Sils-Maria, Suisse 1970, 13,5x21cm, une feuille.
Lettre autographe signée d'une page (15 lignes) et rédigée depuis son lieu de villégiature de Sils-Maria, dans le canton des Grisons en Suisse. Jacques Laurent donne son adresse en Suisse afin que l'on puisse le joindre et recommande que l'on remplace par "Jeanne" plutôt que "madame" : "... "car je crois qu'elle est demoiselle."le mot devant un patronyme figurant dans un ouvrage bientôt publié. Un nom et un numéro de téléphone ont été inscrits à la fin de la lettre, probablement celui du correspondant de Jacques Laurent. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Laurent Lautard (1764-1848) Littérateur et journaliste marseillais, membre de l'Académie de Marseille (1825).
Reference : 4800
(1844)
Laurent Lautard, au nom de l'Académie de Marseille, regrette que Reinaud (natif de Lambesc), de passage dans sa patrie, soit parti si rapidement pour l'Italie, sans être venu le saluer. Il lui adresse son ouvrage et espère qu'il vienne le voir. «J'ai là quelque autre chose qui sent également la Provence et que je vous destine ; mais croyez, monsieur et illustre compatriote, que rien ne me serait plus agréable que de vous dire, de vive voix, combien vos principes et vos talents inspirent d'estime et d'admiration [...]».
En-tête de l'Académie Royale des Sciences, Belles-lettres et Arts de Marseille.. Destinataire : Joseph Toussaint Reinaud (1795/1867), orientaliste.. Date : novembre 1844. Lieu : Marseille. Format : In-4. Etat : petite tache brune. Nombre de documents : 1. Type de document : lettre autographe signée. Nombre de pages : 1
Laurent-Lucas-Championnière, Odette (1892-1964, médecin et psychanalyste française)
Reference : 4298
in-8 en feuilles 1 p. in-8 signée, sans date.
Elle demande à sa "douce amie" Hélène Pichon-Janet un article d'Edouard Pichon sur la "Ponction lombaire". Odette Laurent-Lucas et son ancien mari Henri Codet furent des amis très proches d'Edouard Pichon.Nota : ce document ne pourra être exporté en dehors de l'Union Européenne sans autorisation préalable du ministère de la Culture, formalité pouvant prendre plusieurs jours. Très bon
Laurent Petitgirard (1950-0) Compositeur et chef d'orchestre, membre de l'Académie des Beaux-arts.
Reference : 8580
(2006)
Manuscrit musical de Laurent Petitgirard, portée extraite de la scène 3 de l'acte II de son opéra Joseph Merrick dit Elephant man, créé en 2002 à Prague.
Enveloppe.. Date : 01/02/2006. Format : In-folio (grand). Etat : pliures. Nombre de documents : 1. Type de document : manuscrit musical autographe signé. Nombre de pages : 1
Librairie nouvelle, Paris 1859, 11x18cm, relié.
Nouvelle édition. Reliure en plein chagrin caramel, dos à cinq nerfs serti de filets noirs orné de doubles caissons noirs, titre de l'ouvrage doré erronément orthographié "Sybille", roulettes dorées sur les coiffes, encadrement de doubles filets noirs sur les plats, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, gardes et contreplats de papier à la cuve, toutes tranches dorées, filet doré sur les coupes, élégante reliure de l'époque signée de Simier et exécutée pour l'auteur. Touchant envoi autographe signé de Léon Laurent-Pichat à sa soeur Rosine. Bel exemplaire parfaitement établi dans une pleine reliure de Simier et enrichi d'un émouvant envoi autographe signé de l'auteur à sa soeur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
