Paul MARGUERITTE - [Laghouat 1860 - Hossegor 1918] - Ecrivain français
Reference : 33476
1 page in16 - (carte format 7 x 13 cm) - pliure centrale - bon état -
Il y a longtemps qu'il n'a pas vu ses "pattes de mouche" - Elle a été "si gentille" pour Victor Magueritte dont "le Calderon est une bonne et trés vivante pièce" qu'ils voudraient bien applaudir à l'Odéon - Il dédiera un article à M.L. Cuénot et lui renverra les papiers qu'il lui a confiés -
Paul MARGUERITTE - [Laghouat 1860 - Hossegor 1918] - Ecrivain français
Reference : 33477
2 pages 1/2 in8 - bon état -
Victor a reçu pour lui des livres de son ami Cuénot - "Voilà que vous collaborez à mon roman de Metz" - [sans doute "une époque" paru en 1897] - Il envoie à Mr Cuènot son "Jardin du passé" pour lui manifester sa reconnaissance - "Je suis abruti de tous les bouquins que j'ai déjà lus et dont je prends des notes ou des extraits", sans compter la chaleur, qui lui "prend la tête comme lorsqu'il y a des lilas en avril"- Mais Paris est loin; il mesure ça à la durée du courrier - Il a reçu une "bien touchante lettre de ... Giacomelli" - Il dévore 2 à 3 bouquins par jour - "Et pas gais, ah, fichtre!" - Si les fleurs ne lui arrivent pas toujours "en salade", il se précipitera chez le fleuriste pour lui en envoyer - "Rappellez moi au bon souvenir de François Coppée" -
Paul MARGUERITTE - [Laghouat 1860 - Hossegor 1918] - Ecrivain français
Reference : 33467
7 pages in12 - râtures et corrections - bon état -
"Paraitre" pour décupler "les chances d'un beau mariage": c'est ce qu'essaie de faire Jacques Rancière, jeune homme de 27 ans, récemment débarqué de Tulle, sans fortune, mais "encore ingénu" -
Paul MARGUERITTE - [Laghouat 1860 - Hossegor 1918] - Ecrivain français
Reference : 33468
4 pages in4 étroit (format 27 x 10,5 cm) - râtures et corrections - découpé pour l'impression et remonté - bon état -
Un diner de chasseurs puis la poursuite de la chasse: le Docteur Hilaire est le confident des angoisses de ces hommes qui atteignent la quarantaine et perçoivent cette "demi-viellesse" avec angoise - "On a monté, il faudra descendre - oh! tout doucement, soit, mais c'est toujours descendre" - Beau texte mélancolique sur l'existence -
Paul MARGUERITTE - [Laghouat 1860 - Hossegor 1918] - Ecrivain français
Reference : 33469
3 pages in4 étroit (format 27 x 10,5 cm) et 1 page in8 - râtures et corrections - découpé pour l'impression et remonté - bon état -
Un diner de famille, copieux - "Mon Dieu! que je suis malheureuse! s'écrit la grosse madame Hernie, en avalant une sixième gaufre - Je voudrais mourir!" - Habitués, les convives ne répondent que par l'indifférence ou une ironie moqueuse - Puis la conversation tourne sur " le calme qu'on garde en voyant venir la mort - Peu sont capable de l'envisager alors sans frémir" - Et "le beau Jacques,...dont c'est pourtant la profession de massacrer les gens" raconte son expérience d'une exécution de quatre arabes en Algérie avant son départ en permission -
2 pages in12 - bon état -
Il lui rappelle lui avoir été recommandé par Abel Deval - Il souhaiterait être son interprête dans un prochain film ou une prochaine pièce - Il sera libre trés prochainement - Jacques DEVAL (ou Jacques Boularan) (1866 - 1972) était un dramaturge, scénariste et réalisateur français par ailleurs père de Gérard de Villiers -
3 pages in12 - trés bon état -
Belle et intéressante lettre : Il est allé "trois fois chez M. Limayrac" [Il s'agit du patron de presse Paulin Limayrac (Caussade 1816 - 1868)] - L'article sur son Histoire [de la Révolution française] paraitra samedi - Il sera "trés sympathique et trés admiratif" - Mr Limayrac sera "un bon et utile allié" - Il ajoute un article découpé de Limayrac sur la Jeanne d'Arc - Il lui a parlé d'Edgar Quinet et il lui a paru "le mieux disposé du monde" pour en parler - Il a reçu ses deux derniers volumes - Il avait lu le 6eme - Le 7eme "l'égale s'il ne le surpasse" - Le public attend sa conclusion et sa vue d'ensemble - Il a aussi reçu les deux volumes "pour Mr Hugo" [Victor]: "Il sera ravi - Merci pour lui" - Pour son drame, rien n'est décidé mais il travaille à un roman qui "paraitra le mois prochain dans la Presse" -
