s. n. | s. l. s. d. [1970] | 20 x 25.5 cm | Une photographie
Portrait photographique, en noir et blanc, représentant Glenn Ford dans les années 1930-1940. Bel exemplaire. Signature manuscrite au feutre noir de Glenn Ford en marge supérieure gauche du cliché. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s. n. | s. l. s. d. [s. d. [1970]] | 12.5 x 17.5 cm | Une carte postale
Retirage d'une photographie représentant Gloria Swanson jeune de face. Bel exemplaire. Signature manuscrite de Gloria Swanson à l'encre bleue. Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Bruxelles, Bibliothèque Royale Albert Ier, 199O 18 x 25, 215 pp., illustrations et planches en N/B et en couleurs, broché, bon état
, Brepols - Harvey Miller, 2006 Hardcover. 213 p., 23 b/w ill., 165 x 240 mm, Languages: Italian, Including an index. Fine copy. ISBN 9782503524689.
The mystery of writing is that there is nothing mysterious about it. If Saramago is right, then it is obvious that palaeography has not yet found all the keys we need if we are to enter amongst the people who gave form to the thoughts and memories of the medieval world. In order to reveal their identity ? the greatest mystery of all ? it is sometimes necessary to pass over what has already been written, affirmed and maintained, and to return to the sources instead. The ?Memoriali? conserved in the Archivio di Stato in Bologna reveal stories of men and women who created, with pen and quill veritable cathedrals of ink, indelible and sometimes of ineffable beauty. In this volume the names are collected, the commissions listed, where possible the careers and tribulations described of more than 270 copyists documented at Bologna between 1265 and 1270. In short, it is the documentary sources, not the works produced or such as have survived, on which the present book has been based.
GOBO Georges - (Gobeau dit) - [San Francisco 1876 - 1958] - Peintre et illustrateur français
Reference : GF26830
1 page 1/2 in8 -
Il ne peut accepter son invitation car il doit partir pour Pont-à-Mousson pour un travail "déjà en retard" - De plus il rentre chez lui à 8 heures au plus tard "pour éviter des crises d'oppression" - Il ne prend qu'un "trés frugal repas" - Sa gène respiratoire ne lui laisse "de bon que quelques heures ...l'après midi" - Il est devenu trés fragile - (il mourra l'année suivante) -
GOBO Georges - (Gobeau dit - San Francisco 1876 - 1958) - Peintre et illustrateur français
Reference : GF21632
1 page in8 -
Remerciements pour des compliments sur son prix au Salon - puis: "Mme Geffroy, rencontrée au Salon, .....m'a demandé si je savais que j'avais des toiles à la Galerie Cambon. ce qui ne plairait pas à Mme Geffroy" - Depuis, il attends des nouvelles -
Lettre Autographe Signée de Magdeleine Godard (violoniste en 1921 soeur de Benjamin le compositeur). 1 LAS.1 pages manuscrite et signée. Format in-8°(24x16). Très bon état.
Godefroy CAVAIGNAC - [1801 - 1845] - Journaliste et homme politique français
Reference : GF26988
1 page 1/2 in8 - bon état -
Il est heureux qu'on ne l'ai pas oublié - C'est réciproque - "Dites bien à votre femme que j'ai plus d'une fois parlé, ne fut ce qu'à moi même, de son...heureux naturel" et il ne dit rien "de ce qu'une jolie femme ajoute d'aimable à un caractère attachant"...- Il félicite aussi sa soeur et son mari - "Vous étes une digne famille" - Il attends de les revoir ...-
1897, gr. in-8vo, manuscrit de ca. 130 p. orné de petites dessins avec détails, bel écriture, très bien lisible, cahier scoliare.
Phone number : 41 (0)26 3223808
1887 1 Ex-libris manuscrit à l'encre violette, en garde de la reliure : L.Ed. Schaeffer. Neuchâtel, Attinger frères, 1887, in-12 carré de 2 ff.n.ch.-120 pp.-2 ff.n.ch., relié demi-maroquin bleu à coins, à grain long, glacé, tête dorée, titre or sur dos lisse richement orné, filet sur les plats, gardes peignées, couvertures et dos conservés ; petit accroc à deux coins. Reliure de Champs.
