S.l.n.d. (ca 1850). Portefeuille en parchemin ivoire, in-12, lacet. (7) ff. manuscrits, le reste blanc sur papier registre. Plusieurs ff. arrachés au début du volume.[D47]
Carnet de médecine populaire tiré du Médecin des Pauvres.
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vers 1891 ; carnet in-12 recouvert de carton souple façon cuir de Russie noir, 29 pages remplies d'une fine écritureRécit d'un voyage diplomatique et militaire en Russie, en Lettonie et dans le Caucase vers 1891, voyage qui semble avoir été effectué dans le cadre de l'alliance franco-russe.L'auteur qui ne se nomme pas voyage en compagnie de M. de La Ferronnays et de M. de Saint-Phalle.Saint Pétersbourg : anecdotes sur la Cour, banquet à l'Hôtel de Ville, visite de l'ambassade de France, du musée de l'Hermitage, de l'Arsenal, à Tsarskoye Selo. À Moscou il décrit la ville et les fastes du Kremlin. Le voyage se poursuit à Sébastopol, Yalta, Bakou où il décrit longuement l'industrie pétrolière, Tiflis, Erevan...Parmi les personnalités rencontrées: la famille impériale, le baron Wulf, Gervais, le comte de Vauvineux, Moustiers, le grand duc Georges, le comte Alexis Tolstoi, le comte Tatischef, etc.Le première page du volume, notée à la mine de plomb, relate une visite à Wahnfried chez Wagner à Bayreuth à l'occasion d'une représentation de Tristan et Iseult. Ce récit ne semble pas avoir de rapport avec le texte qui suit.
S.l. 1784 carte in-folio oblongue de 48 x 73 cm en feuille
Encre et contours rehaussés de couleurs, légendée en bas à gauche.Belle carte manuscrite donnant les contours côtiers depuis La Seyne-sur-Mer à l'ouest jusqu'à la pointe Sainte-Marguerite à l'est, avec la presqu'île de Saint-Mandrier
S.l.n.d. (1718) grande carte in-4 oblongue (37 x 82 cm), contours rehaussés de couleurs, avec une échelle en verges dans le coin droit, en feuille. Traces de mouillures, petit manque de papier sans gravité.
Intéressante carte d'arpenteur de la seigneurie de Beaufremez, qui se situe sur le territoire de l'actuelle Wazemmes (ancienne commune indépendante, maintenant incluse dans la ville de Lille, dont elle forme un quartier). Elle est signée d'A. Van Crayelynghe, nom que l'on retrouve sur plusieurs actes de la même période dans la région. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
s.l., s.n., s.d. (début 19ème), 1 1 feuillet manuscrit.
Hymne à la famille.Chanson écrite pa un neveux, pour accueillir une mariée qui devient sa tante.
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s.l., s.n., s.d. (XVIIIème ou début XIXème), 1 1 cahier. 2 pages manuscrites (texte et musique), portées musicales imprimées ;
Texte en français.
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S.l.n.d. (1787) in-12, [8] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et lisible (environ 20 lignes par page), 2 ff. vierges, en feuilles, cousu, sous couverture d'attente.
Ce petit vade-mecum ne se limite pas aux renseignements indiqués au titre, et concernant le Collège Louis-le-Grand et son bureau d'administration (ff. 1-4r) ; il est suivi de la liste des membres de l'Académie française, disposés par ordre de réception (ff. 4v-8r, commençant par le maréchal-duc de Richelieu, élu en 1720, et se terminant par Rulhière, élu en 1787). Enfin, le f. 8v mêle les agents généraux du clergé, et les "bons dentistes" .... On ignore à qui servait cet ensemble de petites listes aux liens assez lâches. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Chirac], 1838-1906. 1 vol. petit in-4, (24,5 x 17,5 cm) ; 2 ff. bl., [90] pp. et 36 ff. bl. Reliure en demi-veau brun à coins, dos lisse et muet, lacets (un des deux est cassé).
