[Louis II de Bavière] - Ferdinand BAC - [Stuttgart 1859 - Compiègnes 1952] - Ecrivain et peintre français
Reference : 33405
4 pages in8 et 4 pages in4 (manuscrit au crayon) - trés bon état (petite rousseurs et trous d'aiguilles à la lettre)-
Lettre: Le séduisant projet d'aller la voir en Suisse se trouve "entravé par feu le roi dément, Louis II, qui veut faire une réapparition ...dans ce bas monde si peu romantique aujourd'hui" - Il met la dernière main à ce travail délicat car il doit "y être indiscret tout en tenant un serment": ne pas divulguer ses sources, c'est à dire les entretiens avec l'impératrice Elisabeth entre 1896 et 1897 - C'est ce qu'il essaye de faire dans son "Voyage romantique" qui doit voir le jour en octobre - Il a du utiliser de nombreux personnages imaginaires pour remplacer les membres de la famille - Manuscrit: jolie suite d'anecdotes et de citations sur le roi Louis II que le jeune Ferdinand Bac avait songé à rencontrer en 1877 quand "l'histoire de Richard Wagner et de Louis II de Bavière circulait comme le grand potin de la saison" -
Louis Jean Joseph BLANC (1811-1882) - Journaliste, historien et homme politique français, député de la Seine de 1871 à 1882.
Reference : 8333
1 L.A.S. (205 x 133) 1 page, datée du 3 avril 1873 de Paris, adressée à " Monsieur le président de l'Assemblée nationale : Jules Grévy ". Très bon état.
" Retenu dans mon lit par une indisposition grave, () je m'associe du fond de l'âme aux sentiments qui vous ont été exprimés par mes amis de l'Union républicaine, à l'occasion de votre démission". Le groupe de L'Union républicaine est créé en février 1871 à l'occasion des premières élections législatives de la IIIe République et, mené par Gambetta, rassemble des républicains tels que Louis Blanc, Victor Hugo, Garibaldi, Edgar Quinet, ainsi que Pierre Waldeck-Rousseau, Alphonse Gent, Émile Littré, Charles Floquet, Clemenceau, Courbet On joint : 1 L.A.S. (203 x 132) 1 page, datée du même jour, adressée à " Mon cher confrère "." Je vous envoie copie d'une lettre que je viens d'écrire à M. Jules Grévy et que je vous serai obligé de publier". Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.
Bassac : Le Bougroir, supplément de la revue du Lérot rêveur, 1972 - un volume agrafé (13,4x21 cm), (14) pages - envoi autographe signé de Jean Paul Louis au poète Pierre Chabert - tirage à 45 exemplaires hors-commerce sur vélin - bon état (sinon une petite marque d'humidité qui a gondolé le papier sur la partie inférieure de la page) -
La revue Le Lérot Rêveur a été fondée par Jean Paul Louis avec la collaboration d'Edmond Thomas qui dirige les cahiers poétiques, littéraires et champêtres Plein Chant.
Du Lérot, Editeur Tusson 2016 In-8 carré ( 245 X 180 mm ) de 84 pages, broché sous couverture imprimée rempliée. Illustrations en couleurs et en noir dans et hors-texte. EDITION ORIGINALE. Très bel exemplaire enrichi d'un envoi autographe signé de l'auteur à Patrice ESPIAU.
Louis JOU - [Luis Felipe-Vicente Jou i Senabre, dit] - peintre, graveur et typographe espagnol, né à Gracia (Barcelone) le 29 mai 1881, émigré en France, mort le 3 janvier 1968 -
Reference : 34709
1 page in4 - bon état - En tête: "Louis Jou - Labora - Lege - Relege - Ora - Les Baux de Provence" -
Courte lettre : "Mon cher Ministre [du culte] - Ton titre est fait et il t'attends" - On joint ce titre (1 page sur japon in4) pour un ouvrage non publié - Mais cette courte lettre encadre un beau dessin à l'encre représentant un autoportrait de Louis Jou (à trois quart) -
[ Imprimerie de J. H. Ed. Heitz] - LOUIS JOURDAN, J. Ph. de Montpellier (Hérault)
Reference : 48868
(1868)
1 vol. in-4 br., Imprimerie de J. H. Ed. Heitz, Strasbourg, 1868, 34 pp.
