Lettre Autographe Signée de Camille Saint-Saens adressée à Lysiane Doriani datée du 7 mars 1913.Lettre d'une page recto verso. Petites déchirures. Bon état. Format in-12° (19x15).
Lettre Autographe Signée de Camille Saint-Saens adressée à Lysiane Doriani datée du 27 septembre 1914."Cher Madame Bien heureux de vous savoir en bonne santé et bien reconnaissant de votre affectueux...Votre tout dévoué C. Saint-Saens".Lettre d'une page recto verso. Très bon état. Format in-12°(17x11) plié.
Lettre Autographe Signée de Camille Saint-Saens adressée à Lysiane Doriani datée du 14 juillet 1913.Lettre d'une page recto verso. Très bon état. Format in-12°(18x14).
Lettre Autographe Signée de Camille Saint-Saens adressée à Lysiane Doriani datée du 12 aout 1920.Lettre d'une page recto verso. Petites déchirures. Lettre coupée en 2. Etat satisfaisant. Format in-4°(27x21).
novembre 1870, 33,2x24,5cm, un bifeuillet.
Partition autographe signée et inédite de Camille Saint-Saëns. Deux pages de musique manuscrite pour voix seule et piano à l'encre noire sur un bifeuillet oblong à vingt portées, enrichies d'un envoi autographe signé de Saint-Saëns sur la première page, avec sa signature et date autographe ("nov. 1870") à nouveau sur la seconde page. Trace de pli vertical, avec une minuscule déchirure le long du pli, une petite déchirure marginale sur 1 cm de la première page, sans atteinte au manuscrit. Exceptionnel manuscrit autographe d'une mélodie inédite pour voix et piano proche des Mélodies persanes, composée par Camille Saint-Saëns pendant le siège de Paris en novembre 1870, enrichie d'un envoi signé : «A Geneviève Bréton / Hommage de respectueux dévouement », signé et daté sur la deuxième page «Nov 1870 C. Saint Saëns ». Les paroles de l'oeuvre sont directement inspirées par sa dédicataire, la fiancée du peintre et ténor Henri Regnault, «le plus musicien de tous les peintres» (cf. Saint-Saëns, Ecole buissonnière)qui fut le premier interprète de plusieurs autres Mélodies persanes. *** Geneviève Bréton, femme cultivée et passionnée, fréquentait les salons littéraires et artistiques des compositeurs, peintres, et jeunes poètes parnassiens de sa génération. Saint-Saëns fit probablement sa connaissance par l'intermédiaire de son ami le peintre orientaliste Henri Regnault, lauréat du prix de Rome, dont elle était tombée éperdument amoureuse en 1867 en Italie. Beau jeune homme déjà célèbre pour son pinceau, Regnault fascina le compositeur par son «exquise voix de ténor, voix au timbre enchanteur, à l'irrésistible séduction» se souviendra Saint-Saëns en 1913. Regnault crée plusieurs de ses compositions: «En 1868, Regnault avait été le premier à incarner le rôle de Samson dans le deuxième acte du célèbre opéraSamson et Dalila, créé lors d'une soirée privée. Saint-Saëns renouvelle leur collaboration en confiant à l'artiste deux desMélodies persanescomposées pour voix de ténor» (Manon Bertaux). Les Mélodies persanesop. 26, sur des vers du poète parnassien Armand Renaud, se composent dans leur version publiée, de trois uvres pour ténor(Sabre en main,Au Cimetière,Tournoiement) et trois pour contralto(La Brise,La Splendeur vide,La Solitaire). Elles forment l'un des plus célèbres cycles de Saint-Saëns et viennent s'inscrire dans la période de l'âge d'or de la mélodie française. Le présent manuscrit pour voix et piano, au ton ardent et coloré, peut indiscutablement être rattaché à cet ensemble de mélodies débuté en juin 1870, vendu par Saint-Saëns à son éditeur Hartmann peu après. Cependant les recherches de Manon Bertaux ont démontré que «le compositeur a vendu à Hartmann un cycle incomplet, ayant composé ses dernières mélodies au début du siège de Paris [à partir de septembre]». Datée de novembre 1870, notre mélodie - à notre connaissance inconnue des biographes et musicologues - fait partie de ces compositions réalisées en pleine guerre franco-prussienne: «Engagé en tant que garde national pendant le siège de