. ". ""Léon Laurent-Pichat (1823-1886) / L.A.S 2pp. in-8 à Antoine de Latour (1808-1881) // Samedi 16 mai 1868 / Monsieur et cher confrère / Je me suis présenté chez vous, il y a quelques jours; je voulais vous remercier et causer avec vous. J’ai lu vos récits de voyages, vos précieux souvenirs à peine publiés, vos impressions entre ouvertes. J’ai revu, relu, repris, par cette heureuse occasion, vos poésies complètes. La vie intime et Loin du foyer. C’est toujours le même poète discret qui a voulu voir dans le sentier et qui n’avait qu’un pas à faire pour prendre le grand chemin. Vous ne l’avez pas voulu. Aussi M. Autran s’assied peut-être à la place où vous devriez être. Après ma visite, j’ai eu quelques courses ennuyeuses, pour me mettre en règle et hier je suis entré dans la maison où je fais le mois de prison que je dois à l’ancienne loi sur la presse. Vous m’excuserez, monsieur, et vous voudrez bien me permettre de remettre à d’autres jours la conversation dont je me faisais une fête. Je vous prie d’agréer l’assurance de ma considération très sympathique. Laurent-Pichat. // Léon Laurent-Pichat est connu pour avoir été l’un des trois hommes inculpés dans l’affaire de la première publication de Madame Bovary de Flaubert. Initialement publiée dans les N° du 1er et 15 décembre 1856 de la Revue de Paris, le roman de Flaubert s’attire les foudres de la justice. Flaubert en tant qu’auteur, Pillet en tant qu’imprimeur et Laurent Pichat, en tant que gérant de la Revue de Paris sont accusés du délit «d’outrage à la morale publique et religieuse et aux bonnes mœurs» selon la loi du 17 mai 1819. Une fois le procès gagné etMadame Bovarypubliée avec le minimum de coupures auxquelles Flaubert avait dû se résigner, il inscrivit sur son exemplaire personnel les lignes suivantes: «Cet exemplaire représente mon manuscrit tel qu'il est sorti des mains du sieur Laurent Pichat, poète et rédacteur propriétaire de laRevue de Paris. Quelques années plus tard, il devient rédacteur en chef du Phare de la Loire, qui deviendra Ouest-France, quotidien nantais républicain fondé par Evariste Mangin. A ce titre, il sera condamné en 1865 puis en 1868, toujours en vertu de la même loi sur la presse de 1819, à un mois de prison et 1000fr. d’amende. Antoine Tenant de Latour (1808-1881), auteur de La vie intime (1833) et Loin du foyer (1841 dans les poésies complètes), est le destinataire de cette lettre. Il est le fils de l’éditeur et bibliophile Jean-Tenant de Latour. Il fut le précepteur et premier secrétaire du duc de Montpensier. On lui doit de nombreuses traductions des classiques espagnols et italiens, insi que plusieurs études et compte rendus de voyages en Espagne. Il fut l’ami et le correspondant d’Aloysius Bertrand, l’auteur du Gaspard de la nuit, chef-d’œuvre de la poésie romantique."""
Toulon Monge et Villamus 1839. In-8 2 feuillets non chiffrés 6-709pp (texte) 2-7pp (table). Demi basane rouge vif, dos lisse élégamment orné de frises et pastilles dorées, tranches mouchetées, reliure de l'époque. beau portrait de l'auteur en frontispice. Annotation ancienne à l'encre au bas de la page 45 et en marge de la page 57, quelques rares et pâles rousseurs, plus prononcées pages 600 à 610. bel exemplaire malgré les défauts signalés, bien complet du texte et du portrait dans une élégante reliure décorative. Ouvrage peu courant.
Ouvrage peu courant. Cet exemplaire est enrichi de deux feuillets manuscrits recto verso d'une écriture dense de l'époque, bien lisible, signés "de Beauquaire, Capitaine de frégate en retraite". Monsieur de Beauquaire, dont le père fut massacré à Toulon pendant la Révolution, porte un jugement sévère sur cet ouvrage et son auteur. Selon lui, Lauvergne, fils ou proche parent de l'un des révolutionnaires responsables du massacre, ce dont il ne se vante pas, était un chirurgien de marine "hableur et charlatan". Il composa cette histoire pour s'attirer les faveurs du parti monarchiste et satisfaire ses ambitions politiques. Les véritables monarchistes ne reconnurent pas un des leurs en Lauvergne.
Phone number : 3304 91 53 24 21
in 12 broché,faux-titre,titre,319 pages,Dominique Wapler éditeur 15 décembre 1948 édition originale sur papier ordinaire avec un envoi de l’auteur,petites rousseurs un petit manque au dos sans gravité
Amusante lettre à propos de sa nomination au grade d’officier de la Légion d’honneur.
MANUSCRIT non daté, mais année 1899. In-quarto demi basane à coins. dos à cinq nerfs fleurons et titre aux fers dorés. P. de titre et 114 pages non chiffrées. 10 dessins dont un volant.
