Reference : 1373
1480 circa 1480, Miniature sur vélin 11,4 x 7,5cm.
Saint Jean est représenté accompagné de l'aigle, rédigeant l'évangile sur un rouleau. Une Vierge en majesté, portant l'enfant Jésus dans les bras, apparaît en haut de l'image.Cette miniature, d'une délicatesse exceptionnelle, tant pour le traitement des paysages que pour le rendu du drapé, relève de l'école tourangelle. La palette joue sur les dégradés de bleu pour donner une profondeur à la composition, sur laquelle se place l'aigle, ici représenté les ailes éployées, finement rehaussé de traits d'or.L'onctuosité des rochers, répondant à la grande finesse du traitement de Saint Jean, donne à l'ensemble une grande élégance.La miniature a été placée au XIXè s. sur un support doré, et encadré sur un fond de velours ancien rouge.
, , 1794 ca. Ensemble 4 pièces manuscrites (11 x 18 cm).
Correspondance manuscrite adressée à Mr Cottier, rue neuve Ste Catherine à Paris, créancier d'Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau (1749-1791) : Les Directeurs de l'Union Mirabeau incertains (…) la succession de Mirabeau ne sera pas réglée comme celle des émigrés - vous préviennent de faire votre déclaration avant le quinze de ce mois et de produire vos titres originaux pour ne pas vous exposer à la déchéance. Paris le 6 thermidor 2e année. (24 juillet 1794). M. Mirabeau aîné devait, lors que fut ouverte son inventaire à M Cottier la valeur de 600 (…) Vous êtes prié le mardy 18 du courant cinq heures chez M. de Mant… l'assemblée des créanciers de feu Mr de Mirabeau qui ont vérifié et affirmé leur créance il s'agit d'arreter entre eux une première… Mignen conseil de le 14 sept. La succession Mirabeau fut organisée par son premier secrétaire et légataire J.-B.-F. de Comps nommé en tête de la pièce suivante : M. de Comps premier secrétaire de Mirabeau a l'honneur de prier Monsieur Cottier d'apporter ses titres de créance dans la succession Mirabeau Hôtel de Charost S. Honoré.
Sans lieu ni date ni nom d'artiste vers 1860. In-8 papier fort monté sur onglet 5 feuillets blancs 38 feuillets non chiffrés (soit 76pp, la dernière ornée sans texte) 29 feuillets blancs. Plein maroquin grenat, dos lisse muet, encadrement courant sur le dos et les plats composé de filets guillochés, perlés et continus servant de base à une très large dentelle finement dorée, coupes filetées, grande dentelle dorée sur bordure intérieure, contreplats doublés de moire violet profond, tranches dorées frappées de fleurons, ainsi que des nom et prénoms "Thérèse, Madeleine, Gautier", reliure de l'époque. Le texte, en français, est entièrement calligraphié en beaux caractères gothiques, occupant environ 6cm en largeur et 9cm en hauteur, inscrits dans un encadrement richement orné d'environ 9cm (largeur) sur 12cm (hauteur). Quelques lettrines dorées (volutes, animaux, végétaux), majuscules dorées, certaines sur fond rouge, bleu ciel, vert. Les mots "Dieu", "Jésus", "Seigneur" sont en rouge. Les frises d'encadrement sur fond blanc, bleu nuit, vert, vieux rose, gris-bleu, bleu ciel, grenat, argent et or présentent un décor différent pour chaque page, très joliment et finement composé dans le goût des manuscrits enluminés médiévaux où, parmi des entrelacs de volutes et de végétaux, foisonnent petit peuple d'anges, dragons, bestiaire fantastique, ainsi que Dames parées, Chevalier à bannière, fleurs, animaux, papillons, insectes. Quelques autres décors sont à remarquer: chapelet, barque longeant une côte, paysage nocturne au bord d'un lac et la très romantique évocation d'une tombe sous le Lune, abritée par un saule. On admirera enfin de magnifiques guirlandes de fleurs (certaines sur fond doré) telles que roses, lilas, arum, fuchsia. Sans oublier une grande vignette au centre d'un fin décor de colonnettes dorées, représentant un ange à bannière grenat s'apprêtant à faire tinter une cloche céleste (lettres dorées du texte de la bannière un peu ternies). Nous joignons un signet de soie rouge vif à franges (18cm X 4cm) très gracieusement brodé de fleurettes et de 3 papillons multicolores. MAGNIFIQUE MISSEL MANUSCRIT AUX RICHES ENLUMINURES D'UNE GRANDE FINESSE AYANT CONSERVE TOUTES LEURS FRAICHES COULEURS DANS UNE RELIURE LUXUEUSE, DECORATIVE ET EN BEL ETAT.