Paris, [Saint-Saëns] continue son activité de musicien et de compositeur parallèlement à ses missions à la garde des remparts». Il semble que l'ensemble, parole et musique, de cette composition soit demeuré totalement inédit et n'ai jamais été communiqué à Hartmann. De son côté, le peintre Henri Regnault, engagé comme franc-tireur, risque aussi sa vie pour tenter de briser le siège, au grand dam de Geneviève qui confia son inquiétude dans son journal intime devenu célèbre (Ramsay, 1985). Les jeunes amoureux venaient finalement de se fiancer après de longues années d'opposition de la mère de la jeune femme. Saint-Saëns a probablement adressé cette délicieuse mélodie à Geneviève Bréton comme cadeau de fiançailles. Un morceau de chaleur revigorante pour la jeune femme éplorée, dont voici le premier des deux couplets: «Ka-douja la chanteu-se Au manteau noir Qu'on trouve sous l'y-eu-se Quand vient le soir, chante au guerrier mo-ro-se, Prompt au courroux, Un chant couleur de ro-se » Le compositeur s'est inspiré de leur dramatique situation, transposant dans un cadre oriental l'attente quotidienne de Geneviève, guettant le «guerrier» Henri de retour deses patrouilles dans la capitale. En sus de s'inscrire parfaitement dans le thème des mélodies persanes déjà connues, les horizons lointains de cette uvre reflètent les goûts de Geneviève, avide voyageuse et grande amatrice des toiles orientales de Regnault, qui avait offert à sa fiancée des scènes de Harem et des architectures mauresques. Lors de leurs rares moments ensemble, elle rêve avec lui de s'échapper de la capitale affamée et gelée : «Le danger est proche, pourtant Paris joue de la musique. Il faisait froid à geler un homme sur les quais, le vent coupait comme un couteau. Mais nous pensions à Tanger, le patio blanc, la chaleur revigorante, notre prochaine maison, la liberté» écrira-t-elle dans son journal le 10 décembre, peu après l'écriture de ce manuscrit daté de novembre 1870. On ne sait si le morceau a été chanté par le peintre-ténor pendant ces mois de siège, lors de soirées dont Geneviève garde le souvenir dans ses notes. Il est attesté qu'il interpréta deux mélodies persanes confiées par Saint-Saëns: «Au cimetière», et «Sabre en main», uvre belliqueuse au rythme carré et vocalises conquérantes, que le compositeur dédiera à la mémoire du jeune artiste, lorsque paraîtra l'édition originale des Mélodies persanes en 1872. Cet émouvant cadeau de Saint-Saëns est composé à l'aube du plus grand malheur de la vie de la jeune dédicataire - Henri Regnault tombera deux mois plus tard à 27 ans d'une balle dans la tempe, «tué par les prussiens à Buzenval, quelques jours avant l'armistice signé le 28 janvier. Saint-Saëns est accablé par la perte de cet ami si cher, peintre talentueux, bon chanteur avec lequel il avait partagé tant de moments musicaux» (Société Camille Saint-Saëns). A l'annonce de sa mort, il est dit que le compositeur pleura trois jours durant. Lors de ses funérailles, Saint-Saëns jouera lui-même à l'orgue sa Marche héroïque qu'il lui dédiera, ainsi qu'Au cimetière, mélodie persane chantée par Regnault peu de jours avant sa mort,comme s'il avait interprété sans le vouloir sa propre élégie funèbre : «Qui se serait douté, alors qu'il chantait : 'Aujourd'hui les roses / Demain les cyprès' que cette prophétie dût sitôt se réaliser!» écrira Saint-Saëns dans Ecole buissonnière, notes et souvenirs. Magnifique offrande musicale inédite de Saint-Saëns, pianiste virtuose et compositeur de génie, redécouverte pas moins de 154 années après son écriture. Cette «septième» mélodie persane encore inconnue réunit par sa dédicace deux amants au tragique destin: Bréton et Regnault, la «chanteuse» éprise de son «guerrier». - Photos sur www.Edition-originale.com -
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(SAINT-SIMON Claude Henri de Rouvroy, Comte de) BRUNET Georges
Reference : 23624
(1925)
Les presses françaises, Paris 1925, 12x19cm, broché.
