‎L.A.S. à “monsieur Hédiard”.‎

‎1 p. in-4 sur papier rose, s.d. D’une écriture un brin désordonnée... “je pose le flacon pour prendre la plume. Je me sens mieux. Avec ce marché-là je vais peut-être attaquer gentiment la préface. La grandeur dans la soupe la soupe dans le képi et la servitude au bout de mes bottes. Merci de tout coeur...‎

‎Les Biffins de Gonesse‎

‎Paris Gallimard 1961 In-12 Broché Edition originale Dédicacé par l'auteur‎

‎Edition originale. Exemplaire du service de presse portant un laconique ENVOI AUTOGRAPHE signé de l'auteur. Bon 0‎

‎Lettre autographe adressée à Roger Nimier‎

‎s.l. s.d. (circa 1963), 13,5x18cm, une page.‎

‎Lettre autographe signée de Jacques Perret, 20 lignes à l'encre noire, adressée à un confrère, probablement Roger Nimier, s'excusant de n'avoir pu se rendre à réunion organisée par la revue Arts. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Jacques Perret a dû se décommander : "Votre invitation m'avait pourtant touché à temps et à coeur. Je compte sur vous pour assurer à Parinaud que je ne le boude pas" etse montre pessimiste pour une fête qu'il projette d'organiser : "Les nouvelles concernant les préparatifs de la fête romaine sont mauvaises. Outre ses contrariétés chroniques le matelot a eu de graves ennuis avec son menu. Les murènes qu'il gavait toutes de casques bleus sont toutes crevées..." Jacques Perret, écrivain royaliste, farouche partisan de l'Algérie française et virulement anti-gaulliste, fut déchu de ses droits civiques puis en 1963, rayé du contrôle de la médaille militaire malgré les protestations de certains de ses confrères écrivains, subodore que ses prises de positions politiques ne favorisent pas les décorations honorifiques : "Je trouve qu'on nous a fait signer un manifeste manifestement destiner à torpiller mon ruban." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Lettre autographe adressée à Roger Nimier‎

‎s.l. s.d. [ca 1960], 13,5x18cm, une page.‎

‎Lettre autographe signée de Jacques Perret, 33 lignes à l'encre noire, adressée à un confrère, probablement Roger Nimier, s'excusant de n'avoir pu se rendre à réunion organisée par la revue Arts. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Faute de temps, Jacques Perret n'a pu honorer sa promesse d'écrire une préface demandée par son correspondant : "... si vous êtes pressé et que vous avez sous la main un préfacier de rechange, n'ayez aucun scrupule bien sûr car je ne saurai vous livrer un travail convenable avant mon retour..." Jacques Perret évoque ensuite sa passion du rugby : "Sur le recentrage de Rancoule (trois-quarts aile du Stade Toulousain dont il intègre ensuite le staff)... j'ai donc eu la joie de déborder en défense du Cardinal et d'aller à l'essai. Il me reste à le transformer en allant embrasser mon cher Raoul à cette armée des Princes dont nous attendons toujours les merveilles..." Jacques Perret, écrivain royaliste, farouche partisan de l'Algérie française et virulement anti-gaulliste, fut déchu de ses droits civiques puis en 1963, rayé du contrôle de la médaille militaire malgré les protestations de certains de ses confrères écrivains, subodore que ses prises de positions politiques ne favorisent pas les décorations honorifiques : "Je trouve qu'on nous a fait signer un manifeste manifestement destiner à torpiller mon ruban." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Lettre autographe adressée à Roger Nimier : "Non, je n'ai pas de roman pour Femina, ni pour personne. Le prochain, problématique, est promis à la Revue de Paris..."‎

‎s.l. s.d. (circa 1955), 13x21cm, une page.‎

‎Lettre autographe signée de Jacques Perret, 17 lignes à l'encre noire, adressée Roger Nimier. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Jacques Perret n'a rien à fournir pour l'instant aux éditeurs, notamment au Gallimard de Roger Nimier : "Pas de bonne nouvelle sentimentale non plus, mais il reste entendu qu'un texte de ce genre n'était pas ailleurs que chez vous." à qui réclame son arriéré pour son dernier ouvrage : "Soyez gentil de rappeler à la caisse qu'il reste un petit fric à toucher sur ce trapèze..." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Lettre autographe adressée à Roger Nimier évoquant son amtié et son admiration pour Antoine Blondin : "Quand vous verrez Blondin, dites lui que ma pensée le suit dans sa gloire et qu'il veuille réserver un 1/2 setier de son pactole à boire..."‎