L'Edition du VIEUX MARCHEUR a paru en 1895. Il sera donné pour la première fois au THEATRE DES VARIETES le 3 mars 1899. Le Vieux Marcheur de LAVEDAN est un vieux coureur dépravé... EXTRAIT DE L'HISTORIQUE DU THEATRE DES VARIETES :"En 1898 un nouvel auteur apparaît aux Variétés. Le 8 février on joue Le Nouveau Jeu d'Henri Lavedan qui tiendra l'affiche avec succès jusqu'à la création d'une comédie de Duval et Hennequin, le 20 décembre, Le Voyage autour du Code, remplacée à son tour le 3 mars 1899 par une nouvelle pièce de Lavedan Le Vieux Marcheur qui triomphera en alternance avec Le Nouveau Jeu jusqu'en avril 1900." MARCHEUR « Vieux marcheur. » Depuis quelques années, on a adopté cette expression, dans le jargon du boulevard, pour désigner l'homme qui, parvenu à un âge avancé, n'a pas renoncé aux plaisirs plus spécialement réservés à la jeunesse. En 1895, M. Henri Lavedan, ce spirituel observateur des mauvaises mœurs parisiennes, nous a présenté le type du Vieux marcheur, dans un roman dialogué qui porte ce titre, en la personne du sénateur Labosse, vieillard dépravé dont le caractère est rendu moins déplaisant par un certain fond de bonté. Ce personnage figurait déjà dans le Nouveau Jeu, autre roman du même auteur (1892), dont le chapitre XVI est intitulé le Vieux marcheur. Le mot « marcheur » paraissant tenir ici la place de « coureur », on peut supposer qu'il contient une allusion à une démarche plus lente du monsieur qui suit les femmes. C'est ce que tendrait à nous faire croire une phrase du discours de M. Costa de Beauregard, recevant M. Lavedan à l'Académie, le 20 décembre 1899. « J'ai hâte, disait-il, de rejoindre ce vieux coureur que l'usure professionnelle réduit à n'être plus qu'un vieux marcheur. » Telle n'a pas été, croyons-nous, la pensée de l'auteur, et nous ne pouvons voir dans cette interprétation qu'un simple jeu de mots. « Marcheur » dérive ici du verbe « marcher », pris dans le sens de « s'exécuter », se soumettre aux formalités caractéristiques d'une aventure galante. Ce bout de dialogue, que nous cueillons à la page 41 du Vieux marcheur, ne peut laisser aucun doute à cet égard. Il s'agit de René Faloise, jeune homme de dix-sept ans, qui, à la grande indignation de son oncle Labosse, témoigne de la plus parfaite indifférence sur le chapitre de l'amour, et refuse obstinément de répondre aux avances d'une petite amie de Labosse, Pauline de Glanes : « Labosse. — ... Mon neveu a tout ce qu'il faut pour marcher. » Pauline. — Mais il ne marche pas? » Labosse. — Pas du tout. » Quelque peu sympathique que soit ce néologisme, il faut bien admettre qu'il répondait à un besoin, puisqu'il a été accueilli avec tant de faveur dans un certain milieu. M. Lavedan a tiré de son roman une comédie portant le même titre, représentée aux Variétés le 3 mars 1899.
1 demi-page in-12 ("Château de Castelman", 4 octobre 1904), 2 pages in-12 (s.l., 1er mai 1909 et s.d. "samedi"). En remerciement de sa réponse (1904) ; à propos de sa pièce Sire, créée en novembre 1909 à la Comédie Française, dont il transmettra bientôt le manuscrit recopié (1909) ; urgente demande de rendez-vous (s.d.).
LAVEDAN, Henri (1859-1940)écrivain français, romancier, auteur dramatique, académicien:
Reference : 79326aaf
Paris, 25. mars 1881, 21 cm x 16.5 cm, 20 lignes, écriture lisible, bon état.
1919 2 in-4 Manuscrit, (1919), 2 volumes in-4, demi-maroquin bleu, couvertures jaspées bleues et or à coins en maroquin bleu, dos à nerfs,sous-étui, titre et auteur estampés dorés, (François Boucher).
Henri Léon Emile de LAVEDAN (1859-1940), journaliste et administrateur de la Bibliothèque Nationale, se tourne très tôt vers l'écriture. Satirique mais mondain, connu d'abord pour ses chroniques pétillantes dans la veine et l'esprit de Gyp, il se tourne naturellement vers le théâtre. A des époques plus graves, LAVEDAN se fait moraliste. Une pièce comme Sainte Geneviève, montre, à travers la religion, les moeurs et inquiétudes de l'entre-deux-guerres. Infimes manques aux coins et légères usures.
