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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 76186

(1950)

‎"Il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après Les Beaux Draps... " Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 7 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur 2 feuillets‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline adressée à son "cher Maître et défenseur" Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur deux grands feuillets de papier blanc ; numéros "580" et "581" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Céline adresse à Mikkelsen un article: "Pour intéressé que vous soyez aux choses de l'esprit je crois avoir remarqué que les turlupinades des banques, changes, fricoteries diverses vous amusaient aussi. Ci-donc, joint, article assez farceur relatant certaines galipettes de l'or et ses escrocs changeurs (à Paris, évidemment!)" L'écrivain a adjoint à sa lettre un autre feuillet dont les nombreux soulignements témoignent de la persécution dont il se sentait victime: "Maintenant qu'on remonte la Ligne Maginot, qu'on recrée une Légion Anti Bolchéviques, une armée franco-allemande, il paraît qu'il est question de me poursuivre à nouveau d'après les Beaux Draps mais cette fois pour antigermanisme et sabotage de l'Europe Nouvelle et irrespect pour Hitler! Oh je n'en mène pas large !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer Baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 84027

(1954)

‎"j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe !" Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20.70 x 26.80 cm | une page sur un feuillet‎


‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé aux stylos à bille bleu et rose sur un feuilletde papier blancnuméroté 507 au coin gauche. Une pliure transversale. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « j'ai pas de cinéma personnel, j'ai pas de bruitage, j'ai pas de critiques "rémunérés", j'ai que l'hostilité du monde et la catastrophe ! je perds la catastrophe je suis perdu ! [...] chienlit ! charlatan ! barbeau mou ! Comme ça vous m'intitulez si vous me trouvez pas dans la loge en plein enragement d'éléments ! je veux pas que vous...» Le passage de notre feuilletprésente quelques variations par rapport à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 80911

(1950)

‎"Je ne sais pas quels crimes j'ai commis mais pour ces fourbes canailles du 18eme Arrt. ma légende de bistrot en bistrot est devenue un Super Niebelung d'horreurs ! C'est rigolo. Au point qu'aucun n'ose me venir voir ici !" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 17 novembre 1950 | 21 x 34 cm | 1 page sur un feuillet‎


‎Lettre autographe signée du paraphe de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Une page rédigée à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "566" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard : "Mme Gen Paul a repris la route de Montmartre toute ravie de votre accueil ! A moi de vous remercier chaleureusement car enfin j'espère que votre généreuse réception me sera comptée "à indulgence"..."Par son entremise, Céline a visiblement reçu des nouvelles de ses anciens compagnons montmartrois : "Je ne sais pas quels crimes j'ai commis mais pour ces fourbes canailles du 18eme Arrt. ma légende de bistrot en bistrot est devenue un Super Niebelung d'horreurs ! C'est rigolo. Au point qu'aucun n'ose me venir voir ici !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 76172

(1950)

‎"Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 8 décembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc?; numéro «?575?» de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005, p. 64. Belle lettre empreinte d'amertume de Céline qui vient de perdre sa tante Amélie (la tante Hélène de Mort à crédit), et observe le monde qu'il a connu lentement disparaître. L'écrivain se réfugie dans les mémoires d'Élisabeth de Gramont, témoins d'une époque grandiose également révolue. * Depuis son exil danois, Céline apprend avec tristesse la mort de sa tante Amélie, dernier membre de la famille Destouches?: «?Je viens de perdre à l'hospice d'Angers encore une dernière parente?». L'écrivain n'a pourtant pas été tendre avec son alter ego dans Mort à crédit, le personnage de la sulfureuse tante Hélène mourant dans la déchéance et la honte, laissant derrière elle un sillage de galants, d'amants ou de clients?: «?À Saint-Pétersbourg, elle est devenue grue. [...] Elle est venue nous voir au Passage, deux fois de suite, frusquée, superbe, comme une princesse et heureuse et tout. Elle a terminé très tragiquement sous les balles d'un officier?» (Mort à crédit). La véritable tante Amélie s'établit en Roumanie, mariée à un diplomate, Zenon Zawirski. Malheureusement, la réalité rattrapa la fiction et Amélie rentra à Paris dans le plus complet dénuement à l'âge de 80 ans. Céline se chargea de la transférer de l'hospice des Petites surs des Pauvres de Breteuil jusqu'à l'hôpital d'Angers où elle s'éteint en décembre 1950 («?Que la pauvre femme meure gentiment. Assez de fins tragiques dans la famille?!?» avait-il écrit au docteur Camus le 11 juillet 1949). La secrétaire de l'écrivain, Marie Canavaggia, la rencontra avant son arrivée à Angers?: «?elle avait par moments des gestes et des expressions qui en éclairs me rappelaient son neveu?» (13 juillet 1949). Le dernier membre de sa famille disparu, Céline contemple sa propre fin?: «?si ça continue si je rentre jamais en France je foncerai directement au cimetière?». Dévorant les livres que son avocat fait parvenir afin d'adoucir l'exil de son client, Céline détaille ses lectures du moment?: «?Le Temps des équipages [d'Élisabeth de Gramont] est un des livres fameux parus vers 1920?! L'un des «?Guides des Snobs?» les mieux réussis de l'Époque?». Il est assez cocasse d'imaginer Céline se réjouir à la lecture du carnet mondain de cette aristocrate fin-de-siècle, chronique d'un monde si étranger au sien?: «?J'avais un ami, Carré, de Rennes, étudiant en droit, qui l'avait appris par cur?! [...] il s'en est établi marchand de tableaux?». Dans ses jeunes années d'étudiant en médecine, Céline croisa en effet le chemin de Louis Carré, devenu marchand d'art parisien, exposant tour à tour Paul Klee, Juan Gris, Le Corbusier ou Picasso?: «?il y a fait 10 fois fortune?! Preuve que tous les livres ne sont pas déprimants?!?» En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de «?grand invalide de la Gra‎