‎s.l. s.d. [ca 1960], 21x27cm, une page.‎

‎Lettre autographe signée de Jacques Perret, 22 lignes à l'encre noire, adressée à un confrère, probablement Roger Nimier. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Jacques Perret attend un courrier de Roger Nimier qui a pris du retard: "Votre mot m'est arrivé avec retard, vu que j'habite plus rue de la clé mais 5 rue de l'Ancienne Comédie. Gordon Pym n'est pas encore arrivé, mais ça ne m'étonne pas de lui." et s'enquiert de la santé de son correspondant : "... j'ai appris que vous aviez eu des ennuis avec le coeur ; avant peu j'irai voir si tout est rentré dans l'ordre." ll s'enthousiasme pour le succès que rencontre son ami Antoine Blondin : "Quand vous verrez Blondin, dites lui que ma pensée le suit dans sa gloire et qu'il veuille réserver un 1/2 setier de son pactole à boire, le jour venant... Dites lui également que mon garçon qui fonctionne en Kabylie serait fort merlin d'un mot ou d'un singe apostillé." Jacques Perret, écrivain royaliste, farouche partisan de l'Algérie française et virulement anti-gaulliste, fut déchu de ses droits civiques puis en 1963, rayé du contrôle de la médaille militaire malgré les protestations de certains de ses confrères écrivains, subodore que ses prises de positions politiques ne favorisent pas les décorations honorifiques : "Je trouve qu'on nous a fait signer un manifeste manifestement destiner à torpiller mon ruban." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Lettre autographe signée à un ami probablement Roger Nimier sur la vie poilitique et littéraire du temps : "Du merdier où nous sommes je vous fais savoir : 1e que l'Algérie est toujours française en dépit de quelques nausées..."‎

‎Paris 1960, 13,5x21cm, une page recto-verso.‎

‎Amusante lettre autographe signée de Jacques Perret, 34 lignes à l'encre bleue, à Roger Nimier. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jacques Perret, alors à Alger, tient à clarifier, de manière humoristique, certains points concernant la situation politique qui conditionne la sienne : "... je vous fais savoir [...] que l'Algérie est toujours française... Que le père et le fils ont eu la chance de garder le contact... Que les conditions de mon retour ne se sont pas améliorées..." Jacques Perret évoque aussi ses ouvrages en cours : "... les Biffins de Gonesse se rappellent à vos bons soins... La 2e partie des épreuves annoncées par ma personne ne me sont pas encore parvenues..." et reste disponible pour son correspondant afin de régler certains problèmes pécuniaires. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Rapport sur le paquet de gris.‎

‎Paris Aspects de la France 1964 1 vol. Broché gr. in-8, broché, couverture à rabats, 35 pp. Edition originale illustrée de 2 vignettes par Collot. Exemplaire sur fleur d'alfa avec un envoi de l'auteur. Bon exemplaire.‎

‎Un général qui passe‎

‎Les Editions de la Nouvelle France, Paris 1945, 12x19cm, broché.‎

‎Edition originale, un des 230 exemplaires numérotés sur vélin blanc, seuls grands papiers. Ouvrage illustré d'un frontispice et de bandeaux de Forrer, bel exemplaire. Envoi autographe signé de Jacques Perret à Henri Devaux. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Dessin original au crayon de papîer rehaussé au feutre noir représentant deux marins debout sur un quai duquel dépassent des mâts de bateaux - Le dessin est accompagné d'une remarque manuscrite de Jacques Perret sur papier calque‎

‎s.l. s.d. (ca 1930), 22x16cm, une feuille.‎

‎Dessin original signé réalisé au crayon de papier et rehaussé au feutre noir d'André Collot représentant deux marins debout sur un quai avec des bateaux en arrière-plan. Indications de mesures et d'échelle en marge droite du dessin. Nous joignons un billet autographe signé de Jacques Perret à propos d'une réédition des "Aventures de Gordon Pym" illustrées par André Collot : "Entendu pour le Pym de Poe - Collot est ravi. Bien à vous. J. Perret." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎A capella. Des Trois Baudets à l'Olympia‎