Edition originale dont il n'est pas fait mention de grands papiers. Envoi autographe signé de l'auteur, le nom du dédicataire a été découpé. Dos et plats légèrement et marginalement passés, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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M. Lévy frères, Paris 1867, 14,5x23cm, relié.
Edition originale. Reliure à la bradel en plein cartonnage violet, dos lisse passé orné d'un fleuron doré, date en queue, pièce de titre de marron comportant de petites traces de frottements. Envoi de P. de Saint-Victor, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris Michel Lévy frères 1868 1 vol. Relié in-8, demi-basane havane, dos à nerfs orné de filets à froid, pièces de titre de basane aubergine et verte, tranches mouchetées, couvertures conservées, II + 516 pp. Bon exemplaire avec un envoi de l'auteur à Oscar Bardi de Fourtou, alors ministre de l'Instruction Publique, des Cultes et des Beaux-Arts.
SAINT-VINCENT Monsieur de, Inspecteur de 1re classe de la Navigation sur le Don, Conseiller titulaire commandant le port de Patchalin-Atraririn, Gouverneur de Saratov.-
Reference : ORD-9624
Lettre de 4 pages adressée à Ma chère maman où il exprime son désir de revenir au pays. Il s'est adressé au chevalier de Malvirade, secrétaire de l'ambassade française de St-Petersbourg pour que sa lettre lui parvienne enfin. Il voudrait savoir si sa mère a fait quelques démarches relativement à notre terre des Baumelly comme mon oncle a été guillotiné et ses biens confisqués, je pense qu'on pourrait bien inviter ces gueux d'acheteurs à rendre leurs portions car ils ont eu cette terre pour rien... Il a aussi adressé une supplique à sa Majesté par la voie du duc de Richelieu, mais il n'a pas eu de réponse. 4 pages in-8 (164 x 218mm) sans mention de nom ni d'adresse de destinataire, la lettre a dû voyager sous enveloppe. Document plié en 4, petits défauts mais bon état.
Un cosaque français?
S.n., Paris s.d. (circa 1950), 13x10cm, une feuille.
Affectueux billet autographe signé d'Armand Salacrou, sur un bristol à en-tête de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, de 6 lignes écrit à l'encre noire. "Mon cher Carlo, Tu dis que je suis une tête?! Et si tu me prêtais tes jambes pour que nous partions, le coup, tous les deux, se reposer à la campagne ? Je t'aime bien. Armand Salacrou." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris Gallimard 1976 1 vol. broché in-8, broché, jaquette, 294 pp. Edition originale du deuxième volume des mémoires du dramaturge. Exemplaire du service de presse avec un bel envoi autographe signé de l'auteur à la comédienne Geneviève Page. Bon état.
Paris Gallimard 1951 1 vol. broché in-12, broché, 222 pp. Edition originale. Exemplaire du service de presse avec un envoi de l'auteur à Max Favalelli.
Paris Gallimard 1948 1 vol. Broché in-12, broché, 202 pp., portrait-frontispice par Max Jacob. Un des 1325 exemplaires numérotés sur alfa Navarre, avec une envoi autographe signé d'Armand Salacrou. En belle condition.
Nrf, Paris 1938, 12x19cm, relié.