Recueil des comptes-rendus manuscrits des réunions du Conseil de fabrique de Chirac (Lozère), allant du 14 mai 1838 au 2 décembre 1906 (la loi de 1905 supprimant les fabriques). Y sont décrites les dépenses et les recettes de la paroisse, les élections de nouveaux membres, la nomination des présidents, secrétaires et trésoriers successifs, les réparations faites ou à faire dans l'église ou le presbytère. Les tarifs des droits de fabrique y sont également donnés, pour les enterrements, les baptêmes et les mariages. Chaque compte-rendu est soussigné par les membres du Conseil.(Poids = 350 g.)
S.l. [Elbeuf], s.d. (1904) in-4, 49 ff. anopisthographes, couverts d'une écriture épaisse et lisible à l'encre (environ 20 lignes par page), nombreux ajouts au crayon rouge gras, nombreuses ratures et biffures, en feuilles sous chemise très défraîchie.
La vision française de l'Afrique noire au début du XXe siècle.Il s'agit manifestement du texte même qui servit au conférencier (son nom a été gratté) pour donner sa prestation. L'ensemble forme une présentation très générale des immenses territoires composant alors l'Afrique occidentale française (c'est en effet ce que recouvre l'expression vite devenue obsolète de "Soudan français"), et qui regroupent, selon l'auteur lui-même, les régions "du lac Tchad à la côte sénégalienne", donc des pays sans unité réelle. Les divisions de l'exposé sont conventionnelles (le pays / les animaux / les races / la vie indigène) et ne contiennent que des données communes, accessibles à un public métropolitain curieux, mais absolument pas spécialiste. A noter un long développement sur ce que l'auteur appelle par euphémisation "la captivité" et qui concerne en fait la persistance de l'esclavage dans les régions sous domination française. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l.n.d. in-folio, 104 ff. réglés au crayon dont 98 manuscrits d'une belle écriture calligraphiée, demi-basane rouge, dos lisse (reliure de l'époque).
Copie d'un type de pièce d'archives que l'on trouve exclusivement dans les dépôts publics. Elle porte au recto du premier feuillet l'indication suivante : "L'original de ce manuscrit a été retrouvé en 1878 dans une armoire du ministère de la Justice pendant que j'étais directeur des Affaires criminelles. Avant de le déposer aux Archives nationales, je l'ai fait copier. G. Picot." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Versailles et Rebourseaux [Yonne], 2 septembre 1939 - 9 août 1940 78 pièces in-8 ou in-12, en feuilles.
Important et émouvant dossier qui réunit les lettres envoyées pendant la "drôle de guerre" à André-Henri Grosdidier, dans le civil boucher chez un dénommé Mussard à Viroflay, mais à l'armée caporal-chef, puis sergent dans la 3e Compagnie du 8e Régiment de Zouaves. Cette unité devait, avec la 12e division d'infanterie motorisée, être détruite lors de la bataille de Dunkerque. Né à Boynes le 28 juillet 1918, André mourut d'ailleurs au combat lors du repli de son régiment sur Dunkerque le 27 mai 1940 à Péronne-en-Mélantois (Nord). Il est inhumé au cimetière de Péronne (à gauche, allée centrale).Abondantes, pleines de détails, centrées presque exclusivement sur les difficultés de la vie quotidienne, ces lettres émanent pour la plupart des deux parents d'André, qui écrivaient séparément (mais le père bien davantage que la mère), et elles scandent de façon très souvent poignante les étapes de l'entrée du pays en guerre depuis la déclaration jusqu'au début de la Campagne de France. Recevant peu de lettres de leur fils aîné parti dès le 21 août 1939, M. et Mme Henri Grosdidier, qui partagent leur temps entre Versailles où se situe leur résidence principale (5, rue Joffre), et une maison de campagne à Rebourseaux (dans l'Yonne) où vit apparemment la mère de Madame, expriment le plus souvent leur