1886, in-8vo, manuscrit de 209 p. + 2 ff. de table, texte bien lisible reliure en d.-cuir aux coins, pièce de titre rouge au dos.
Départ de Bâle direction Schaffouse, Laufon et la Chute du Rhin. Zürich tout est beau , Omnibus. tramways à l’instar des grandes villes, Lucerne. Gütsch, Rigi, Vitznau,. Alpnach Sarnen lac de Brienz versInterlaken, Grotte de Glace, Lauterbrunnen. berne la ville des ors est intéressante, originale elle a du caractère mais l’établissement de bains, situé au bas de l’gôtel Bernerhoff ,il n’y de plus dégoutant dans toute la confédération, salles cabines, baignoires, nous n’avons jamais vu rien de plus sale... Lausanne, Genève à Chamounix, gorges de la Diosaz, montanvers, Mer de Glace, ..Bourg. Eglise de Broux Dijon,
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MANUSCRIT ANONYME (d'après Jean-Baptiste de MIRABAUD) | MATÉRIALISME
Reference : 96861
, milieu du XVIIIe s, in-4, 3 part. en 1 vol. : [1] ff de titre, 195-[2]-323-[2]-263 pp, Basane havane de l'époque, dos lisse et fleuronné, pièce de titre rouge, tranches rouges, Copie manuscrite de textes philosophiques de Jean-Baptiste de Mirabaud (1675-1760). 1? Le premier - Opinion des anciens sur la nature de l'âme - est issu de "L'âme et de son immortalité", essai paru en 1751 au sein d'un recueil matérialiste publié par un prêtre, Jean-Baptiste Le Mascrier, et un avocat, César Chesneau Du Marsais : Le Monde, son origine, et son antiquité (Paris, Briasson, 1751). L'ouvrage, argumentant notamment, par la plume de Mirabaud, que les métaphysiciens n'avaient pas pris en compte les opinions des Anciens sur le monde et sur l'âme, avait été condamné au feu par arrêt du Parlement. 2? Le second - Opinion des anciens sur les Juifs - a été copié sur un ouvrage publié à Londres en 1769, condamné de même. 3? Le troisième - De Jésus Christ - est extrait de l'Examen critique du Nouveau Testament (Londres, 1777), texte prétendument posthume de l'historien Nicolas Fréret, sous le nom duquel il faudrait également reconnaître Mirabaud (voir notice FRBNF30951657 du catalogue de la BNF), quoique certains y voient le baron d'Holbach. La paternité de Mirabaud a souvent été discutée, ses textes philosophiques ayant été tantôt attribués à Fréret, tantôt à d'Holbach : de ce dernier, Mirabaud a en effet été le prête-nom lors de la publication, ultérieure, du Système de la Nature (Amsterdam, Rey, 1770). La postérité reconnaîtra ainsi assez souvent le nom d'Holbach à la place celui de Mirabaud, qui fut pourtant plus qu'un homme de paille littéraire, mais bien l'un des inspirateurs du baron allemand. Les travaux de Mirabaud - à l'instar de nombreux écrits philosophiques publiés à l'âge des Lumières - ont largement circulé sous la forme de manuscrits clandestins. Cette diffusion particulière des idées philosophiques d'avant la Révolution constitue un genre en soi : quelques textes n'ont jamais été imprimés; d'autres, à l'exemple de ceux qui sont retranscrits dans notre manuscrit, ont été frappés d'interdiction. Ainsi a été reconnu un véritable corpus de manuscrits, dont la majorité a permis, en son temps, de divulguer les opinions matérialistes, déistes et athées. Parmi eux, nous pouvons citer : - Ms 3560 et de la Bibliothèque Mazarine; - Ms 418 de la bibliothèque municipale de Besançon; - Ms 828 (XXXII) de la Bibliothèque municipale de Bordeaux; - ou encore : Ms 2645 de la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne. Ce volume a appartenu à Arsène Thiébaut de Berneaud (1777-1850), agronome et secrétaire perpétuel de la Société Linnéenne de Paris : la page manuscrite ajoutée en début d'ouvrage est de sa main. Il y a calligraphié le titre, "Recherches historiques et critiques sur l'origine et les bases du christianisme. MS. XVIIIe s." et, au verso, une table des matières suivie d'un commentaire, signé : "Ces diverses recherches sont fort remarquables; elles renferment des faits curieux sur le système judaïque et sur les bases du christianisme : c'est ce qui m'a décidé à en faire l'acquisition". Ultérieurement, un propriétaire inconnu dans le cours du XIXe s, a commenté à la suite : "Ce M. Thiébaut ne s'était pas aperçu que le troisième traité [De Jésus Christ] n'est autre chose que l'examen critique d'un nouveau testament imprimé dans les oeuvres de Fréret. Il est probable que les trois parties sont se compose ce manuscrit ne sont que des copies de livres publiés pendant le 18e siècle". Reliure usée, griffures sur le plat supérieur, charnière fendue. Bel état intérieur. Jammes, Bûcher littéraire, n° 690 et 750. Couverture rigide
Bon 3 part. en 1 vol. : [1] ff de
0 in 8 (22x13,5) Un cahier manuscrit de 194 pages renfermant 110 contes de sources diverses, avec le texte en langue arabe finement calligraphié à l'encre noire et la traduction française en regard (fine et très lisible écriture). Les 110 contes sont titrés, et il est aussi donné la précision du nom des auteurs arabes. Attibué au Général Oliva? (roussillonnais), réalisé en Syrie, vers 1930 ??
Bon Broché
S.l., s.d. (1796) in-folio, [468] pp. n. ch., couvertes d'une écriture moyenne, régulière, assez lisible (environ 40/45 lignes par page), vélin souple, dos lisse muet, tranches marbrées (reliure moderne). Gardes refaites.
