Reference : 1054.1aaf
81 x 24 cm, charte sur 33 lignes, écriture dense en langue française, notice dorsale illisible, roulé, parchemin avec 2 cousures (d’origine).
Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Reference : 128789aaf
s.d. (ca. 1750), kl. in-8vo, 50 feuilles, cachet ‘Bibliothek Rolf Keller Stuttgart’, reliure en moroquin rouge, dos orné en noir, richement orné or sur les deux plats.
Enthält eine ital. Handschrift auf Papier "Preparazione per la confessione e varie altre orazioni", Mitte 18. Jhd. Avec le nom ‘Gabriella della Chièsa di ceroignaco vedovce ceaglio. (?). (Rotbrauner Maroquineinband. Mit blindgeprägtem Flechtdekor auf dem Rücken u. den Stehkanten; Decken mit abwechslungsreicher ornamentaler u. floraler Goldprägung). Image disp.
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Paris Maeght éditeur 1979 En feuilles
Prospectus pour le livre de Jacques Prévert illustré d'eaux-fortes de Joan Miro "Adonides". Un feuillet plié en deux, avec en première page le texte en fac-similé du manuscrit de Prévert, entouré d'une GRAVURE à sec de Miro. Texte imprimé en page trois. Insolation en marges. Bon 0
XVIIe circa 1655 Pas de couverture Dim : 26 x 21 cm.Gouache sur vélin tendue sur panneau de bois. Première moitié du XVIIe s.
La miniature représente un jeune monarque, au teint replet, aux cheveux clairs et bouclés. Il est vêtu de la robe fleurdelisée surmontée du col d’hermine. Il porte autour du cou le collier de l’ordre de Saint Michel.Sur une table basse, à sa gauche, sont disposés la couronne royale, le sceptre et la main de justice.Le jeune souverain tient à la main une écuelle d’étain à l’aide d’un linge blanc. La scène se déroule dans un hospice. En arrière-plan, trois personnages : deux sont alités sur des couches à baldaquins, le troisième se tient debout dans une allée à l’aide de deux cannes. Les personnages portent tous des bonnets bruns, celui de gauche lit un ouvrage. En fond de scène, masqué par les tentures des lits, on distingue des fenêtres cintrées et grillagées. Le visage du jeune roi est empreint de douceur, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.L’étude de l’iconographie des jeunes rois de France ne laisse aucun doute quant à l’identité du monarque ici représenté : il s’agit du jeune Louis XIV, accédant au trône en 1643, et sacré à Reims en 1654. L’iconographie de Louis XIV enfant est assez restreinte, on peut citer les portraits faits par Claude Deruet et Philippe de Champaigne. Cette composition est à ce titre d’un grand intérêt. La représentation est manifestement allégorique et non pas faite au naturel : elle vente la piété du jeune souverain, son abnégation et l’attention qu’il compte porter aux indigents du royaume.L’image du roi guérisseur est ici renforcée par celle du roi charitable envers les malades. L’endroit représenté, spacieux, avec un seul malade par couche, pourrait être l’Hôtel-Dieu de Paris, auquel le pouvoir royal accordait une attention particulière.Une importante et émouvante pièce historique.
, , 1716. Manuscrit petit in-4 sur papier de 121 pp. chiffrées et cadrées, maroquin rouge, dos orné aux petits fers, plats avec encadrements de filets fleuronnés, tranches dorées (reliure de l'époque).