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Reference : 75963

(1950)

‎"Le passeport français est moche mais il vaut mieux que rien." Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 12 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline "ami tenace et obligé" adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "579" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Lettre très énigmatique : "Aladin avait déjà une très jolie lampe - avec celle là vous allez voir un peu les trésors que je vais découvrir. Vous avez raison, du reste - Carpe Diem ! Mais vous savez la moitié au moins du destin : c'est le PASSEPORT. Le passeport français est moche et moch. mais il vaut mieux que rien."Notons au passage le jeu de mots sur le nom de Jules Moch,vice-président du conseil de 1949 à 1950. Il informe Mikkelsen : "J'ai aussi merde ! un cadeau à vous offrir et que vous accepterez, nom de dieu ! parce que c'est un livre en Suédois ! donc scandinave ! donc divin ! donc touchable, acceptable, recevable, non puant." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 63409

(1934)

‎Lettre autographe signée adressée à Léon Deffoux‎

‎Paris [3 mai 1934] | 21 x 27 cm | 2 pages sur un feuillet, une enveloppe jointe‎


‎Lettre autographe signée «L.F. Destouches» adressée au journaliste Léon Deffoux qui consacra plusieurs articles à l'uvre de Céline. 24 lignes rédigées à l'encre noire, plusieurs soulignements et ratures de la main de Céline. Enveloppe antérieure tamponnée du 25 février 1933 jointe. Pliures inhérentes à la mise sous pli du courrier ainsi que quelques très infimes trou d'épingles en marge haute droite du feuillet. Intéressante lettre dans laquelle Céline communique à son correspondant la liste du jury du prix Blumenthal, bourse distribuée depuis 1920 au profit de jeunes artistes talentueux. Céline y brosse un portrait de son«candidat»et«amiHenri Mahé», rencontré quelques années plus tôt :«25 ans réformé pour baullose(?) actuellement en traitement à Camaret Finistère. Sans fortune il travaille entre les périodes de dépression. Il est marié. Fort généreux et désintéressé de nature. Un excellent artiste à tous égards parfaitement recommandable. Ni arriviste, ni bluffeur.» Céline dresse ensuite un inventaire des ses travaux les plus emblématiques avant de conclure: «Tout ceci, fresques amples, dans le style Gauguin-Lautrec.» C'est à l'automne 1929 que Céline fait la connaissance d'Henri Mahé qui vit alors sur une péniche, la Malamoa, sur laquelle il reçoit une ribambelle d'amis chaque semaine. Le jeune peintre, de treize ans le cadet de Céline, connaît déjà à cette époque un franc succès. Fantaisiste, Mahé se spécialise dans la décoration des lieux de plaisir parisiens: maisons closes, boîtes de nuit et autres cabarets. «Au printemps 1933, son complice Henri Mahé, libéré par une réforme de ses obligations militaires, a abandonné sa péniche et quitté la région parisienne pour la Bretagne, plus précisément Camaret, où il fait construire un voilier l'Enez Glaz (l'Île bleue). De Paris, Céline s'emploie pour lui trouver des ressources, d'abord en le ventant auprès d'Abel Gance qui peut lui procurer des commandes de décor, puis en le recommandant auprès de plusieurs membres de l'entourage de Lucien Descaves, en vue d'un prix Blumenthal de décoration que Mahé obtiendra en effet en juillet 1934, et auprès de Denoël - qui déclinera - pour une édition illustrée du Voyage.» (Henri Godard, Céline) "Je viens de recevoir la visite ici d'un admirable ami et admirable peintre, Henri Mahé,français, breton et parisien. Il a un petit projet dont il voudrait vous faire part. Auriez-vous la bonté de le recevoir. Vous l'aimerez tout de suite, j'en suis persuadé. Un artiste et un coeur généreux - Pas de chance par exemple en ce moment ! - Pas tapeur ! Pas pleurnichard ! Aucune crainte - Alors il voudrait vous connaitre. Je lui ai dit de vous tout le bien, toute l'admirable qualité de votre amité. Faites-moi je vous prie ce vif plaisir. Bien amicales (...) LF Céline - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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Reference : 75962