Paris 1910 | 13.50 x 21.50 cm | un feuillet remplié
Lettre autographe signée de Paul Mounet probablement adressée à une comédienne, 30 lignes à l'encre noire sur papier vergé comportant l'adresse du café la Régence en tête. Pliures inhérentes à la mise sous pli, petite déchirure sans manque de texte. La missive porte sur les détails d'une production théâtrale à venir que Mounet, alors comédien à la Comédie-Française, réclame avec insistance auprès de son interlocutrice: «Il faut que j'aie l'autorisation - [de jouer hors du Français]» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
1 page 1/2 in8 - bon état - Paul Musurus était l'oncle d'Anna de Noailles -
Il lui envoie un sonnet avec le chapeau demandé - "Puis je espérer que vous voudrez bien donner à ce chapeau un coup de fer et le faire briller comme un huit-reflets ...ou une auréole" -
1 page in8 - trés bon état -
Il le remercie pour les deux numéros de Sincérité [une revue éphémère dont Louis Nazzi fut le seul rédacteur] - "Le titre de vos cahiers fait penser, se recueillir" - Il lui demande un peu de temps pour faire l'étude promise et s'inspire de sa pensée: "Il faut avoir tout lu, tout appris, tout oublié; puis parler..." - Il joint la dernière coupure qui lui reste de Macbeth -
2 pages 1/2 in8 - trés bon état -
Belle lettre d'amitié: "Au milieu du travail quotidien, il y a de bonnes heures de joie ou plutôt de tristesse atténuée" - Depuis sa dernière lettre, il a aimé Charles Louis Philippe et Octave Mirbeau - "Ce Bubu de Montparnasse est un roman si douloureux" - Il lui adresse son enthousiasme "pour cet article consacré à l'auteur du vieil homme" - Il vient d'écrire une nouvelle qu'il a beaucoup hésité à lui adresser pour Comoedia - Qu'il en juge; il ne se fachera pas - "Dans la houle bruyante des livres nouveaux", il n'a pas vu son "Gégéne et Nini" - Il comprend son découragement - "Je travaille aux Postes - Bien des fois, je songe à Montmartre" - Mais que choisir?: "la vie tranquille ou la vie exaspérée?"- Il voudrait causer avec lui "doucement" - Ils parleraient de "Marie Claire et du beau voyage" - "Ce serait si bon de s'entendre battre la joie dans la poitrine" -
2 pages 1/2 in12 - trés bon état -
Il a du lire son article sur Gégéne et Nini - Son silence lui fait craindre qu'il ne l'ait mal jugé à moins que son "petit bruit" ne se soit perdu "dans le grand bruit qui assaille ceux de Paris" - Il a pris du retard pour parler du Sincérisme [allusion à la revue de Louis Nazzi: Sincérité] car ses idées l'ont déconcerté - Il parle de Marseille ou la presse ne parle guère de littérature - Mais cette ville le mérite: "Son public a sifflé l'admirable Lucienne Breval" et ne connait ni Bataille ni Jammes - Son admiration pour son roman est partagée par Emile Sicard, le directeur du Feu - Vingt et une années font déjà son passé: "le découragement fera sans doute mon avenir" - Son article sur Henry Bataille, la Vierge Folle, est conservé avec soin pour une étude qu'il compte faire sur cet auteur - Lui conseille-t-il de continuer à écrire ou bien doit il considérer cela comme un péché de jeunesse? -
2 pages in8 - trés bon état -
Il est comme un aveugle qui sent une main pour traverser une rue - Il comprend la teneur un peu vieillotte de son Pierrot et lui envoie une nouvelle plus réaliste pour Comoedia s'il l'en juge digne - Ils ont eu tous deux leur lot de souffrance - "On déborde de tendresse et malheureusement on les donne, naif de croire à l'amour d'une femme" - Il avait peur qu'il ne se perde dans le journalisme mais son étude sur Daumier a dissipé ses craintes - "Faites paraitre Gégéne et Nini - C'est un petit roman délicieux"- Il a souvent parlé de lui à Emile Sicard, le directeur du Feu, dont la revue devient parisienne - Il est heureux de voir leur amitié bien forte -