extrême angoisse et une sollicitude matérielle, touchantes dans les menus détails qu'elles revêtent. Le père (né le 7 janvier 1894), un ancien de 1914-18, blessé et désabusé de la guerre, exerce apparemment comme représentant pour une maison de laines et de bonneterie en gros appelée G. Regnault, la mère travaille également, apparemment dans un commerce. Il y a deux autres enfants, Monique (qui demeure avec sa grand-mère à Rebourseaux), et Gilbert (14 ans alors).Signalons donc quelques autres correspondants : la grand-mère maternelle d'André, L. Rivière (lettres du 10 septembre, du 26 octobre 1939) ; son frère Gilbert (lettres du 8 novembre, du 16 décembre, sur son apprentissage de l'anglais à l'école).1. Septembre 1939 : 14 lettres ou billets du 2 septembre au 30 septembre. La première (2 septembre) est encore empreinte de fortes illusions : "Mais malgré tout, et dans mon âme et conscience j'ai idée que nous aurons pas la guerre et qu'un bon génie nous sauvera tous de cet affreux cauchemar". Cet espoir se dissipe très vite : "Cette fois la ficelle a cassé et nous ne voulions pas croire que cela pouvait arriver ; il nous faut nous rendre à l'évidence .."2. Octobre 1939 : 11 lettres du 4 octobre au 31 octobre (dont une très longue du 28, émanant du père). Elles abondent cette fois en nouvelles de la famille et des relations professionnelles du père, dont les tournées se diversifient (en sus de la Seine-et-Oise, il roule en Eure-et-Loir et dans le Loiret). Toutes les femmes de la famille sont mobilisées pour tricoter des effets chauds à destination du soldat André. La vie s'organise pour tous en fonction de la guerre et des contraintes qu'elle implique. L'annonce officielle par Daladier des permissions de décembre mobilise toutes les espérances.3. Novembre 1939 : 13 lettres du 4 novembre au 30 novembre. Le ton des missives se fait moins grave, voire parfois guilleret. Par exemple, le récit du père sur les occupations familiales du dimanche 5 novembre vaut le détour comme instantané de la vie d'une famille populaire française ... (nous recommandons le menu du repas de midi). Les nouvelles se refont intimes : travaux d'abduction d'eau dans la résidence de Reverseaux inondée par de fortes pluies, achats de tissus et de poulettes. Un quiproquo sur le bénéficiaire d'une citation à l'ordre de l'armée tint également en haleine la famille (une photo floue dans un journal laissait penser qu'il s'agissait d'André ..., mais "j'aime mieux que tu ramènes tous tes os que la Croix de guerre", opine le père).4. Décembre 1939 : 12 lettres du 2 décembre au 26 décembre. Avant les fêtes, c'est le recul permanent de la "perm" d'André qui alimente toutes les correspondances : annoncée au départ pour Noël, elle a été repoussée au 25 janvier, puis à fin février. Le père s'épanche un peu sur "sa" guerre : "Jamais un seul instant je n'ai douté en 14 qu'il pourrait m'arriver quelque chose. À tout moment, j'ai toujours eu confiance dans la destinée, et je crois fermement qu'il en est de même chez toi." La sollicitude des colis est plus forte que jamais, et ils sont envoyés non seulement par les parents, mais par les employeurs, les amis, etc. La très longue lettre de Henri la veille de Noël (7 demi-feuillets écrits recto-verso) condense toute l'émotion née du fils absent, spécialement au moment des fêtes de fin d'année. 