Ce livre-bijou unique, portant sur les tranches les nom et prénoms de la personne à qui il était destiné, est particulièrement représentatif des présents offerts, sous le Second Empire, à l'occasion d'une Communion ou d'un mariage.
, , 1733-1741. Ensemble 4 cahiers manuscrits in-4 brochés.
Livre de la depence de Mr Favret St Laurens commancée le 1er may 1733. Années 1733. 1734 et 1735 jusques au mois de may. In-4 de 68 pp. [Verso du dernier feuillet : Livre de la recepte de Mr Favret St Laurens commancée le Premier may mille sept cents trante et trois. In-4 manuscrit de 5 pp.].J'ay commancé mon tabac a rapé que Lacam ma porté de Paris le 27eme xbre 1731 y compris celuy que j'avais il y a en tout pois de montpellier quinze livres et demy. Mr de Régnac maporte duex carotes tabac faisant pois de montpellier sept livres…Livre de la Depance que Mr Favret de St Laurens a faite depuis le Premier May mille sept cents trante et cinq. Années 1735. 1736. 1737 et 1738. In-4 broché de 78 pp. Titre de départ : Continuation de la depance commancé le Premier May 1733 qui se monte à la somme de deux mille huit cent neuf livres traise sols trois deniers cy [Verso du dernier feuillet : Livre de la recette que Mr Favret de St Laurens a faite commencée le premier may mille sept cents trente trois / jay arraché les deux feules quimanquent a ce registre parce que cestoit la recepte que jay couché pourt un caier qui est dans mon portefeuille]. Livre de la depance que jay faite qui a copmmencé le Premier janvier 1739. [Au verso du dernier feuillet : ce patot contient toutes les dépanses que jay faites depuis le 1er may 1733 et les années suivantes 1734 1735 1736 1737 et 1738.]Fin : La depance que jay faite depuis le premier janvier 1739 jusques au dernier décembre mille sept cents quarante et un se porta à la somme de deux mille neuf cents septante livres cin sols onze deniers. In-4 de (2)-48-(31) pp. Livre des réparations commencées en lannée 1742 continuées et finies en lannée 1744 au mois de septembre. In-4 de (14) ff.
Reference : 99047aaf
1610, 56x53 cm, parchemin enroulé, belle lettre initiale calligraphiée, écriture de notaire très soignée du XVIIe s., légèrement froissé, sceau (de la ville de Morat) manque, bon état.
Jean Vessa du Chastel dessus (Ober-Burg près de Morat) vend, avec le consentement de sa femme, une maison à Châtel avec jardins, grenier et four contigus (mais sous réserve d’une grange sur ce terrain qu’il a vendu ailleurs et qui sera déplacée) ainsi qu’un grand nombre de prés, champs et bois dans les environs à Symon Würstemberguer, bourgeois et membre du Grand Conseil de Berne, pour la somme de 950 écus et d’un ,clert’ de vin d’une valeur de 36 écus. Date: 4 janvier 1610. Notaire: de Beaulieu. En bas de page, la confirmation de Persone Cramer, femme de Jean Vessa (ou Wissa) pour cette importante transaction de biens. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Reference : 1068.1aaf
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Reference : 1067.1aaf
1762, 23 x 24,5 cm, charte de 27 lignes très lisible avec notice dorsale, fixé sur un carton brun de 30 x 43 cm (A3) dans une mappe en plastique.
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Reference : 1070.1aaf
Phone number : 41 (0)26 3223808
Reference : 1071.1aaf
1809, 21 x 36 cm, charte de 21 lignes avec notice dorsale, sceaux du ct. de Vaud dans le coin gauche supérieur et droit inférieur, fixé sur un carton brun de 30 x 43 cm (A3).
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Reference : 1386.1aaf
1646, 42.5 x 27.5 cm, charte avec belle écriture du 17e s., première ligne calligraphiée, pliée-
Phone number : 41 (0)26 3223808
Reference : 66866aaf
1802, in-folio, 25 S. festes handgezogenes Papier mit Wasserzeichen, ‘f’, kein Einb., letzte 3 Seiten lose, äusserste Bl. weisen ein paar Risse auf.
In grosser und gepflegter deutscher Kurrentschrift verfasstes juristisches Dokument in deutscher Sprache betreffend einen Streit zwischen dem Bürger Johannes Werrot und dem Bürger Samuel Fasnacht, beide von Muntelier, um einen Weg im "Grand Praz" bei Murten. Der vorsitzende Richter ist Bürger Girard von Merlach. Auszüge aus dem Gerichtsprotokoll, sowie Augenscheine und ein Zeugnis werden zitiert und das Urteil zugunsten von Werrot bestätigt. Die Gegenpartei erhält das Recht, den Fall an das Kantonsgericht Freiburg weiterzuziehen. Das Dokument ist vom Gerichtsschreiber signiert und mit einem Papiersiegel "REPUB:HELVET:CANT:DE:FRIBOURG" versehen. 2 Seiten tragen den Titel "Freyheit - Gleichheit - Helvetische Republik - ein und untheilbar" und jede Seite mit einem Stempel der Helv. Republik gestempelt. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Reference : 968
1 2 volumes reliés pleine toile rouge, armoiries du Baron Alphonse de Rasse estampées à froid aux plats. 23 x 15,5 cm, paginations diverses. Éditeurs et lieux divers.