Ce manuscrit singulier, daté du 10 avril 1716 comme l'atteste son colophon, constitue un précieux témoignage sur les usages protocolaires et les subtilités de la correspondance pratiquée par les membres de la famille d’Orléans, tels que Gaston, frère de Louis XIII, Philippe, frère de Louis XIV, ou encore la Grande Mademoiselle. Véritable guide de l’étiquette épistolaire, il consigne avec minutie les règles de présentation, de choix des matériaux, et de formules à adopter en fonction du statut du destinataire.Ainsi, un destinataire d'importance, comme le roi, la reine, un souverain étranger, le cardinal Mazarin ou le pape, se voyait honoré par l’usage de « papier doré et soie bleue ». À l’inverse, des correspondants moins prestigieux devaient se contenter du « grand papier, lettre ronde avec cire molle ». Le protocole définissait même les espacements : une lettre adressée à un égal méritait trois doigts de blanc sous le mot Monsieur ou Mon frère, tandis qu’un simple notable n’en obtenait que deux. Quant aux correspondants de rang inférieur, ils voyaient leur Monsieur inscrit immédiatement au début de la ligne, sans aucun blanc, témoignant ainsi de leur statut subalterne.Ce protocole, rigoureusement respecté, était indispensable pour maintenir les subtilités hiérarchiques de la cour. Comme le rapporte le Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire (187), une lettre adressée au roi devait, par exemple, débuter par le mot Sire écrit quatre doigts plus haut que le corps du texte, la première page ne devant comporter que quatre ou cinq lignes. D’autres détails tout aussi précis rythmaient cet art minutieux, révélant une obsession pour l’ordre et la distinction dans les relations épistolaires.Au-delà de son caractère anecdotique et parfois cocasse, ce formulaire représente à la fois un fragment précieux de la petite histoire et un témoignage éloquent de la vanité princière. Il illustre la quête incessante de prestige des membres de la noblesse, réduits sous la gouvernance rigoureuse de Louis XIV à jouer des rôles d’apparat. Devenus des figures majestueuses et honorées, mais sans réel pouvoir, ils se conformaient scrupuleusement à des conventions minutieuses, révélant à la fois leur orgueil et leur subordination dans l’ordre hiérarchique imposé par le Roi-Soleil.A la fin : Cette copie achevée le 10e d'avril 1716 a esté tirée sur l'original communiqué par Monsr Doublet Secrétaire des Commendements de Monseigneur le Duc d'Orléans et est un peu plus ample que celle qui avoit déjà esté envoyée.Très excitante pièce bibliophilique.
, , 1723-1759. 5 feuillets manuscrits montés sur onglet reliés en 1 vol. in-4, demi-chagrin bleu à coins, titre doré en long (reliure du XIXe siècle).
Recueil de trois itinéraires indépendants consignés entre 1723 et 1759. Contient :1. De Lyon à Avignon par voie de terre plutôt que par "la rivière". Lettre signée «Palerne» (4 pp.) à Lyon ce 12 décembre 1723 dimanche adressée à sa soeur habitant Avignon que le rédacteur et toute sa maisonnée lyonnaise sont sur le point de rejoindre malgré les intempéries : L’homme propose et Dieu dispose. Nous avions arrêté un coche pour partir demain après dîner avec la Compagnie que je vous ai nommée mais il s’est levé un si grand vent que l’on ose pas se risquer sur la rivière surtout les Dames et comme tous les astrologues marins disent que ce même temps règnera encore quelques jours cela nous détermine à prendre le parti de nous en aller par terre et je commencerai par envoyer demain lundi quatre domestiques dans des calèches (…) les domestiques arriveront à Avignon jeudi ou vendredi (…).2. D’Orgon à Gênes en passant par Marseille et Antibes : Note du Voiage en Provence le 1. juin 1754 (4 pp.) Itinéraire et notes de frais (dîners, laquais, perruquier etc.) puis retour de Gênes le 28 décembre 1754.3. Routte de Gibraltar en France 1759 (2 pp.) signé Darbaud, Taillaud Dayminy et Danselme en 44 étapes par terre d'Estepona et Marbella à Toulon et 4 colonnes : dates (du 5 septembre au 18 octobre 1759), dîner, coucher et lieues.Coiffes et coins usés.
Tulette, , 1725-1726. Manuscrit in-12 de 210 ff. à 13 lignes par page à l'encre brune, basane brune, dos à trois nerfs daté 1725 (reliure de l’époque).
