Manuscrit autographe vers 1830,IN8 broche,24pages a l’encre,non date,un peu jauni
rare Remise de 20% pour toutes commandes égales ou supérieures à 200 €
Paris s. d. [circa 1800] | 23.50 x 18.30 cm | une feuille
Curieux manuscrit d'une quinzaine de lignes sur une feuille lignée au crayon de papier, portant le titre "Brevet d'invention - Caisse d'Horloge". "Un Physionomiste célèbre a constaté que les Filles de mauvaise Vie avaient le cachet de leur inconduite sur leurs Figures. En livrant leur corps a une exploitation honteuse, le sang s'altere il devient aqueux, la décomposition arrive et les couleurs disparaissent. La peau se ride, les yeux deviennent Cernés, le sang altéré par le vice n'a pas plus de sexe qu'une Caisse d'Hologe (sic). Pourquoi une Société s'est Formée contre la Corruption des Murs cause de la dégénérescense de l'espèce humaine et qualifie les impudiques de Caisse d'Hologe (sic) afin qu'elles soient vouées à l'exécration publique. Par leurs toilettes excentriques, produit de leur conduite Criminelle, elles se font reconnaitre et font la honte des honnetes filles. Le réparateur des murs envoyé par la Société dont le siège est à Paris." Très rare document manuscrit. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, Éditions M.D., sans date. 4 fascicules in-folio sous couvertures parcheminées Un peu frottées, avec quelques taches). Quelques petites taches aussi ça et là dans le texte.
Fac-similés de 36 lettres de personnages ayant marqué l'Histoire (politique, littéraire, etc.), reproduites au format original, sur des papier de différentes qualités. Du chevalier Bayard à Napoléon, de Jeanne d'Arc à Marat, Corneille, La Fontaine ou Molière. Sympathique. Les documents ont été recueillis par les soins de la Maison Dr. A. Wander S. A. à Berne.
1 vol. grand in-8 reliure de remploi de l'époque plein vélin, Cherbourg, 1799-1800, 186 pp.
Beau manuscrit rédigé par un rédacteur anonyme, lors de ses deux années à la pension de M. Pépin, à Cherbourg. D'une belle écriture très lisible, on peut y découvre tous les genres rhétoriques, avec une multitude d'acrostiches, des bouts-rimés, des cantiques, des charades ("plat-eau", "corne-muse", "thé-atre", "mit-an", etc...), de contes ("Le Chapelier et les Singes", Gils Blas en voyage", etc...), des distiques latins traduits en vers, des Discours ("Discours d'un précepteur à la rentrée des classes"), un drame ("Le Bon Coeur"), un éloge, des Epigrammes et des Epitaphes, des Fables sur sujet imposé, ou imitées de Phèdre, de nombreux Logogriphes, des odes et poèmes, des sentences et des traductions... Bon état (mouill. aux ff. en tête n'affectant pas le texte
1 cahier (28cm sur 19cm) couverture muette de l'époque 21 pages avec 1 supplément central de 2 feuillets (24cm sur 19cm) et 1 feuillet indépendant (10cm sur 19,5cm) recto verso daté 14 9bre 1777 et 22 juin 1778. Encre légèrement pâlie en tête de quelques pages, manque de papier en bordure de la première page avec petite perte de texte, manque au bas de la dernière page sans perte de texte.
Recueil en langue française de 84 recettes (y compris celles du supplément et du feuillet indépendant), rédigées pratiquement sans marges, petits interlignes, écriture bien lisible. Les recettes se suivent sans ordre particulier et sont décrites avec plus ou moins de détails. On trouvera aussi bien un remède contre la rage, un contre l'épilepsie, qu'une pommade contre les gerçures, le moyen de calmer la migraine ou, plus curieux, celui pour ne pas dormir. Le recueil contient aussi plusieurs recettes pour fabriquer de l'encre, colorer les fleurs, imiter le faux marbre, ôter les taches mais aussi fabriquer du savon à barbe, teindre les cheveux en noir, fabriquer du parfum en poudre. Cet intéressant et curieux recueil en langue française fut probablement composé par un apothicaire ou une ménagère instruite originaire de Provence ou du Languedoc. On trouvera, en effet, une recette pour la préparation des olives picciolines; l'huile d'olive est employée dans plusieurs recettes, à noter aussi l'utilisation de la feuille de figuier pour noircir les cheveux.