Premier volume : - GALESLOOT L., Pierre-Albert et Jean de Launay, hérauts d'armes du duché de Brabant. Histoire de leurs procès (1643-1687). Bruxelles, T.J.I Arnold, 1866. - Collège héraldique et équestre de Belgique. Bruxelles, Lambert Cramm et Cie, impr., 1840. - une lettre autographe signée de M. Chotin et datée du 9 avril 1872, probablement destinée au baron de Coston. - COSTON Baron de. Les Crouy-Chanel et leurs adulateurs. Réponse à M. Germain Sarrut. Paris, Dentu - Montélimar, Chabert, 1864. Envoi de l'auteur. - VAN MALDERGHEM Jean. La Bataille de Staveren, 26 septembre 1345. Noms et armoiries des chevaliers tués dans cette journée publiés pour la première fois. Bruxelles, impr. de P.-J. Leemans et Cie, 1869. - BRUN-LAVAINNE, Le Palais de Rihour. Lille, chez l'auteur, 1835. (rousseurs). Selon volume : - lettre manuscrite du Comte Duchastel sur l'ouvrage du procureur général Lameere. - Titres et noms. Discours prononcé par M. J. Lameere, procureur général, à l'audience solennelle de rentrée du 16 octobre 1883. Gand, impr. C. Annoot-Braeckman, Ad. Hoste succ., 1883. - Extrait de l'Almanach royal officiel de 1883. Royaume de Belgique. Ministère des affaires étrangères. Noblesse. - Mémoire du Comte Alphonse van de Walle de Breyer [?] sur l'article 75 de la constitution belge. - ROQUE Louis de la, BARTHELEMY Edouard de. Catalogue des Gentilshommes de l'Isle de France, soissonnais, valois, vermandois qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux Assemblées de la noblesse pour l'élection des députés aux Etats Généraux de 1789. Paris, E. Dentu, Aug. Aubry, 1865. - VILLERS-GRANDCHAMPS Max. de. Notice sur la Maison de Moy ou Mouy et la Seigneurie de Chin. Mons, Dequesne-Masquillier, 1883. - FRESSANCOURT Gaston de. Les Maisons souveraines de l'Europe. Origine - Histoire - Généalogie - Onze tableaux généalogiques. Bruxelles, Librairie européenne C. Muquardt, 1876. Très bon état
, , 1770 circa. Manuscrit in-12 (10 x 16 cm) de (57) ff. à 14 lignes par page, veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Recueil anonyme recopié d'une même main vers 1770 qui comprend Les Cxx qui parlent Conte (fabliau du Moyen-Âge qui connut plusieurs moutures principalement sous le titre Le Chevalier qui fist parler les cons pour aboutir aux Bijoux indiscrets de Diderot), un jugement sur Zaïre de Voltaire, de larges extraits des Remarques sur l'Histoire ainsi que Du fanatisme et l'article "Contradictions” du Dictionnaire Philosophique de Voltaire (première édition 1765), quelques chansons ("En passant par Nanterre revenant de Paris") et aphorismes, enfin un extrait du Mercure de France d'août 1741 intitulé "Quel chaos sur chaque théâtre".Précieux témoignage anonyme et manuscrit d'un lettré à l'âge des Lumières dominé par Voltaire.
Reference : 8474
Petit dossier (2 pièces) concernant la fabrication de toile peinte à Paris, faubourg St Antoine; également un mémoire pour décrasser les tapisseries de hautelisse… Très bon
P., Simon, Moreau, 1743-1744 2 vol. in-fol., journaux impr., 36 et 34pp.
Affaire d'abus de confiance. Pliure centrale, qqs petites rousseurs, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Reference : 8473
Petit dossier (4 pièces) concernant la fabrication d'un trumeau par un certain Jean Marchant d'Avignon pour M. de Bonnot de La Placette à Bourg St Andiol. Une lettre est datée du 6 septembre 1734. Très bon
, , 1779. Manuscrit in-folio broché de (24) pp. (2) f.bl.