Tirage limité à 600 exemplaires non mis dans le commerce, exemplaire offert à Mme B. Kieffer ; hommage autographe signé d'Alfred Bovet.Fine reliure de Champs.
Miami, 31 déc. 1961, 28 cm x 21 cm, 42 lignes (recto verso), écriture mal lisible, bon état.
GODOY, Armand né à La Havane (Cuba) en 1880 et mort à Paris en 1964, est un poète symboliste d'origine cubaine. Etabli en Suisse romande (Lausanne). Profondément attaché aux poètes du Parnasse et du symbolisme, il était le détenteur d'une impressionnante collection de livres, manuscrits, tableaux, gravures et sculptures. Toute l'œuvre de Godoy s'oriente vers une sorte d'apaisement de l'âme et un oubli de la condition physique du poète par la musicalité des phrases, comme si la sonorité chantante des mots contenait un secret absolu et divin. « Je cherche […] / Les paroles de feu qu’on n’a jamais dites », écrit-il dans Hosanna sur le sistre (1928).
Phone number : 41 (0)26 3223808
(D'après Les Souffrances du jeune Werther, roman de Goethe (1774). Manuscrit autographe signé en couverture. Sans lieu sans date in-8 (21. 5cm) 108p. avec corrections et annotations manuscrites. Rédigé à l'encre dans un cahier numéroté 20 et portant le titre. [ Drame lyrique en 4 actes et 5 tableaux comportant la mise en scène et les dessins d'implantation, la nomenclature des costumes, la figuration, les accessoires, les indications pour l'orchestre, l'éclairagiste, les décorateurs et le chef machiniste. Domaine français vers 1920.]
Lettres Autographes Signées de Odette Gogry (violoniste) à Yvonne Astruc. 7 LAS datées de 1931 à 1953. Correspondances. Joint programme.7 pages manuscrites et signées. Très bon état. Format in-12°(18x14) et Format divers.
Lettre Autographe Signée de Céline Goldbeck (Directrice du Kurhaus à Scheveningen) datée du 23 avril ????, adressée à Yvonne Astruc.1 pages manuscrite et signée. Très bon état. Format in-4°(27x21).
GOLDSTEIN David (introduction, notes sur les enluminures et transcription)
Reference : 118061
(1985)
Office du Livre, Vilo 1985 Office du Livre, Vilo, 40p + fac-similé du manuscrit (non paginé), 1985, in Folio. Reliure toile verte éditeur dans un emboitage. Bon état.
Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
1962 Tapuscrit de 12 pages in-4 avec corrections autographes, 1962 ; 9 lettres, dont 2 autographes et 7 dactylographiées signées, 25 août 1950 - 5 avril 1963, au total 10 pages in-4, 4 enveloppes conservées.Cette importante et rare correspondance de Gombrowicz adressée à une compatriote, exilée tout comme lui en Argentine, témoigne des efforts de l'écrivain pour promouvoir le rayonnement international de son oeuvre. Le précieux fragment tapuscrit que Gombrowicz a offert à sa correspondante recoupe l'ensemble du chapitre XII du Journal. C'est le récit du séjour que Gombrowicz fit en 1962 dans la maison d'Alicia et de son mari, à Hurlingham près de Buenos Aires. Après avoir maudit la promiscuité des transports en commun, l'écrivain se retrouve dans un havre de paix végétal et les peintures de son amie lui inspirent une belle réflexion sur l'art. Le tapuscrit présente une vingtaine de ratures et corrections autographes qui sont autant de variantes par rapport à l'édition imprimée.En 1950, Gombrowicz rencontre Yadwiga Alicia de Giangrande (1916-1999) à Buenos Aires où cette artiste-peintre polonaise a épousé un officier de marine argentin. Le 25 août 1950, comme elle s'apprête à faire un voyage à Paris, il lui envoie ses livres afin qu'elle puisse en parler autour d'elle en France : "Je vous donne tout ce que je