Edition originale collective. Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures (premier plat comportant des auréoles claires) et dos conservés, tête dorée, reliure signée Lucie Weill. Agréable exemplaire joliment établi. Envoi autographe signé d'Armand Salacrou à son ami Carlo Rim. Provenance : de la biblothèque de l'écrivain provençal, caricaturiste et cinéaste Carlo Rimqui fut notamment l'ami de Fernandel, de Raimu et Marcel Pagnol mais aussi d'André Salmon et Max Jacob. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Les cahiers du sud, Marseille 1936, 14,5x19,5cm, broché.
Edition originale tirée à 600 exemplaires, le nôtre un des 180 hors commerce. Envoi de Armand Salacrou à Edmond Sée. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris,NRF, Gallimard, 1944 ;petit in-8°, broché, couverture blanche imprimée en rouge et noir; 232pp;,1p.nch.,2ff.; couverture un peu poussiéreuse et frottée,mais exemplaire très correct.
Edition originale.Exemplaire hors commerce sur chataignier.Portrait par Dufy en frontispice;Bel envoi autographe signé de l'auteur ,daté Courval 15 sept 45. (GrG)
Gallimard, Paris 1956, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Dos insolé comportant deux petits manques en pied. Envoi autographe signé d'Armand Salacrou à un couple de ses amis. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1 vol. grand in-12 br., NRF, Gallimard, Paris, 1946, 333 pp.
Avec un billet autographe signé, daté de 1951 et monté en-tête, adressé à l'écrivain bordelais Michel Suffran : "Pour Monsieur Michel Suffran, en le remerciant de son intéressant commentaire de l'Inconnue d'Arras".
Gallimard, Paris 1944, 12x19cm, broché.
Edition originale collective, un des exemplaires du service de presse. Dos fendu en tête et légèrement insolé, pâles mouillures marginales en têtes des plats. Précieux envoi autographe signé d'Armand Salacrou : "A Jacques Copeau tous ces vieux souvenirs avec mon amitié fidèle." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Gallimard, Paris 1942, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Dos légèrement insolé. Précieux envoi autographe signé d'Armand Salacrou : "A Jacques Copeau avec mon admiration fidèle." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Gallimard, Paris 1943, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Dos légèrement insolé, pâles mouillures marginales en têtes et en pieds des plats. Précieux envoi autographe signé d'Armand Salacrou : "A Jacques Copeau que je voudrais bien revoir, ces débris de ma jeunesse avec mon amitié fidèle." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Nouvelle éditions françaises 1929 1 vol. broché in-12, broché, 280 pp, Edition originale. Avec 2 préfaces sur le théâtre contemporain. Exemplaire enrichi d'un envoi de l'auteur. Papier un peu cassant et jauni, sinon état correct.
Gallimard, Paris 1934, 12x19cm, broché.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse. Dos insolé comportant un petit manque en pied, une pliure marginale sur le premier plat. Précieux envoi autographe signé d'Armand Salacrou : "Pour Jacques Copeau ces deux pièces qu'il n'a pas vues, et qu'il ne lira pas - mais qui lui porteront mon admiration et mon amitié." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Galerie Simon - ( Daniel-Henry Kahnweiler ) Paris 1924 Petit in-4 carré ( 250 X 195 mm ), broché sous couverture illustrée. 5 lithographies originale hors-texte de Juan GRIS ( dont la couverture ) EDITION ORIGINALE. Edition limitée à 112 exemplaires, tous signés par lauteur et lillustrateur. 