(1893). Fort in-4 carré, (211) ff. montés sur onglets, reliure de l'époque plein chagrin à coins, dos orné, tête dorée (mors et coiffes un peu frottés).
EXEMPLAIRE UNIQUE, récit d'un voyage en Amérique, fait d'une table et de titres manuscrits (dont la jolie page de couverture avec dessins), de TIRAGES PHOTOGRAPHIQUES ORIGINAUX de l'époque contrecollés (18 tirages 11 x 8 cm, un de 7 x 8 cm, 7 de 17,5 x 11,5 cm, un de 21 x 17 cm, un de 25,5 x 13,5 cm) traversée en paquebot, chûtes du Niagara, Boston, Governor's Island NY, New York) et de documents variés, montés ou contrecollés : des documents de la traversée (3 menus de la Compagnie générale transatlantique, 2 listes des passagers, un plan dépliant en couleurs du Bourgogne), des cartes et plans en couleurs (Washington, Chicago, New York, et une carte dépliante de la côte), des gravures découpées (représentations de rues, monuments, paysages, intérieurs de trains) et des cartes imagées et postales (comme une série de 19 cartes des chûtes du Niagara), des prospectus divers, et des chapitres du Tour du Monde (dont Chicago et l'Exposition universelle colombienne par Bruwaert, Excursion au Canada par Lamothe), de la Revue encyclopédique et de livres (Nao Santa Maria, Les Capitales du Monde). *** Table des chapitres et Itinéraire (extraits) : La rivière Hudson, De New York à New Burg, Le Port, Les Docks, Les Palissadfe, Le Mont St. Vincent, West Point, La Rivière de l'Est - Départ du Havre par le paquebot La Bourgogne, Baie de New York, Sandy Hook, New Jersey, Long Island, Les Narrow, Ile Bedlow, La Liberté de Bartholdi, Ile de Manhattan, Pont de Brooklyn - Philadelphie, les quais de la Delaware, Fairmount Park [...] - Baltimore - Washington - Chicago par la Vallée du Potomac, les montagnes Allighamier, Pittsburg - Chicago, Hôtel de Ville, Auditorium, Temple maçonnique, Jackson Park, Lincoln Park, Lac Michigan, Union Stock Yards, Pullman City - Exposition colombienne (Exposition Universelle colombienne à Chicago, de New York, Boston et l'Est) - Le Canada, les Chutes du Niagara, Le lac Erié, Niagara Falls, Le lac Ontario, Toronto - De Kingston à Montréal par le Saint-Laurent - De Montréal à Québec - Québec - Montréal - De Montréal à Boston - Boston - De Boston à New York par Fall River et Long Island - New York, Parc de la Batterie, Broadway Street, Cinquième Avenue, Central Park, Coney Island - Départ de New York par la Gascogne, arrivée au Havre. * Voir photographies / See pictures. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
[De l'Imprimerie de Crapelet, Chez Treuttel et Würtz,] - ANONYME ; [ BARROIS, Joseph ]
Reference : 66551
(1830)
1 vol. in-4 reliure de l'époque demi-maroquin bleu, dos à 4 nerfs plats orné, De l'Imprimerie de Crapelet, Chez Treuttel et Würtz, Paris, Strasbourg et Londres, 1830, XL-346 pp. avec 3 planches hors texte
Jolie reliure pour cet exemplaire enrichi d'un billet autographe signé de Joseph Barrois, "à Monsieur Quendon, faible tribut de ma reconnaissance". Il s'agi de la première publication de Joseph Barrois, publiée à ses frais. Tirée en édition très limitée (sans doute une cinquantaine), son prix très élevé pur l'époque (27 francs, quand un livre moyen en coûtait 4), était justifié par la somptueuse illustration et l'utilisation de lettres noires... C'était le premier ouvrage conséquent traitant des bibliothèques royales aux XIVe et XVe siècles, le meilleur récit d'une bibliothèque avant l'avènement des caractères mobiles » (cf. H. Collingham, « Joseph Barrois, portrait of a bibliophile », The Book Collector, 1984, p. 436). Il est devenu célèbre de manière posthume lorsque Léopold Delisle révéla en 1866 que Barrois avait volé un grand nombre de manuscrits et les avait revendu à Lord Ashburnham, à l'instar de Guglielmo Libri. Etat satisfaisant (plats frottés mouchetés, deux coins frottés, planches brunies, bon exemplaire par ailleurs).