Passionnantes lettres de campagnes.Il s'agit d'un ensemble incomplet (la numérotation commence à 37), regroupant de nombreuses missives chiffrées 37-1055 et s'étageant seulement du 8 ventôse au 21 germinal an IV [27 février - 10 avril 1796]. De nombreuses lettres sont adressées au général Jean-Auguste Ernouf (1753-1827) comme chef d'état-major ; ce qui correspond à la période où il exerça ces fonctions à la tête de l'Armée de Sambre-et-Meuse, commandée alors par le général Jourdan, soit du 4 juillet 1794 au 20 septembre 1796. Dès lors, en raison du très grand nombre de missives expédiées sur une si courte durée, de leur nature diverse (billets à des particuliers, circulaires générales, consignes détaillées, réponses hiérarchiques, etc.), et avec des destinataires extrêmement variés (commissaires des guerres, expéditeurs et inspecteurs des vivres, représentants en mission, etc.), on a certainement affaire à un registre général concernant toute l'armée : les expéditeurs ne sont pas précisés, mais sont probablement multiples. À partir du 7 germinal seulement [27 mars 1796], figure une localisation qui est successivement : Berghem - Cologne - Düren, et qui correspond au passage des unités de la Hollande conquise en 1795 à la Rhénanie (pour y affronter l'armée autrichienne). Il va de soi que tous les aspects des unités en campagne sont abordés, mais spécialement ceux tenant au ravitaillement, aux fourrages, aux vins, ce qui laisse suggérer une provenance depuis le commissariat des guerres.Cf. Six I, 425. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l. [Nîmes, puis Casablanca et Mazagan], 1911 - 1913 112 pièces in-12 ou in-8, en feuilles.
Ensemble cohérent de lettres adressées au moins une fois par semaine (parfois tous les trois jours) à ses parents et frère par Auguste Arnaud (1890-1946), un canonnier, conscrit de Sarras (Ardèche), incorporé en octobre 1911 au 38e Régiment d'artillerie, et originaire d'une famille vraisemblablement paysanne et même viticole, étant données les nombreuses considérations sur les travaux des champs et le soin des vignes ; rédigées généralement sur un bifeuillet, soit à l'encre soit au crayon de bois (surtout les marocaines), elles courent du 10 octobre 1911 au 7 octobre 1913, soit la presque totalité de son temps de conscription (soumis encore à la loi des deux ans), et se présentent dans un langage élémentaire mais correct, sans trop de fautes d'orthographe. À noter cependant, un petit post-scriptum en dialecte local à la fin des lettres 72, 74, 78, 81 et 93.On peut diviser naturellement ce dossier en deux parties : la vie de garnison à Nîmes (octobre 1911 - août 1912), avec des lettres débordant de considérations familiales, de détails répétitifs sur la vie quotidienne du soldat, envisagée sous son côté le plus terre à terre ; la campagne de "pacification" du Maroc, effectuée à la suite des émeutes de Fès du 17 avril 1912.Le conscrit Arnaud représente vraiment le degré le plus élémentaire du soldat de la IIIe République : comptant dans presque toutes ses lettres le nombre de jours le séparant de la "classe" [ = "quille"], il ne se préoccupe guère que de ses conditions matérielles d'existence (permissions, gamelle, couchage, parties de piquet et de manille avec les copains), sans qu'il s'attarde véritablement sur les missions proprement militaires de son séjour marocain. Quant aux populations locales côtoyées pendant son temps de service africain, ou ses étapes dans l'arrière-pays, elles sont unilatéralement considérées de façon négative (e.g. "Moukères, elles ne sont vraiment pas belles"). Il en va de même pour la nourriture locale (le couscous est considéré comme immangeable ...). Il s'indigne quand même du traitement "barbare" infligé à une prisonnier marocain : "Seul un blessé a été trouvé, et quel sort on lui a fait subir, c'est barbare pour des gens civilisés, laisser faire des choses pareilles : devant un lieutenant et d'autres hommes, un Sénégalais a jeté le malheureux dans un silo, a rempli le trou de buissons que des trainglos ont allumés et ont ainsi brûlé vivant le Marocain" (lettre 82).PREMIÈRE PARTIE [Nîmes] : 1. Lettre du 10 octobre 1911 : arrivée au quartier du 38e Régiment d'artillerie à Nîmes et affectation à la 3e batterie, avec son ami Saunier. - 3. Du 17 octobre 1911 : aperçu de la vie de quartier (punaises, mauvaise nourriture, etc.). - 3. Du 1er novembre 1911 : sur la rareté des permissions. - 4. Du 2 novembre 1911 : sur l'entraînement à cheval. - 5. Du 8 novembre 1911 : sur une revue par un général. - 6. Du 15 novembre 1911 : sur une marche de 12 km en-dehors du quartier. - 7. Du 23 novembre 1911 : banalités du quotidien. - 8. Du 29 novembre 1911 : idem. - 9. Du 7 décembre 1911 : visite de la Tour Magne et des arènes à Nîmes. - 10. Du 13 décembre 1911 : sur un défilé au champ de tir. - 11. Du 19 décembre 1911 : sur la permission de Noël et le retour à la maison à cette occasion. - 12. Du 29 décembre 1911 : retour de permission, vague à l'âme ... - 13. Du 7 janvier 1912 : reprise de l'exercice, banalités du quotidien. - 14. Du 14 janvier 1912 : banalités du quotidien. - 15. Du 21 janvier 1912 : détail des manoeuvres de la semaine. - 16. Du 27 janvier 1912 : exercices de tir. - 17. Du 2 février 1912 : revue de mobilisation par le commandant du corps. - 18. Du 8 février 1912 : préparation de nouvelles revues. - 19. Du 17 février 1912 : revue du général et marches de nuit. - 20. Du 25 février 1912 : permission à Montpellier le dimanche précédent et participation au carnaval. - 21. Du 3 mars 1912 : visite à la foire de Nîmes. - 22. Du 7 mars 1912 : sur un accident survenu au retour d'un exercice au polygone. - 23.