5. Janvier 1940 : 7 lettres du 1er janvier au 29 janvier. Le jour de l'an est marqué par la rencontre entre le père et un capitaine du 8ème Zouaves en permission, qui donne quelques nouvelles (générales et vagues). La situation matérielle devient plus compliquée : d'un côté, les prix de l'alimentation montent, et les bouchers sont contraints de fermer du dimanche midi au mercredi ; de l'autre, le père a moins de travail car moins de marchandises à transporter. Sur le tout, le mois de janvier est glacial et tout le monde est plus ou moins malade.6. Février-mars 1940 : 13 lettres du 2 février au 26 mars. Le mois de février fut celui de la permission tant attendue d'André, qui eut lieu bien tardivement (entre le 11 et le 24 février d'après la lacune de la correspondance), et bien sûr elle parut bien courte à la famille ("Nous étions déjà habitués mettre la clef sous le paillasson, ou à t'attendre pour le dîner, ou le déjeuner. Ta mère commençait à s'organiser pour faire de la tisane, poser des ventouses ou faire des cataplasmes, et vlan, quand le permissionnaire commence à s'installer, c'est là qu'il commence à ramasser son masque, sa musette, les bandes Mollet, et tout et tout, et se prépare au départ"). Le mois de mars s'égrène lentement entre nouvelles du petit moral d'André et visites de camarades en permission à ses parents.Une lettre du 17 mars nous apprend que, en dépit de plusieurs démarches administratives, le père est également mobilisable pour la défense passive à partir de la première quinzaine d'avril, contraignant la mère à chercher un travail pour assurer le quotidien des autres enfants.7. Avril-mai 1940 : 5 lettres du 12 avril au 23 mai 1940. Il y eut une seconde permission d'André (cf. infra), mais la correspondance n'en fait pas état. En revanche, les deux dernières lettres ont été envoyées alors même que la Bataille de France faisait rage (16 et 23 mai) ; la dernière, assez pathétique et rédigée en pleine débâcle, n'est sans doute jamais parvenue à son destinataire : "Notre pays est depuis quelques jours en bonnes mains, guidés par des hommes énergiques de hautes valeurs. Tout notre espoir va vers eux et nous [sommes] convaincus que nous aurons le mot final (...). Ici notre petite vie est toujours pareille ; on s'efforce de continuer notre petit rouleau malgré tous les tourments."Comme nous l'avons dit, André était en réalité mort le 27 mai lors de la catastrophique retraite sur Dunkerque. Mais son sort ne fut connu de ses proches que bien plus tard, comme l'attestent les documents suivants, annexés au dossier, et qui retracent les étapes de l'enquête menée auprès des différentes autorités par Henri Grosdidier pour retrouver son fils, d'abord considéré comme prisonnier :I. Une lettre de Henri du 9 août 1940, retournée avec le papillon dactylographié "Veuillez attendre d'autres informations. Les prisonniers ne donnent leur adresse qu'au bout d'un certain temps, et eux-mêmes". Elle exprimait encore un espoir : "J'ai déjà fait maintes démarches. Jusqu'alors maintenant aucune n'a abouti. Nous avons la ferme conviction que tu es prisonnier, mais où ?"II. Un billet daté de Hazebrouck du 26 août 1940 : "C'est avec regret que je me vois contrainte à vous dire qu'il m'est impossible de vous donner les renseignements demandés (..). Votre fils n'est probablement pas passé dans notre ville".III. Enfin, une lettre au crayon de bois émanant de Raymond Baly, prisonnier de guerre au Stalag VI A (sis à Hemer dans le Kreis d'Iserlohn). En date du 13 avril 1941, elle communique aux parents d'André les circonstances de sa mort : "Et c'est avec grande peine je me joins à votre douleur depuis que j'ai quitté votre fils le sergent Grosdidier (...). Votre fils a été blessé au côté, je ne me souviens pas lequel et est décédé sans souffrances dans mes bras le 27 mai à 4 heures du matin. J'ai fait les derniers services au cimetière de Péronne (Nord). Cher Monsieur, j'ai connu votre fils André à Mourmelon le Grand qui est venu comme caporal-chef à la 3e Compagnie 8e zouaves. Nous avons fait les manoeuvres de Sissonne ensemble. Et c'est en revenant de permission d'avril qu'il fut nommé sergent à mon groupe et nous sommes partis en Belgique". - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Ll. dd., s.d. (1796) 3 pièces in-4, en feuilles.