Une défense du métier d'orfèvre sous Louis XVI. Commentaire anonyme de la déclaration royale du 20 Janvier 1779 sur le commerce de l'orfèvrerie. « En examinant ces placards on voit clairement que les vues du Prince ont été d'établir le degré de bonté intérieure de l'or et l'argent emploiés aux ouvrages d'orfèvrerie, de donner au public une garantie de la fidélité du titre, et pour cela on a pris toutes les précautions possibles, entre autres le Prince a défendu généralement à tous ceux nétans pas maître orfevre de vendre, et aucuns ouvrage d'or et d'argent pour en faire un commerce mais non obstant ces précautions plusieurs inconveniens se sont glissés dès que d'autres que les maitres orfevres se sont mellé de faire le commerce (…) En fin tout bien considéré, il est évident que ladite déclaration du 20 Janvier 1779, à tout égard est préjudiciable aux corps des orfevres et contraire au bien de l'état (…) ».
Intéressant mémoire rédigé en 1783, donnant les détails de l'organisation de l'armée prussienne. 70 pages manuscrites très lisibles. Broché Très bon s.l. s. n. 1783 70 pages in-4°, broché.
édition originale
Nantes, , 1696. Grand in-folio manuscrit (56 x 37 cm) de (2)-220-(6) pp. sur parchemin, index, 8 portées par page à l’encre rouge soulignées par le texte latin à l’encre brune, nombreuses initiales peintes à l’encre rouge, bleue ou dorée, 5 lettrines enluminées, veau brun sur ais de bois, dos à sept nerfs, deux cabochons au centre et quatre pièces d’angle de cuivre, ornés, ciselés et cloués sur chaque plat, traces de fermoirs (reliure de l’époque).
Ce graduel sur parchemin, réalisé à la fin du XVIIe siècle pour la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours de Nantes, est un manuscrit liturgique d'une grande valeur historique. Sa confection est documentée par une inscription mentionnant les prévôts de la Vénérable Confrérie de Notre-Dame-de-Bon-Secours, Michel Thevenin et Julien Renard, sous la supervision desquels le manuscrit fut exécuté :« À Nantes ce présent livre dit Graduel a été fait par les soins de Messieurs Michel Thevenin et Julien Renard, étant alors Prévosts de la Vénérable Confrérie de Notre Dame de Bon Secours sur les Ponts. Escrit et notté par Estienne Sallé voiturier par eau d’Orléans 1696. »Description et contexte.Ce livre de chœur, destiné aux offices de la messe, rend hommage à Notre-Dame-de-Bon-Secours, une figure de dévotion importante à Nantes depuis le XVe siècle. Il contient, outre les graduels, des chants liturgiques comme les introïts et les communions. Les lettrines peintes marquent le début des textes des principales fêtes liturgiques, notamment celles dédiées au Christ, à la Vierge et aux Apôtres. La neuvaine en l’honneur de Notre-Dame-de-Bon-Secours, qui culminait le 21 novembre, constituait le point d’orgue de ce calendrier.Le manuscrit se distingue par ses ornements : deux titres richement encadrés à l’encre bleue, rouge et dorée, dont l’un, en latin, précise sa fonction :« Graduale Pro Omnibus Festivitatibus Beatae Mariae Virginis ad usum Sacelli Beatae Mariae Auxiliatricis. A Nantes, Ce présent livre a été donné par les Sieurs Prevosts de la Vénérable Confrérie de Nostre Dame de Bon Secours en l’an de grâce 1696. Ex scripturaire Stephani Sallé Nature Aurelianensis. »Le scribe Étienne Sallé.L’auteur de ce manuscrit, Étienne Sallé, était un voiturier par eau d’Orléans et un scribe professionnel. Une dédicace en vers, placée en fin d’ouvrage, souligne son rôle :« Ce livre fait par les soins de Messieurs les Prévôts / De cette Confrérie de Bon Secours la Dame / Vous la prierez pour eux par un zèle de flamme (…) POUR ÉTIENNE SALLÉ QUI A ÉCRIT CE LIVRE (…) 1696. »Outre ce graduel, Étienne Sallé est connu pour un journal manuscrit enluminé où il consigna, en 1710, des prières et hymnes religieux. Ce témoignage, publié en 1898 sous le titre Livre de Sallé, charpentier en bateaux et voiturier par eau, éclaire la vie d’un homme pieux marqué par des épreuves personnelles qu’il qualifia de « disgrâces ».La Confrérie et la chapelle/La Vénérable Confrérie de Notre-Dame-de-Bon-Secours, fondée au XIVe siècle par Charles de Blois, avait pour mission de soigner les malades et d’héberger les voyageurs pauvres dans son aumônerie située sur un bras de la Loire, près de Nantes. Elle disparut en 1768, et ses bâtiments furent vendus en 1790 avant leur démolition en 1846.La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours, construite en 1443-1444 par les pêcheurs de l’île de la Saulzaie, fut intégralement reconstruite entre 1776 et 1780 dans un style classique. Bien que confisquée comme bien national en 1796, elle conserva jusqu’alors une activité religieuse, notamment grâce à des prêtres irlandais en exil. Malgré sa désaffectation, l’édifice garde des traces de son architecture originelle.Sous l’Ancien Régime, le sanctuaire jouissait d’un soutien royal : Louis XIII à Louis XVI favorisèrent son entretien, notamment par la restauration de la statue