour un pareil ouvrage de documents purs, une entière exactitude. Moi qui écris une uvre d'imagination, je ne me permettrai pas de tels écarts.» C'est Carbonnaux qui avait signalé l'ouvrage à Zola: «Pierre Giffard du Figaro vient de faire paraître chez Havard un vol de 300 pages intitulé « Les Grands bazars de Paris ». [...] On sait que le Figaro est inféodé au Louvre [magasin concurrent au Bon Marché] & on peut assurer que ce livre a été commandé et bâclé dès que votre intention de traiter le même sujet a été connue. [...] Il fallait déguiser un peu la réclame pour le Louvre.» (lettre du 19 juin 1882) On voit bien ici à quel point les grands magasins fascinent et l'on comprend l'immense succès que remportera ce roman de Zola décrivant leur avènement et leur suprématie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎ZOLA Emile‎

Reference : 79109

(1882)

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient."‎

‎Médan 16 novembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. «J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons.» Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire: «Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place.» La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché: «Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [...] Neuf heures sonnaient. [...] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même.» (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus: «Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de la besogne, ce jour-là ?» Le 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux répondra de manière précise à ces sollicitations: «Le samedi soir toute la marchandise est sortie des casiers et mise en pile s'il s'agit d'étoffes en tas ou ballots si ce sont des confections - ce sont à terre ou sur les comptoirs - chaque sorte ou genre espacés afin de rendre la besogne de vérification intelligible à première vue. La marchandise ainsi classée est inscrite sur des notes de papier distribué par le bureau de comptabilité générale et numérotées de 1 à ... par comptoir. Le dimanche - grand appel. C'est là le jour d'inventaire. Un patron les note à la main vérifie - une pile par ci - une pile par là - suivant qu'un gros chiffre, prix ou quantité l'a frappé. Si la quantité est reconnue exacte - il paraphe la note - S'il y a erreur on rectifie. Cela arrive quelquefois mais c'est rare. Ce travail de vérification a été fait plusieurs fois par le premier ou les seconds. Quand le patron a terminé les commis remettent tout en place pour la vente du lendemain. Alors quelqu'un d'autorisé, premier ou second, appelle ces notes numérotées et paraphées - non plus les sommes ou totaux mais le détail à un caissier présent pour la circonstance. Derrière le caissier est un commis qui surveille si l'écrit est conforme à l'appel. C'est cet écrit qui reste pièce officielle dans les archives de la maison. Chaque rayon mis en ordre, les vendeurs s'en vont. Après eux chefs et sous-chefs de comptoir dès que l'appel est terminé - et ensuite les caissiers après que les tirages et additions sont faits. Quelques jours après le patron vient dire au chef de rayon le résultat de l'inventaire. Le chiffre de bénéfice donné inférieur ou supérieur au chiffre demandé par instructions générales - éloge ou blâme.» On note que ces abondantes explications dépassent les demandes de Zola et lui permettront de préciser d'autant plus la description de l'inventaire annuel, comme en témoigne le chapitre qui sera finalement publié. Très importante lettre retraçant l'élaboration de l'un des plus beaux chapitres d'Au bonheur des Dames. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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‎ZOLA Emile‎

Reference : 79110

(1882)

‎Lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux chef de rayon au Bon Marché et conseil pour l'écriture d'Au bonheur des Dames : "Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'uvre."‎

‎Médan 28 novembre 1882, 13,6x21,5cm, 1 page sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe.Une petite déchirure sans manque en marge basse, ne touchant pas le texte. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Sans réponse à sa précédente lettre du 16 novembre, Zola relance ici son informateur: «Excusez-moi, si j'insiste, si je deviens tout à fait importun. Vous seriez bien aimable de m'envoyer le plus tôt possible les renseignements que je vous ai demandés sur l'inventaire. J'attends pour me mettre à l'uvre. Ne me donnez que les grandes lignes, cela suffira. C'est malheureusement très pressé.» Deux jours plus tard, Carbonnaux répondra à l'écrivain, lui adressant une longue lettre, commençant ainsi: «J'étais retenu à la campagne près de ma mère malade lorsque votre lettre m'est parvenue.» Ce bref courrier est un précieux témoignage du rôle de premier ordre que jouèrent les conseillers de Zola dans la composition des Rougon-Macquart. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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Reference : 79111

(1882)