Petit dossier réunissant trois lettres adressées en 1796 à Louis-Ghislain de Bouteville du Metz (1746-1821), ancien constituant qui fut nommé commissaire du gouvernement français en Belgique du 22 novembre 1795 au 20 janvier 1797 en remplacement de Portiez de l'Oise et Pérès de la Haute-Garonne. Sa mission était de composer les administrations départementales, de surveiller leur fonctionnement, et de les guider dans l'exécution des lois. Il assura la publication des lois françaises et établit une correspondance journalière avec les administrations et les tribunaux. La moindre difficulté administrative lui étant soumise, il constituait le relais obligé entre les autorités des départements réunis et le gouvernement français. Sa correspondance active fut publiée en deux volumes in-folio par Eugène Hubert (Bruxelles, 1929-1934).I. L.A.S. de Égron, datée d'Alost, le 6 germinal an IV [26 mars 1796] : chef d'escadron commandant à Alost, Égron transmet à Bouteville une copie de la réquisition de six hommes armés faite par Fradin, directeur du jury du canton, en vue de l'arrestation d'un contre-révolutionnaire dénommé Charles Loupoigne (la copie est jointe à la lettre)."Je me suis fait un devoir d'être à la tête de la force armée qui devoit saisir ce contre-révolutionnaire et de l'amener de suite à Bruxelles y subir corporellement la juste punition qu'il n'a subie qu'en effigie".Charles de Loupoigne (1761-1799), de son vrai nom Charles-François Jacqmin, aussi surnommé Cousin Charles ou Charlepoeng, était un célèbre résistant à l'occupation française des Pays-Bas méridionaux. Le 25 février précédent, il avait été en effet condamné à mort par contumace pour avoir attaqué une fonderie française près de Genappe, et pour avoir organisé plusieurs embuscades. Ce n'est pas cette fois-ci qu'il fut arrêté : passé dans une totale clandestinité, il ne prit pas une part active à la Guerre des paysans de 1798, mais reprit les armes le 19 juillet 1799 et fut tué le 30 juillet suivant dans un combat de guérilla à Loonbeek.II. L.A.S. datée de Malines, le 28 vendémiaire an V [19 octobre 1796] : longue plainte de Marie Lebreux (avec l'adresse de la réquérante à Malines) sur une pension impayée."N'aÿant reçu jusqu'à présent aucune nouvelle touchant le paÿement de ma pension, je ne puis m'empêcher de vous écrire, pour vous peindre l'état pitoÿable où nous nous trouvons (...)."III. L.A.S. de Charles Jaubert, datée de Ath, le 14 brumaire an V [4 novembre 1796] : transmet une copie d'une lettre du ministre de la justice.L'aventurier Charles Jaubert (1757-1810), après une carrière trouble aux débuts de la Révolution (espion de Dumouriez en 1792, agitateur extrémiste en 1793, "mouton" de Robespierre et Fouquier-Tinville dans les prisons parisiennes), exerçait alors les fonctions de défenseur officieux près les tribunaux des départements réunis. Son appréciation du personnel des administrations départementales n'est guère flatteuse : "J'attends fort peu de justice de la part de la majorité de ces administrateurs, surtout en faveur des malheureux ; au reste, je désire me tromper, & j'aurai assés de franchise pour vous l'écrire. Je fais même des voeux pour qu'ils regagnent la confiance de leurs administrés, dont ils sont généralement méprisés et détestés". Ce même personnage devait faire l'objet d'un rapport défavorable de Bouteville en nivôse an V [janvier 1797] à la Division criminelle du ministère de la Justice, avant d'être préventivement mis à l'ombre.Cf. Tassier (Suzanne) : Un agent belge de Fouquier-Tinville, Charles Jaubert, in : La Révolution française (1935). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Bône [Annaba], 3 juin 1865 2 pièces, in-4 et in-8, en feuilles.