de Notre-Dame-de-Bon-Secours. Ce dynamisme cultuel est attesté par des indulgences plénières (1664) et des rapports mentionnant une « foule extraordinaire » lors des pèlerinages, comme en 1721.Conclusion.Le graduel de 1696 témoigne de l’importance du culte marial à Nantes et de la vitalité de la Confrérie de Notre-Dame-de-Bon-Secours à la fin du XVIIe siècle. Cet ouvrage illustre également l’artisanat liturgique et la piété qui animaient des figures comme Étienne Sallé, dont l’héritage religieux et culturel demeure un précieux témoin de son époque.Ex-libris manuscrits anciens « R.J. Uriner chapelain de Notre Dame, de Bon Secours de la Ville de Nantes et Ch[anoi]ne de l’église Royale et Collégiale de Notre Dame de Nantes, 1788 » (premier contreplat) ; « Guillaume Boleyn » (?) en regard du titre ; « François Pépin » et « Mathurin de la Valade » (colophon). Mors fendus, coiffes manquantes, quelques pâles mouillures et salissures marginales.Exceptionnel graduel manuscrit XVIIe conservé dans sa première reliure ornée, archive rare et précieuse pour l’histoire de Nantes.
, , 1903. Ensemble correspondances et copies manuscrites, coupures de presse, photographies et cartes postales classées sous enveloppes.
Les archives personnelles d’Alphonse de Burgat, lieutenant chargé du maintien de l’ordre le 4 mai 1903 à Nantes lors de la convocation des Pères Prémontrés au tribunal, offrent un témoignage précieux sur l’un des épisodes marquants de la deuxième vague d’expulsions des congrégations religieuses en France sous la Troisième République.Contexte historique. Cette période est marquée par la politique anticléricale du gouvernement dirigé par Émile Combes. La loi du 4 décembre 1902 renforça les mesures contre les congrégations, prévoyant sanctions financières et pénales pour ceux qui refusaient de se conformer aux fermetures décrétées. À Nantes, cette politique provoqua de vives tensions, particulièrement dans le quartier Saint-Donatien, où les Pères Prémontrés, malgré le refus d’autorisation de leur association religieuse, résistèrent à leur expulsion.Le 4 mai 1903, face à un risque de troubles, le maire de Nantes, Émile Sarradin, sollicita l’intervention militaire pour maintenir l’ordre. Un demi-escadron de cavalerie fut déployé sur la place Louis XVI, sous la supervision du lieutenant de Burgat.L’« Affaire de Nantes » : un épisode controversé. Le lieutenant de Burgat, confronté à une demande verbale d’un commissaire de police d’effectuer une manœuvre sans réquisition écrite, invoqua la stricte observance des règlements militaires, en particulier la loi du 10 juillet 1791. Ce refus suscita un rapport controversé du commissaire de police, contredit par une enquête militaire. Malgré des preuves en sa faveur, de Burgat fut sanctionné le 16 mai 1903 par 30 jours d’arrêt de forteresse, une décision intervenue peu après le retour du général Dupuis à Nantes.Un officier rigoureux et méticuleux. Né en 1862 à Dracy-le-Fort, Alphonse de Burgat avait gravi les échelons militaires avec distinction. Après son engagement en 1880 au 7e dragons, il fut promu lieutenant en 1891 et capitaine en 1903, quelques semaines après les événements de Nantes. Chevalier de la Légion d’honneur en 1905, il servit brièvement lors de la Première Guerre mondiale avant de se retirer pour des raisons de santé. Il décéda en 1917.Burgat conserva soigneusement les pièces relatives à l’« Affaire de Nantes », classées en sept enveloppes chronologiques. Ces documents, qui comprennent des ordres officiels, des rapports, des photographies et des coupures de presse, reflètent sa volonté de préserver une trace détaillée de cet épisode controversé.Un inventaire révélateur. Parmi les documents recensés figurent :La réquisition du maire de Nantes et les ordres militaires liés au déploiement du 4 mai 1903.Des coupures de presse issues de l’Argus de la Presse, retraçant la couverture médiatique de l’affaire.Des photographies historiques, dont des clichés de la place Louis XVI et de la forteresse de Port-Louis, où Burgat purgea sa peine.Une brochure réglementaire sur le maintien de l’ordre, mise à jour en 1893.La correspondance personnelle reçue après sa promotion au grade de capitaine, témoignage de son ascension malgré les événements.Un témoignage sur les tensions entre civils et militaires. Les archives de Burgat éclairent les relations complexes entre autorités civiles et militaires dans la gestion des troubles sous la Troisième République. Elles mettent en lumière les dilemmes rencontrés par les officiers, souvent pris entre la rigueur des règlements et les injonctions politiques locales. Cet épisode illustre également les fractures idéologiques de l’époque, où la lutte contre les congrégations religieuses divisait profondément la société française.Enfin, par leur richesse documentaire, ces archives permettent d’appréhender les réalités quotidiennes du service militaire à une époque de profondes transformations politiques et sociales.