(1950)

‎Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen : "Nous dirons si vous le voulez bien en simple et bon français que Marcel Aymé a :de la pénétration.[...] Et si Marcel a de la pénétrationmoi j'ai de la vision."‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 22 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "582" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Belle lettre évoquant Marcel Aymé : "Nous dirons si vous le voulez bien en simple et bon français que Marcel Aymé a :de la pénétration.[...] Et si Marcel a de la pénétrationmoi j'ai de la vision."Nous ne reviendrons pas sur l'amitié qui unit Céline et Aymé - ce dernier lui rendit même visite àKlarskovgaard en mars 1951 - mais nous nous contenterons de citer un passage du texte que l'écrivain montmartrois rédigea en l'hommage de son sulfureux ami : "Je l'ai connu il y a vingt-cinq ans, avant la guerre alors qu'il était partout célébré, admiré - mais rarement compris - et après son retour du Danemark, pendant les neuf années de souffrances qui l'acheminaient vers la mort. Avant comme après la tourmente, sa conversation faisait apparaître l'idéaliste dont les sarcasmes dénonçaient les cent mille misères d'une humanité cruelle, vaniteuse, boulimique, acharnée à sa propre perte. " Avant ", ses réquisitoires contre les folies meurtrières et suicidaires de l'homme, contre les injustices et les traquenards de la société, avaient la force joyeuse d'un lutteur, fusant avec une inépuisable invention verbale qui émerveillait ses auditeurs." (Ecrits sur la politique 1933-1967) Céline parle également dans cette lettre d'Albert Naud (son avocat entre 1947 et 1951) qui "se promène au Canada" et "va se retenir une Thénardière sur le St Laurent". S'en suit une considération toute célinienne : "Je crois aussi que la prochaine et ultime Capitale de la France sera Montréal."L'exilé danois fantasme ensuite sur un gouvernement mondial à mettre en place : "Et [René] Meyer (sic) ministre de la Justice, toujours, bien entendu ! là-bas ! Vous serez alors vous même ministre de la Guerre au Danemark (en retraite)." En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 63242

(1947)

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Henri Mahé "Le martyr, c'est le crachat des imbéciles"‎

‎s. l. [Copenhague] 23 avril [1947] | 22.50 x 28.40 cm | 6 pp. in-folio‎


‎Lettre autographe signée de Céline à Henri Mahé, datée du 23 avril [1947], 113 lignes à l'encre noire sur trois feuillets, corrections de la main de l'expéditeur. Pliures inhérentes à la mise sous pli, quelques petites taches sur le premier feuillet sans manque de texte. Empreinte de l'emblématique style célinien, cette longue lettre à l'un de ses plus intimes amis, révèle un exilé fébrile, tiraillé entre mal du pays et rancur vis-à-vis de ses détracteurs. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. Cette période de grande solitude, pénible à l'écrivain, est marquée par une importante correspondance avec ses contacts parisiens et notamment avec «[son]cher vieux», Henri Mahé, l'un des rares fidèles qui lui rendront visite dans sa captivité. L'artiste peintre, rencontré en 1929, entretient une relation amicale privilégiée avec Céline, immortalisée par son avatar dans le Voyage, et dont on perçoit toute la portée dans la lettre que Céline lui adresse. Retenu prisonnier contre son gré, Céline fantasme une Bretagne mythifiée, berceau de son amitié avec Mahé: les filles de celui-ci, filleules des Destouches, deviennent des «fées», images de la «Bretagne en fleur». La pensée nostalgique de ce pays devient un refuge récurrent durant les années difficiles: «Mon Dieu, que vous devez être heureux». Articulée autour de «la petite musique» célinienne, la lettre, à l'image de toute la correspondance, fait partie intégrante de l'uvre de l'auteur où se côtoient grotesque et tragique: «Jojo n'a pas de veine alors. [...] La ténacité, bien agréable dans le cas, est souvent récompensée. Tuset représente admirablement le géniteur fin, philosopheet magnifiquement vivant... Je n'irai tout de même pas jusqu'à le recommander à Madame Jojo!»/«J'ai vu finalement l'attaché de presse Raynaud et sa femme, deux petites ambitions promenades d'Alger satisfaites sans aucun sacrifice ni risques, champignons poussés sur le fumier de la catastrophe et des décombres». A l'instar des romans, cette lettre met en exergue le talent d'argotiste de Céline: «Là je te dis que l'on ergote, trafouille, cafouille que c'est une joye.» Son ressentiment n'est pas seulement perceptible dans ses mots mais transparaît aussi par sa graphie, de plus en plus irrégulière, espacée et démesurée au fur et à mesure qu'il s'échauffe, certains mots étant rageusement soulignés de plusieurs traits : «Vous, vous, chère petit tête précieuse, bien habile et bien planquée, que ferez-vous, vous, pas un autre, pas le Pape, vous?». L'ennui qui ronge Céline se devine dans l'empressement avec lequel il enjoint Mahé de lui rapporter des nouvelles de la France, qu'elles soient privées ou politiques: «Comment est l'enfant Mourlet? Sont-ils bêcheurs? Et Desse?[...] Que pense-t-on de de Gaulle? Boulanger? Badinguet? Kerensky?». La plume agitée de Céline jette les informations sur le papier, multipliant les noms, sans organisation ni transitions entre les différentes affaires qui l'intéressent: «Tu ne me parles pas des Mondains? Je te recommande une jolie revue «Courrier du Continent» [...] Le cinéma français me semble bien mort...» La régularité et l'ardeur que Céline met à sa correspondance est signe de sa détermination à ne pas être oublié ni de ses amis ni de ses défenseurs potentiels: «Je lui [Naud] ai envoyé tout mon dossier, et puis une aucune nouvelle! Je voudrais bien qu'on le stimule. Qu'on lui demande ce qui se passe? [...] Tu vois comme tout ceci est critique [...] Il faudrait prouver à Naud que j'ai des amis distingués à Paris». La haine de Céline face aux hommes, déjà profondément enracinée dans le Voyage, s'intensifie durant l'exil et face aux accusations, qu'il subit: «Pas un jour de peine, tout en bénéfice. Ecurant! Tout perdre, tout souffrir pour des petits cafouilleux pareils. J'ai honte.» Mais Céline, impuissant, déplore au-delà de cette injustice présumée, la ‎