2 pages 1/2 in8 - enveloppe - trés bon état -
Il n'ira pas de sitôt à Paris - Ses conditions sont modestes - "Je travaille chaque jour pour gagner mon pain - Je connais Paris sans l'avoir vu" - Sa plaquette de 4 poèmes a été faite à son insu par un de ses amis - Il va cesser d'en envoyer à droite et à gauche - Il a publié Géo, il a encore des nouvelles dans ses cartons "et des enguirlandées de désillusions" - Il a lu toute l'oeuvre de Charles Louis Philippe; "elle est si honnête" - Ils préparent deux numéros spéciaux des Marches de Provence "consacrés à Léon Bloy et à Corbières" - Il aurait aimé voir la revue plus combative - Il attends ses lettres qui "donnent du courage pour six mois" - "Il y a des moments ou je voudrais être paysan" -
1 page 1/2 in4 - trés bon état -
Il débute l'année en lui exprimant son "amitié solitaire" et espèrant que sa "grosse fatigue quitte [son] corps" - Ils sont quelques fidèles habitués à sa parole - "Le feu ne peut pas s'éteindre" - L'effort qu'il fait pour révéler le génie d'Hauptmann [Gerhart] ne peut pas rester vain - Il est persuadé qu'Antoine jouera une de ses pièces - Il a Charles Louis Philippe à sa table - Ils disent ensemble que les pauvres "sont tristes et las" - Les riches sont brutaux - "Ils n'ont pas la pudeur de regarder la peine que font leurs marches" - "Si vous sentez mon amitié, prenez là dans vos doigts"..."Donnons nous l'accolade en écrasant un peu de joie entre nos poitrines" - Belle lettre d'amitié -
2 pages 1/2 in8 - trés bon état -
Il le remercie d'avoir fait publier sa nouvelle aux Hommes du Jour - Avec Gabriel Reuillard, ils prononcent souvent son nom dans leurs lettres - Ils aiment ses phrases pour leur poids de bonté, de vérité et d'amour - Il a suivi ses conseils et approvisionne son grenier au lieu de se prodiguer à droite et à gauche - Il serait ému d'une prochaine lettre - Il lit "Dingo" en ce moment: "Quel admirable prosateur ce Mirbeau - Il n'y a pas que de la haine, de la vengeance, de l'horreur dans son oeuvre - Il y a une pitié trés profonde"- Il a appris la mort de Mademoiselle [Josette] Paz-Ferrer - Il évoque ces tristesses dont le martyre de son père -
4 pages in12 - trés bon état -
Il reconnait bien "l'auteur de Fraternels" dans sa lettre et l'ami qui comprend "toute la sinuosité" de ses jeunes phrases et de son "ancienne mélancolie" - Il a eu ce matin "une sensation de jeunesse et d'amour" - "Il faut être audacieux pour oser être poète à une époque ou la bourse est un temple et l'or une adoration" - Il va travailler avec plus de frénésie encore - Il ira à Paris mais quand il aura fini son roman - Il a beaucoup remarqué, "dans le Mercure de France, les poèmes de François Porché" et aimerait en recevoir un exemplaire pour l'étudier et en parler - Il a peur de dire "son amour de la poèsie, des chansons de Verlaine, des murmures de Samain"- Ses modestes ressources lui interdisant d'acheter un volume, il monte en bibliothèque relire "Salammbo ou les Trois contes" - Il aimerait "vivre enfin" mais peut être n'est il fait que "pour demeurer à l'ombre que le soir enchante..parce que la clarté de midi [le] rendrait aveugle" - Belle lettre pleine des désirs d'un écrivain de 20 ans -
Paul POREL - [Saint-Lô 1843 - Paris 1917] - Comédien et directeur de théatre français
Reference : 33656
1 page in8 - En tête du Théatre du Vaudeville - trés bon état -
Si ses clients ont une opinion "sur l'arrêt de la Cour, affaire Sacha Guitry", il a lui, l'opinion contraire [Paul Porel perdit son procès contre Sacha Guitry] - En ce qui les regarde, il n'a pas envoyé de bulletin de réception de "la petite Jasmin" - Il n'a donc rien à lui réclamer -