Petit ensemble qui regroupe deux missives adressées le même jour à Jules-Henri-Léopold de Gantès, alors sous-préfet de Bône [Annaba].Issu d'une famille qui donna nombre d'officiers de marine (dont d'ailleurs son fils Gaston de Gantès, 1854-1934), Léopold de Gantès (1822 ou 1823 - 1879) fut successivement sous-préfet de Mostaganem (1853), Philippeville [Skikda] (1855) et enfin Bône (1861). Il fut mis en disponibilité en 1870.I. Du colonel de gendarmerie d'Afrique ... (nom illisible, mais qui doit correspondre à J. Billet - cf. infra) : B.A.S. insinuant une recommandation en faveur du fils d'un capitaine de gendarmerie. La pièce suivante complète la demande et en donne des éclaircissements.II. L.A.S. de Boyer, ancien agent à la prison civile de Blida : encore une demande d'emploi civil, formulée avec une délicatesse et un à-propos que l'on ne pourra manquer d'admirer."J'ai appris indirectement que des plaintes successives avaient lieu envers le gardien-chef de la prison civile de Bône ; permettez-moi, Monsieur le sous-préfet, d'être assez osé pour désirer votre protection afin d'obtenir cet emploi". C'est à la suite de la mention de ses qualités que l'on trouvera ensuite le lien avec la première lettre : "Mr. Billet, colonel de gendarmerie, qui depuis longtemps connaît ma famille, et que j'ai eu le bonheur de rencontrer, j'ai cru devoir le prier d'être assez bon de me servir d'intermédiaire et de vouloir bien intercéder auprès de vous pour l'obtention de cet emploi" ... - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Neuilly, [dernier tiers du XIXe siècle], , petit in-4 de 45 feuillets et 17 planches à l'encre noire, demi-toile rose de l'époque, plat de papier rouge, Élégant manuscrit à l'encre noire, inachevé, rédigé par un élève ou un professeur de l'Institution Notre-Dame de Sainte-Croix à Neuilly, fondée en 1856. Divisé en quatre livres (les étoiles, la terre, le soleil, la lune), ce manuscrit pédagogique vaut surtout par sa riche illustration manuscrite : lunette, planisphère céleste, globe céleste et les différentes phases de la lune. Très bon état intérieur. Couverture rigide
Bon petit in-4 de 45 feuillets et
S.l., s.d. (début XIXe) in-4, [30] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine et lisible (environ 30 lignes par page), en feuilles, cousu, sous couverture d'attente, première couverture recouverte d'essais de plume et de dessins contemporains.
Le texte ne correspond pas à l'énoncé du titre, ce qui fait penser que l'on a affaire au premier cahier seulement d'un cours complet beaucoup plus développé dont le reste est perdu. En effet, les trente feuillets du manuscrit contiennent une introduction générale au droit des plus classiques, centrée sur les actions selon le droit romain et divisée en six chapitres, après trois pages d'Observations générales :1. L'origine et le progrès du droit romain. - 2. Manière de procéder chez les Romains tant au civil qu'au criminel. - 3. Des différentes divisions des actions. - 4. Des actions réelles (pétition d'hérédité, querelle d'inofficiosité, revendication des biens corporels et incorporels). - 5. Des actions personnelles (contrats parfaits par la tradition d'un objet ; contrats parfaits par le seul consenetement). - 6. Des actions personnelles indirectes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1821 1 vol. in-8, (21,5 x 13,5 cm) ; [3] ff., 122 pp. et [2] ff. Broché, sous couverture beige, muette, rempliée.