possède, "Ferdydurke", le drame "Yvonne" et "Transatlantique". Un fardeau indigeste ! qui a été mal reçu par le groupe Ocampo, mais qu'importe puisque vous allez à Paris, où vous pourrez mesurer la vraie réputation de mon oeuvre ! Après tout, c'est là que se joue mon destin !"Gombrowicz ne croit pas si bien dire : c'est à partir de la publication française de Ferdydurke en 1958 qu'il va rompre son isolement. Dès le 1er mars, Gombrowicz se réjouit d'avoir reçu son contrat d'édition accompagné d'une lettre très positive de Julliard dont il rapporte les propos en français dans le texte : "plusieurs membres de mon comité de lecture m'ont chargé de vous féliciter de cette réussite exceptionnelle". Son traducteur Constantin Jelinski lui assure que Julliard est décidé à publier les Journaux quand leur traduction sera terminée. "J'ai Paris dans les mains" se réjouit-il, d'autant qu'on lui a rapporté que sa personnalité suscitait beaucoup de curiosité de la part des écrivains français. Le 28 décembre de la même année, il donne un compte rendu détaillé des articles qui sont parus sur lui en France. Il en attend d'autres au mois de janvier et cite une publicité de Julliard qui le présente comme "le plus grand écrivain polonais" (en français dans le texte). "C'est un argument formidable pour convaincre les éditeurs argentins de publier les Journaux". D'ailleurs Julian Gorkin, le rédacteur en chef de la revue Cuadernos, lui commande un article écrit par un auteur argentin à propos de Ferdydurke et de son succès en France, qu'il envisage d'accompagner d'extraits des Journaux. Gombrowicz demande donc à sa correspondante si elle connaît "un Argentin qui pourrait écrire quelque chose. Cela devrait être très éloquent puisque je ne me satisfais plus de n'importe quoi. Je me suis tellement éloigné des écrivains d'ici que je ne vois personne qui pourrait le faire. Mais vous connaissez beaucoup de gens et peut-être avez-vous des idées".Cette lettre est accompagnée d'une importante note sur la traduction des Journaux, écrite sans doute par Gombrowicz lui-même à la troisième personne (1 page in-4 dactylographiée avec apostille autographe) : l'auteur revient sur le succès en France de Ferdydurke qui devrait décider les éditeurs argentins non seulement à réimprimer la très bonne traduction espagnole de ce roman parue dix ans plus tôt, mais aussi à s'intéresser aux Journaux. "C'est un peu plus compliqué puisqu'ils n'ont pas été traduits en espagnol. Les éditeurs ne veulent pas prendre de risques avec un livre qu'ils ne connaissent pas. Mais si la traduction était faite, le livre serait sûrement publié tout de suite. D'abord parce qu'il est considéré comme la deuxième grande oeuvre de Gombrowicz, et aussi parce qu'il parle beaucoup d'Argentine. Milosz tient les "Journaux" pour le livre le plus important de la littérature polonaise depuis la guerre. En Pologne il est interdit à cause de sa critique du communisme, mais la presse était enthousiaste et c'est probablement l'oeuvre de Gombrowicz qui fait la plus forte impression sur le lecteur. Si l'on pouvait dès maintenant recevoir de l'argent pour traduire en espagnol les "Journaux", cela permettrait d'accélérer considérablement leur publication. 