1 page in12 - bon état -
Il s'excuse de n'avoir pas répondu mais n'a pas de temps disponible. "Je répéte au théatre français du matin au soir"... - - Avant tout déplacement pour nous visiter, merci de prendre rendez vous au 06 86 18 22 77 -
in 4 broché,couverture rempliée,titre,66 pages,1 feuillet de table des matières.complet de la petite feuille d’errata,non coupé,illustrations hors-texte de Etienne COURNAULT,Léon HECK et Marguerite JOLYET Les Arts Graphiques Modernes NANCY 1937 édition originale sur vergé.numérotée (n°30) premier grand papier de deux.Très bon état. Il est joint:6 poèmes originaux manuscrits datés et signés de Robert LAVERNY "Un minuit de Léon Tonnelier" poème daté et signé 8 mai 1939. "Le nuage" poème daté et signé 12 Octobre 1912. "Le cul de la guèpe" , "alouette du soir" poème signé,écrit sur papier à en tête de la Grande Brasserie TOURTEL glacier Place Stanisla NANCY "A Josette la blonde" petit texte daté de 1937. Trois tapuscrits "Jacques Callot" signé au crayon "Succube" avec une correction signé et daté 2 février 1950 "L’idole noire" avec signature Un poème écrit sur un morceau de serviette en papier de Brasserie.
Robert Laverny poète Mosellan originaire de Thionville
In 4 broché, titre, 66 pages, 1 page de table des matières, illustrations hors texte sur papier mince d’Etienne COURNAULT, de Léon HECK, de Victor GUILLAUME, Marguerite JOLYET. Les Arts graphiques modernes Nancy 1927. Edition originale, envoi manuscrit autographe de l’auteur. Très bon état
Etienne COURNAULT Peintre 1891-1948- Artiste qui sut se réinventer constamment, art déco, cubisme, surréalisme, peinture sur verre, peinture au sable, fresques, pastels, gravures,
In 4 broché, titre, 66 pages, 1 page de table des matières, illustrations hors texte sur papier mince d’Etienne COURNAULT, de Léon HECK, de Victor GUILLAUME, Marguerite JOLYET. Les Arts graphiques modernes Nancy 1927
Etienne COURNAULT Artiste qui sut se réinventer constamment, art déco, cubisme, surréalisme, peinture sur verre, peinture au sable, fresques, pastels, gravures, Marguerite JOLYET peintre 1897-1951
Association Champagne historique.
Iconographie musicale et instruments dans les manuscrits de Troyes / La gigue / Les cornemuses dans les manuscrits de Troyes / La buisine / Trouvères au comté de Champagne et de Brie (12e-13e siècles) / La vièle / Guillaume de Machaut / La harpe / La musique dans la Grande danses macabre des hommes et des femmes de la Bibliothèque bleue de Troyes / Le tambour et la flûte / Théâtre et musique au Moyen Age : l'exemple su Mystère de la Passion de Troyes / Le luth / La musique des marges : animaux et grotesques musiciens / L'olifant et le cor / Psaumes et musique : le manuscrit 144 de la Médiathèque de l'agglomération troyenne / Le carillon / La notation musicale en Champagne dans le Haut Moyen Age
1 Cahier manuscrit, sans lieu ni date, in-12, broché, couverture quadrillée, 28 pp. (non paginé).
Fragilités et taches à la couverture.
Lazare Saminsky (1882-1959) Compositeur, chef d'orchestre et musicographe américain d'origine russe, élève de Rimsky-Korsakov.
Reference : 6453
(1928)
Lazare Saminsky regrette de n'avoir pu rencontrer Straram lors de son court passage à Paris. «J'ai été bien heureux d'entendre de vous que votre réponse à ma lettre d'hiver passé est positive, c'est à dire que vous voulez diriger ma 3ème symphonie. C'est pourquoi je m'ai permis d'écrire à Universal Edition de vous envoyer la partition pour votre revue (à propos, elle dure 20 minutes, mais elle exige des bonnes répétitions comme vous verrez)». Il viendra à Paris pour assister aux répétitions. «Cela vous intéressera d'apprendre que j'ai juste fini un opéra-ballet dans deux tableaux "La Fille de Jehptée" [The Daughter of Jephthah, 1928] et j'aurai bien des choses agréables à faire ici et en Europe cette saison ci [...]».