-24. Des 14 et 22 mars 1912 : banalités du quotidien. - 25. Du 3 avril 1912 : annonce de 6 jours de permission pour Pâques. - 26. Du 14 avril 1912 : un "bleu" passe en conseil de guerre. - 27. Du 21 avril 1912 : arrivée d'un nouveau capitaine. - 28. Du 28 avril 1912 : banalités du quotidien. - 29. Du 5 mai 1912 : différentes sanctions de militaires dans le corps. - 30. Du 8 mai 1912 : visite au dentiste, qui propose de remplacer 10 dents cariées irrécupérables. - 31. Du 15 mai 1912 : suite de l'affaire du dentiste. - 32. Du 19 mai 1912 : premiers exercices et revues avec le nouveau capitaine. - 33. Du 30 mai 1912 : arrivée de 2000 réservistes. - 34. Du 13 juin 1912 : permission de 6 jours accordée à la demande des parents (vraisemblablement pour travaux agricoles). - 35. Du 27 juin 1912 : suite de l'affaire de la permission. - 36. Du 7 juillet 1912 : quartier désert à cause du grand nombre de permissionnaires. - 37. Du 19 juillet 1912 : proposition d'un lieutenant pour devenir son ordonnance (n'a pas de suite). - 38. Du 29 juillet 1912 : exercices de tir (très détaillés). - 39. Du 3 août 1912 : banalités du quotidien. - 40. Du 11 août 1912 : pose de l'appareil dentaire. - 41. Du 18 août 1912 : le 38e doit fournir deux batteries sur pied de guerre pour le Maroc, mais on ignore encore lesquelles seront désignées par tirage au sort ("Ne vous faites par du mauvais sang pour celui qui ne s'en fait pas", conclusion de cette missive). - 42. Du 19 août 1912 : "Depuis hier, il y a bien du nouveau ; aujourd'hui, nous sommes renseignés sur les batteries qui partent au Maroc, le sort est tombé sur la 3me et la 6me ... Je sais que cela va vous faire beaucoup de la peine et c'est ce qui m'attriste, sans cela je partirais volontiers. Ne vous faites pas du mauvais sang, c'est tout ce que je demande : si vous me le promettez, je partirai heureux de voir des pays qui me sont encore inconnus". SECONDE PARTIE [Maroc] : 43. Du 30 août 1912 (écrite de Marseille) : arrivée au port de Marseille pour l'embarquement le dimanche suivant sur l'Anatolie. - 44. Du 6 septembre 1912, première missive écrite de Casablanca : débarquement des chevaux après la traversée. - 45. Du 8 septembre 1912 : débarquement à Casablanca, premières nuits à terre. - 46. Du 18 septembre 1912 : visite de Casablanca, incendie d'un cinéma. - 47. Du 28 septembre 1912 : nouvelle affectation comme garçon d'hôtel au mess des officiers, amélioration du quotidien, cérémonie de dégradation militaire de soldats de l'infanterie coloniale. - 48. Du 6 octobre 1912 : punition de deux camarades retrouvés ivres. - 49. Du 8 octobre 1912 : banalités du quotidien. - 50. Du 11 octobre 1912 : départ le lendemain pour Mazagan (= El Jadida). - 51. Du 14 octobre 1912 : petites étapes vers Mazagan. - 52. Du 17 octobre 1912 : arrivée sur place, installation. - 53. Du 20 octobre 1912 : séjour à Mazagan. - 54. Du 22 octobre 1912 : départ de Mazagan, étape à Aïn Schrama. - 55. Du 28 octobre 1912 : étapes de Ouled Ranem [= Ouled Ghanem], Ouali Dia et Si Aïssa [= Safi]. - 56. Du 3 novembre 1912 : retour d'une mission de 4 jours. - 57. Du 7 novembre 1912 : nouvelle étape. - 58. Du 11 novembre 1912 : difficultés pour trouver de l'eau potable. - 59. Du 17 novembre 1912 : nouvelle étape aux abords de Marrakech. - 60. Du 21 novembre 1912 : banalités du quotidien. - 61. Du 27 novembre 1912 : considérations sur le climat local. - 62. Du 29 novembre 1912 : Arnaud a assisté à une séance de derviches, à laquelle évidemment il ne comprend rien. - 63. Du 2 décembre 1912 : considérations sur la violence des pluies. - 64. Du 6 décembre 1912 : retour à Mazagan et installation malcommode. - 65. Du 12 décembre 1912 : détails de l'installation (couchage, etc.). - 66. Du 20 décembre 1912 : nettoyage du matériel. - 67. Du 25 décembre 1912 : ennuis de la vie de garnison, une fois le nettoyage du matériel terminé. - 68. Du 1er janvier 1913 : festivités du Nouvel an. - 69. Du 17 janvier 1913 : arrivée depuis Casablanca d'une colonne composée de 3 compagnies de tirailleurs et d'une compagnie d'infanterie coloniale, destinée à Mogador [= Essaouira]. - 70. Du 19 janvier 1913 : banalités du quotidien. - 71.-72. Des 26 et 29 janvier 1913 : sur les retards du courrier. - 73. Du 2 février 1913 : vives inquiétudes d'Auguste ne recevant plus de courrier. - 74. Du 7 février 1913 : attente de l'arrivée du général Lyautey. - 75. Du 12 février 1913 : banalités du quotidien. - 76. Du 14 février 1913 : rumeurs d'un départ pour Marrakech. - 77. Du 18 février 1913 : banalités du quotidien. - 78. Du 23 février 1913 : le général Lyautey, attendu sur place, n'est pas venu. - 79. Du 26 février 1913 : annonce du départ de Mazagan pour la semaine suivante. - 80. Du 9 mars 1913 : départ de Mazagan, transit d'une nuit à Casa, puis formation d'une colonne vers Berrechid. - 81. Du 14 mars 1913 : étape à Bir Mezoui, intensification des reconnaissances comme des attaques marocaines. - 82. Du 22 mars 1913 : composition de la colonne (environ 3000 hommes pris dans différentes armes et sous les ordres de deux colonels ; deux batteries), opérations brutales. - 83. Du 25 mars 1913 : évacuation des malades. - 84. Du 28 mars 1913 : Séjour à l'infirmerie de Ben Ahmed (près de Casa) pour une bronchite "droite simple". - 85. Du 31 mars 1913 : nouvelles d'un combat du 27 mars qui aurait fait 7 morts parmi les Français. - 86. Du 4 avril 1913 : "De ma vie, je n'ai jamais passé de si beaux jours qu'ici" (à l'infirmerie). - 87. Du 8 avril 1913 : départ annoncé de l'infirmerie ("Je vais tâcher de me faire exempter de service encore quelque temps, ce sera toujours ça de tiré en attendant la classe"). - 88. Du 11 avril 1913 : évacuation d'Arnaud au dépôt des convalescents de Berrechid, séjour qui l'enchante ("On est bien nourri .. la boustifaille est bonne" ...). - 89. Du 15 avril 1913 : toujours une prodigieuse activité guerrière ("Le soir, je suis libre d'aller à la maison du soldat, où il y a à boire et à manger ... C'est une vie de bourgeois, jamais je n'avais passé de jours comme j'en passe en ce moment ici"). - 