Cet étonnant document entièrement manuscrit, d'une écriture appliquée à l'encre bleue, est probablement le résultat d'un travail d'étudiant, peut-être une étudiante en histoire de l'art, sur Edgar Degas et son œuvre. Le sommaire est concis et efficace : Introduction, Sa vie (1834-1917), Son Œuvre (Essai de classification, les portraits, la danse, le café-concert, les courses, les modistes, les blanchisseuses, Nus), Conclusion. Est joint un cahier annexe dans lequel ont été collées onze cartes postales et cinq reproductions en couleurs d'œuvres du peintre. L'auteur de ce travail s'est lui-même (elle-même ?) essayé, non sans talent, à reproduire des modèles de Degas aux feuillets de garde en début de volume.
S.l.n.d. (ca 1640). 1 vol. petit in-folio, demi-veau blond, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre en maroquin rouge, tranches jaspées de rouge et de brun. Reliure du XVIIe s. (initialement en veau brun) enjolivée au milieu du XVIIIe s., petite fente à un mors, coins émoussés. Bon exemplaire. (1) f., 224 pp., (3) ff. blancs, 69 pp.
Manuscrit de la première moitié du XVIIe siècle qui comprend deux parties : la première est un résumé historique des 59 premiers rois de France (de Pharamond à François II) avec, à chaque fois un petit tableau généalogique. La seconde partie, intitulée Géographie historique de l'Europe, comprend des chapitres intitulés : le Roy d'Espagne - Le Roy de France - Princes d'Italie - Estats du Turc - Duc de Moscovie - Royaume de Pologne - Du grand duché de Moscovie - Suède et Dannemarch - Du royaume d'Angleterre - Estats du roy de Pologne - Du royaume de Suède - Du royaume de Dannemarch . La date la plus avancée, citée dans cet ouvrage est celle du traité de paix entre les suédois et les Polonais en 1635. Quelques annotations (courts jugements de valeur sur les rois de France) ont été ajoutées par une autre main au XVIIIe s.
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S.l., s.d. (1855) in-8, [5] ff. n. ch. de texte, dont deux de légendes des plans (écriture moyenne, régulière, très lisible), avec 6 planches hors texte (deux gravures et 4 plans manuscrits rehaussés de couleurs), broché sous couverture d'attente factice de papier bleu.
Curieux petit carnet d'aspect scolaire, probablement rédigé par un élève-architecte, et qui s'intéresse uniquement à trois monuments de la capitale : l'École polytechnique, les Invalides, et la Salpêtrière.Les planches sont : 1. Un plan manuscrit de tous les ponts et barrières de Paris entre les fortifications, daté du 26 août 1854. - 2. Un plan manuscrit de l'École impériale polytechnique, daté du 16 octobre 1855. - 3. Une gravure présentant une élévation de l'École polytechnique. - 4. Un plan manuscrit de l'Hôpital de la Salpétrière en 1854. - 5. Un plan manuscrit de l'Hôtel des Invalides, daté du 22 août 1854. - 6. Une gravure donnant le plan de la prison de Mazas. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, 3 août 1742, fort vol. in-4, 1373 pp., couvertes d'une écriture moyenne, régulière et très lisible (environ 30 lignes par page), ratures et biffures occasionnelles, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre cerise, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Manques de cuir aux deux coiffes, charnière supérieure entièrement fendue.
Imposant traité daté à la fin du texte et signé Jollivet.Seule la première partie de ce volumineux vade-mecum traite des fiefs (et des francs-alleux), aux pp. 1-278. Suivent plusieurs traités concernant les matières fondamentales du droit civil : 1. Des Meubles (pp. 281-351) ; 2. Des Actions (pp. 353-403) ; 3. Des Prescriptions (pp. 405-432) ; 4. Du Retrait lignager (pp. 433-571) ; 5. Des Exécutions (pp. 573-599) ; 6. Des Servitudes (pp. 601-645) ; 7. De la Communauté des biens entre conjoints et du douaire (pp. 649-931) ; 8. De la Garde noble et bourgeoise (pp. 935-960) ; 9. Des Donations entre vifs et testamentaires (pp. 963-1373). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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s.l., s.n., s.d. (XVIIIème), 1 en cahiers. manuscrit de 3 pp. + 2 feuillets blancs ;
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S.l., s.d. (1800) petit in-8, [4] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, soignée et lisible (environ 20 lignes par page), 13 ff. vierges, en feuilles, reliées par un ruban jaune à noeuds.