. Destinataire : Walther Straram (1876/1933), chef d'orchestre.. Date : [1928]. Lieu : New-York. Format : In-8. Etat : bon. Nombre de documents : 1. Type de document : lettre autographe signée. Nombre de pages : 3
Paris Editions du Bélier 1946 1 vol. relié fort in-8, demi-maroquin marron à gros grain à coins, dos à nerfs, plats de papier marbré, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés, étui bordé (Huser), 364 pp., 10 planches hors-texte, bibliographie. Édition originale de ce choix précédé d'une introduction par André Rouveyre. Un des 50 exemplaires de tête numérotés sur pur chiffon d'Arches, les seuls comprenant une belle lithographie originale numérotée et signée par Matisse. Exemplaire truffé d'une correspondance de quatre lettres entre Paul Léautaud et Paul Lombard, chef de cabinet du Ministre de l'Instruction publique. Les deux premières lettres autographes signées sont de Léautaud (1 p. in-8 datée du 29 juin 1918 et 1 p. et demie in-8 datée du 15 juillet 1918, les deux à l'en-tête du Mercure de France). Il cherche à mettre à l'abri "toute sa ménagerie" et s'est renseigné pour un emprunt dont le taux lui semble un peu lourd et demande : "N'y aurait-il pas moyen, plutôt, d'avoir une suite, que vous m'aviez fait entrevoir comme possible, à l'opération pour laquelle vous m'avez si gentiment donné votre appui ?". En post-scritpum, il demande à propos de Henry Becque : "Est-ce vous qui devez publier, de lui, un recueil qu'on annonce ?" Dans la lettre suivante, Léautaud évoque une nouvelle fois Becque, félicitant Lombard de son article sur l'homme et s'interroge sur l'édition à venir : "Espérons qu'il y aura en tête une belle étude non pas sur l'oeuvre, absolument, car, après tout, il n'y a qu'à la lire, mais sur l'homme, qui était curieux, très à part". La troisième lettre (1 p. in-4 tapuscrite signée à l'en-tête imprimé du Cabinet du Ministre, datée du 10 septembre 1918) est une missive de Lombard officialisant une indemnité littéraire de 200 francs accordée à Léautaud. Enfin, la quatrième et dernière lettre (2 p. in-8 à l'en-tête du Mercure de France, datée du 4 mars 1919) est de la main de l'écrivain qui a envoyé à son correspondant le Mercure du 1er mars dans lequel il a une chronique dramatique. Il explique ensuite que son régime financier n'a pas changé, 250 francs par mois : "c'est brillant, n'est-ce pas : au prix où est la vie ? (...) et, ne croyez pas, qu'au regard de si peu d'argent, j'ai l'avantage du loisir ! Le Mercure, pendant la guerre, s'est développé de façon prodigieuse". Il poursuit sur l'augmentation du tirage de la revue, sur sa charge de travail exponentielle et se plaint gentiment d'Alfred Valette. On joint l'article de presse d'André Rouveyre "Paul Léautaud, écrivain caché" (pp. 231- 234," Almanach du Combattant", 1er mai 1926). Excellent exemplaire.
6
Arléa, Paris 1987, 14,5x22cm, broché.
Nouvelle édition, un des 69 exemplaires numérotés sur vergé Ingres, tirage de tête. Présentation d'Edith Silve. Bel exemplaire. Envoi autographe daté et signé d'Edith Silve : "A monsieur Baguenier Désormeaux, ce livre où l'on voit bien comment Léautaud sut être protecteur de toutes... les bêtes !" - Photos sur www.Edition-originale.com -
5 octobre 1925, 13,8x21,7cm, une feuille.