90. Du 21 avril 1913 : nouvelles de la colonne Mangin. - 91. Du 24 avril 1913 : banalités du quotidien. - 92. Du 30 avril 1913 : un convoi de Marrakech amène 25 convalescents au dépôt. - 93. Du 8 mai 1913 : arrivée d'un convoi amenant une centaine d'évacués, dont 56 blessés de guerre. Écho de combats meurtriers. - 94. Du 15 mai 1913 : inquiétudes au sujet du vote éventuel de la loi des trois ans (qui sera acceptée le 7 août 1913). C'est que, lorsque les appelés de la classe 1911 - dont faisait partie Arnaud - apprirent que leur temps de service allait être prolongé d'un an, un vif mécontentement se déclencha dans nombre d'unités. - 95. Du 18 mai 1913 : renforcement de la colonne qui combat dans les zones non pacifiées. - 96. Du 25 mai 1913 : rapatriement du 4e Chasseurs en France. - 97. Du 30 mai 1913 : "C'est toujours la même vie tranquille ces jours-ci". - 98. Du 8 juin 1913 : banalités du quotidien. - 99. Du 12 juin 1913 : toujours au dépôt depuis plus de deux mois. - 100. Du 18 juin 1913 : arrivée d'un important convoi de blessés venant de Tadlas [= région de Tadla]. - 101. Du 24 juin 1913 : toujours des inquiétudes sur la loi de trois ans. - 102. Du 28 juin 1913 : "La classe s'approche et la perspective d'aller en colonne est passée". - 103. Du 2 juillet 1913 : sortie du dépôt le 1er juillet et attente d'un convoi pour se rendre à Oued-Zem. - 104. Du 11 juillet 1913 : arrivée hier à Oued-Zem, retour de la 6me batterie à Casablanca. - 105. Du 14 juillet 1913 : arrivée à Kasbah Tadla. - 106. Du 17 juillet 1913 : banalités du quotidien. - 107. Du 24 août 1913 : incertitudes autour de la "classe", Arnaud va fêter ses 23 ans. - 108. Du 7 septembre 1913 : "Ici tout se passe comme vous savez déjà, quelques coups de fusil de temps en temps et c'est tout". - 108. Du 17 septembre 1913 : "Il serait temps de quitter ce sale pays qui est si peu fait pour nous". - 109. Du 20 septembre 1913 : annonce officielle du départ de la batterie pour Casa. - 110. Du 30 septembre 1913 : "Maintenant nous ne bougeons plus d'ici jusqu'à notre départ pour la France". - 111. Du 3 octobre 1913 : le rapatriement serait prévu le 9 du mois ("Maintenant, on commence à sentir un peu cette vie civile ; il n'y a plus que quelques jours qui nous séparent, aussi sommes-nous tous contents en attendant ce bateau libérateur"). - 112. Du 7 octobre 1913 : "Je crois que c'est la dernière fois que je vous écris de ce Maroc que nous allons quitter après-demain. Je vous assure que c'est sans regret que je vais lui dire adieu, car il nous a assez fait souffrir". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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In folio (367 mm), demi-vélin de l’époque, 137 pp. d’une belle écriture, bien lisible et 3 plans aquarellés dépliants.
A une époque où l’artillerie française était une des meilleures au monde, et elle le prouvera lors de la bataille de Yorktown qui mit fin à la guerre d’indépendance de l’Amérique, ce véritable traité s’appuie sur certains travaux et batailles passées mais aussi contemporains, c’est ainsi qu’il aborde l’artillerie pure, c’est-à-dire le matériel, son utilisation technique ainsi que son utilisation stratégique. Nombreuses ratures, corrections et rajouts. A notre connaissance, ce manuscrit n’a jamais été édité. Provenance: bibliothèque du château de Rambuteau en Bourgogne. Ouvrage en bel état.
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1773. 1 feuillet in-folio r°/v°.
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[Manuscrit autographe] Jean Hermant, Histoire des Conciles où l'on verra en abrégé ce qui s'est passé dans l'Eglise depuis son établissement jusqu'au 17e siècle [jusqu'à présent]. [Caen ?, ca.1695]. 2 volumes in-4, [2]-311-[1bl]-[6]p & [2]-265-[3bl]-[10]p. Manuscrit autographe de l'ouvrage d'Hermant publié à Rouen en 1695. Il se présente sous la forme d'un manuscrit à l'encre brune, réglé à l'encre bleue, avec titre cursif, rappel de l'époque à l'angle, et mentions des débuts de chapitre en marge (avec titre respectif). Il s'agit d'une recopie au propre de l'ouvrage en vue de la publication. Ce manuscrit a très peu de ratures et quelques corrections, d'une encre légèrement différente. Le texte publié reprend bien ces corrections. Chaque volume a une gravure de Michel Lasne (1595-1667) - d'après son propre dessin-, aux armes de France, avec de larges blancs pour y inscrire le titre. Cette gravure est très classique de la production du XVIIe siècle : un portique avec les armes en tête et deux personnages, Prudentia et Politica. On notera que ce graveur est natif de Caen comme l'auteur. Jean Hermant (1650-1725) est un prêtre natif de Caen qui fut curé de Maltot (près de Bayeux) de 1696 à sa mort. Il a laissé de nombreux manuscrits et publié plusieurs ouvrages qui eurent un succès certain. L'Histoire des Conciles eut ainsi au moins sept éditions entre 1695 et 1755 et même une traduction italienne. Ex-libris de Jean Hermant au contreplat de chaque volume. Ce bel ex-libris gravé, avec la devise « instruit et ornat », a été utilisé par deux autres personnes : J-B Philippe Dudouet (de Caen) et Godard, doyen du Saint-Sépulcre de Caen en 1761. On remarquera que pour Hermant, l'ex-libris le mentionne déjà comme prêtre de Saint Pierre de Maltot, donc il a été fait après 1696. Il y a fort à parier que cet ex-libris est l'oeuvre d'un graveur de Caen. Reliure plein veau, dos à nerfs orné, tranches mouchetées. Coiffes supérieures arrachées avec petits manques en haut des dos, petits manques aux coins, mors supérieur du tome 1 fendu en tête. Papier très bien conservé, belles gardes marbrées. Rare manuscrit de ce prêtre et historien normand.
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( MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ) - MONTOYA Gabriel (1868-1914), chansonnier, auteur dramatique, docteur en médecine.