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Reference : 64327

(1947)

‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline au docteur Tuset et à Henri Mahé "Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie ! "‎

‎Copenhage 10 avril [1947] | 22.50 x 28.40 cm | 6 pages sur 3 feuillets‎


‎Très longue lettre autographe signée "Dest" au docteur Tuset et à Henri Mahé, datée du 10 avril [1947] à Copenhague, 130 lignes à l'encre bleue sur six pages pleines, corrections et soulignements de la main de l'auteur. La date indiquée par l'auteur du 10 mars est erronée, Naud n'acceptant de défendre Céline qu'en avril 1947. Pliures inhérentes à la mise sous pli ayant provoqué d'infimes déchirures sans manque de texte. Affaibli par son exil, Céline se réfugie dans sa correspondance où les multiples évocations du passé constituent des repères qui le rattachent à la vie. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus à Korsør, au Danemark. Epuisé par son isolement, Céline tente de maintenir un contact permanent avec son cercle d'amis français et parmi eux, le docteur Augustin Tuset, figure autour de laquelle gravite le monde des arts de Quimper, «cette petite Athènes au bord de l'Odet». La période d'exil permet à Céline de renouer avec le monde de l'avant-guerre ressurgissant à travers les abondantes listes de noms parfois non identifiés: «et Mme. Le Gallou? Et votre assistante? Et Desse? [...] Et les frères confitures, et leur grand-père divin! et Le Floche? Et Rosbras? [...] Et Troulalaire? Et notre si gentille crêpière. Je n'en aurais pas fini». Les différentes époques de la vie de Céline s'entrecroisent dans la correspondance du Danemark, donnant à la mémoire un rôle à la fois néfaste et salvateur pour l'auteur: «Je suis inépuisable aux souvenirs. L'atroce est que je n'oublie jamais rien. Il faudrait bien que j'oublie certaines choses [...] Ah Marie Bell, mes amours! [...] elle était vraiment extraordinaire dans Armide! Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie!». L'écriture de la lettre épouse le fil de la pensée de l'auteur, n'effectuant aucune transition entre les sujets: «Maria le Bannier nous écrit souvent. Je l'aime bien. C'est un tempérament et tout un trésor de Bretagne. Et Saudemont? Vers quelles ivresses? Serre bien la main de Pipe. Affection à Stève. [...] comment va la mère de Madeleine? Nous parlons souvent de la «Puce». Leur pauvre petite chatte... » Aucune affaire n'est épargnée par la soif de Céline de retrouver les repères familiers dans sa solitude où finit par poindre la fatigue qui l'accable: «Jusqu'où vont nos souvenirs...» A l'instar de plusieurs autres missives de la correspondance danoise, cette lettre est destinée à deux interlocuteurs: le docteur Tuset, mais aussi le peintre Henri Mahé, qui présenta d'ailleurs le premier à Céline. Le ton change significativement lorsque l'écrivain, s'adressant à son ami de longue date, quitte cette bienveillance nostalgie pour laisser éclater sa colère: «[...] prévenez Henri que Karen est à rayer une fois pour toutes!». Ici s'ouvre le long et virulent récit de l'un des tournants principaux de l'épopée du Danemark. Céline avait, avant son exil, confié de l'or à la danseuse Karen Jensen (dédicataire de L'Eglise). Assistée d'Ella Johansen, cette dernière mit des appartements à la disposition des Destouches qui s'y réfugièrent à leurs sorties respectives de prison. Dépositaires de l'or de Céline dont la réserve diminue de manière suspecte, les deux femmes sont ici violement prises à partie: «Elle [Karen] et son amie se sont comportées comme des sorcières de Macbeth et en plus pillardes, canailles. Des monstres. Elles ont littéralement torturé la pauvre Lucette. Deux mégères en délire [...] Son amie Johansen, ivrogne aussi hystérique, méchante, envieuse, un monstre.». Céline va même jusqu'à les comparer à «Landru [...] plus timides, plus sournoises, mais textuelles». La colère doublée de frustration de Céline n'épargne personne, pas même sa propre fille: «La mienne d'enfant, Colette, végète à Paris, la pauvre conne» L'exil mais surtout la période de prison que Céline a endurée lui fournissent une source intarissable de fureur qui lui inspire des lignes aussi percu‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 62588