200 $ suffiraient sans doute, qui seraient déduits des droits d'auteur". Gombrowicz ajoute à la main : "Nous avons des propositions des plus grands éditeurs des USA, d'Italie et d'Allemagne, mais les revenus ne seront pas là avant quelques années".Sensible à ses difficultés, Alicia de Giangrande propose aussitôt à Gombrowicz de traduire elle-même les Journaux. Le 6 janvier 1959, l'écrivain se dit très touché par son offre, tout en réfrénant son enthousiasme : "Traduire un tel volume ne peut se faire rapidement ; c'est un travail d'une année entière et il faut d'abord voir si votre espagnol est suffisant pour accomplir cette tâche (...). Il y a deux méthodes pour faire cette traduction : 1/ payer plus cher (si l'on trouve de l'argent) un très bon traducteur afin d'obtenir une version française 2/ ou alors la réaliser avec une personne noble comme vous : cela voudrait dire que je devrais la surveiller et qu'un écrivain argentin devrait la corriger finalement". Il évoque d'autres traducteurs potentiels comme Asturias ou Landsberg.Mais Alicia s'accroche et Gombrowicz accuse réception le 30 janvier 1959 d'un essai de traduction de 29 pages qu'elle a réalisé à partir des Journaux : "J'ai oublié de vous dire qu'il serait mieux de choisir quelques extraits pour la presse - et surtout pas les pages sur la Pologne qui seront sûrement éliminées !". Il lui répète qu'il a peur de devoir surveiller de trop près la traduction : "c'est trop fatigant pour moi et cela me prend trop de temps".Malgré cette fin de non-recevoir, la correspondance se poursuit sous forme de lettres plus brèves, dont deux entièrement autographes, jusqu'au 5 avril 1963, date à laquelle Gombrowicz lui annonce son départ pour l'Europe : il logera chez Jelenski à Paris, avant d'être reçu à Berlin par la Fondation Ford.
1895 1 page in-8 à l'en-tête imprimé journal hebdomadaire L'Espagne, s.d. Enthousiaste missive de l’écrivain guatémaltèque (1873-1927), "heureux de retrouver notre Paris". Le jeune homme y accompagne sa deuxième épouse Raquel Meller qui "va chanter 5 semaines, à partir du 2 janvier, toujours à Olympia". Il ne s’annonce pas les mains vides : "Je vous apporte un cadeau qui vous plaira : deux grandes gravures originales de Goya, d’après des tableaux de Vélasquez. Elles m’ont été données par le ministère des Beaux-Arts de Madrid comme des choses très rares et très précieuses."
Paris Emile Testard, "collection des dix" 1895 1 vol. broché in-4, demi-chagrin bordeaux, dos à nerfs, non rogné, couverture illustrée et dos conservés, VII + 257 pp. Première édition illustrée ornée de 70 compositions originales par Georges Jeanniot, dont 10 hors-texte gravés à l'eau-forte et 60 dessins in-texte gravés sur bois. Tirage limité à 300 exemplaires, celui-ci un des 38 numérotés sur Chine comprenant 4 états des eaux-fortes et enrichi d'un état unique de la planche "Le Poulailler", d'une suite sur Chine des vignettes et du prospectus de souscription. On joint une lettre autographe signée de Georges Jeanniot à Romagnol, éditeur de la "collection des dix" (1 page in-12, 13 octobre 1905). Ex-libris manuscrit Barbier Sainte Marie. En belle condition (rares rousseurs sur les premiers feuillets).
Paris Editions Rombaldi, coll. "Maîtrise" 1946 1 vol. broché petit in-8, broché, couverture illustrée rempliée, 206 pp. Bonne édition illustrée de 20 fines eaux-fortes originales (dont 17 à pleine page) par Étienne Bouchaud (1898-1989), membre de l'École d'Alger. Tirage limité à 990 exemplaires, celui-ci numéroté sur vélin teinté de Rives, enrichi d'une lettre autographe signée (1 page in-8, datée "Boulevard de Montmorency 67, Auteuil, mars 95") dans laquelle Edmond de Goncourt propose un rendez-vous au dramaturge et directeur de théâtre Albert Carré pour "un bout d'entretien au sujet de la pièce Manette Salomon" (voir le long développement à ce sujet dans le Journal à la date du 8 mars 1895).