Très bon état. Envoi de l'auteur "A mon collègue, ami, voisin, etc le Dr Ducourneau avec qui j'ai toujours eu les plus charmants rapports". L'Ecole Impériale du Service de Santé Militaire de Strasbourg fut instituée 1856 par Napoléon III et formera près de 1054 médecins pendant ses 14 années de fonctionnement. La périovarite se définit comme l'inflammation des tissus entourant l'ovaire.
Paris s. d. [circa 1950] | 13 x 10.50 cm | une feuille
Bristol autographesigné de Louis Jouvet adressé, à en-tête de son théâtre de l'Athénée, à sa grande amie Alice Rim, 12 lignes à l'encre bleue: "Ma petite Alice. J'ai été fâché de ne pouvoir aller à Cassis l'autre jour et dîner avec toi - Nous avons tous été retenus ici par un arrivage !! J'espère que Carlo t'es arrivé. J'espère pousser jusque là-bas dès que ma voiture sera arrangée - Le Babou est magnifique ! Je t'embrasse affectueusement. Louis J." Provenance : du fonds Carlo Rim. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris 1er août 1939 | 20.50 x 27 cm | une feuille
Lettre dactylographiée signée de Louis Jouvet adressée, à en-tête de son théâtre de l'Athénée, à son grand ami Carlo Rim, se réjouissant et se rassérénant de recevoir de ses nouvelles: "Que fais-tu loin de moi à Sanary ? Je n'avais plus de nouvelles de toi, ce qui m'a fait confier à Charles que tu devais m'avoir renié, ou que tout au moins tu avais honte en pensant à moi.", il évoque aussi son état de garde-malade étant au chevet de sa femme souffrante. Enfin, Louis Jouvet s'interroge sur le mutisme de la femme de Carlo Rim et de son fils dont il semble souffrir : "Tu ne me parles ni du bambino ni de sa mère : les aurais-tu reniés aussi ? ou serait-ce qu'ils seraient eux (mot ajouté à la main par Louis Jouvet) avec moi fâchés ?" Louis Jouvet signant de sa main à la fin de la lettre tapuscrite. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris 16 octobre 1939 | 21 x 27 cm | une feuille
Lettre dactylographiée (15 lignes) puis manuscrite (11 lignes) signée de Louis Jouvet adressée, à en-tête de son théâtre de l'Athénée, à son grand ami Carlo Rim, alors mobilisé en tant que caporal-infirmier dans le Gard. Louis Jouvet ironise sur sa situation de "deshérité de l'arrière qui... n'a pas la possibilité de rencontrer ses amis... qui baigne dans le bleu de la défense passive..." et réclame à ses côtés la présence de son ami cinéaste : "...si le cinéma reprenait, il serait plus utile que tu fasses des scenarii que de la charpie.. ceci est une pensée impérieuse de l'effiloché... est-ce clair?" Il évoque aussi ce qui l'occupe : "Je ratiocine à longueur de journée sur des choses de théâtre." Louis Jouvet signant de sa main à la fin de la lettre tapuscrite. Carlo Rim fut un écrivain provençal, auteur notamment de "Ma belle Marseille", un caricaturiste, un cinéaste : "Justin de Marseille", "L'armoire volante", "La maison Bonnadieu", et fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi de Max Jacob et André Salmon qu'il rencontra à Sanary. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Louis LATZARUS - [Vitry-le-François 1878 - 1942] - Journaliste et écrivain français
Reference : 34302
1 page 1/2 in8 - bon état - En tête le monogramme du Figaro -
Importante lettre en référence à son témoignage dans l'affaire Henriette Caillaux après l'assassinat du directeur du Figaro Gaston Calmette: "J'avais déposé en sanglotant à moitié" - Il a été rappelé à la barre par un adversaire qui semblait les défier tous: "je n'ai pu me retenir et me suis livré à mon sursaut"- Il craint bien qu'ils n'aient pour toute vengeance "que la plaidoirie de Maitre Chenu" - Que sont pénibles ses heures passées devant "des magistrats asservis" -
Paris Lethielleux 1956 1 vol. relié in-12, demi-chagrin gris-bleu, dos à nerfs orné de fleurons dorés, couvertures et dos conservés (rel. Jean Raymond), 326 pp., bibliographie. Envoi autographe signé de l'auteur. Papillon d'errata joint. Dos passé, sinon très bon état, dans une reliure signée du milieu du XXe siècle.