1 vol. in-8 reliure milieu XIXe (vers 1840-1860) demi-basane fauve, dos lisse orné, s.d. [circa 1800-1830 ? ] 39 ff. dont 17 ff. et 3 ff. manuscrits
Dans ce curieux recueil, le premier manuscrit de 17 feuillets est constitué de notes extraites de quelques ouvrages sur Plombières. Le second manuscrit de 3 feuillets critique ce travail, attribué à la jalousie du sieur C****** contre les rapides travaux sur le même thème du sieur Jacques Amé (on peut trouver trace de l'existence d'un médecin Jacques Amé Pontarlier sous la Restauration). Le sieur C****** (sans doute Charier, si l'on se fie au nom porté au dos) semble avoir été instituteur, à en croire une allusion sur son enseignement de la lecture aux jeunes enfants. Etat très satisfaisant (dos frotté, premier plat faible, une annotation au stylo en garde, cachet d'ex-libris non identifié mais provenant de Remiremont en garde) pour ce manuscrit à déchiffrer.
[Imprimerie Paul Dupont,] - ANONYME ; [DELESSERT, Edouard ]
Reference : 65869
(1872)
Tiré à cent cinquante exemplaires, 1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-chagrin bleu, dos à 5 nerfs dorés orné, Imprimerie Paul Dupont, Paris, 1872, 112 pp. avec blason en frontispice
Ce très curieux roman relatant les amours de Mlle de Sartilly est dédicacé à sa soeur par l'auteur, le peintre et historien Edouard Delessert (1828-1898). Prosper Mérimée, qui avait été l'amant de sa mère fut son mentor littéraire, et l'on ressent son influence de le présent récit. La dédicataire semble être sa soeur l'aquarelliste Cécile Delessert, comtesse de Nadaillac, qui fut l'une des dames de compagnie de l'impératrice Eugénie. Bon exemplaire (coins et coupes lég. frottés, très bon état par ailleurs, ex-libris en garde orné d'une Mélusine, avec devise "Virtus in haeredes")
[Les Deux-Collines] - ANONYME ; DENON, Vivant ; [ LAURENT-VIBERT, Robert ]
Reference : 61627
(1923)
Tiré à 100exemplaires par Les Deux-Collines pour leurs amis (n° 18), 1 vol. in-12 br. sous couverture en papier de riz estampé, Adapté à la scène par un Amateur d'Estampes, s.d., 1923, 60 pp. et 1 f.
Bel envoi de l'amateur d'estampes, auteur de cette adaptation, "à mon cher maître et ami, Edouard Aude, amateur de toutes choses belles au monde. RLaurentVibert, amateur d'estampes, Très affectueusement". Bon état (accroc marginal aux deux premiers ff., couv. très lég. frottée) pour ce rare exemplaire permettant d'identifier l'auteur de l'adaptation, l'amateur d'estampes et écrivain, industriel (patron de "Petrol-Hahn") et historien Robert Laurent-Vibert (1884-1925), ami du conservateur de la bibliothèque Méjanes, Edouard Aude.
[de l'Imprimerie de J. Duval] - ANONYME ; [ DUPUTEL, Pierre ]
Reference : 44544
(1816)
Nouvelle édition, 1 vol. in-8 br. d'époque, s.n. [ de l'Imprimerie de J. Duval ], Rouen, 1816, 4 ff., 111 pp. et 1 f.