(1949)

‎Lettre autographe signée à son ami lyonnais Charles Deshayes "... l'affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus..."‎

‎Korsør (Danemark) 12 Novembre (1949) | 21 x 34 cm | deux pages sur un feuillet‎


‎Lettre autographe signée de Louis-Ferdinand Céline à Charles Deshayes datée du 12 novembre [1949] et rédigée depuis son exil danois de Korsor. Lettre de deux pages, de 25 lignes à l'encre bleue, enveloppe jointe. Traces de pliures centrales inhérentes à la mise sous pli. Charles Deshayes était un jeune journaliste lyonnais qui s'était proposé de prendre la défense de Céline. Il se lia rapidement d'amitié avec l'écrivain, alors abandonné de tous. Leur précieuse correspondance est riche d'informations sur les péripéties céliniennes d'après-guerre et son propre regard sur les années passées. Louis-Ferdinand Céline débute sa lettre en proie aux doutes et aux avanies: «C'est un coup bien moche. Que tenter? Moi-même je n'arrive plus à m'éviter nulle part. J'ai des plaintes en contrefaçon au cul. C'est tout. Tous ces gens ont peur au fond. Ils ne l'avoueront jamais. Qu'espérer?» Tandis que Deshayes qui uvre activement à la réhabilitation de l'écrivain lui soumet son mémoire en défense, Céline lui promet «(très peut-être) un possible (?) éditeur Valby» et des contacts parisiens: «J'écris à ce sujet à mon bon ami le DrBecart.» Mais ce n'est que pour adoucir sa véritable intervention que l'écrivain très directif et cinglant glisse en fin de lettre: «J'ai changé votre titre. Par l'amour de Dieu laissez la nuit tranquille! Et surtout le bout! C'est un cauchemar.» Avec une formidable, mais coutumière, indécence, il lui impose un autre titre violemment provocateur: «L'Affaire Céline me paraît le meilleur comme l'Affaire Dreyfus.» Céline changera finalement d'avis tandis que, ironie de l'Histoire, sous le titre L'Affaire Céline, l'histoire d'un cadavre, le Comité d'action de la Résistance publiera en 1952 les documents à charge contre le sulfureux écrivain. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 83744

(1954)

‎Manuscrits autographes signés inédits de deux importantes parties de Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 20 x 27 cm | 16 feuillets (9 pour le premier manuscrit + 7 pour le second)‎


‎ * Deux manuscrits autographes signés inédits de Louis-Ferdinand Céline rédigés au stylo à bille bleu et rouge sur des feuillets de papier blanc : le premier est constitué de 9 pages, numérotées au coin gauche de 1480 à 1488, le second comporte 7 pages, numérotées de 1498 à 1504. Chacun des textes est signé en marge basse à l'encre rouge par Céline et comporte la mention « Meudon 54 », également de la main de l'écrivain (ff. 1485 et 1505). Ils présentent d'abondantes variantes, lignes et mots biffés, modifications et reprises. Trous d'épingles en marge haute gauche de tous les feuillets, stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en « paquets ». Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. À son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de « polissage » et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. « Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932. » (Henri Godard) Notre ensemble correspond à deux passages situés aux deux tiers du roman (Romans, Pléiade, IV, pages 371 à 375) avec un texte très différent de la version définitive. Il s'agit d'une version antérieure, inconnue d'Henri Godard, comme en témoigne une note de l'édition de la Pléiade où le célinien explique que le mot « planqaouzeuze » - apparaissant sur l'un des feuillets de notre ensemble - avait posé problème à Marie Canavaggia qui avait retranscrit « plaquouseuze », resté ainsi dans l'édition originale. Il ajoute qu'il n'a pas eu connaissance de cette partie du manuscrit, c'est-à-dire nos feuillets qui n'apparaissent effectivement pas dans les versions intermédiaires retranscrites dans la Pléiade. « Ah devineresse ! un truc qu'elle avait pas deviné comment on lui tarterait ses trembles ! Y éventrerait ses fauteuils, lui crèverait ses fines cachettes ! » Le premier de nos manuscrits narre le saccage et le pillage de l'appartement d'Armelle, une voyante : « Combien elle avait de jeux Armelle ? Elles prenaient l'air ses cartes d'avenir ! [...] ah Pythonisse ! ah le duvet à présent ! le dedans des polochons qui vole ! s'envole ! » Céline y évoque également Madame Toiselle, concierge de l'immeuble : « - Y'a du désordre, madame Toiselle. Je le lui hurle... elle qu'était maniaque ! [...] abrutie ! elle regarde maintenant ! elle regarde bien ! ah je vois sa consternation...elle est là devant moi à quatre pattes. Je la vois sa tête ! sa binette ! - Eh tête d'omelette ! que je lui crie eh tête d'omelette ! » Le second se concentre sur Raymond, qui dans une crise de délire à son réveil se prend pour un âne « Raymond Raymond ! mais c'est votre femme que vous cherchez ! c'est vrai il cherchait sa femme... ! enfin y a peut-être cinq minutes il cherchait sa femme ! Denise ! ... maintenant c'est lui-même qu'il cherche. [...] - Hiian ! hiiian ! ... qu'il me répond ! » On assiste également à un cocasse règlement de compte entre Mimi et Rodolphe : « voilà Mimi puis tiens ! Rodolphe ! ils arrivent ! et comment ils se traitent !... où ils étaient ? sur le seuil les deux ! ils profitent de l'accalmie des bombes ! - Cochon ! maquereau ! - Cabotine ! coureuse ! et ils s'attaquent à leurs costumes... » Remarquables manuscrits témoignant de la persévérance de Céline à trouver le mot juste et de sa volonté de se placer en témoin direct d'événements aussi bien historiques qu'autobiographiques. Ces feuillets inédits sont emblématiques du traitement célinien à l'uvre dans cet ambitieux roman : « L'histoire, le style et le ton de Normance en font un livre à part qui n'est que la longue relation d'une nuit de bombardement à Montmartre, racontée à sa façon par Céline qui avait été viveme‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 80887