Louis LESCHI - [Bastia 1893 - Alger 1954] - Historien et archéologue français
Reference : GF29772
2 pages in12 - En tête de la Direction des Antiquités de l'Algérie -
Il rentre à peine d'un long voyage en Algérie et s'empresse de lui adresser "les épreuves ci jointes corrigées" - Il conviendra d'ajouter les renvois correspondants aux figures qu'il n'a pu faire "en l'absence des clichés"
Louis LESCHI - [Bastia 1893 - Alger 1954] - Historien et archéologue français
Reference : GF29728
1 page in8 - En tête de la Direction des Antiquités de l'Algérie - bon état -
Suite à une demande de collaboration de l'Université de Louvain - Il se propose de répondre de la façon la plus libérale en ce qui concerne les Publications du service des Antiquités et souligne l'intérêt de la demande du point de vue de la collaboration intellectuelle internationale -
Louis LEYGUE - [Bourg-en-Bresse 1905 - 1992] - Sculpteur et graveur français
Reference : 33114
(1818)
1818 2 pages in4 - trés bon état -
Il est trés touché par son intérêt - La Bibliothèque des Arts a édité un ouvrage sur ses dessins de chevaux: "Louis Leygue aux courses" et il attend un éditeur pour ses dessins sur la Bible - "si on le suggèrait à la Bibliothèque des arts, peut être le ferait-elle..."-
Louis LEYGUE - [Bourg-en-Bresse 1905 - 1992] - Sculpteur et graveur français
Reference : 33115
(1818)
1818 2 pages in4 - trés bon état -
En dehors de "Louis Leygue aux courses", il n'existe aucun ouvrage documenté sur ses dessins et il n'a personnellement entrepris aucune démarche auprès d'éditeurs diffuseurs - "Y aura-t-il une ouverture en ce sens un jour ou l'autre ?" -
Louis LEYGUE - [Bourg-en-Bresse 1905 - 1992] - Sculpteur et graveur français
Reference : 33113
(1818)
1818 Photographie originale format 18 x 18 cm -
Belle photographie de Louis Leygue au milieu de ses sculptures annotée au dos : "cette photo prise vers 1965"...-
Louis Loucheur (1872-1931), député de la circonscription d'Avesnes-sur-Helpe (Nord) depuis 1919 ; plusieurs fois ministre.
Reference : 9272
1 L.S. (210 x 134), 1 page, entête " Chambre des députés ", " Paris, 20 fév. 1922 ", à " Monsieur Ricolfi, député ", " Mon cher collègue ". Plis marqués, bon état.
" Vous m'avez remis une note au sujet de M. Jean Charton, qui a eu l'occasion de converser déjà avec la Direction du " Petit Journal " pour y insérer des articles. La Direction est intéressée et " dès qu'il sera possible d'offrir quelque chose d'intéressant à Monsieur Charton, il sera convoqué directement par M. Dibie. ". Humbert Ricolfi (1886-1959), député des Alpes-Maritimes. Loucheur est alors le propriétaire du " Petit Journal " dont le Directeur est Emile Dibie. Jean Charton (dit Jean Guirec) (1898-1988), journaliste et écrivain. Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.