‎Le cherche midi, Paris 2008, 11,5x18,5cm, broché.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Bel exemplaire. Envoi autographe signé de Pierre Perret au journaliste d'Europe 1 Jacques Ourévitch. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Anthologie de la Poésie érotique. Friandises verbales de l' Antiquité à nos jours.‎

‎S.I., NiL éditions, 1995. fort volume in-8 broche, 671 pages, avec des dessins et reproductions, couverture illustree plastifiee à rabats.‎

‎Bel exemplaire. [P-32] ‎

‎Les grandes pointures de l'histoire‎

‎Plon, Paris 1993, 15,5x24,5cm, reliure de l'éditeur.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Bel exemplaire. Reliure de l'éditeur en plein cartonnage blanc, dos lisse, premier plat illustré. Ouvrage illustré de dessins humoristiques de Loup. Envoi autographe signé de Pierre Perret à Brigitte Forest. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Sérénité d’aimer. [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Préface de Jean-Michel Renaitour, 1 vol. in-8 br., Les Presses du Monteil, 1979, 109 pp.‎

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‎Bel envoi de l’auteur à Jean Bernard. Il s’agit du grand médecin, poète, humaniste, membre de l’Académie Française, le professeur Jean Bernard. Bon exemplaire enrichi d’un envoi de l’auteur à un dédicataire prestigieux Avec signature de l'auteur‎

‎Le livre d'Ophélie.‎

‎Lausanne, Payot, collection poétique, 1979. Petit in-8 broché carré de 78-[2] pages, couverture aubergine imprimée à rabats. Très belle condition. ‎

‎ Recueil de poèmes enrichi d'un joli envoi autographe signé de l'auteur à Isabelle Martin, la remerciant "d'inviter si généreusement les poètes dans les pages du Journal de Genève". ‎

‎Lettres perdues.‎

‎Lausanne, sans nom, 1971. In-4 broché de 66-[6] pages, couverture brun alezan clair imprimée à rabats. ‎

‎Illustré de 3 dessins en gris d'Anne-Marie Jaccottet. A la suite de la parution des Lettre perdues, l'ensemble de l'oeuvre d'Anne Perrier fut couronné par le Prix Rambert. Notons encore qu'elle reçut en 2012, des mains de Frédéric Mitterand au ministère de la culture à Paris, le Grand Prix National de la Poésie. Edition hors commerce, imprimée "pour le plaisir d'un ami des arts et de la poésie et de ceux qui les aiment" et enrichie d'un envoi autographe signé en rapport; cet envoi est en effet adressé à Isabelle Martin, journaliste culturelle, qui, selon les termes de l'envoi, "accueille avec tant d'amitié les écrivains et particulièrement ces mal-aimés de notre temps: les poètes". Tirage total à 250 exemplaires numérotés, le nôtre un des 50 sur vélin d'Arches pur chiffon filigrané à la cuve (37). ‎

‎L'oreille et ses rapports avec la taille, la grande envergure, le buste, le pied, le crâne chez les criminels. - & De l'oreille au point de vue anthropologique et médico-légal. - & Le mécanisme des osselets de l'oreille et de la membrane du tympan‎

‎A. Maloine & filspour le 1er volume &A. Strockpour le 2è volume &A. Delahaye et Lecrosnier & Chez l'auteurpour le 3è volume, Paris pour le 1er volume & Lyon pour le 2è & Paris pour le 3ème 1925 & 1887 & 1886, 16x25cm, 3 volumes reliés en 1.‎

‎Editions originales pour les trois volumes (le dernier étant l'édition originale de la traduction française établie par le Dr J.A.A. Rattel). Reliure en demi chagrin noir, dos à cinq nerfs orné de filets dorés, très légères traces de frottements sans aucune gravité sur les mors, plats de papier marbré (une légère éraflure sans gravité en tête du premier plat), gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris encollé au verso du premier plat. Envoi de l'auteur sur le premier plat pour le premier volume. Ouvrage illustré de 50 figures pour le premier volume. Ouvrage illustré de 12 figures dans le texte pour le troisième volume. Agréables et rares exemplaires. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Le Buste avec ses rapports avec la taille chez les Criminels. [ Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Avec 20 illustrations dans le texte, dont une en couleurs, 1 vol. in-8 br., extrait des Archives d'anthropologie criminelle et de médecine légale, A. Rey & Cie, Lyon, 1910, 68 pp.‎