1 page in4 - (encre passée) -
Il remercie pour ses trois livres enrichis de 3 "dédicaces judicieuses et charmantes" - Dans son article, il a exprimé une sympathie qui est vive et est heureux "de constater qu'elle est réciproque" - Jacques DEVAL (ou Jacques Boularan) (1866 - 1972) était un dramaturge, scénariste et réalisateur français par ailleurs père de Gérard de Villiers -
11 pages formats divers - bon état -
1 - Il présente les excuses du théatre de Copenhague qui a du remettre la réception en son honneur à cause de lui et de son ulcération duodénale - Tous les soirs, ils jouent sa pièce devant une salle bondée - Vers la fin du mois, ils lui diront quand il pourront le fêter dignement - 2 - Il est à Paris à l'Hotel Lutétia et serait heureux qu'il l'appelle le lendemain avant midi - (petit accroc en marge - En tête du Lutétia) - 3 - Il est navré de l'avoir manqué à Paris mais se réjouit de le voir à Copenhague - Ils vont rejouer Tovaritch - Ils espèrent un succès malgré un changement de distribution, sa femme devant remplacer Mlle Skouboc (?) partante - Il lui recommande Paul Leyssac s'il fait jouer Tovaritch en Amérique - 4 - Le public est des plus enthousiastes pour Tovaritch - Il sera trés heureux de le recevoir au Danemark - 5 - Il ne veut pas qu'il soit traité de manière déplaisante au Danemark et se propose pur aplanir les difficultés avec les agents de théatre qui d'ailleurs ne "désirent nullement contrarier les auteurs français"..- Jacques DEVAL (ou Jacques Boularan) (1866 - 1972) était un dramaturge, scénariste et réalisateur français par ailleurs père de Gérard de Villiers -
En tête de l'Académie des Lettres et des Arts du Périgord - 1 page in4 -
Il adresse pour l'académie un chèque pour le 24e mandat des poètes -
s. d. [23 janvier 1894] | 22.60 x 17.50 cm | 2 pages sur un double feuillet déplié
Lettre autographe signée de Paul Signac adressée à Camille Pissarro, rédigée à l'encre noire sur deux pages et signée d'un monogramme de l'artiste. Cette lettre a été retranscrite dans l'article de Pierre Michel et Christian Limousin intitulé "Octave Mirbeau et Paul Signac - Une lettre inédite de Signac à Mirbeau" (inCahiers Octave Mirbeau, n° 16, mars 2009, pp. 202-210). "Mon cher Maître, Cela vous ennuirait-il [sic]d'écrire à Mirbeau qu'un Signac, à votre avis, ne ressemble pas plus à un Seurat qu'un Hokousai à un Hiroshigé... si toutes fois (sic) le reproche d'imitation dont il cherche à m'accabler vous semble injuste. L'amitié que vous m'avez toujours témoignée et les compliments que vous avez bien voulu faire de mes toiles, m'autorisent à vous demander ce service. Cordialement. PS" Belle lettre dans laquelle Paul Signac cherche l'appui de son maître Camille Pissarro après une critique acerbe publiée par Octave Mirbeau dansL'Echo de Paris. Dans ledit article, le premier à la Une de L'Echo de Paris du 23 janvier 1894, Octave Mirbeau n'épargne en effet pas Signac: «M. Signac a voulu continuer Seurat. Je ne puis me faire à sa peinture. Je ne méconnais pas ses qualités mais elles disparaissent sous l'amoncellement de ses défauts. Ce qu'on admettait de Georges Seurat [...] on le comprend moins chez M. Signac qui n'en est que l'adepte trop complaisant et trop littéral. Et puis cette continuelle sécheresse me choque. M. Signac fait la nature immobile et figée. Jamais le vent n'a secoué la surface inerte de ses mers, ni tordu les branches de ses pins, ni animé l'éternelle fixité de ses nuages, la raideur cartonnée de ses ciels. Il ignore le mouvement, la vie, l'âme qui est dans les choses. [...] Il serait peut-être temps, pour notre joie, que M. Signac voulût bien nous donner du Signac. Je crois qu'il le peut.» Pourquoi cette obsession pour Seurat? «En ce début d'année 