Témoignage épistolaire inédit contemporain de la peste de 1720 en Provence, Comtat et Languedoc qui décima les deux tiers du village de La Valette près de Toulon (aujourd'hui La Valette-du-Var) « un des niveaux de mortalité les plus élevés enregistrés par la Provence au cours de cette catastrophe (…) Les autorités valettoises, en liaison avec les édiles de Toulon, informés, dès le 31 juillet 1720, de la mise en interdit de Marseille, adoptent aussitôt diverses mesures pour mettre la cité en état de supporter l'éventuel choc de la contagion (…) le conseil de ville prononce l'organisation de la "serrado" soit d'une quarantaine générale par l'interruption totale des échanges et l'enfermement de la population dans les maisons (…) après l'épidémie, en avril 1722, la communauté mit en vente plusieurs charges de blé "provenant des provisions faites pour raisons de contagion". Si le grain n'a pas manqué, le spectre de la famine ne saurait masquer l'appréhension fondamentale pour les autorités » (Gilbert Buti).C'est en cette même année 1722 qui marqua la fin de l'épidémie, que l'abbé Sauvageon de Tulette (Dauphiné) consigna la correspondance reçue de rescapés valettois - dont plusieurs membres de sa famille - qu'il établit d'octobre 1725 au 3 avril 1726 en guise de témoignage soit 91 lettres d'affaires courantes empreintes de la catastrophe encore récente : Me voicy arrivé à ma patrie, charmé de voir un peuple, qui joüit d'une santé parfaite depuis un temps qui fait croire que la contagion y a cessé entièrement je m'alla promener hier au soir avec une personne qui avoit eü la peste, laquelle je ne vois pas être plus à craindre, que les autres gents.Répertoriés dans le Dictionnaire des Paroisses et communes de France (C.N.R.S.), l'abbé Sauvageon laissa deux manuscrits complémentaires à la même époque dont une Notice sur la peste, en 1722, dans le Dauphiné et le Comtat-Venaissin. et le Journal de ce qui s'est passé a Tulette et dans les environs, en 1719 et 1720.Pièce exceptionnelle d'une lecture parfois malaisée, l'abbé Sauvageon a pris soin de faire suivre son manuscrit d'une Table de toutes les lettres contenues dans le présent volume avec les noms des Valettois concernés, complément essentiel aux très rares archives du village à l'heure de la contagion - dont le "Livre jaune" registre tenu par le notaire valettois Jean-François Bouyon, en 1721 « qui constitue sans nul doute le pivot de l'enquête (mais) ne peut fournir à lui seul, l'ensemble de l'information utile pour restituer au mieux la tragédie » (Gilbert Buti).[Sur La Valette :] Laurent Germain Histoire de La Valette (Var). 1891 ; Gilbert Buti, La Peste à La Valette : la peste au village, 1720-1721. Marseille, 1996 ; [sur l'abbé Sauvageon :] Marie Élisabeth Martin-Laprade, Paroisses et communes de France, Dictionnaire d'histoire administrative et démographique C.N.R.S., 1981, XXVI. Drôme, p. 524.
, , 1659-1670. Manuscrit in-4 (20 x 27 cm) à l’encre brune de 582 pp. chiffrées 593, à 40 lignes par page, vélin souple à rabat, dos lisse muet, super-libris manuscrit "O.D. Mottet" sur la tranche de tête, traces de lacet (reliure de l’époque).