Reference : 11420
Don Raphael . Comédie en Trois 2 Actes En Vers tirée du Gil Blas de Santillane par M.M.Montoya (1897-1898). Manuscrit petit in folio cartonné, dos muet de toile noire; environ 60 pages autographes non chiffrées avec quelques ratures et corrections, (surtout au 2e acte), un passage du 1er acte biffé au bleu, inscriptions dans le texte au bleu. Les 2 actes sont respectivement de 19 et 13 scènes. Tout d'abord prévu en 3 actes, Montoya a rayé dans le titre "Trois" qu'il a remplacé par "2". 2 pages sont entièrement refaites et recollées sur les anciens textes. L'avant dernière - page (parties des scènes 12 et 13) est ronéotée. Le reste et donc presque totalité du manuscrit est autographe mais non signé. Au verso du dernier feuillet Montoya a pris des notes au crayon pour des conférences à venir. Don Rafael, comédie en 2 actes en vers (d'après Lesage), parut chez Fasquelle en 1912 ( in-18 de 72pp). / Damoiselle Berthe pièce en I acte en vers par Gabriel Montoya ; 34 bd de Clichy. ( adresse du cabaret des 4'Z'arts). Manuscrit autographe signé de 27 pages petit in folio. Un acte de VIII scènes. La Pièce s'appelait initialement Le Chevalier, titre rayé et remplacé par " Damoiselle Phèdre" . Couverture de papier gris Titre manuscrit à l’encre et rectifié au bleu d’imprimerie. Il s’agit d’une mise au propre par l’auteur sans rature, sauf sur la couverture où on a rectifié au bleu le titre. Dans le texte on a souligné ou encadré au bleu quelques rares mots et fait quelques annotations au crayon en marge. Ici le manuscrit est signé. Le Baiser de Phèdre, pièce en 1 acte, en vers... La pièce fut donné à la Comédie française le 21 décembre 1905 et parut chez Fasquelle en 1906 ( in-12 de 29pp.). Pour les deux pièces les titres ont légèrement changé lors de leur parution.
Cartonnage frotté pour Don Raphael, et petite tache brune en marge des feuillets, la couverture factice de Damoiselle Phèdre est salie, manque de papier angulaire au feuillet de titre, sans perte de lettres.( Reu-Bur) Je suis absente du 14 au 19 juillet. Vos commande seront enregistrées, mais nous ne pourrons pas y répondre avant le 20. Merci de votre compréhension et de votre patience.
( MANUSCRIT AUTOGRAPHE SIGNÉ) - MONTOYA Gabriel (1868-1914), chansonnier, docteur en médecine.
Reference : 10738
Manuscrit de 274 pages in folio (chiffrées de 1 à 310 sans manque), dans lesquelles ont été insérés, pour être publier dans l’ouvrage plusieurs coupures de presse, des programmes originaux, chansons, et une rare affiche de la tournée de 1897 à Valence avec au verso des biographies des participants. Nombreuses ratures, corrections, coupures. Cet important manuscrit retrace la tournée de la troupe du Chat Noir en 1897 et la mort de Rodolphe Salis survenu en mars 1897. Il a été publié chez Flammarion, en 1898, sous le titre : "Le roman comique du Chat Noir", dont on joint un exemplaire: volume in-12° broché, de (4), 326pp. Couverture illustrée en couleurs et portrait –charge de Montoya par Léandre en frontispice, tiré en noir. Exemplaire de Waldeck Rousseau, billet dactylographié d’envoi de l’ouvrage, sous la forme d’un quatrain de Gabriel Montoya à Waldeck- Rousseau.
Chronique au jour le jour de la tournée en province, le départ de Paris, se fit le 5 janvier 1897 et le retour le 20 mars 1897. Par cette tournée, on espérait récupérer assez de trésorerie pour le déménagement du cabaret montmartrois dont le bail rue Victor-Massé n’était pas renouvelé. Cette chronique est rédigée sous forme épistolaire, Montoya, s’adressant à une cousine, auprès de qui il aurait retrouvé les lettres envoyées lors de la tournée. Tout d’abord l’annonce du départ prochain : “c’est la première fois que le Chat Noir quitte Montmartre en pleine saison d’hiver. Tous les cabarets de la Butte vont se réjouir…“. La troupe se dirige par étape vers l’oasis de Monaco… Montoya évoque le répertoire qu’ils vont présenter, donne copie des “biographies fantaisistes“ des camarades rédigées par Salis, Alphonse Allais, Goudezki (Edouard Goudez), Edmond Deschaumes (qui fut des Hydropathes), le journaliste Dominique Bonnaud (qui relata plusieurs anecdotes sur Salis et le Chat Noir et Montoya pendant la tournée de 1895), et raconte leur départ loufoque de la gare de l’Est, décorés de rubans et de rosettes de divers ordres étrangers, pour mieux impressionner les provinciaux… Puis c’est Troyes, Chalon-sur Saône, Roanne, Dijon, Lyon, avec les souvenirs, incidents divers… Montoya se remémore ses débuts, alors qu’il faisait ses études de médecine : “Amoureux de poésie , de musique et d’art dramatique {…}, hanté par Baudelaire, par Richepin, et par Rollinat, dont les strophes musicales me poursuivaient comme sd’hallucinant modèles, je passai des nuits à rimer des sonnets et des rondels indignes à coup sur leurs brillants inspirateurs, mais qui me furent un salutaire apprentissage de cette orfèvrerie qu’est la composition poétique…“. Ils passent ensuite à Avignon, Aix, Marseille et Nice, nous livrant anecdotes amusantes et critiques très parisiennes ponctuées par des bribes de chansons et de dialogues… Le séjour à Monte-Carlo est marquée par l’interdiction du spectacle pour cause d’ “allusion insincère“ dans un “ boniment“ de leur “ Barnum“. Ce n’est pas simple de se tirer d’affaire auprès des autorités françaises et monégasques, mais ils triomphent ensuite sous les rires de la Princesse Alice… Montoya s’attarde longuement sur l’intéressante personnalité du savant Prince Albert, avant de poursuivre le récit de leur périple : Nimes, Toulouse, Tarbes, Agen, Perpignan, Châteauroux, Bourges, un retour et bref arrêt à Paris pour prendre quelque repos, puis c’est de nouveau, Versailles, Châteaudun… Cependant les forces de Salis s’épuisent et à Angers il est obligé d’abandonner le spectacle … De retour à Paris, Montoya raconte les obsèques de Jules Jouy (27 avril 1855- 17 mars 1897), et enchaîne sur la nouvelle qu’ils viennent tous d’apprendre au retour du Père Lachaise, la mort de Salis, le 20 mars 1897. Montoya se rend à Chatellerault, aussitôt, recueille les détails des derniers jours du grand Rodolphe Salis, et trouve tout de même, matière à rire dans son château : “pas mal je pense, pour un jour d’enterrement“. FICHE DÉTAILLÉE SUR DEMANDE. Je suis absente du 14 au 19 juillet. Vos commande seront enregistrées, mais nous ne pourrons pas y répondre avant le 20. Merci de votre compréhension et de votre patience.