(1950)

‎"Nous avons reçu aussi une lettre très gentille et très affectueuse de Mme jeune Gen Paul." Lettre autographe adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 22 novembre 1950 | 21 x 34 cm | 2 pages sur un feuillet‎


‎Lettre autographe de Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat Maître Thorvald Mikkelsen. Deux pages rédigées à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "569" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. "La prescription de notre admirable Bourdemer sera suivie à la lettre. On va se bourrer de vitamines de telle façon qu'on va rajeunir de 20 ans, au moins !" Céline avait fait la connaissance de cet "admirable" médecin français à Copenhague, par l'entremise de son avocat. Cette lettre évoque également l'épouse du peintre Gen Paul :"Nous avons reçu aussi une lettre très gentille et très affectueuse de Mme jeune Gen Paul. Le mystère demeure donc entier...malgré tout quand même, je pense à une petite "mission de renseignement"... Aucune importance d'ailleurs ! Tant mieux même !"Début novembre 1950, Gaby Paul était venue rendre visite à Céline et Lucette àKlarskovgaard. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 76185

(1950)

‎"on passe des bachots à tout âge !" Lettre autographe signée adressée à Maître Thorvald Mikkelsen‎

‎s. l. [Klarskovgaard] 28 octobre 1950 | 21 x 34 cm | 1 pages sur un feuillet‎


‎Lettre autographe signée en partie inédite de "votre susceptible LF" Louis-Ferdinand Céline adressée à son avocat, Maître Thorvald Mikkelsen. Une page rédigée à l'encre bleue sur un grand feuillet de papier blanc ; numéro "563" de la main de Céline en haut à gauche au crayon rouge. Pliures transversales inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été très partiellement retranscrite dans l'Année Céline 2005. Céline, après des jours à souffrir du froid est ravi d'annoncer à son ami qu'il a reçu le chauffage : "Le fourneau se pose en ce moment. Je ne sais pas si la maison y résistera l'on verra !" Cette lettre évoque également son ami suédois Ernst Bendz, comme lui médecin et écrivain : "Benz (sic) vous cherche un La Bruyère en suédois - on passe des bachots à tout âge !" En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus au Danemark. C'est en mai 1948, accompagné de Lucette et Bébert qu'il arrive chez son avocat Maître Thorvald Mikkelsen à Klarskovgaard. Ce dernier possède une grande propriété au bord de la mer baltique et invite l'exilé à y séjourner. Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, l'écrivain est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark). Le consul général de Suède à Paris, Raoul Nordling, intervient en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen, ministre des Affaires étrangères danois, et parvient à retarder son extradition. Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de "grand invalide de la grande guerre" en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement. Céline quittera le Danemark l'été suivant, après trois ans passés chez son avocat. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 83969

(1954)

‎Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II) : "ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !"‎

‎Meudon 1954 | 21.20 x 26.10 cm | une page sur un feuillet‎


‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté243 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Un infime manque de papier en marge basse droite du feuillet. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». « pour aller traverser les lignes, des barrages, quelque chose !... au galop ! et je me suis bien fait sonner ! ça arrivera pas à Lauriac ! ni à Tartron ! ni Larengue !... Ils ont pris le bon versant de la vie : le flan !... pour ma concerne je regrette rien ... c'est fait ! c'est fait ! la preuve ma tête... mais enfin pour la griserie, cette sorte de bravoure somnambule, j'admire les doués... je les respecte... j'arrive moi que par le stoïcisme, le sang froid, là ! hop ! » Le passage de notre feuillet, faisant référence à Mauriac, Sartre et Aragon, est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis-Ferdinand CÉLINE‎