Livre de raison couvrant la période 1659-1670. Cet ouvrage, issu d’une des familles les plus éminentes de Provence, offre un aperçu unique de la vie et de la gestion quotidienne d’une maison noble au XVIIe siècle. Il provient de la famille Mottet de Tarascon, présentée dès 1693 par Robert de Brianson dans L'État de la Provence dans sa noblesse : « La famille de Mottet de la ville de Tarascon est une des plus anciennes de cette ville (...) Galiot Mottet, chevalier de Rhodes, reçut la Commanderie de Bordeaux en 1417. (...) Jean de Mottet fut reçu chevalier de Malte en 1628 et pourvu de la même commanderie en 1665. »Un récit personnel et patrimonial. Le livre débute par une entrée rédigée par Olivier de Mottet, relatant le décès de son père, noble Roustan de Mottet, le 1er septembre 1659 : « Mon feu père est décédé ab intestat, âgé de soixante-douze ans et six mois (...). Il n’a point été surpris d’une mort si soudaine puisqu’il se préparait de bien mourir de longue main (...). » Ce même jour, Olivier de Mottet, alors âgé de 49 ans, souligne une étrange coïncidence : il est né à la même heure et à la même date que celle du décès de son père. Le 8 septembre suivant, il fait confectionner ce livre de raison par Monsieur Sauret, bénéficié de Sainte-Marthe.Une décennie d’activités et de gestion. Le recueil détaille dix années d’activités intenses de la maison Mottet, notamment les vendanges de deux grands vignobles et la culture des oliviers répartis sur les domaines familiaux de Tarascon et Marguerittes. Il mentionne également des déplacements fréquents à Aix, Arles, Avignon, Nîmes, et Beaucaire.Outre son intérêt patrimonial, ce manuscrit constitue une véritable archive provençale, offrant un aperçu des pratiques agricoles, économiques et sociales d’une famille noble du XVIIe siècle. Chaque journée y est consignées avec précision, résumée en manchettes telles que : « Louage et soins des chevaux », « Taille des grains », « Vignes arrachées », « Souliers des laquais », « Foires », « Mon cousin Charles de Mottet », « Catherine d’Archambault, apothicaire à Tarascon », « Cinquante huiles », « Grains perçus à Marguerittes »Un document unique. Cette archive exceptionnelle témoigne de la gestion rigoureuse d’un vaste domaine terrien, tout en illustrant la vie domestique et les relations sociales d’une famille noble provençale. Elle constitue un jalon précieux pour l’étude des pratiques économiques et culturelles du Grand Siècle.Pièce manuscrite d'une grande lisibilité copiée d'une même main avec très peu de biffures. Coupes et dos de la reliure partiellement manquants ; deux petits trous de ver sur les quinze premiers feuillets, galerie de ver marginale sur les derniers feuillets.
Reference : 5409
P. Berthaud sd () in12, cartonné, 20 pages + 92 planches ht en noir, . Reproduction des 86 miniatures du manuscrit latin 10526 de la BN. Imprimé Protat à Macon.
bibliothèque nationale, département des manuscrits
Reference : 17297
, 1736**, Manuscrit, relie en veau a l'impression dore et au 5 nerfs, plattes interieures decorees, gravure en frontispice, page de titre, 95 x 150mm., pages ne sont pas numerotees, 3 gravures.
Manuscrit du XVIIIe siecle. En bon etat.
Reference : 137573aaf
19th c., ca. 18x12 cm, Gesamtgr. ca. 5,5 Meter lang, Hs. beidseitig auf Baumrinde geschrieben u. in Leporelloform gefalt. 48 Bl., mit Ausbrüchen und Fehlstellen, housed in a handmade box with leather covers / in einer speziell angefertigten Lederschachtel.
Original handwritten magic or divination book of the Batak-People (Sumatra) on tree bark. This special type of book called ,Pustaha’ or ,Pustaka’ is made of folded treebark (bast) and contains informations about magical practises and divinity in the form of text and drawings of magical symbols. It is handwritten in a syllable script derived from the Indian Sanskrit. The language is one of the dialects of the 6 groups of the Batak people, living around the vulcanic Toba Lake and in the surrounding mountains in northern Sumatra. The Batak had the reputation to be fierce warriors who practised ritual cannibalism until they became subjects of the colonial Dutch East Indian government. They have a rich animistic tradition with complex rituals (funerals etc.). In most Batak communities, only the priests, or ,datu’ were able to use the Batak script, and use it mainly for magical texts, divination, fortune telling, calendars and medicine. Only the datu and their students were supposed to know the secrets contained within these books. A rare item. cf..The history of the Book, J. Hauck collection N° 41. Image disp.
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, , 1860-1967. 36 lettres manuscrites conservées dans un volume in-4, demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée.
Recueil établi par un amateur en guise d'album familial qui rassemble les dernières missives étalées sur un siècle (1860-1967) de ses aïeux, proches parents et amis. « Robert » (nom du destinataire) survivra à la Grande guerre, à la différence de son père dont il inscrit en regard de sa dernière lettre la date, les circonstances du décès et une épitaphe. Les grands-parents, les oncles et tantes sont représentés par leur derniers mots… Un vieil ami avec lequel il s'était fâché lui adresse de son lit d'hôpital une touchante lettre de réconciliation etc. Curieux album funéraire qui remplace le portraits des défunts par leur derniers mots manuscrits.