Rare exemplaire de cette édition rouennaise signée par l'auteur et tirée à seulement 80 exemplaires. Etat très satisfaisant (petits mq. en dos, bel exemplaire par ailleurs) pour cette rare édition rouennaise. Pierre Duputel (1775-1851), bibliophile et homme de lettres, était membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.
Edouard Couturier | s. l. [Paris] s. d. [1899] | 13.90 x 9 cm | une carte postale
Edition originale de cette carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°16) ; elle a été réalisée par Edouard Couturier et rehaussée en couleurs. Agréable exemplaire de cette carte postale dénonçant les massacres antisétimes à Alger en janvier 1899. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Edouard Couturier | s. l. [Paris] s. d. [1899] | 13.90 x 9 cm | une carte postale
Edition originale de cette carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°15) ; elle a été réalisée par Edouard Couturier et rehaussée en couleurs. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Edouard Couturier | s. l. [Paris] s. d. [1899] | 13.90 x 9 cm | une carte postale
Edition originale de cette carte postale appartenant à la série intitulée "Histoire d'un crime" (n°18) ; elle a été réalisée par Edouard Couturier et rehaussée en couleurs. Agréable exemplaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[ Imprimerie du "Progrès du Nord"] - Anonyme ; [ LAPLACE, Emile ]
Reference : 54649
(1910)
1 vol. in-12 br., Imprimerie du "Progrès du Nord", 1910, 3 ff., 105 pp. et 1 carte dépliante de la Lune "vue à la lunette terrestre"
Bon état pour cet exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur "A mon excellent ami M. Cousteille" (et signé, puis daté et signé en fin d'ouvrage). Né à Cadouin en 1843, Emile Laplace, qui fut de son vivant économe au collège Henri IV de Bergerac, avait un nom prédestiné à l'astronomie ! Dans ce très curieux ouvrage, il évoque ses longues observations lunaires, mêlant la rigueur de l'observation scientifique à l'émotion du poète. L'auteur évoque toutes les questions posées alors par l'observation attentive de la Lune. L'ouvrage est de toute rareté.
2 cahiers d'écolier format in-8 manuscrit, circa 1946-1947
Intéressant ensemble des notes de cours, manuscrites, prises vers 1946-1947 par un étudiant girondin de la mathématicienne Jacqueline Lelong-Ferrand (1918-2014). Normalienne (Ulm), reçue première (avec Roger Apéry) à l'agrégation de mathématique en 1939, Jacqueline Lelong-Ferrand sera notamment chargée de cours à l'université de Bordeaux à partir de 1943. On joint trois coupures de presse (articles de Mme Lelong-Ferrand)
[ Librairie Hetzel] - ANONYME ; Louise Adélaïde d'Eckmühl Marquise de BLOCQUEVILLE
Reference : 67493
(1863)
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-chagrin à coins rouge, Librairie Hetzel, Paris, 1863, XIV-662 pp.
Exemplaire dédicacé par Louise Adélaïde d'Eckmühl Marquise de Blocqueville "à M. Louis Bouchut, souvenir de la reconnaissante... de la toute malade [ auteure ? ]", le 16 janvier 1885. L'ouvrage recueille les ingénieuses méditations de l'auteur sur l'âme, l'amour, la famille, les devoirs, etc... Chaque chapitre est placé sous le règne d'une couleur : azur, rose, rouge, vert, neutre, gris, noir, blanc, lilas... Bon état (très petits frott. en dos, qq. rouss., très bon état par ailleurs).
1 vol. in-12 oblong reliure pleine chevrette imitation plein maroquin rouge à grain long, circa 1852, une dizaine de pages manuscrites, la plupart manifestement en allemand ou en dialecte alsacien, ou en français, avec plusieurs scènes découpées sur papier contrecollées sur papier de couleur, un dessin joint, une fleur séchée contrecollée avec texte, etc.