Lettre autographe de Paul Léautaud signée de son nom de plume Maurice Broissard, écrite sur un feuillet à en-tête et vignette du Mercure de France où il officia pendant plus de trente ans. Léautaud écrit à Marcel Lebarbier, son éditeur des Editions de la Belle Page, qui avait publié plus tôt dans l'année son volume de chroniques intituléVillégiature. Il adresse des recommandations typographiques concernant les noms propres anonymes qu'il glisse dans ses écrits :«Je ne tiens pas du tout, au contraire, à ce qu'on puisse deviner, ou reconstituer les noms.». Il signera d'ailleurs Maurice Boissard, son pseudonyme duMercure de France. « 5octobre 1925 Gardez-vous bien je vous en prie, d'user du petit procédé que vous me signalez : autant de points que de lettres manquantes. Ce qu'on appelle points de suspension comprend généralement trois points. N'en mettez pas un de plus. Mettez au mieux plutôt seulement deux. Je ne tiens pas du tout, au contraire, à ce qu'on puisse deviner, ou reconstituer les noms. Pas de plaisanterie là-dedans. S'il y a, à : je ne peux plus p... le nombre de points comme il faudrait de lettres, c'est pur hasard. Cordialement, Maurice Boissard Ne m'avez-vous pas dit que l'exemplaire qui me revient est àmon nom? Dans ce casPaul Léautaud. Je n'ai pas reçu les épreuves de la suite.» - Photos sur www.Edition-originale.com -
11 février 1926, 13,8x21,7cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Paul Léautaud écrite sur un feuillet à en-tête et vignette du Mercure de France où il officia pendant plus de trente ans. Léautaud écrit à Marcel Lebarbier, son éditeur des Editions de la Belle Page, qui avait publié un an auparavant son volume de chroniques intituléVillégiature. «Je suis allé chez M. Say[?] prendre mes exemplaires de presse. J'ai reçu 4 Arches. Voulez-vous me renseigner sur ce point : déclarez-vous au fisc les sommes payées par vous à vos auteurs. Il s'agit de sommes payées en 1925, ce qui est mon cas si je ne me trompe pas. Je n'ai toujours rien trouvé comme habitation. Très difficile, et surtout, tout bien au dessus de mes moyens d'argent. Si je n'étais obligé de gagner ma vie, ou si je pouvais la gagner en province, comme je quitterais Paris. Le temps me manque pour travailler et je prends gros, sans compter le plaisir. On m'a parlé aux Nouvelles littéraires (avec lesquels je suis en train de me fâcher, à la suite de leurs procédés avec moi de l'article de ce Révérend. Mais pourra-t-il ? On ne sait jamais avec ces "jeunes messieurs". M. Dh-nel[?] Toulon (ou Jean Morel) m'a écrit qu'il a souscrit un exemplaire deVillégiatureet demandé qu'on me l'envoie pour que je lui mette un mot, et de lui faire parvenir ensuite par le Mercure. Constant Le Barbier m'a écrit un mot charmant, avec une invitation charmante aussi. Je n'ai pas encore eu le temps de lui répondre, avec mes besognes du Mercure et mes soucis de locataire. Répondez sans faute sur la question fiscale, je vous prie [...]» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris 23 décembre 1925, 13,8x21,7cm, une feuille.
Lettre autographe signée de Paul Léautaud adressée à Marcel Lebarbier, son éditeur des Editions de la Belle Page,29 lignes à l'encre noireécrites sur un double feuillet à en-tête et vignette du Mercure de France où il officia pendant plus de trente ans. Léautaud avait publié plus tôt dans l'année son volume de chroniques intituléVillégiature aux Editions de la Belle Page. «Vous êtes décidément une merveille d'éditeur, avec ce supplément de droits. vous me donnerez cela quand vous aurez l'occasion de venir à Paris - où j'irai le chercher rue de Vaugirard. Je vais plusieurs fois par semaine à deux pas de là. Je ne suis pas près d'aller à Lisieux. Je suis empêtré dansune affaire d'habitation. Le Sénat a enlevé dans la loi sur le loyers qui vient d'être prolongée, tout ce qui était favorable aux locataires, au sujet du droit de reprise par ces propriétaires, en supprimant pour cs derniers l'obligation rigoureuse de faire la preuve de la véracité de cette reprise - obligation qui figurait dans le texte établi par la Chambre. Je prévois dons que uje ne l'emporterai pas et que je devrai déguerpir. Je me demande comment je me tirerai d'affaire avec toute ma famille à quatre pattes. Alors, allez me promener, vous de[...]. J'espère bien cependant que ce n'est que partie remise et que je pourrai un jour m'offrir ce plaisir. Je vois que de votre côté vous vous promenez souvent part de Lisieux. Avez-vous de la chance ! Duhamel[?] m'a dit il y a quelques jours qu'il a rencontré le Révérend "qui lui plait beaucoup, tout à fait". Dites-le à l'intéressé cela l'amusera.» - Photos sur www.Edition-originale.com -