1804 Laroque, 1804. 4 pp., de format in 4°, sur papier vergé filigrané, timbre impérial.
Bon état.
Le 14 juillet 1569. Pièce sur parch. in-12, oblong, 14 lignes d'une écriture lisible. Signée.
François de Vigny, secrétaire de la chambre du roi et receveur de la ville de Paris. L'oratoire initial fut remplacé au début du XIe siècle (1040) par une église dédiée à St Marcel qui dévient collégiale en 1158, elle occupait l'emplacement des N°79 à 83 du Bd St Marcel, église fermée en 1790 et démolie en 1806. Bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
1965 In-4 Broché, couverture illustrée à rabats
Catalogue de cette exposition itinérante, organisée en décembre 1965 à la Hirschl & Adler Gallery à New York, en février-mars 1966 à la Honolulu academy of art à Hawaï, et en avril-mai 1966 au Phoenix art museum, en Arizona. Note de l'artiste en fac-similé manuscrit, préface de Henri Gaffié. Biographie et liste des oeuvres exposées. 87 reproductions dont six en couleurs. Les gardes sont illustrées par Dufy, comme la couverture en couleurs, lithographie imprimée par Mourlot. 36 pp. Très bon 0
Reference : 9112
Lyon, Conseil Général, séance du 2 novembre 1830, 1 en cahiers, sous couverture. in-folio de 11 pages manuscrites ;
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Reference : 3044
Cicra 1860 Grand In-8 étroit à l’italienne (25x16 cm), relié en pleine percaline bleue marine dos à 4 nerfs titre frappé « Album de Plantes Marine », filet d’encadrement doré sur les plats, doré sur tranches. Traces de mouillures sur la reliure ainsi qu’à l’intérieur sur plusieurs pages. 74 ff avec sur chaque page une belle algue appliqué ainsi que son nom manuscrit indiqué à la plume bleue.
Intéressant album de « Plantes marines » composé de 74 échantillons d’algues au naturel appliquées sur des feuilles de papier crème, légendes avec le nom en latin de chaque spécimen d’algue rédigé à l’encre bleue. Les algues appliquées sont d’une telle finesse qu’on a l’impression avec une recherche de mouvement, reproduisant l'ondoiement de l'algue au fil de l'eau et leur aspect nébuleux. Composé dans les premières années du 19ème siècle, chaque espèce est pressée, afin de ne laisser qu’une empreinte sans altérer le support ni écraser l’algue, ce travail minutieux n’en est pas moins scientifique puisque chaque spécimen est accompagné en vis-à-vis de son nom latin. Cette prouesse technique est une spécialité de Bel Isle en Mer dont le savoir est à présent perdu.
Reference : 11018
Condom, Mézin, 1763. 4 pp., manuscrites, sur papier vergé filigrané, timbre de la généralité de Bordeaux.
Bon état.
Reference : 11027
Mézin, 1762. 4 pp., manuscrites, sur papier vergé filigrané; timbre royalde la généralité de Bordeaux.
Bon état.
***
Chiffré, ce plan faisant sans doute partie d'une suite à usage militaire.
Avec des airs de J.-J. Rousseau entre autres.Belle étiquette en page de garde de “Des Lauriers ... tient magasin de papiers ... rue Saint Honoré”.Nombreuses feuilles réglées, non remplies. Pleine basane racinée, dos long richement orné aux petits fers, tranches marbrées. Reliure de l'époque. Très bon 1784 1 volume in-8°
Reference : 90830aaf
Commencé le 29 mai 1912, in-8vo, 268 p., contenant 106 chansons richement illustrées par des dessins humoristiques en couleurs, avec une table des matières qui conserve seulement les premières 20 chansons, reliure d’époque, cahier en demi-toile aux coins verte, dos affaibli par l’usage. Le 1er contre-plat représente une carte des bassins de la France.