, Onze décembre, 1874. Manuscrit in-8 de 140 pp., demi-basane rouge, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Un des premiers recueils consacré à la mystique et stigmatisée catholique Marie-Julie Jahenny appelée la Sainte de Blain, contemporain de ses premières visions, établi par le Frère Désiré et Mr Hamon autorisés en 1874 par l'évêque de Nantes « à se rendre à la Fraudaie voir Marie-Julie ».« Tout comme le "Secret" de La Salette, le cas de la "stigmatisée bretonne" Marie-Julie Jahenny (La Fraudaie, Blain 1850-1941) compte sans doute parmi les plus complexes de l'histoire du mysticisme chrétien de la période moderne. Habitante de la Fraudais près de Blain, la jeune Marie-Julie voit la Vierge, l’archange saint Michel et des saints à partir de 1873. Elle aurait connu 3000 extases et reçu des messages de Jésus - transcrits par des tiers, la voyante ne sachant pas écrire, portant les stigmates pendant 68 ans. Marie-Julie Jahenny devient célèbre dès les premières années des manifestations scientifiquement inexpliquées à Blain (dont l'inédit, comme plus tard chez Marthe Robin, Alexandrina da Costa ou Berthe Petit, ou la capacité de la voyante de révéler l'origine de reliques et d'autres objets sacrés sans qu'on lui précise leur provenance).Dans les années 1870 elle bénéficie d'un double appui, étant soutenue du côté spirituel par l'évêque de Nantes Mgr Félix Fournier (1803-1877) et du côté scientifique par le Dr Antoine Imbert-Gourbeyre, professeur à l'École de Médecine de Clermont-Ferrand entre 1852 et 1888. Avant de rencontrer Marie-Julie, Imbert-Gourbeyre s'intéresse déjà à possibilité de mobiliser le phénomène de la stigmatisation au profit de l'apologétique catholique contre les efforts de Jean-Martin Charcot à La Salpêtrière de réduire toute expérience religieuse à l'hystérie et la névrose obsessionnelle. Les deux volumes de son ouvrage Stigmatisation (1873) connaissent un grand succès auprès du public, mais en même temps des réserves de la part du Vatican en raison de son intérêt pour la stigmatisée italienne Palma Matarelli, subséquemment condamnée par le Pape Pie IX en 1875. Imbert-Gourbeyre visite Marie-Julie Jahenny à maintes reprises et conclut qu'il n'y a "pas de fraude à la Fraudais". En 1894 le médecin montferrandais inclut de nombreux détails concernant les phénomènes mystiques à Blain dans une nouvelle édition de ses travaux sous le titre La Stigmatisation, l'extase divine et les miracles de Lourdes: Réponse aux libres-penseurs. » (Prophéties pour notre Temps).Contient : lettre (copie) de Monseigneur Félix, évêque de Nantes, récit de l’extase auquel l’auteur et M. Hamon ont assisté, stigmates de Marie-Julie, récit de son enfance, extrait du journal Le Pèlerin à son propos, lettre (copie) de l’Abbé Durassier de l’évêché de Nantes, lettre imprimée de M. Hamon au Journal des Villes et Campagnes relatant la visite, chant et prière avec musique notée de Marie-Julie, litanies en l’honneur de Sainte Germaine Cousin, (gravures), notice sur Louise Lateau de Bois-d’Haine et extrait de la revue L’Univers du 21 février 1875, 8 lettres (copies) de l’Abbé David, vicaire de Blain et directeur de Marie-Julie Joint (photographie) : Maison de Marie-Julie Jahenny avec la mention manuscrite au dos: « Carte postale bénite chez Marie-Julie (sur ses genoux) par Notre-Seigneur et la très Sainte Vierge pendant l’extase du jeudi 18 mai 1935 ». Dos passé, plat insolé.