Etat satisfaisant (premiers ff. découpée, charmant document par ailleurs)
5 cahiers d'écolier format in-8 manuscrit, circa 1947
Intéressant ensemble des notes de cours, manuscrites, prises vers 1947 par un étudiant girondin du mathématicien français, normaline, major de l'agrégation en 1932 et futur spécialiste de la théorie des nombres Charles Pisot (1910-1984), alors jeune maître de conférences à l'Université de Bordeaux. Bon ensemble.
S.n., [14 juillet] 1790 Manuscrit autographe anonyme. 2 pages. 36 vers (6 strophes de 6 vers) 1 bi-feuillet 21,7 x 16,8 cm. parfait état. Belle écriture parfaitement lisible. Pièce autographe inédite non encore attribuée.
Nous donnons ci-dessous l'intégralité de ce cantique jamais publié. Ils sont enfin brisés les fers Qu’avait forgés la tyrannie ; Sur les noirs cachots entr’ouverts De la Bastille démolie, Les braves français ont planté L’étendard de la liberté. Princes, ministres, courtisans, Déprédateurs de nos finances ; Nobles, seigneurs et intendants, Lâches oppresseurs de la France, Comme ils sont tous épouvantés A l’aspect de la liberté ! Ducs, chevaliers, comtes, marquis, Héros du nom de la naissance ! Vos vains titres sont abolis. On ne reconnait plus en France Que cette sainte égalité Qui convient à la liberté. Grand dieu qui fait régner les rois, Maître de tout ce qui respire ; Aujourd’hui courbés devant toi, Les citoyens de cet empire Prononcent en un chœur sacré Le serment de la liberté. Nous jurons tous respect aux lois, Fidélité à la patrie ; Nous jurons d’obéir au roi, De sacrifier notre vie Pour le maintien de la sûreté La garde de la liberté. Sois le vengeur de nos serments, Ô dieu qui punit les parjures ; Des despotes et des tyrans Purges à jamais la nature ; Fais luire à l’univers entier, Le flambeau de la liberté. Cette pièce en vers de circonstance a été écrite pour servir "pour le 14 juillet 1790". Le 14 juillet 1790 célèbre le premier anniversaire de la prise de la Bastille. C'est ce qu'on appelle alors la Fête de la Fédération, organisée par La Fayette alors Commandant de la Garde nationale de Paris. La prise de la Bastille fut l'un des événements inauguraux et emblématiques de la Révolution française. La fête de la Fédération fut organisée sur le Champs-de-Mars, à Paris. Louis XVI, roi de France, assiste à cette fête et y prête serment à la Nation et à la loi dans un climat d'unité nationale, en présence des députés des 83 départements de l'époque. Dès le 1er juillet 1790, 1 200 ouvriers commencent les travaux de terrassement. Ils sont nourris, mais mal payés et, quand on leur reproche leur lenteur, ils menacent de quitter le chantier. Il s’agit de transformer le Champ-de-Mars en un vaste cirque, d’une capacité de 100 000 spectateurs, au centre duquel doit s’élever l’autel de la patrie. On fait appel à la bonne volonté des Parisiens. Ils répondent en masse. Louis XVI vient de Saint-Cloud donner un coup de pioche, La Fayette, en manches de chemise, travaille comme un ouvrier. C'est bientôt une fourmilière humaine, où les ouvriers du faubourg Saint-Antoine côtoient les nobles, où les moines côtoient les bourgeois, où les courtisanes donnent la main aux dames des beaux quartiers. Les charbonniers, les bouchers, les imprimeurs viennent avec leurs bannières décorées de tricolore. On chante le Ah ! ça ira et autres couplets patriotiques. Les soldats se mêlent aux gardes nationaux. On héberge les fédérés venus de la province ; ils sont au moins 50 000. Les fédérés défilent avec leurs tambours et leurs drapeaux ; ils sont 100 000, y compris ceux de Paris. Les Parisiens prennent place sur les talus qu’on a élevés autour de l’esplanade.? La Fayette, commandant de la Garde nationale, en grand uniforme, arrive sur un cheval blanc et monte sur l’estrade. Il prête serment le premier, au nom des gardes nationaux fédérés : « Nous jurons de rester à jamais fidèles à la nation, à la loi et au roi, de maintenir de tout notre pouvoir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par le roi et de protéger conformément aux lois la sûreté des personnes et des propriétés, la circulation des grains et des subsistances dans l'intérieur du royaume, la prescription des contributions publiques sous quelque forme qu'elle existe, et de demeurer unis à tous les Français par les liens indissolubles de la fraternité. ». Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d’Autun, célèbre la messe, entouré de 300 prêtres en surplis de cérémonie. En montant sur l'estrade, il aurait dit à La Fayette : « Par pitié, ne me faites pas rire ». Puis c'est au tour du président de l'Assemblée de prêter serment au nom des députés et des électeurs. Enfin, le roi prête à son tour serment de fidélité aux lois nouvelles : « Moi, roi des Français, je jure d'employer le pouvoir qui m'est délégué par la loi constitutionnelle de l'État, à maintenir la Constitution décrétée par l'Assemblée nationale et acceptée par moi et à faire exécuter les lois ». La reine, se levant et montrant le Dauphin, déclare : « Voilà mon fils, il s'unit, ainsi que moi, aux mêmes sentiments ». Le Marquis de Ferrières se souvient que : « ce mouvement inattendu fut payé par mille cris de : vive le roi, vive la reine, vive Monsieur le dauphin! » La multitude prête serment et on entonne un Te Deum, puis on se sépare au milieu des embrassements et des vivats dont beaucoup s’adressent à Louis XVI. Ferrières raconte : « C’était un spectacle digne de l’observation philosophique que cette foule d’hommes venus des parties les plus opposées de la France, entraînés par l’impulsion du caractère national, bannissant tout souvenir du passé, toute idée du présent, toute crainte de l’avenir, se livrant à une délicieuse insouciance. » On connait la suite ... Le 6 juillet 1880, le 14 juillet devient officiellement jour de la Fête nationale française, sur proposition du député Benjamin Raspail. L'année 1789 (prise de la Bastille chère aux républicains) ou 1790 (fête de la fédération chère aux conservateurs) n'est pas spécifiée par la loi afin de satisfaire les deux courants de l’époque. Cette période d'effervescence et d'euphorie révolutionnaire et patriotique fur l'occasion de centaines de chants et chansons patriotiques défendant la liberté, la patrie et le roi (ce qui changera bientôt). Malgré nos recherches nous n'avons trouvé aucune trace de ce cantique pour le 14 juillet 1790 commençant par "Ils ont enfin brisés les fers qu'avait forgés la tyrannie ..." et s'achevant par "Sois le vengeur de nos serments, Ô dieu qui punit les parjures ; Des despotes et des tyrans Purges à jamais la nature ; Fais luire à l’univers entier, Le flambeau de la liberté." L'écriture est belle et affirmée. Un grand nom de la révolution française se cache-t-il derrière ces quelques lignes ? C'est une possibilité qui mériterait d'être étudiée de très près. Plusieurs auteurs de renom se sont essayé aux chants révolutionnaires, notamment Marie-Joseph Chénier qui composa le Chant (hymne) du 14 juillet qui commence par ces vers : "Dieu du peuple et des rois, des cités, des campagnes, De Luther, de Calvin, des enfants d’Israël, Dieu que le Guèbre adore au pied de ses montagnes, En invoquant l’astre du ciel ! [...]". Notre Cantique n'a rien à envier aux meilleures productions versifiées de l'époque. ON JOINT : CHANSON DE TABLE, Pour la Fédération du 14 juillet 1790. Par J. S. L***, natif de Paris, garde nationale de Beaumont-sur-Oise. 4 pages in-8 (en feuilles). De l'imprimerie de Devaux, rue des Boucheries Saint-Honoré, N°7. Cette pièce en vers semble fort rare. Nous n'en n'avons trouvé la trace que dans un recueil factice de pièces révolutionnaires. Le thème de cette chanson et la loi, la liberté, la nation et le roi, le tout roulant sur un fond bacchique des plus réjouissants. Distribué aux passants dans la rue ces feuillets soumis aux vents, à la pluie et au temps n'ont pour ainsi dire pas été conservés et sans doute de très nombreux ont été perdus à jamais. Très rare. Cantique autographe inédit pour le 14 juillet 1790, pièce unique importante pour l'histoire de la révolution française, à laquelle on adjoint une Chanson imprimée pour la Fédération, pièce devenue introuvable. Ensemble des plus rares et évocateur d'une période révolutionnaire remplie d'effervescence et de fortes espérances.