Reference : 83967

(1954)

‎"Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !..." Un feuillet autographe manuscrit pour Normance (Féérie pour une autre fois II)‎

‎Meudon 1954 | 21.20 x 26.10 cm | une page sur un feuillet‎


‎Manuscritautographesignéde Louis-Ferdinand Céline rédigé au stylo à bille bleu sur un feuilletde papier blancnuméroté237 au coin gauche. Quelques taches ainsi qu'une pliure centrale sans gravité. Quelques trous d'épingles en marge haute,stigmates de l'organisation des manuscrits céliniens en «paquets». «Y'en a un charlatant là-haut ! et terrible ! et vous le connaissez !... donc de dessous, là ! de dessous la table, je regarde le moulin... pas loin... peut-être deux cents mètres... et dans quel air éblouissant !... eh bien je vous dis comme je l'ai vu...» Le passage de notre feuillet est conforme à la version éditée. Publié en 1954, Normance est une suite directe de Féérie pour une autre fois paru deux ans auparavant. Les deux parties ont été rédigées durant les années d'exil et de prison de Céline au Danemark. A son retour en France en 1951, Céline entreprend un travail de «polissage» et fait paraître de manière indépendante ces deux textes titanesques au départ envisagés comme un seul. «Céline, tandis qu'il y travaillait, pensait à ce roman comme un second Voyage au bout de la nuit, de nature vingt ans après à étonner le public autant que le roman de 1932.» (Henri Godard) - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -‎

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‎Louis GILLET - [Paris 1876 - 1943] - Historien d'art français‎

Reference : GF27309

‎Lettre Autographe Signée à "Mon Vieux" - Paris le 8 juin 1936 - ‎

‎ 1 page in8 - bon état -‎


‎Amusante lettre à propos de son entrée à l'Académie française : "C'est jeudi prochain ...qu'on me verra en perroquet" - Il lui propose une place mais "j'en ai peu" - ‎

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‎Louis GILLET - [Paris 1876 - 1943] - Historien français‎

Reference : 34420

‎Lettre autographe signée à l'Abbé Van den Hout à Bruxelles - Ermenonville le 6 aout 1920 -‎

‎ 2 pages in8 - Bon état - ‎


‎Pour répondre à sa demande, il ne trouve pas de meilleur sujet de conférence à lui proposer que "l'Impératrice Eugènie", du point de vue de l'histoire de l'art - "C'est la dernière souveraine qui ait eu quelque action sur la mode et le gout" et il cite: Compiègne, Fontainebleau, l'Opéra, les crinolines, Winterhalter, Carpeaux...- Il croit que ce sujet pourrait plaire aux femmes - ‎

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‎Louis GRANDIDIER - [1873 - 1931] - Anarchiste français‎

Reference : GF27235

‎Lettre Autographe Signée de Louis Grandidier à A. Laisant - Paris le 8 novembre 1912 - ‎

‎ 1 page 3/4 in4 - En tête : "Génération consciente" - bon état -‎


‎Trés interessante lettre révolutionnaire sur le Néo-malthusianisme et la "grêve des ventres": Il ne peut à lui seul résoudre le problème social mais "il doit être à la base de notre action contre le régime présent" - Il s'agit de dire aux prolétaires de refuser de "fournir aux maitres la chair à travail et à canons qu'ils réclament" - Il est criminel de jeter des gosses dans "une société aussi mal organisée que celle ou nous vivons" - S'il y a des "révoltes légitimes", il s'agit de ne pas négliger "la plus belle forme de révolte" : grève du sang, grève de l'impots, grève du travail - "Refuser d'engendrer est mieux encore" - Non par haine ou fanatisme mais par amour - "J'aime les enfants" et il préfére se consacrer à ceux déjà nés qui ne sont pas les siens mais ne lui sont pas étrangers, "étant enfants des hommes" - ‎

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‎Louis HAVET - [1849 - 1925] - Latiniste français‎

Reference : 34400

‎Lettre autographe signée à Georges Montorgueil - Montgeron le 11 juillet 1889 -‎

‎ 1 page in12 - bon état - adresse au dos - (entier postal) -‎


‎Il fait appel à son concours - Il a adressé au Journal de Caen une lettre ou se trouve le passage joint - Peut-il en communiquer au moins le fond à ses lecteurs? - Au cas ou il ne serait pas encore remis de l'aventure du Ballon [un accident avec Paul Jovis sur le Champs de Mars], qu'il considère son billet comme "non avenu" - ‎

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‎Louis HAVET - [1849 - 1925] - Latiniste français‎

Reference : 34398

‎Lettre autographe signée à Monsieur Levasseur - Membre de l'Institut - Paris le 3 décembre 1903 -‎