Louis MADELIN - [Neufchateau 1871 - Paris 1956] - Historien français
Reference : 35247
3 pages in8 - bon état -
A propos de sa venue à Liège pour une conférence - Il sera aussi à Bruxelles le mois suivant et serait heureux de présenter ses respectueux hommage "à son Eminence le Cardinal Mercier" qui a parlé de lui à René Doumic en des termes qui l'ont profondèment touchés - "La chose pourra-t-elle s'arranger?" -
Louis MADELIN - [Neufchateau 1871 - Paris 1956] - Historien français
Reference : 35248
3 pages 1/2 in8 - bon état -
Il s'excuse de ne pas l'avoir remercié de son hospitalité mais il est pris dans un "tourbillon de conférences"- Il lui adresse "quelques pages sur le Cardinal Mercier" en espérant ne pas arriver trop tard - "Ou en sont les épreuves du Murat?" - Il aimerait recevoir les épreuves à corriger et récupérer son manuscrit -
Louis MARIN (1871-1960) - Professeur d'ethnographie, Membre de l'Académie des Sciences morales et politiques, et homme politique français, Ministre de la Santé publique et de l'Education physique du 9 février au 8 novembre 1934.
Reference : 8690
1 L.S. (210 x 135) 1 page, avec son enveloppe, à entête de la République Française / Ministère de la Santé publique et de l'Education physique / Le Ministre, datée du 24 août 1934, adressée à M. Paul Gilbert au Petit-Quevilly. Très bon état.
" Je ne manquerai pas de me faire l'avocat chaleureux de votre cause au Conseil des Ministres. Malheureusement, le projet de congé annuel de 21 jours pour les cheminots rencontre encore pas mal de résistance et il n'est pas du tout sûr que nous enlevions le morceau ". Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document.
Louis MORIN - [Paris 1855 - 1938] - Peintre et illustrateur français
Reference : 34261
2 pages in8 - bon état -
Son oncle est trés malade et il est trés inquiet - Il ne sait si sa présence ou celle de sa soeur serait utile ou au contraire inquiéterait son oncle outre mesure sur son état "qui peut être n'est que transitoire" - Pourrait-il se renseigner auprès de son médecin, Mr Jugand? - Il pourrait alors prendre une décision et se rendre ou non à Arques (la Bataille) -
Louis MORIN - [Paris 1855 - 1938] - Peintre et illustrateur français
Reference : 34262
2 pages in8 - bon état - On joint une carte de visite autographe signée du même sur le même sujet -
Leur camarade Mouligné, dessinateur, vient de mourir "en laissant sa veuve et sa petite fille sans aucune ressource" - De nombreux dessinateurs et peintres organisent une tombola dont ils offrent les lots - Ils sollicitent leurs amis pour prendre des billets à 1 francs - "Les promoteurs de cette souscriptions sont Vogel, Lepère, Gérardin, Fraipont, etc.." -
Varsovie 27 novembre [1807] | 18.60 x 23 cm | Trois pages sur une double feuille
Lettre autographe signée du maréchal Davout, alors gouverneur général de Pologne, adressée à son épouse Aimée Leclerc,belle-soeur de Pauline Bonaparte. Trois pages à l'encre noire sur une double feuille, avec son adresse autographe au verso, ainsi que le tampon de la Grande Armée, et un cachet de cire brisé, armorié au chiffre « LD » sur grand manteau et bâtons de Maréchal sous couronne. Déchirures dues à l'ouverture avec atteinte à deux mots de la troisième page. Après l'éclatante victoire personnelle de Davout à Auerstaedt, les batailles de Iéna, d'Eylau et de Friedland qui mettent fin à la guerre contre la quatrième coalition, Davout récolte les fruits de sa réussite. Couvert d'honneurs et de bienfaits par l'Empereur, il jouit de ses vastes terres en tant que nouveau gouverneur général de la Pologne. * Bénéficiant de la générosité de Napoléon qui fait de lui le maréchal le plus doté de l'Empire, Davout a l'intention d'acquérir l'hôtel de Monaco rue Saint-Dominiquejusque là occupé par l'ambassadeur de la Sublime Porte : "Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fai[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos". Il en confie l'achat et l'aménagement à sa chère épouse Aimée Leclerc : "je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts [...]Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris". Disposant de pas moins de 18% des territoires polonais repris à la Prusse, Davout lui écrit vouloir vendre un moulin qui faisait partie de l'antienne principauté de Lowicz, à l'ouest de Varsovie, afin de couvir les dépenses de son achat parisien.Profitant également de l'inaliénabilité attachée aux donations de l'Empereur, Davout compte protéger le château de sa femme à Savigny sur Orge en employant les fonds donnés par l'Empereur pour en payer les dettes. "Je viens de recevoir ta lettre de Savigny. Celle que tu m'annonces m'avoir écrit la veille ne m'est point parvenue ma chère amie, ainsi tes craintes se sont réalisées et le commissionnaire l'aura perdue. Tu me dis que si mon projet étoit d'acheter un hôtel le moment seroit assez favorable. Tu as dû recevoir déjà les 300.000 F que l'empereur me fait[t] donner précisément pour faire l'acquisition d'un hôtel à Paris. Ainsi ce nouveau bienfait de mon souverain ne pouvoit venir plus à propos ; je m'en repose sur ma petite Aimée pour cette acquisition, je çais, qu'elle partage mes goûts et qu'elle donnera la préférence à un hôtel propre qui n'exigera pas une grande représentation à un autre qui en exigerait une. Nous passerons certainement la plus grande partie de notre tems à ton Savigny [leur château, à Savigny-sur-Orge, dans l'actuel département de l'Essonne]. Je le trouverai d'autant plus beau que ce sera ma chère Aimée qui l'aura embelli et qui en aura fait une des plus belles habitations des environs de Paris. Je désire vivement voir terminer l'agraire du moulin je compte et j'en regarde la vente comme à peu près certaine. Ces 106.000F deveront peut être employé[s] suivant les intentions de l'empereur pour faire partie du fief. Ton intention est-elle que devant 540.000F sur Savigny on emploie les fonds qui provienderont de la principauté de Lowicz à payer [cette] somme ? Dans cette supposition, Savigny ferait partie du fief et ne pourroit jamais être aliéné. Cependant à la jalousie que montre déjà notre Joséphine serait bien allarmant [sic] si son extrême jeunesse et les joies et peurs que tu prendrais de la guérir de ce défaut ne me donnerait pas la certitude qu'elle en serait totalement guérie. Auparavant le [...] deviendrait lorsqu'elle prendrait d'autant plus sa petite soeur favorite qui paraît que celle-ci aura l'avantage de la beauté. J'envoie mille caresses à mes deux petites et mille et mille baisers à leur excellent
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Tilsit 1er juillet [1807] | 19 x 22.50 cm | 3 pages sur une double feuille
Lettre autographe signée du maréchal Davout à son épouse, Aimée Leclerc. 3 pages àl'encre noire sur une double feuille. Une numérotation au crayon rouge et une date au crayon d'un précédent bibliographe en partie supérieure du premier feuillet. Longue missive, probablement inédite, écrite une semaine avant la signature du premier traité de Tilsit qui met fin à la guerre contre la 4e coalition. Certain de l'heureux dénouement des campagnes de Prusse et de Pologne, Davout espère retrouver son épouse - la belle-soeur de Pauline Bonaparte - dans les meilleurs délais ; c'était sans compter la délicate mission qu'allait lui confier l'Empereur, en le nommant à la tête des forces françaises du nouveau duché de Varsovie. Davout donne des nouvelles du frère et de l'oncle par alliance de sa femme bien aimée : le général Desessart, chef de l'état-major de la division Friant dans le 3e corps de la Grande Armée ainsi que le général Jean-Charles Musquinet de Beaupré, attaché à l'état-major du 3e Corps de la Grande Armée. Il s'inquiète de la santé de sa femme et n'apprendra