Phone number : 06 79 90 96 36
ANONYME ; [ SAUVESTRE, Charles ; SAUVAITRE, Nicéphore Charles ]
Reference : 44521
(1861)
2 cahiers manuscrits in-8 format à l'italienne, de 15 et 13 feuillets, premier cahier daté du 14 septembre 1861
La provenance (du fonds de l'éditeur Edouard Dentu) et la date tendent à attribuer le manuscrit à l'écrivain Charles Sauvestre, qui publia plusieurs diverses éditions des Monita Secreta chez Dentu à partir de 1861. Les deux cahiers semblent avoir rédigés par Sauvestre et communiqués à l'éditeur, dans le cadre d'une défense contre des accusations de plagiat dans sa traduction.
1 vol. in-12 br., Editions Spes, Paris, s.d. [ 1934 ], 364 pp.
Exemplaire dédicacé par Vérine à l'écrivain bordelaise Jeanne Alleman alias Jean Balde (1885-1938). Proche du milieu littéraire bordelais réunit autour de Mauriac et de jean de La Ville de Mirmont, Jean Balde est la petite-nièce du folkloriste de la Gascogne Jean-François Bladé (ce qui explique son pseudonyme). Etat satisfaisant (couv. lég. frottée avec date au stylo en queue)
Exemplaire du service de presse marqué S.P., 1 vol. in-12 br., La Table Ronde, Paris, 1959, 209 pp.
Très bel envoi de Jean Anouilh à Marcel [Achard ] : "Pour Marcel dos-vert qui fournit à la fois à l'amateur de plongées sous-marines, les hublots, les bulles visées et le poisson sont vieux sire triste affectueux". Bon état (couv. un peu frottée)
Un des 50 exemplaires sur vélin pur fil Lafuma, un des 20 numérotés de I à XX (n° VI), 1 vol. in-12 br., La Table Ronde, Paris, 1954, 94 pp.
Exemplaire sur grand papier du premier tirage séparé, enrichi d'un superbe envoi autographe signé de Jean Anouilh à la journaliste, fondatrice du magazine ELLE et épouse de Pierre Lazareff : "Pour Hélène Gordon-Lazareff, en souvenir d'une jeune fille repechée ensemble. Avec les sentiments reconnaissants de l'autre pêcheur... Ouf ! Je n'en sortais pas !"
1935 Rares lettres de jeunesse adressées à Robert de Saint-Jean, rédacteur en chef de La Revue hebdomadaire, à qui Anouilh (1910-1987) a promis un texte depuis plus d'un an : "J'ai mené une vie de voyou puis ces derniers temps presque une vie de clochard (pas sous les ponts, pas pour les litres de rouge). J'ai peur de ne plus avoir de pensées assez désintéressées pour écrire un article de revue. J'avais commencé quelque chose sur la convention au théâtre - cette chose magnifique qui est le sang même du théâtre et dont les imbéciles ont fait un épouvantail. Je vais tâcher de le finir, mais - je parle comme un enfant - j'ai peur de ne pas pouvoir. J'ai une pièce de fantaisie pas trop loufoque qui s'appelle le "Bal des voleurs". Je vais vous la porter si vous publiez des pièces inédites. En tout cas ma première pièce est naturellement à vous, avant tout autre."Dans la seconde lettre, il adresse finalement le texte d'une nouvelle, "Le Coeur net", qui semble être resté inédit (voir Robert de Saint Jean, Passé pas mort, Paris, Grasset, 1983, p. 233-235).