1894, la position de Mirbeau, de Geffroy, de Pissarro et que quelques autres, est de considérer que le néo-impressionnisme est bel et bien mort en 1891 avec la disparition de Seurat.Le regard rétrospectif qu'ils jettent sur cette aventure artistique les conduit à penser qu'il ne s'agissait nullement d'un prolongement, d'une continuation de l'impressionnisme par des voies nouvelles (scientifiques), mais bien d'une réaction contre lui, voire d'une liquidation pure et simple du mouvement.» (Cahiers Octave Mirbeau). La réponse de Pissarro à Signac, elle-même transcrite par Michel et Limousin, ne se fait pas attendre: cela «[l]'ennuirait d'écrire ce que vous me demandez à Mirbeau, et cela pour plusieurs raisons. [...] Premièrement parce que je suis en froid avec lui, vous le savez bien. Deuxièmement parce que, pour vous-même, il ne sied pas de discuter l'opinion d'un critique, même étant persuadé d'être dans le vrai, et, si vous voulez franchement ma façon de penser et que je suis heureux d'avoir l'occasion de vous exprimer, je trouve que la méthode même est mauvaise. Au lieu de servir l'artiste, l'ankylose et le glace. Si je vous ai fait des compliments cette année, c'est parce que j'ai trouvé vos dernières toiles mieux que celles que vous aviez exposées aux Indépendants, mais je suis loin de trouver que vous êtes dans la voie qui convient à votre tempérament essentiellement peintre et si, jusqu'à présent, je ne vous ai rien dit à ce sujet, c'est parce que j'étais sûr de vous être désagréable et, somme toute, mes convictions peuvent ne pas être partagées par vous. Réfléchissez mûrement et voyez si le moment n'est pas venu de faire votre évolution vers un art plus de sensation, plus libre et qui serait plus conforme à votre nature.» «Dépité, et privé de l'autorité d'un maître vénéré par le critique, Signac en est réduit à élaborer lui-même, et sans plus attendre, la réponse à adresser à Mirbeau [...]» (ibid.) Cette réponse prend la forme d'une longue lettre rédigée le même jour que celle que nous proposons et aujourd'hui conservée au Harry Ranson Center de
Phone number : 01 56 08 08 85
1 page in8 - trés bon état - En tête: En tête une carte de l'Afrique avec "Aperta" imprimé dessus -
Il profite d'une occasion pour leur envoyer un "volumineux paquet" -
2 pages 1/2 in8 - trés bon état - petite fente à un pli - En tête: "Ministére des Travaux publics - Mission Paul Soleillet" -
Suite à une coupable indiscrètion parue dans la presse, le Gouverneur du Sénégal aurait reçu l'ordre de le faire rentrer en France - Le Commandant supérieur du Haut Fleuve lui a demandé de livrer son matériel et de l'inventorier - Or, sa Mission est à forfait et il n'a pas de compte à rendre tant qu'il remplit cette mission - Suite à son refus de livrer ses bagages, on a fait envahir la cour de Moumar Diack, leur traitant, chez qui il loge - "On a violé mon domicile" et on lui a pris "instruments, armes et marchandises" pour ne lui laisser que son "linge", son "tabac" et sa "cuisine" - Ils ont ensuite envahi le "tata de Sambala", leur propriété, et se sont emparés de divers objets qu'il avait ammagasinés dans une case - Toute la population a été témoin des faits qu'il leur rapporte pour qu'ils puissent se plaindre à qui de droit et obtenir réparation de cette violence -
2 pages 1/2 in8 - trés bon état - En tête: "Ministére des Travaux publics - Mission Paul Soleillet" -
Il leur demande de faire "parvenir surement" un volumineux courrier joint en France à ses frais - "Je prends toutes les précautions nécessaires pour que l'on fasse du bruit et beaucoup autour de ce qui m'arrive" - Il écrit à tous ses amis de la Presse et aux journaux, ainsi qu'à des politiques - Il souhaite faire à tout cela le plus de publicité possible - [il a en effet été dépouillé de ses instruments et marchandises et rappelé en France] -