[Napoleonica] : Le Manuscrit venu de Sainte-Hélène apprécié à sa juste valeur. 1817, LG Michaud, Paris. 1 vol. in-8 relié de 144 pages. Reliure plein vélin, dos lisse orné d'une longue pièce de titre en veau olive, avec titre frappé à l'or fin. ÉDITION ORIGINALE; RARE. - La première réfutation du célèbre « Manuscrit venu de Sainte-Hélène, d'une manière inconnue », publié anonymement à Londres plus tôt cette même année. Ce mystérieux "manuscrit", apologie des actions et des intentions de Napoléon Bonaparte, aurait été écrit par Napoléon lui-même ou par un ami proche. Rapidement dénoncée comme fraude, l'ouvre fut longtemps diversement attribuée à Madame de Staël, Charles Tristan Comte de Montholon, Benjamin Constant et EJ Sieyes avant que Frédéric Lullin de Châteauvieux (1772-1841) de Genève, ami de Madame de Staël, ne soit établi comme auteur. Napoléon lui-même a composé une réfutation qui a été publiée plus tard. La présente publication anonyme est parfois attribuée à l'éditeur Michaud lui-même. ". Bon état, intérieur frais, petite tache rouge sur le haut du plat supérieur. Bon
Lyon, , 1875. Manuscrit in-folio (36,5 x 23 cm) de (31) ff. à 29 lignes par page, 2 portraits photographiques contrecollés (7,3 x 11 cm), texte encadré d'un filet rouge, demi-chagrin vert Empire à coins, dos à nerfs orné d'abeilles, double filet doré d'encadrement sur les plats, dédicace en lettres dorées sur le plat supérieur "Au Prince Napoléon", tranches dorées (reliure de l'époque, étiquette "F. Perrin 1 rue Bourbon Lyon").
Précieux mémoires autographes d’une bonapartiste exaltée offerts à Napoléon III exilé en Angleterre «depuis la déplorable journée du 4 septembre(…) Que notre génération à venir sache bien que j’ai fait plus de deux cents lieues pour aller voir nos chers souverains en Angleterre, que j’y suis allée plusieurs fois, je ne leur dis pas le nombre sans compter ceux dont je garde le secret. J’ai assisté à la fête de l’Impératrice Eugénie le quinze novembre 1872. Sa Majesté et son Altesse m’ont fait l’honneur de venir à moi et m’ont reconnue avant que je les reconnaisse moi-même. J’ai assisté aux deux dernières messes auxquelles notre cher Empereur est allé, que je l’ai vu pour la dernière fois le dix huit novembre cinquante trois jours avant sa mort».Curieux manuscrit dressé comme une pièce votive, orné de deux autoportraits photographiques en pied de l'auteur, cuisinière grenobloise résidant à Lyon en 1875, pleine de dévotion pour l’Empereur Napoléon III à tel point que Rosalie Berruyer économisa pour retrouver la famille impériale en exil à Chislehurst, rapporter et publier son témoignage afin d'établir un "culte bonapartiste". « Je désire profondément que les enfants de Napoléon IV sachent qu'une femme de la classe pauvre a aimé leur père et leurs aïeuls de tout son coeur et de toute son âme et que c'est par la route du travail et des préventions qu'elle est allée les voir dans leurs jours de malheur : ce désir me tient bien au coeur et c'est à l'intention des futurs Princes de France que j'ai mis deux de mes portraits dans le manuscrit que j'ai dédié au Prince Louis Napoléon actuellement en exil. Puisse le maître des Nations, des Empereurs et des Peuples bénir les intentions de la plus humble de ses créatures. Je me recommande bien aussi à l'indulgence de mes lecteurs et à leur bonne volonté pour suppléer à tout ce qui manque à mon instruction car je n'ai point reçu d'autres enseignements que ceux que ma mère m'a donnés, elle ne savait que prier Dieu et travailler. » Exemplaire de présent qui porte l'inscription en lettres dorées "Au Prince Louis Napoléon" sur le premier plat, remis à l'empereur Napoléon III accompagné d'une lettre autographe de Rosalie Berruyer en guise de clé : Monseigneur, cet homme si fidèle à l'empereur je n'ai osé le nommer dans mon manuscrit, c'est pour cela j'y joint une feuille volante, c'est avec le plus grand de tous les bonheurs que j'ai l'honneur de dire à votre altesse impériale que j'ai acquis la certitude que Monsieur Faussemagne colonel de ligne vous a gardé sa fidélité et qu'il est bien plus attaché à votre personne qu'à votre titre. Monseigneur j'ai à peu près trouvé ces sentiments chez tous les anciens soldats avec lesquels j'ai eu l'occasion de parler ; mais surtout chez les douze sapeurs du colonel Faussemagne à Monseigneur : combien votre existence fait des heureux et combien il y en a qui la recommande à Dieu chaque jour. Deux cachets humides couronnés de l'empereur en regard sur la première garde et le premier feuillet (OHR 2659, fer n°15).Le manuscrit fut publié en 1894 à Grenoble sous le titre (inchangé) Les Mémoires d'une Bonapartiste, ou le Souvenir de mes voyages en Angleterre - probablement tiré à très petit nombre : on recense 2 exemplaires à Grenoble (BM) et 1 à la British Library. Un exemplaire vendu en 2015 portait une note manuscrite signée de l'éditeur « Il n'a été tiré que dix exemplaires de cet ouvrage sur papier Hollande. Grenoble, le 10 août 1894 » (Vente Osenat L'Empire à Fontainebleau, 15 novembre 2015, n°56).