S.l.n.d. fort vol. in-folio, [612] pp. n. ch., couvertes d'une écriture fine et très lisible (environ 40 lignes par page), [7] ff. vierges, vélin rigide, tranches mouchetées de rouge, titre manuscrit au dos (reliure de l'époque). Vélin un peu taché, mais bon exemplaire.
Très important registre de correspondances concernant la période la plus importante de la vie de Claude de Mesmes, comte d'Avaux (1595-1650). Il a été collationné à partir des pièces conservées dans la bibliothèque de son neveu Jean-Jacques de Mesmes (1640-88) et dans le cabinet de Colbert, qui a dû les hériter de Mazarin.C'est dès 1627 que commença la carrière diplomatique du jeune maître des requêtes avec une ambassade extraordinaire à Venise, mais c'est le 20 septembre 1643 qu'il fut envoyé pour la seconde fois à La Haye, pour négocier la paix générale, dont l'aboutissement sera les Traités dits de Westphalie en 1648, en compagnie d'Abel Servien et du duc de Longueville. Notre recueil commence précisément avec l'année 1643 et quasiment avec l'insertion de ces lettres de mission. Il se termine un peu après la disgrâce de l'ambassadeur, rappelé par Mazarin le 13 mars 1648 et exilé dans ses terres, à la suite de son interminable et pénible rivalité avec Abel Servien, qui avait fini par envenimer tant la mission elle-même que les rapports avec les puissances étrangères et la position de Mazarin. Longueville ayant été également rappelé, Abel Servien demeura seul à négocier avec l'Empereur, les pourparlers avec l'Espagne ayant été rompus à cette date.La répartition des pièces se fait ensuite de la façon suivante :1. Année 1643 : pp. 1-8.2. Année 1644 : pp. 9-70.3. Année 1645 : pp. 71-165.4. Année 1646 : pp. 166-316.5. Année 1647 : pp. 317-504.6. Année 1648 : pp. 505-612.Il est important de noter que ce registre est minimal, c'est-à-dire qu'il ne reproduit pas les pièces citées dans leur intégralité, mais se contente d'en résumer le contenu (exemple : "Le 25 de février 1647. Mémoire de Monsieur d'Avaux. Il envoie une copie plus correcte du traité des Suédois. Proposition de M. de Traum pour Me la Landgrave : difficultés entre les Catholiques et les Protestants, et sur l'affaire Palatine. Il séjourne encore quelque temps à Osnabrug."En dépit de cela, et du fait qu'il existe des publications partielles des négociations d'Avaux en Westphalie (Mémoires de Monsieur D. touchant les négociations du Traité de paix fait à Munster en l'année 1648, Paris, 1674 - Mémoires et négociations secrètes de la cour de France touchant la paix de Munster, contenant les lettres... et avis secrets envoyés de la part du roi, de S. É. le cardinal Mazarin et de M. le comte de Brienne,... aux plénipotentiaires de France à Munster, afin de leur servir d'instruction pour la paix générale, avec les dépêches et les réponses des plénipotentiaires, Amsterdam, 1710), ce manuscrit demeure un instrument de premier plan pour la connaissance de la diplomatie de Mazarin. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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S.l.n.d. (vers 1840) in-4, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), en feuilles, cousu.
Forme un grand canevas en sept parties et très nombreux paragraphes numérotés (souvent très brefs ou réduits à une sentence) sur la notion abstraite de l'égalité et sa pertinence dans les domaines de la vie sociale et politique. Le tout sans aucun exemple historique ou concret, selon une tendance qui se retrouve dans d'autres manuscrits de l'auteur.La paternité doit en être restituée à Barbot du Plessis fils, qui, à la différence de son père Denis-Charles, s'intéressait plus aux questions sociales et économiques que proprement scientifiques. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1840); in-4, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), en feuilles, cousu.
Appartient à une série de petits traités rédigés par Barbot du Plessis fils sur les questions économiques, qui semblent l'avoir spécialement intéressé.Le problème, c'est qu'avec des sentences du genre : "Le prix des biens dépend de ce qu'ils valent pour l'homme, de ce que l'homme vaut pour soi et pour la société. Valeur est une vertu qui soutient l'existence", on est très loin des données que l'époque exploite pour analyser les mécanismes économiques : par simple comparaison, c'est à peu près à la même époque que Marx élaborait, sur la base de Ricardo, sa théorie de la valeur, autrement lumineuse. C'est là une caractéristique de Barbot : le mélange de la signification commune la plus abstraite des termes employés avec leur usage spécifique. D'où, à la suite de cette définition liminaire, un long développement sur les "besoins de l'existence" d'une généralité décourageante ; d'où : "Le prix n'est pas une fraction purement numérique, mais résulte de la somme des besoins", ce dont on ne se serait nullement douté ... Ceci dit, les concepts remués ici étaient tout à fait dans l'air du temps, et commençaient à être solidement utilisés pour saisir les réalités financières et économiques nouvelles. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1845); in-folio, [6] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 40 lignes par page), [2] ff. vierges, en feuilles, cousu.
Le très célèbre ouvrage de Jean-Baptiste Say était originellement paru en 1803, et connut de nombreuses rééditions (1814, 1817, 1819, 1826, etc.). C'est, comme indiqué, sur celle de 1841 que furent prises ces notes de lecture : en effet, il ne s'agit pas d'une analyse ou d'une critique à proprement parler, mais d'une liste de "passages à étudier", au nombre de 42, parfois accompagnés de quelques réflexions personnelles.Barbot conclut enfin : "Production ; distribution ; consommation. Cette division et cet ordre paroissent assez naturels en éonomie politique, mais ce n'est pas la seule. L'économie se rapporte au besoin de la conservation humaine, et ce rapport constitue l'objet de la valeur (...)". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1840) cahiers in-folio ou in-4, [107] ff., en partie numérotés, couverts d'une écriture moyenne, généralement peu lisible, sauf dans la mise au propre ( 5), en feuiles, cousus.