Narration d'un soldat de l'Armée d'Orient fait prisonnier des forces turques. La seule date indiquée est 27 pluviôse, sans précision d'année, mais le texte mentionne la captivité d'une femme d'un sergent-major prise à El-Arich, ce qui laisse supposer que l'action se déroule après la reprise de la forteresse par les armées ottomanes, à savoir le 30 décembre 1799 ; en même temps, la libération qui forme l'objet de ce récit fait clairement allusion à la convention d'El-Arich signée séparément par les représentants de la France et de la Porte (24 janvier 1800), avant que ne parvienne (en mars) la nouvelle de la dénonciation du traité par les Anglais. La date du 27 pluviôse correspondrait alors à l'an VIII [= 16 février 1800].L'auteur, anonyme, raconte comment il fut extrait de sa prison et conduit devant les autorités ottomanes"Vers le milieu de la nuit, on entand frapper aux portes de notre prison ; les gardiens s'éveillent, ouvrent et introduisent un envoyé du Pacha qui me fait signe de le suivre (...). Hassana m'entretint quelques instants en italien qu'il parloit fort bien ; puis il me dit au nom du Pacha, La paix est conclue avec les Français. Le Grand Vizir vient d'envoyer les ordres pour que les prisonniers soient conduits en Égypte, vous partirez demain pour Alexandrie ou Damiette."Le reste du texte raconte les événements qui séparent cette annonce du transfert des prisonniers par voie maritime : "Deux djermes semblables à celles qui naviguent sur le Nil étoient à l'ancre éloignez d'un quart de lieue du rivage, on fit venir une chaloupe pour commencer l'embarquement. Je passai la nuit sur le rivage, trempé par une rosée abondante, le matin je m'embarque sur une des djermes avec les officiers et cent cinquante soldats". La navigation de trois jours fut laborieuse en raison d'une mer très agitée ; malheureusement, la relation s'interrompt brutalement avec la description des réactions diverses des Français et des Turcs à la mer déchaînée. On ne saura jamais la suite. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Largentière, s.d. (fin XIXème), 1 br. 1 cahier in-8 de 22 feuillets manuscrits et 21 feuillets blancs ;
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S.l., s.d. (1908) in-4, [23] ff. n. ch., couverts d'une écriture fine, soignée et lisible (environ 30 lignes par page), avec 4 cartes et plans manuscrits (certains en couleurs), dont 3 sur calque brun et un sur papier blanc volant, broché sous couverture de papier noir, étiquette de titre contrecollée sur la première couverture.
Important journal des opérations de pacification de la frontière algéro-marocaine entrepris par la compagnie du capitaine Maury. Il court en fait jusqu'au 13 septembre 1908, avec, semble t-il, un manque entre le 14 mai et le début de juin.Les ff. 10 à 13, insérés entre les événements du 14 mai et ceux du 11 juin, contiennent un état des Militaires ayant pris part à la colonne du Sud Oranais du 7 avril au 31 mai 1908. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Digne, 1540, 1 Manuscrit sur papier de 1 feuillet.
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Saint-Michel de Boulogne, 1818, 1 1 cahier. 1 feuillet manuscrit, tampons ;
"L'an dix huit cent dix huit, le vingt trois du mois d'octobre, pardevant nous, Jean-Jacques Maurin [...] sont comparus François Aulagnet demeurant à Vals, profession de cultivateur qui a dit être le beaufrère du défunt et François Agier profession de charpentier demeurant à Genestelle qui a dit être Beaupère du défunt [...].
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