que le lendemain l'heureuse naissance de sa fille Adèle Napoléone. Lettre très visuelle portant une belle signature du maréchal Davout. "Ce 1er juillet Tilsit Je reçois à l'instant ma petite Aimée tes lettres du 19 et 20 juin. Il me semble être près de toi et éprouver toutes les angoisses dont j'ai déjà été tourmenté dans les occasions pareilles, mon impatience d'apprendre l'événement est extrême. Le courage que tu montres à l'approche et sérieusement me rassure et dissipe les vives inquiétudes dont je ne pouvais me défendre il y a quelques temps. [...] Il faut occuper ma petite Aimée de bien soigner ta santé afin qu'en arrivant à Paris je te retrouve parfaitement remise de tes couches et que nous puissions jouir ensemble de Savigny le reste de la belle saison. Car les affaires prennent ici une telle tournure que je puis conserver l'espérance de t'embrasser sous deux mois au plus tard. [...] Il me semble ma bien bonne amie ne t'avoir jamais donné lieu à concevoir de pareilles craintes mais en voilà assez sur cet article. Parlons un peu de notre Joséphine. Elle montre une intelligence bien supérieur [sic] à son âge que je lui scai [sic] gré de toutes ces gentillesses et de toute cette humeur qu'elle te montre. Je lui envoie à cause de cela des caresses à discrétion. Mille choses tendres à notre bonne mère. Rassure la sur la santé de Desessart de Beaupré et de tout ce qui l'intéresse en me rapelant [sic] au souvenir de ma belle soeur annonce lui que son brave et estimable mari jouit d'une parfaite santé. A Dieu ma petite Aimée, reçois les embrassemens de ton amoureux et fidel époux. L. Davout" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Pultusk 7 janvier [1807] | 19 x 23 cm | 1 page sur une double feuille
Lettre autographe signée du maréchal Davout à son épouse, Aimée Leclerc,belle-soeur de Pauline Bonaparte. 1 page àl'encre noire sur une double feuille, avec son adresse autographe au verso, ainsi que le tampon postal à la date du 23 janvier 1807, et cachet de cire brisé, armorié auxbâtons de maréchal, glands etfeuilles de chêne avec mention "Le maréchal Davout Empire français" au feuillet d'adresse due à l'ouverture sans atteinte au texte. Missive écrite du champ de bataille de Pultusk, où le 26 et 27 décembre 1806 les Russes du général Benningsen furent battus par le maréchal Lannes avec l'appui de la division Gudin, qui comprenait un détachement du corps d'armée du maréchal Davout. Selon les souvenirs ducommandant Jakub Kierkowski,"ce fut un vrai jour du jugement dernier [...] il pleuvait et il neigeait, un vent glacial soufflait. Les chevaux de notre cavalerie avaient la boue jusqu'au ventre c'est pourquoi elle ne put rien entreprendre. L'infanterie russe chargea deux fois à la baïonnette, mais elle fut refoulée avec des pertes sévères. Presque personne ne tenait plus à sa vie car le gel prenait les gens mouillés, donc tous furent transis [...] il fut impossible de fléchir les bras car la glace craquait sur le corps, le froid et avec ça la faim, mieux vaut la mort qu'une telle vie." Lettre très visuelle portant une belle signature du maréchal Davout. "Hier ma petite Aiméejet'ai donné de mes nouvelles.J'aioubliéde te parler de cellesde nos parents. Leur santé est aussi bonne que la mienne. Sous peu de jours, je pense t'annoncer que Sa majesté leur a donné de nouvelles marques de sa bienveillance. [Marc-Antoine Bonin de la Boninière de] Beaumont est toujours à Varsovie avec la goutte. D'abord il y a longtemps que je n'ai eu de vos nouvelles j'ai chargé Laforêt porteur de cette lettre [...] il doit ainsi me rapporter tes lettres puisqu'il y en aura. Adieu ma petite Aimée, [...] mille caresses pour notre Joséphine et mille baisers à sa belle et vaillante Maman. Ton amoureux [...] L. Davout" - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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