2 pages in-12 ( s.l., "12 août 87" et "jeudi 31 août") et 1 carte-lettre (Paris, février 1896, traces de brûlures) - 1 page in-12 (s.l.n.d., petite déchirure à la pliure).Les deux premières lettre, datées d'août, concernent des travaux en cours ; les deux autres des places de théâtre. Franz Jourdain (1847-1935), architecte connu pour avoir réalisé le bâtiment de la Samaritaine et critique d'art (il est l'un des membres fondateurs du Salon d 'Automne), aménagea le Grenier de la maison d’Auteuil qui devient à partir de 1885 le salon littéraire d'Edmond de Goncourt.
Paris G. Charpentier et Cie, "Les actrices du XVIIIe siècle" 1890 1 vol. relié in-12, demi-veau glacé marbré rouge, dos lisse avec titre doré, tête rouge, non rogné, couvertures conservées, VIII + 524 pp. Édition originale de cette monographie d'abord parue dans L'Echo de Paris en 1889 (mention de deuxième mille). L'auteur a voulu contrebalancer "l'être conventionnel, créature idéalement accomplie" des Mémoires de Mlle Clairon (parus en 1799), en dressant, à renfort de documents et notes de bas de page, un portrait distancié de cette "figure originale du XVIIIe siècle, avec les jalousies, les intolérances, les tyrannies de son caractère, et les faiblesses et les vices, et les côtés terriblement humain de la femme" (préface).Exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé d'Edmond de Goncourt à son ami Lucien Descaves, l'un des dix membres fondateurs de l'Académie, d'une page autographe montée sur onglet de notes de ce dernier concernant la tragédie Cléopâtre de Marmontel (1750), dont Mlle Clairon tint le rôle titre. Article de presse contrecollé sur le second feuillet à propos du "bicentenaire de la Clairon" (28 mai 1923). On joint aussi une lettre autographe signée d'Edmond de Goncourt à Maurice Tourneux à propos de son étude sur Mademoiselle Clairon (une page in-12, 14 novembre 1885). Ex-libris manuscrit Barbier Sainte Marie. Reliure un peu frottée, sinon bon exemplaire.
Paris Dumineray 1851 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés, non rogné (M. Lortic), 284 pp.Édition originale de ce premier roman déconcertant, d'une trame décousue et souvent incompréhensible, publié à compte d'auteur par deux frères inconnus, Edmond et Jules de Goncourt âgés de 29 et 21 ans. Un début de carrière sans fanfare, car la parution du livre, qui devait intervenir le 2 décembre 1851, fut suspendue par le coup d'État. L'imprimeur Gerdès jeta au feu les affiches qui signalaient la publication d'un "En 18.." au titre équivoque, pouvant passer pour une allusion au 18 Brumaire ! Il censura même certaines phrases qui auraient pu passer pour des allusions politiques... Sur 1 005 exemplaires (dont 5 vergé de Hollande), il ne s'en vendit à 3 francs qu'une soixantaine, plus 24 offerts ; le reste du tirage finit en autodafé !L'ouvrage suscita un seul article favorable, celui de Jules Janin paru dans le Journal des Débats du 15 décembre, puis cette "joie de première communion littéraire" fut douchée par l'article glacial d'Armand de Pontmartin qui, dans la Revue des Deux Mondes du 14 janvier 1852, les traitait de "vadius de tabagie", sinon de déséquilibrés... Mais avec le recul, on peut déceler dans cette oeuvre échevelée les prémices de leur talent d'écrivains chahutant la syntaxe, dénichant des néologismes, exaspérant le lecteur non prévenu par un nervosisme de style tournant au tic d'écriture qui les apparente davantage à des journalistes qu'à de vrais romanciers. Et on trouve certains de leurs thèmes favoris, la femme fatale, le XVIIIe siècle, le Japon... Tout est déjà là, en gestation, une ébauche prometteuse.Précieux exemplaire de présent, adressé à la rédaction de L'Illustration, enrichi d'un envoi autographe non signé de Jules de Goncourt sur la couverture.On joint une remarquable lettre autographe signée, inédite, d'Edmond de Goncourt à Charles de L'Escalopier, conservateur de la Bibliothèque de l'Arsenal (2 pages in-12 sur papier bleu, 2 janvier [1852]) : "Voici un livre écrit dans des jours de doute, de tristesse et de découragement. J'ai long temps hésité à vous l'envoyer, mais le feuilleton tout encourageant de Jules Janin peut vous tomber par les mains. Peut-être me taxeriez vous d'ingratitude pour la bienveillance que vous m'avez toujours témoignée ; mieux vaut encore que vous jetiez mon livre au feu. Ne nous faites pas tous deux complètement solidaires des doctrines interrogées dans ce volume, nous avons voulu peindre au vif un coin de ce pauvre 19ème siècle qui n'est comme vous le savez monsieur ni un siècle de foi, ni un siècle d'espérance".Reliure postérieure de Marcellin Lortic, successeur de son père qui avait été l'un des fournisseurs préférés des Goncourt. Ex-libris gravé en couleurs Paul Muret, ex-libris manuscrit Alain Barbier Sainte Marie.