Manuscrit conservant 106 chansons d’armée souvent humoristiques et très populaires à l’époque, copiées et illustrées avec de sympathiques dessins par Bigotta, qui représentent des soldats dans des situations les plus disparates et qui sont parfois accompagnés par des courtes légendes de l’auteur. La pratique de rédiger ses propres cahiers de chant et de les illustrer était assez courante chez les jeunes recrues du début de siècle. Ces témoins de la vie militaire de l’époque, nous transmettent également des informations sur les moeurs et la mentalité, l’esprit patriotique, etc. Le livre contient entre autres les chansons: Dans mon aéroplane / Elle est de l’Italie / Coeur d’Apache / La Mariolle / Hop, Eh, Ah, Di, Ohé / Berceuse militaire / Vive la République / Nos vingt ans / Une nuit d’amour / Fleur de Seine / etc. etc.Enthält 106 meist humoristische Beiträge in Couplets mit Refrains aus dem Bereich des Soldatenlebens, illustr. mit vielen Uniform-Darst. u.ä. - Buchblock gebrochen, tls. leicht fleckig, einige Bl. randrissig. Hs. Register nur für Nr. 1-20 vorhanden. http://www.chantsmilitaires.fr/; http://verdun-1916.chez-alice.fr Image disp.
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S.l.n.d., , (1765 ca). Manuscrit in-12 oblong (134 x 190 mm) de (1)-73-(3) ff. de musique notée à l'encre brune avec la description des figures en regard, table, veau fauve, dos orné à nerfs, trace de pièce de titre, triple filet doré d'encadrement sur les plats, dentelle intérieure, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Rare recueil manuscrit de contredanses réunies vers 1765 à l'apogée de la contredanse française.« Depuis longtemps déjà la contredanse (ancienne danse villageoise d'origine anglaise où les couples évoluent librement sur un rythme gai et entraînant ndlr) constitue le divertissement par excellence, mais, loin de s'émousser, le goût qu'on a pour elle ne fait que croître. Dans les années qui précèdent la Révolution, le menuet tombe en défaveur, mais non la contredanse qui devient l'élément essentiel du bal. [...] C'est elle, à peu près uniquement, que multiplie et diffuse la surabondante production écrite de la seconde moitié du siècle. On l'aime pour la juste mesure de son groupement limité à huit membres, et pour l'égalité sans façon qu'elle établit entre eux » (Jean-Michel Guilcher, p. 86).Lorsque paraît en 1762 le Répertoire des bals ou Théorie-pratique des contredanses du Sieur de La Cuisse, la contredanse française est relativement bien définie : danse de pas et de figures décrite dans la préface du Répertoire, la pratique des contredanses connaît une croissance exponentielle à partir des années 1760, ce que révèle l’entreprise éditoriale qui l’accompagne : une production remarquable de partitions vendues à l’unité, sur un même modèle, rassemblant une page de titre, une page de description verbale de la danse, une page de diagrammes ou « plans » de la danse dessinant sur le papier le chemin des figures et les positions des danseuses et danseurs, et une page consacrée à la musique. Comme le remarque Jean-Michel Guilcher, il a longtemps été difficile de cerner leur quantité exacte, de reconstituer des séries, des ensembles, malgré la présence de numéros de volumes et de feuilles pour une grande partie de ces partitions, et de rares catalogues. Les partitions se trouvent ainsi en recueils éditoriaux, recueils factices et feuilles libres.Les 73 contredanses de ce recueil se composent d'un titre, de la musique notée et pour 53 d'entre elles de la description verbalisée des figures en regard de la musique notée ; citons Les Plaisirs de l'Arquebuse, La Brandebourg, La Lucille, Les petites étrennes, L'Amoureux de quinze ans, La puce, La Guerin, Esther, La Rugieri contredanse allemande, La Viarmoise, Les fêtes de Tempé contredanse allemande, La Bienfaisante contredanse française, Le Palais d'amour contredanse française, La Vandeüil contredanse allemande, L'ambigu comique contredanse allemande, La Champagne, La Saint Étienne, La nouvelle française, L'Amérïquaine, L'Insurgente, L'Anglaise américaine, La Destaing (ces trois dernières sans musique notée) etc.Ex-libris manuscrit à l'encre du temps « Ce livre appartient à François Reboul (…) Montpellier » (étiquette F. Reboul sur le premier contreplat). Petite galerie de ver sans atteinte au texte, pâles mouillures sur les plats de la reliure. INHA, Répertoire des contredanses (1762-1788) ; Jean-Michel Guilcher, L'Apogée de la contredanse française in La Contredanse, un tournant dans l'histoire française de la danse, 2003, pp. 85-139.