1 des 90 exemplaires tirés sur papier vergé des Manufactures dArches ( N°81 ). Dédicace et signature manuscrites de l'auteur: "L'homme prête oreille aux paroles des innocents dans l'espoir d'y surprendre une imprudence divine" Armand SALACROU. Très bel exemplaire.Armand SALACROU ( 1899-1989 ) avait souhaité André MASSON pour illustrer son premier texte publié, Daniel-Henry KAHNWEILER en décida autrement et porta son choix sur lartiste espagnol.D. H. Kahnweiler, Centre Georges Pompidou, p. 184. - Chapon, Le Peintre et le livre, p. 284.Les lithographies hors-texte, de couleur noire, sont donc bicolores: papier-noir. Les lithographies sont toutes construites de la même manière: un dessin à la plume représentant un personnage de la pièce. L'image n'est jamais coloriée dans un losange au centre de l'image. Dans l'ensemble des illustrations de ces livres, il n'y a aucun cadre, même conçu et dessiné autour de l'image, c'est à l'image elle-même que revient la tâche de se délimiter.La première illustration représente une femme, probablement la girl accoudée à un mur avec de grosses mains et le losange de lumière au cur du dessin éclaire son visage. La troisième est une danseuse aux mains immenses et dont les pieds sont aussi la marche sur laquelle elle monte. La construction de cette lithographie est plus cubiste que les autres par l'amalgame fait entre le fond du dessin et le sujet posé devant. Il y a toujours ce même losange non-grisé qui fait avancer le personnage en avant de l'image. La dernière représente le casseur d'assiettes. Un bonhomme Michelin un peu triste, dont la pile d'assiettes dans la main rappelle le costume à plis. Le losange est toujours là. L'ensemble répétitif des traits qui serpente le dessin, le découpe en milliers de bandes.premier livre d'Armand SALACROU.Armand Salacrou est un des plus jeunes invités des dimanches à Boulogne. Venant de Rouen, comme Limbour, le jeune homme de théâtre ( cest ainsi que Kahnweiler le voit ) est lui aussi très souvent à la rue Blomet où André Masson a installé son atelier. Sy réunissent ses amis écrivains Limbour, Leiris, etc. La plupart des poètes édités parKahnweiler depuis 1923 font partie de ce groupe qui bientôt sera en opposition à Breton et à son clan dont le fief se situait rue Fontaine. Cest assurément chez Masson que Kahnweiler le rencontre et veut absolument publier une de ses uvres, la première. Ce manuscrit, pièce en un acte, que Salacrou ira reprendre sur le bureau de Charles Dullin ( cf. n°20 ), est alors publié par les éditions de la Galerie Simon et sera jouée au théâtre pendant de nombreuses années avant que son auteur ne soit reconnu. Le dramaturge considèrera Kahnweiler comme une des personnes les plus importantes de sa vie décrivain. Concernant les illustrations de cette pièce, la logique aurait en effet voulu que Masson illustre ce livre, sachant quil est proche de Salacrou. Mais il a déjà illustré "Soleils bas" et travaille à dautres projets. Cest Kahnweiler qui demande à son vieil ami Juan Gris dillustrer le texte de lithographies. Il sagit ici donc dun pur produit des dimanches de Boulogne, si fructueux. Cest le seul des quatre livres illustrés par lartiste qui contient des lithographies simplement tirées en noir.
Infolio, 2016. In-8 broché, couverture illustrée. Exemplaire agrémenté d'un bref envoi autographe signé de l'auteur.
"En état de luire est le premier livre d'Ivan Salamanca. Son projet a été primé par la " Fondation Edouard et Maurice Sandoz " (" Prix FEMS 2010 " de littérature), et sa rédaction a pris près de quatre ans. Il est constitué de trois récits d'égale longueur, qui se veulent autonomes, mais qui, ensemble, se complètent et s'éclairent. Constituée de " vignettes en prose " et construite comme un " triptyque ", l'oeuvre s'ouvre sur un premier volet intitulé " Ondées ", qui distribue les pièces désordonnées d'un puzzle que les deux récits suivants (" Les petits éboulements " ; " Et te dire je t'aime ") agencent. Ecrits à la première personne du singulier, ces trois textes ont pour narrateur trois personnages différents, trois points de vue et trois sensibilités propres – et, de facto, une langue et une forme à chaque fois singulières. Très original dans sa forme, ce récit à fleur de peau, d'une grande beauté, qui se déroule dans un hameau, rappelle la prose de Pierre Michon, un des maîtres d'Ivan Salamanca. "