Paris Charpentier 1877 1 vol. Relié in-12, bradel pleine percaline rouge, pièce de titre de veau noir et fleuron doré au dos, non rogné, XII + 524 pp.Première édition chez Charpentier, revue et augmentée. Bon exemplaire en percaline d'époque attribuable à Pierson (dos légèrement passé et frotté), avec l'ex-libris gravé d'Adolphe Racot (1841-1887), critique littéraire "légitimiste" selon le Journal des Goncourt (6 mars 1887). Ex-libris manuscrit Alain Barbier Sainte Marie qui a joint un billet autographe signé d'Edmond à son éditeur à propos de la correction des épreuves de ce livre (une demie page in-8, 5 août 1876).
Paris Charpentier 1876 1 vol. Relié in-12, bradel demi-maroquin bleu, tête dorée, couvertures et dos conservés, 348 pp.Nouvelle édition d'Une voiture de masques sous un titre différent et avec quelques modifications de détail. La nouvelle "Un aquafortiste" insérée ici remplace "La Femme du Mézouar" qui figurait dans l'originale. Edmond de Goncourt signe une courte préface, datée d'août 1876, dans laquelle il parle de "document humain".Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée d'Edmond de Goncourt au critique Philippe Gille en remerciement d'un article sur ce recueil et de la publication d'extraits de "Marie-Antoinette" (une page in-8, 13 novembre 1876). Agréable reliure, légèrement postérieure (dos un peu passé et quelques rousseurs)
Paris Charpentier 1864 1 vol. relié in-12, demi-percaline grise, dos lisse avec pièce de titre chagrin bleu et fleuron doré, non rogné, 283 pp.Première édition en librairie, dédiée à Théophile Gautier, dont il n'a été tiré que 8 exemplaires sur Hollande. Sorti en librairie le 12 mars 1864, le texte avait d'abord paru en feuilleton dans L'Opinion nationale, du 3 décembre 1863 au 10 février 1864, sous le titre Mademoiselle Mauperin. Il en existe un très rare tiré à part de 89 pp. au format gr. in-8.Roman de la bourgeoisie, Renée Mauperin décrit le parcours d'une jeune femme un brin capricieuse qui dénigre le jeu des convenances en s'opposant à son frère libéral et ambitieux. En contrepoint d'une fresque sociale à la Balzac, les Goncourt adoptent une approche intimiste et une dynamique théâtrale - multiplicité des dialogues, urgence de l'intrigue, dénouement mélodramatique.Exemplaire de belle provenance avec cet envoi autographe signé : « à Henry Monnier, ses lecteurs et amis, E. et J. de Goncourt » (de la main de Jules). On joint un curieux billet autographe signé de Jules de Goncourt adressé à un critique pour prévenir un éventuel malentendu : « Lors de l’article que vous avez bien voulu consacrer à notre Renée Mauperin, nous vous avons écrit pour vous remercier. Quoi qu’on vous ait dit, nous avons été, et nous sommes encore vos très reconnaissants E. J. de Goncourt » (une page in-8, 5 février 1866).Quelques discrètes rousseurs, mais excellent exemplaire en reliure d'époque (ou très légèrement postérieure).