‎Lallemant de Maupas (Xavier Richard Félix abbé).‎
‎[Manuscrit]. Mémoire des députés du clergé et de la noblesse de la province de Normandie en forme d’observations sur la réponse des officiers du Bailliage de Rouen et des autres juridictions.‎

‎S.l.n.d. (Rouen, , 1770). Manuscrit in-4 (22 x 29 cm) à l'encre brune de (10)-251-(3) pp. à 28 lignes par page, veau fauve, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin rouge, double filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure de l'époque). ‎

Reference : 41940


‎Mémoire manuscrit signé en fin d'exemplaire L’abbé Lallemant, député au nom du clergé et de la noblesse pour la province de Normandie.« Cet abbé est évidemment ce Richard-Xavier-Félix Lallemant, savant littérateur né à Rouen, qui, d’après la Biographie normande de Lebreton, fut chargé, sous le règne de Louis XV, d’affaires relatives aux intérêts du clergé. À cette époque, il y eut à Rouen de fréquentes assemblées de notables, dans lesquelles la magistrature témoigna plus d’une fois la volonté de s’affranchir de la suprématie des ordres supérieurs. Pour s’opposer à cette prétention, les ordres du Clergé et de la Noblesse réclamèrent devant le Conseil du Roi le maintien de leurs prérogatives. Aussitôt les officiers du Bailliage de Rouen envoyèrent au ministre un mémoire contre cette réclamation. C’est alors que, pour y répondre, l’abbé Lallemant écrivit le présent mémoire, qui donna gain de cause aux ordres du Clergé et de la Noblesse ; car nous trouvons, à la date du 22 février 1770, des Lettres Patentes portant «que dans les Assemblées Municipales, soit de députés, soit de Notables de la ville de Rouen, et de toutes les autres villes et bourgs de la province de Normandie, ceux du Clergé et de la Noblesse auront rang et séance avant tous les autres Notables, et qu’ils auront aussi la priorité de suffrages et de signatures, sans qu’ils puissent y être troublés par les Notables des Juridictions, ni aucun autres, sous quelque prétexte que ce soit». Il est bon d’ajouter que le roi avait dû, pour obtenir ce résultat, interpréter son édit du mois de juillet 1766 et y déroger en tant que besoin » (Gaston Lavalley).Richard Xavier-Félix Lallemant, dit abbé Lallemant de Maupas (Rouen 1729-1810) prêtre, éditeur et traducteur français (Les Fables de Phèdre 1779) embrassa l’état ecclésiastique, se livra avec succès à la prédication et devint vicaire général de l’évêque d’Avranches. Il s’associa aux travaux de son frère l’éditeur Richard-Gontran Lallemant et de son père et publia de savantes études. Il fut reçu en 1767 membre de l’Académie de Rouen qu’il présida en 1790 puis passa en Angleterre lors de la Révolution. De retour à Rouen au moment où l’Académie de cette ville venait d’être rétablie, il fut appelé à la présider de nouveau.Le mémoire de l'abbé Lallemant ne fut pas imprimé mais plusieurs copies manuscrites furent établies à l'époque dont un exemplaire est conservé à la Bibliothèque Mazarine (cote : Ms 3073) sous le titre Prérogatives et dignité du clergé, de la noblesse et de la magistrature. Mémoire des députés, du clergé et de la noblesse de la province de Normandie en forme d'observations sur la réponse des officiers du bailliage de Rouen et des autres juridictions.Le biographe de Montesquieu Denis de Casablanca voit dans cette dispute et le mémoire de l'abbé Lallemant (Montesquieu, p. 527), l’influence "pratique" de l’Esprit des Lois pour la noblesse dans ce qui différencie monarchie et despotisme en l'occurrence les différents pouvoirs intermédiaires subordonnés dont la noblesse - qui n'existe pas dans le despotisme : « L’abbé Lallemant rattache leurs prééminences (de la noblesse et du clergé ndlr) aux principes constitutifs de la monarchie française, faisant valoir d’après Montesquieu, la nécessité des privilèges, l’importance de l’honneur et jusqu’à l’analogie du gouvernement monarchique au système de l’univers. Cette controverse obscure mérite d’être citée, comme un présage des conflits plus graves, où l’autorité de Montesquieu a été utilisée pour des fins analogues ».Gaston Lavalley, Catalogue des Manuscrits de la Bibliothèque Municipale de Caen, 1880, n°88. ‎

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