Il ne s'agit pas à proprement parler d'un mémoire cohérent, mais plutôt d'un dossier qui regroupe plusieurs versions d'une même approche.L'on a en effet :1. Dix cahiers d'une Etude de l'Apocalypse (suivis d'une Note sur l'étude de l'Apocalypse, et d'une annexe sur le chiffre), chiffrés 1 à 10 et comprenant 83 pp. numérotées par l'auteur.2. Plusieurs cahiers donnant une autre version du début du texte précédent : en tout [18] ff. n. ch., in-folio, in-4 ou in-8.3. Un cahier intitulé Plan d'un travail sur l'Apocalype ([4] ff. n. ch.).4. Un dossier intitulé Sujet et analyse de l'Apocalypse : [28] ff. n. ch.5. Enfin, la mise au propre de l'Etude, apparemment destinée à une publication : [15] ff. n. ch., avec un texte très abrégé par rapport à la matrice décrite en 1.Dans tous ces textes et commentaires, la pensée est fortement circulaire et revient sans cesse sur quelques thèmes et clefs d'interprétation. L'auteur livre à la fin ce qui lui semble former le coeur du texte : "C'est dans le dernier chapitre de l'Apocalypse que se révèle sa nature et son intention. Elle y est qualifiée L'Esprit de la prophétie ; spiritus prophetiae testimoniorum Jesu. Ce mot est un trait de lumière, et son évidence est frappante dans l'ensemble de l'ouvrage." Certes. Mais le caractère prophétique de l'Apocalypse n'a jamais fait de doute pour grand monde, ainsi que son épicentre autour du retour du Christ. Cette lecture d'un laïc manifestement sans formation théologique est intéressante pour documenter l'éternelle attraction du texte du disciple de Patmos sur l'imaginaire croyant (et non-croyant aussi d'ailleurs), mais on n'y trouvera nulle fulgurance exégétique. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [2] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et lisible (environ 40 lignes par page), un f. vierge, en feuilles, cousu.
Courte méditation sur les qualités de la mémoire, sur les moyens de classer les objets à mémoriser, et de les rappeler à la conscience. L'association des objets à des lettres, à des sons, comme les ressources de la poésie et de la musique sont appelées à fournir ces instruments de mémorisation : "Parmi les figures attachées artificiellement aux objets, il n'en est pas de plus utiles que les lettres, ainsi que les sons articulés dont se forment les langues ; il n'est pas non plus de méthode plus familière auprès des plus bornés : un mot rappelle à l'instant la chose ; une phrase, l'image qu'elle veut exprimer. Ce que j'appelle musique comme instrument de mémoire est surtout la poësie et même cette harmonie qui s'introduit jusque dans la prose (...). " - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1840); in-folio, [28] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, globalement peu lisible (environ 35 lignes parpage), ratures et biffures, en feuilles, cousu.
Le titre retenu est celui qui figure au début du texte, mais il ne correspond qu'à une petite partie (trois "chapitres"). Le reste est composé de ce que l'on pourrait appeler des "petits mélanges économiques", regroupant de courts textes sur des points précis relatifs aux finances ou à la production, spécialement en ce qui concerne les prix et les salaires ; l'on a ainsi successivement :1. Prix naturel des marchandises et prix du marché [chapitre 4]. - 2. De l'origine et de l'usage de la monnaie [chapitre 5]. - 3. Du prix réel et nominal [chapitre 6]. - 4. Des parties constituantes du prix, c'est-à-dire de la portion du prix qui doit revenir à ses divers principes producteurs [chapitre 6 encore, ce qui paraît un oubli]. - 5. Du salaire du travail [chapitre 7]. - 6. Du profit [chapitre 8]. - 7. Du salaire et du profit selon les différents emplois du travail [chapitre 9]. - 8. De la rente de la terre [chapitre 10]. - 9. Conclusion du [?] chapitre XI. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l. [Orléans], s.d. (1845) 4 pièces in-folio, couvertes d'une écriture fine et assez lisible (environ 40 à 45 lignes par page), biffures et ratures, en feuilles, cousus.
Sous un titre agrémenté des réminiscences de l'Antiquité classique, comme les aimaient les savants de l'époque, Barbot du Plessis, membre de la Société royale des sciences, belles-lettres et arts d'Orléans, a voulu traiter la question de l'existence éventuelle d'une atmosphère au fond des Océans. Son approche est purement physique et aprioristique : il se fonde sur les principes de la mécanique admis en son temps, tout en suggérant des expériences destinées à corroborer ses déductions.Notre dossier se compose donc de quatre pièces manuscrites :1. Une version unique du Premier mémoire (présenté à la Société royale le 21 novembre 1845) et intitulé seulement Possibilité d'une atmosphère sous-océanique ([10] ff. n. ch.).2. Une première version du Second mémoire (présenté en 1846), partant du principe que l'atmosphère sous-océanique existe et portant spécfifiquement sur la conséquence de ce postulat : L'objet de ce second mémoire est de savoir si l'atmosphère sous-océanique, sans faire éruption en masse, ne viendra pas à s'échapper à travers les pores de l'eau. Elle se présente sous la forme d'un cahier de 22 pp., chiffrées de façon erratique.3. Une deuxième version du Second mémoire : [9] ff. n. ch., nombreuses biffures, corrections et ajouts (certains à l'encre rouge).4. Une troisième version du Second mémoire : [10] ff. n. ch.On joint : deux exemplaires des rares versions imprimées des deux Mémoires, le premier regroupant les deux, le second ne contenant que le deuxième. Elles se présentent sous la forme de deux opuscules in-8, respectivement de 11-24 pp., et de 24 pp., avec une planche dépliante pour la seconde partie. Les deux furent imprimés à l'adresse d'Orléans, Imprimerie de Guyot aîné, en 1845, puis 1846 (au CCF, seules la BnF et la Médiathèque d'Orléans signalent leur existence). Leur présence permet de vérifier qu'ils ne forment que de tout petits abrégés du texte originel. En effet, ne furent retenues pour la publication que les parties les plus générales de la démonstration, en laissant de côté les raisonnements mathématiques et physiques, ainsi que les notes très développées.Précisons enfin que, en raison des dates de ces études et de leur présentation au monde savant, il est hautement improbable que le Barbot du Plessis qui les signe soit le même que Denis-Charles Barbot du Plessis (1731-1814), également mathématicien, et correspondant de Condorcet. Sans doute son fils, dont la mention apparaît sur plusieurs documents. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d.; in-folio, [11] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30 lignes par page), ratures et biffures, en feuilles, cousu, bords un peu ébarbés.