‎ Carte format 9 x 11,5 cm - bon état - deuil -‎


‎"On me demande d'aller, un dimanche de décembre, faire une conférence à Troyes" - Il aimerait savoir s'il doit en réserver un pour une réunion de leurs collégues - ‎

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‎Louis HAVET - [1849 - 1925] - Latiniste français‎

Reference : 34399

‎Lettre autographe signée à Monsieur Levasseur - Membre de l'Institut - Paris le 13 décembre 1903 -‎

‎ Carte format 9 x 11,5 cm - bon état - deuil -‎


‎Il lui sera impossible de se rendre à son invitation le 17 car leurs amis savent qu'ils les trouvent chez eux tous les jeudis soir - Mais ils auront le plaisir d'aller se présenter, sa femme et lui, prochainement, à Madame Levasseur - ‎

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‎Louis HAVET - [1849 - 1925] - Latiniste français‎

Reference : 34397

‎Lettre autographe signée à Monsieur Levasseur - Rochecorbon le 29 juin 1905 -‎

‎ 1 page in8 - bon état - adresse au dos -‎


‎Il vient d'apprendre par Le Temps le terrible malheur qui le frappe et ne veut pas tarder à lui dire qu'ils s'associent à son deuil, en lui souhaitant "le courage qui ne console pas mais qui soutient" - ‎

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‎[Louis II de Bavière] - Ferdinand BAC - [Stuttgart 1859 - Compiègnes 1952] - Ecrivain et peintre français‎

Reference : 33405

‎Lettre autographe signée à "Chère Madame" - Paris le 22 aout 1910 - et Manuscrit autographe signé intitulé : "Louis II de Bavière" - le 5 novembre 1949 -‎

‎ 4 pages in8 et 4 pages in4 (manuscrit au crayon) - trés bon état (petite rousseurs et trous d'aiguilles à la lettre)-‎


‎Lettre: Le séduisant projet d'aller la voir en Suisse se trouve "entravé par feu le roi dément, Louis II, qui veut faire une réapparition ...dans ce bas monde si peu romantique aujourd'hui" - Il met la dernière main à ce travail délicat car il doit "y être indiscret tout en tenant un serment": ne pas divulguer ses sources, c'est à dire les entretiens avec l'impératrice Elisabeth entre 1896 et 1897 - C'est ce qu'il essaye de faire dans son "Voyage romantique" qui doit voir le jour en octobre - Il a du utiliser de nombreux personnages imaginaires pour remplacer les membres de la famille - Manuscrit: jolie suite d'anecdotes et de citations sur le roi Louis II que le jeune Ferdinand Bac avait songé à rencontrer en 1877 quand "l'histoire de Richard Wagner et de Louis II de Bavière circulait comme le grand potin de la saison" - ‎

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‎Louis Jean Joseph BLANC (1811-1882) - Journaliste, historien et homme politique français, député de la Seine de 1871 à 1882.‎

Reference : 8333

‎Deux Lettres autographes signées de Louis Blanc, journaliste, historien et homme politique.‎

‎ 1 L.A.S. (205 x 133) 1 page, datée du 3 avril 1873 de Paris, adressée à " Monsieur le président de l'Assemblée nationale : Jules Grévy ". Très bon état. ‎


‎" Retenu dans mon lit par une indisposition grave, () je m'associe du fond de l'âme aux sentiments qui vous ont été exprimés par mes amis de l'Union républicaine, à l'occasion de votre démission". Le groupe de L'Union républicaine est créé en février 1871 à l'occasion des premières élections législatives de la IIIe République et, mené par Gambetta, rassemble des républicains tels que Louis Blanc, Victor Hugo, Garibaldi, Edgar Quinet, ainsi que Pierre Waldeck-Rousseau, Alphonse Gent, Émile Littré, Charles Floquet, Clemenceau, Courbet On joint : 1 L.A.S. (203 x 132) 1 page, datée du même jour, adressée à " Mon cher confrère "." Je vous envoie copie d'une lettre que je viens d'écrire à M. Jules Grévy et que je vous serai obligé de publier". Le bandeau "BOUQUINERIE AURORE" visible sur le scan n'est bien-sûr pas présent sur le document original, il n'a été placé ici que pour garder le caractère unique du document. ‎

Bouquinerie Aurore - Belmesnil
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‎LOUIS (Jean-Paul) -‎

Reference : 41624

‎Rêves d'hiver -‎

‎ Bassac : Le Bougroir, supplément de la revue du Lérot rêveur, 1972 - un volume agrafé (13,4x21 cm), (14) pages - envoi autographe signé de Jean Paul Louis au poète Pierre Chabert - tirage à 45 exemplaires hors-commerce sur vélin - bon état (sinon une petite marque d'humidité qui a gondolé le papier sur la partie inférieure de la page) - ‎


‎La revue Le Lérot Rêveur a été fondée par Jean Paul Louis avec la collaboration d'Edmond Thomas qui dirige les cahiers poétiques, littéraires et champêtres Plein Chant. ‎

Le Livre à Venir - Chantelle

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