Reference : 96539aaf
22.5 x 33.5 cm, sur 4 pages de deux feuilles pliées en deux.
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S.l.n.d. (Rouen, , 1770). Manuscrit in-4 (22 x 29 cm) à l'encre brune de (10)-251-(3) pp. à 28 lignes par page, veau fauve, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge, double filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Mémoire de l'abbé Lallemant : Un plaidoyer pour les privilèges du clergé et de la noblesse en Normandie sous Louis XV.Le mémoire manuscrit signé par l’abbé Richard-Xavier-Félix Lallemant, notable ecclésiastique de Rouen, constitue un témoignage significatif des luttes d’influence entre les ordres sociaux sous le règne de Louis XV. Né en 1729 à Rouen, l’abbé Lallemant, également connu sous le nom de Lallemant de Maupas, était un érudit, prédicateur et traducteur. Vicaire général de l’évêque d’Avranches et membre de l’Académie de Rouen dès 1767, il consacra une partie de sa vie à défendre les prérogatives du clergé et de la noblesse face aux revendications croissantes des autres corps sociaux.Le contexte du mémoire. Sous Louis XV, les assemblées de notables à Rouen furent le théâtre de tensions croissantes entre la magistrature et les ordres privilégiés. Alors que les officiers du Bailliage de Rouen contestaient la suprématie traditionnelle du clergé et de la noblesse, ces derniers portèrent leur cause devant le Conseil du Roi. Pour répondre aux objections formulées par les officiers du Bailliage, l’abbé Lallemant rédigea ce mémoire, qui joua un rôle décisif dans l’issue de cette dispute.Le document permit au clergé et à la noblesse de maintenir leurs privilèges dans les assemblées municipales, comme en attestent les Lettres Patentes du 22 février 1770. Ces lettres confirmèrent leur préséance en matière de rang, de suffrages et de signatures, établissant un précédent juridique en faveur des ordres supérieurs, malgré l’édit de juillet 1766, auquel il fallut déroger pour parvenir à cette décision.Un plaidoyer inspiré par Montesquieu. L’analyse de Denis de Casablanca (Montesquieu, p. 527) souligne l’influence des idées de Montesquieu, et en particulier de L’Esprit des Lois, dans l’argumentation de l’abbé Lallemant. Celui-ci rattacha les prérogatives du clergé et de la noblesse aux principes fondamentaux de la monarchie française, insistant sur la nécessité des privilèges et l’importance de l’honneur, piliers du régime monarchique. Il opposa ces principes aux caractéristiques du despotisme, où les pouvoirs intermédiaires, incarnés notamment par la noblesse, n’existent pas.Un manuscrit non imprimé, mais conservé et étudié. Le mémoire ne fut jamais imprimé, mais plusieurs copies manuscrites furent réalisées à l’époque, dont une est conservée à la Bibliothèque Mazarine sous le titre : Prérogatives et dignité du clergé, de la noblesse et de la magistrature. Mémoire des députés du clergé et de la noblesse de la province de Normandie en forme d’observations sur la réponse des officiers du Bailliage de Rouen et des autres juridictions.L’abbé Lallemant : Une figure du clergé érudit. Outre ses activités politiques, Richard-Xavier-Félix Lallemant fut un auteur prolifique, traduisant notamment Les Fables de Phèdre en 1779. Exilé en Angleterre pendant la Révolution française, il retourna à Rouen après la réorganisation de l’Académie de Rouen, qu’il présida à nouveau avant sa mort en 1810.Le mémoire de l’abbé Lallemant demeure un exemple frappant des tensions sociales sous l’Ancien Régime et un témoignage de l’effort intellectuel pour défendre un ordre politique et social en voie de transformation. Cette controverse, bien que secondaire à l’époque, peut être vue comme un prélude aux bouleversements majeurs qui marqueront la fin du XVIIIe siècle.Gaston Lavalley, Catalogue des Manuscrits de la Bibliothèque Municipale de Caen, 1880, n°88.