Reference : 2892aaf
S.d. (vers 1822), in-8°, 128 p. n.n. (dont 59 blanches), calligraphie sobre et bien lisible, quelques ratures (améliorations) dans le texte, deux ex libris ms. au crayon ‘Marc. Ech.’ et ‘Rossier’ (?), cartonnage en papier marbré caillouté à veines, passablement frotté, dos abîmé, tranches vertes.
Curieux document extrêmement intéressant contenant 7 proverbes, 3 contes humoristiques grivois, 18 compositions poétiques de style et de longueur variables (dont 2 avec air, typiques du Vaudeville), ainsi qu'une composition de 20 pièces poétiques intitulée «Bobêche», dont le sous-titre du premier poème indique “de Gaspard Lavisé”. La grande majorité des compositions sont signées ‘T.S.V.J’ et sont très certainement de sa main, puisqu'il ne s'est pas privé, à certains endroits, de biffer et d'introduire des variantes dans ses textes. Une pièce intitulée “Chansons” est visiblement d'une autre main et est signée ‘L.B. 1822’. A côté de certains poèmes sérieux (qui ne sont pas les mieux réussis) comme “Romance de Marie Stuart retournant en Ecosse”, d'autres sont d'une veine typiquement satirique: “Surprise de Louis XVIII” (composition qui se moque de la fuite du roi devant Bonaparte en 1815) ou “Chapitre Général des Cordeliers” (qui tourne en dérision l'Assemblée générale de cet ordre religieux). D'autres compositions sont liées au vaudeville en tant que chansons ou tirades théâtrales (Bobêche, par exemple). Outre ces poèmes, les proverbes sont très amusants et sont imprégnés de sagesse (et grivoiserie!) campagnarde: “Méfiance - Du devant d'une femme - Du derrière d'une mule - De tous les côtés du puits”. La grossièreté un peu naïve des 3 contes humoristiques ne manquait pas de faire sourire l'audience des tavernes ou des convives d'un repas bien arrosé: “Deux jeunes filles s'entretenaient un jour & se demandaient de quoi était confectionné l'objet de leur affection, l'une disait que ce devait être un os, l'autre un boyau ou un oeuf. Après s'être assez combattues sur ce sujet, la première qui en avait bien tâté, conclu(t) par ces paroles: “Je suis sûre que j'ai raison parce qu'il est tombé beaucoup de moëlle sur mes sabots”. Image disp.
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Reference : 91247aaf
1880- 1900, in-8vo, environ 160 ff., entrées ordonnées par ordre alphabétique (mots clés ou auteurs), reliure en demi-cuir d’époque, plats marbrés.
Ce recueil manuscrit redigé entre 1880 et 1900, contient nombreuses citations de fameux écrivains français, italiens, anglais, etc., souvent à empreinte religieuse, quelques recettes pratiques tirées de la “Gazette du Village”, et quelques notices signées ‘Egl. Lib.’ (Eglise Libre). Entre les pages du volume sont conservés d’autres feuilles et un petit cahier avec citations, coupures d’articles, un autre petit cahier ms. avec des notices pour l’apprentissage de l’Anglais. L’auteur de ce recueil n’a laissé sa signature aucune part. Il possède une très bonne connaissance de l’Italien et du Français, et l’on devine par certaines citations choisies son appartenance à l’église vaudoise. Un article de journal et l’addresse coupé d’une lettre nous permettent d’attribuer le manuscrit à l’officier Fritz Malan (1863-1930) appartenant à l’Armée du Salut, ou à un de ses proches parents. Fritz Malan fut très engagé dans ce mouvement religieux intérnational: il contribua à l’établissement de l’Armée en Italie, en particulier dans les vallées du Nord du pays. Image disp.
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