‎Très importante lettre autographe signée inédite adressée à Léon Carbonnaux à propos de la fausse publication d'une pré-originale d'Au bonheur des Dames : "Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ?" ‎

‎Médan 1er décembre 1882, 13,6x21,4cm, 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe.‎


‎Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite - rédigée à l'encre noire sur un double feuillet et adressée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit à Zola un nombre important d'informations, notamment sur les murs des employés, leur rémunération et surtout sur les techniques d'inventaire. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Très importante lettre inédite apportant un éclairage nouveau sur la publication pré-originale d'Au bonheur des dames. Dans sa biographie d'Emile Zola, Henri Mitterrand écrit: «Avant même que le roman ne soit achevé, Zola en donne un extrait au Panurge, en novembre; et le 23 novembre 1882, le Gil Blas en annonce la proche publication dans ses colonnes.» Notre lettre, évoquant justement cette prétendue prépublication dans le Panurge, atteste qu'il s'agit tout bonnement d'une plaisanterie et dément ainsi Henri Mitterrand : «Mais votre lettre m'étonne et me chagrine un peu. Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ? Vous n'avez donc pas remarqué que tout le numéro est une « farce » ? Pas un des articles n'est authentique, ce sont des pastiches, et même fort mal faits.» En effet, la lecture dudit extrait ne peut tromper le lecteur assidu de Zola, malgré l'introduction que les journalistes ont rédigée: «Après Nana et Pot-Bouille, ces épopées du vice élégant et du vice bourgeois, M. Emile Zola a voulu faire celle de l'honnêteté: Au bonheur des Dames, qui va paraître prochainement, est une peinture rassérénante de l'innocence et de la vertu; le plus grand succès est assuré à cette nouvelle uvre dont les personnages se meuvent dans le décor d'un grand magasin de nouveautés; le haut commerce parisien n'attendra pas longtemps son observateur et son peintre. Nous remercions Emile Zola d'avoir bien voulu, tout spécialement pour Panurge, découper quelques feuilles de son ouvrage encore inédit, et nous sommes fiers de donner les premiers au public un extrait de cette uvre d'une si haute moralité et d'un si puissant intérêt.» (Panurge n°4 du 22 octobre 1882) Les phrases de ce faux texte zolien sont exagérément longues et le Panurge a pris la liberté de doter le roman d'un personnage principal masculin, Denis Mouret, amalgame de Denise (véritable héroïne du livre à paraître) et Octave Mouret. On peut penser qu'il s'agit d'un texte composé à partir d'éléments de Pot-Bouille, précédent volume des Rougon Macquart où Octave - futur patron du Bonheur des Dames - exerçait la fonction de commis avant sa fulgurante ascension sociale: «Depuis déjà plus de deux mois, il était attaché au rayon des «soieries et fourrures»; il arrivait le matin à sept heures pour ne rentrer chez lui, sa journée finie, qu'à neuf heures du soir, quand Paris tout entier bruissait étrangement d'une animation fiévreuse de plaisir et de jouissance, et, en s'en retournant, il suivait badaudant les grands boulevards encombrés, où flambaient les cafés pleins de filles, et où, sur l'asphalte, à la porte des théâtres, se bousculait la foule avec, ça et là, dans la rumeur vague du piétinement et de la presse, l'intonation voyou des cris des marchands de programmes et des vendeurs de billets.» (Panurge) Dans sa lettre du 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux - lisant l'extrait du Panurge - avait reproché à Zola ses erreurs: «Nulle part excepté aux Fabriques de France plan des Halles on n'arrive à 7h du matin. C'est au plus tôt 7h œ mais plus souvent 8h et encore. Il n'y a pas au Louvre de comptoir de soieries et fourrures. [...] Il vous est si facile d'être exact que les erreurs de ce genre surtout si elles se répétaient ne vous seraient pas pardonnées.» Le Maître se défend de ces remontrances dans notre lettre: «L'extrait donné n'est pas de moi, il est plein d'inexactitudes comme vous l'avez remarqué, sans compter qu'il est inepte au point de vue littéraire. Détrompez ceux qui ont pu m'attribuer une pareille chose.» Lettre fondamentale pour le rétablissement de la vérité et la compréhension d'un point de détail de l'annonce faite dans Panurge de la publication du onzième volume de la fresque naturelle et sociale d'Emile Zola. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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