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‎Edition originale. Bel envoi de l'auteur au colonel Maurice Nadal. Etat satisfaisant (couv. fort. frottée) pour ce titre rare.‎

‎Voyages extraordinaires en Translacanie‎

‎Lieu commun, Paris 1985, 13,5x22cm, broché.‎

‎Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers. Une pliure en angle inférieur droit du second plat. Envoi autographe signé de François Perrier à une femme prénommée Françoise. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Chansons pour vous, chansons pour moi [ Edition originale - Livre dédicacé par l'auteur ]‎

‎Préface de Georges Riond, un des 50 exemplaires sur papier alfa mousse numérotés de 1 à 50, 1 vol. in-8 br., La Pensée Universelle, Paris, 1979, 125 pp.‎

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‎Très bel envoi de l'auteur à Albert Rèche. Bel exemplaire‎

‎Histoire méconnue de ma vallée.Tome II. Pont-Saint-Vincent.‎

‎ 1989 Nancy, Christmann, 1989 ; in-8 broché, couverture illustrée en couleurs, titre en noir; 176pp., illustrations dans le texte dont dessins de Daniel Champeaux.‎

‎ Envoi autographe signé et lettre autographe signée de l' auteur au préfacier Jean Vartier. ( CO1) ‎

‎Histoire méconnue de nos villages. Toulois - Saintois. Tome III.‎

‎ 1983 Nancy, Imprimerie Christmann, 1987; in-8°, brochés, couverture blanche illustrée au 1er plat d'une photographie en couleurs, titre en noir au dos et 1er plat; 247pp. illustrations photographiques dans le texte et et dessin de Daniel Champeaux.Bon exemplaire de l' édition originale.‎

‎Ce tome 3 renferme : Introduction . Battigny. Dolcourt. Favières. Gelaucourt. Saulxerotte. Selaincourt. Le massif Forestier. Bibliographie.Bel et long envoi autographe signé de l'auteur à l' écrivain Lorrain Jean Vartier. Tome 3 seul.(CO2B) ‎

‎Chronique Musicale. [ Manuscrit autographe signé de 12 pp. in-8, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860 ] "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎

‎Manuscrit signé de 12 feuillets in-8 oblong rédigés au recto, pour un article paru dans la Revue Européenne du 1er Juin 1860, tome IX, pp. 409-413 : Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et de sa réception en France sont très informées. "Le Théâtre-Lyrique avait inauguré par Orphée sa saison d'hiver, il vient d'ouvrir par Fidelio sa saison de printemps. Après avoir fêté tour à tour Weber, Mozart et Gluck, il a voulu rendre les mêmes honneurs à Beethoven. L'intention est également louable ; mais je crains que le succès ne soit point égal. Populaire en Allemagne, accueilli avec enthousiasme en Angleterre, la partition de Fidelio n'a jamais pu s'acclimater sur nos scènes françaises. Faut-il en accuser le goût de notre public ? [ ... ] C'est dans la faiblesse de la pièce sur laquelle Beethoven a écrit la partition de Fidelio qu'il faut donc chercher la cause de ce constant insuccès. Le triste mélodrame de Bouilly, mis d'abord en musique par Gaveaux, n'était pas de nature à inspirer Beethoven. Son génie plane sur les hauteurs sublimes de la Symphonie Pastorale, de la Symphonie Héroïque ; il étouffe emprisonné dans les murs étroits d'une fable vulgaire, sans vraisemblance, sans intérêt, sans passion." [ Suit une analyse de l'histoire de Fidelio et de sa réception par le public français ] "L'exécution de Fidelio est inférieure à l'exécution d'Orphée et des noces de Figaro. L'orchestre, sur lequel pèse ici une grande part de responsabilité, s'est montré parfois, notamment dans l'ouverture, au-dessous de sa tâche. Mme Viardot n'a pu trouver dans le rôle de Fidelio les puissants contrastes, la vive passion du rôle d'Orphée. [...] Le rôle entier paraît d'ailleurs écrit sur un registre trop élevé pour la voix de Mme Viardot, et bien que cette voix soit douée d'une étendue exceptionnelle, elle n'atteint cependant les notes les plus élevés qu'à l'aide d'un déchirement douloureux. Le personnage de Fidelio exige, en outre, de la jeunesse ; sous l'habit du jeune paysan qui surprend l'amour de la fille du geôlier, Mme Viardot nous a fait regretter l'art avec lequel elle portait la tunique, la chlamyde et le cothurne antiques. M. Battaille chante le rôle de Rocco en musicien consommé et avec un grand sentiment du style ; Mlle Faivre montre de l'intelligence et la finesse, mais une finesse qui touche parfois au maniéré ; les autres artistes ne sont point de taille se mesurer à cette partition. [...] L'artiste chargé de représenter Ludovic Sforza a failli plus d'une fois, par l'étrangeté de ses allures, amener dans ce sombre drame un élément tout à fait imprévu, l'élément comique. Quel que doive être le succès de Fidelio, il faut savoir gré au Théâtre-Lyrique de cette tentative. [...] Il est assez curieux de voir une scène musicale, qui marche au quatrième rang, donner aux autres cet exemple du sentiment de l'art et du respect au public dont on ne craint point ailleurs de flatter les caprices et les inexcusables fantaisies. Il semble pour cela que tous les moyens soient bons, et l'on a répondu à tout quand on a dit : cela fait de l'argent. Avec ce mot là on a voulu absoudre un scandale musical qui s'est produit l'autre semaine dans la salle Ventadour. Le Théâtre-Italien a représenté l'Orphée aux Enfers de M. Offenbach.[...]" Il évoque ensuite l'Opéra-Comique et M. Gevaërt, mais aussi Donizetti : "la gloire de Donizetti ne recevra pas non plus un nouveau lustre de la représentation du petit ouvrage inédit joué sous le nom de Rita ou le Mari battu. On peut même dire que la musique de Donizetti a passé presque inaperçu au milieu des rires provoqués par les plaisanteries, un peu au gros sel, dont la pièce et semée. Il est vrai que l'exécution musicale laisse beaucoup à désirer.. [...] Seule, Mme Faure-Lefebvre ne peut suffire à tout. Elle a joué avec infiniment de grâce et l'esprit, trop d'esprit peut-être, un rôle bien invraisemblable pour elle, puisque Rita a fait la double faute d'épouser à la fois un niais et un butor. [ ... ] On dit que le rôle de Rita sera le dernier rôle créé par Mme Faure-Lefebvre et qu'elle doit prochainement quitter le théâtre. Ce sera une grande perte pour l'Opéra-Comique." ‎

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‎Intéressant manuscrit autographe signé par l'écrivain et critique Emile Perrin (1814-1885), alors ancien directeur de l'Opéra Comique (1848-1857) et futur directeur de l'Opéra (1862-1871) puis Administrateur général de la Comédie Française (1871-1885). On relève les annotations d'imprimeur (noms des typographes). Son analyse de Fidelio et la présentation de sa réception en France sont celles d'un critique très informé. Manuscrit provenant du fonds Dentu (l'éditeur Edouard Dentu prit la direction de la Revue Européenne de 1859 à 1862).‎

‎Arletty‎

‎Calmann Lévy, Paris 1952, 14,5x19cm, broché.‎

‎Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte de petites déchirures marginales. Iconographie. Envois autographes signés de Michel Perrin et Roger Gaillard, qui dirige la collection "Masques et visages" de Calmann Lévy, à l'écrivain provençal, cinéaste et caricaturiste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob : "A Carlo Rim dont j'aime tant le Fernandel, cette Arletty qui l'aime aussi, en hommage bien symapthique à son talent. Michel Perrin." - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

‎Cendrée.‎

‎Lausanne PAP - Pierre-Alain Pingoud, coll. "Miroir" 1988 1 vol. broché plaquette petit in-8, brochée, non paginée. Edition originale. Tirage limité à 300 exemplaires sur Ingres, celui-ci justifié "SP" à la main avec un envoi de l'auteur à G.-E. Clancier. Prière d'insérer joint. Très bon exemplaire.‎