Ecrit de circonstance qui commente un placard de propagande ("Manuel électoral pour 1830") qui suivit l'adresse des 221 députés libéraux de la Chambre de 1830, et qui était distribué aux bureaux du Temps, journal des plus actifs dans l'opposition. Ces derniers, comme l'on sait, manifestaient la défiance envers le gouvernement Polignac et ses intentions. "Dans le même écrit, les électeurs apprennent que le ministère actuel est dominé par la faction congréganiste, que l'opinion constitutionnelle se ralliera autour des 221 députés qui ont voté l'adresse. on leur dit du ton le plus affirmatif qu'il existe une faction contre-révolutionnaire ; qu'elle ne dissimule plus ses projets ; qu'elle veut le sacrifice des loix conservatrices de nos libertés". Suit une critique très argumentée de la vision libérale des institutions nées de la Charte constitutionnelle de 1814. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1840), in-4, [17] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne, relativement lisible (environ 30 lignes par page), nombreuses biffures et ratures, en feuilles, cousu.
Essentiellement mathématique dans ses attendus et sa conduite, ce mémoire s'intéresse aux différents modes de calcul des intérêts imples ou composés. Les formules mathématiques abondent et on sent l'auteur plus à l'aise dans cette matière, qu'il cultivait préférentiellement d'après ses travaux publiés, que dans la réflexion économique proprement dite, où tant de facteurs concrets sont à intégrer.A partir du f. 11, se trouve un long développement : Appendice sur la Caisse d'amortissement, qui occupe tout le reste du document. Barbot lie les notions d'étalement de la dette publique, gérée par la Caisse d'amortissement séparée en 1816 de la Caisse des dépôts et consignations, à toutes les notions développées dans sa première partie sur le calcul des intérêts. Il explique le mécanisme de l'amortissement, et essaye d'en dégager des conséquences pour la gestion des finances publiques. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [30] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), [2] ff. viergres, nombreuses ratures et biffures, en feuilles, cousu.
Long examen de la licéité du prêt à intérêt, à la fois sous l'aspect théologique et canonique, et sous celui de la justice dans les matières financières et commerciales. L'auteur défend la position canonique classique qui prohibe le prêt usuraire, contre les conceptions mitigeantes adoptées par le cardinal de La Luzerne (Dissertations sur le prêt-de-commerce, Paris, 1823, cinq volumes in-8, publiées à titre posthume). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., s.d. (vers 1840) 7 parties en un vol. in-folio, [172] ff. n. ch., en partie anopisthographes, couverts d'une écriture moyenne et assez lisible (environ 30 lignes par page), des biffures et ratures, en feuilles, cousu.
Très long traité théorique sur les fondements de la vie sociale et politique.Il se compose des 7 parties suivantes, entre lesquelles la progression des idées est loin d'apparaître avec netteté, mais dans lesquelles en revanche la circularité des thèmes s'affirme avec force en dépit de l'accent mis préférentiellement sur tel ou tel aspect :I. Notions de la règle et de la loi : [14] ff. n. ch. - II. Les classes de l'être et des hommes, l'organisation vitale : [38] ff. n. ch. - III. Les caractères principaux de l'organisation vitale : [17] ff. n. ch. - IV. La véritable égalité : [16] ff. n. ch. - V. Le développement initial de la société humaine : [23] ff. n. ch. - VI. Le pouvoir : [50] ff. n. ch. - VII. Les dernières destinées de l'état social : [14] ff. n. ch.Les sources d'inspiration et les orientations idéologiques de l'exposé sont difficiles à cerner, en-dehors de l'importation des principes d'"organisation vitale" à partir des schémas contemporains de biologie et de médecine ; l'auteur se place à un tel degré d'abstraction et de généralité que l'on ne repère pas réellement d'exemples concrets documentés et discutés.La paternité doit en être restituée à Barbot du Plessis fils, qui, à la différence de son père, s'intéressait plus aux questions sociales et économiques que proprement scientifiques. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1840) in-4, [19] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 35 lignes par page), quelques biffures, en feuilles, cousu.
Toujours dans le domaine qui semble passionner le plus Barbot du Plessis fils, il s'agit d'un canevas exposant les principes de l'économie ; il se subdivise en sept parties principales (et de nombreuses sous-parties) :1. Nature des biens déduite de celle de nos besoins et ressources. - 2. Du prix. - 3. Principes de production. - 4. De l'accroissement des richesses. - 5. Economie dans ses rapports avec la morale publique. - 6. Appendice sur le prix. - 7. Des impositions. - 8. Appendice sur la nature des besoins et ressources (cahier séparé).Le côté exclusivement théorique de l'énoncé et l'absence de toute référence aux autres penseurs de l'économie rendent malaisée une interprétation exacte : ceci dit, la curieuse analyse de la propriété qu'il propose (f. 10v) : elle est assimilée à une valeur - ce qui n'est absolument pas classique) et sa liaison avec la "protection sociale" (l'expression figure explicitement, et c'est à noter à une époque qui parle davantage de "secours mutuels") laissent entrevoir une approche originale. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1830) in-folio, [26] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30 lignes par page), nombreuses ratures et biffures, en feuilles, cousu.
Partant de la constatation effectivement commune en ce début du XIXe siècle - "C'est une opinion aujourd'hui très répandue qu'il n'existe point d'ordre surnaturel, ou que, s'il en existe, nous ne pouvons avoir avec cet ordre de communication certaine." -, Barbot du Plessis tente une démonstration de la possibilité d'un ordre dépassant la vérification expérimentale, ainsi que de sa communication aux intellects humains. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. (vers 1840) in-folio, [20] ff. n. ch., couverts d'une écriture moyenne et relativement lisible (environ 30/35 lignes par page), ratures et biffures, en feuilles, cousu.
Long exposé sur un projet de journal politique dont la finalité aurait été de porter la contradiction aux feuilles déjà existantes et jugées trop libérales, ainsi que corruptrices de la réalité des événements et de leurs causes. Où l'on voit que la critique radicale de la presse n'est pas de création récente. A la manière constante de l'auteur, tout est traité de façon abstraite par les principes, ce qui donne lieu à des digressions nombreuses sur la nature d'un journal, la juste notion de la liberté et des pouvoirs, sur la légitimité dynastique, etc. Tout un programme rédactionnel est ainsi défini, avec un luxe de précisions qui n'aurait laissé que peu de marges de manoeuvre aux journalistes en chair et en os. Enfin, il semble bien que rien de ce projet ne soit sorti des cartons de l'auteur, ce qui est sans doute préférable ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT