s. l. 3 avril 1891 | 10 x 13 cm | un feuillet remplié
Lettre autographe signée d'Edouard Drumont, datée du 3 avril 1891, 40 lignes à l'encre noire sur papier à en-tête comportant l'adresse « 157, rue de l'Université » Pliure inhérente à la mise sous pli. Défié en raison de ses positions antisémites radicales, Drumont adresse à un abbé une lettre singulière sur la question du duel: «Je comprends tout ce qu'un prêtre doit penser du duel et je suis de votre avis mais c'est une nécessité dans certains cas» Loin de renier ses opinions, («Tous les Juifs du monde entier m'adressent des cartels»), l'auteur se défend en adoptant une position sarcastique par rapport au duel: «La meilleure façon de les éviter est de se déclarer prêts à les accepter». L'humour qui clôt la lettre notamment par l'insertion d'un dialogue fictif montre toute la dérision avec laquelle Drumont considère sa situation: ««ah vous ne vous battez pas? C'est bien sûr? , - bien sûr... - Eh bien! moi je veux me battre jusqu'à ce que mort s'en suive!» Rions un peu! Cela distrait.» - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Aix-en-Provence 2 Avril 1936 | 13 x 21 cm | une page + une enveloppe
Lettre autographe datée et signée adressée à l'écrivain et critique littéraire Noël B. de La Mort, nom de plume de Noël Bayon, 15 lignes à l'encre bleue. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, enveloppe jointe. Noël B. de La Mort désire voir Edouard Peisson, mais ce dernier est peu souvent à Paris:"Mais je vis la plus grande partie de l'année dans le midi..." mais il se tient à la disposition de son correspondant :""Je suis disposé toutefois à répondre toutes les questions que vous me poserez par lettre." - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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17 juin 1931 | 12.20 x 16.90 cm | 1 page sur 1 feuillet remplié
Lettre autographe signée d'Edouard Vuillard adressée à l'architecte et designer Bolette Natanson, rédigée à l'encre bleue sur un papier de deuil : "Ce n'est pas moi qui règle le cadre aussi je trouve juste de le payer son prix". Amie du peintre Edouard Vuillard, Bolette Natanson encadra plusieurs de ses oeuvres. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris, Gallimard, 1986.In-8, 282 pp., broché, couverture originale imprimée (quelques rares taches).
Nouvelle édition comportant quelques illustrations et les fac-similés des manuscrits d'Éluard. Un des 1100 exemplaires sur vélin ivoiré spécial des papeteries Grillet et Féau. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, Réclame, 1949. In-8, non paginé, broché (couverture manquante, premier f. détaché, petits manques et déchirures dans les marges).
Édition originale des poèmes d'Éluard et de la traduction en français par Melpo Axioti et Paul Éluard pour ceux de Yannopoulos et Asteris, deux résistants grecs assassinés par les nazis. Cet exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé d'Éluard à Irène et Marcel Roques, un homme politique français. On joint une carte postale autographe signée par Éluard, félicitant son destinataire pour son "beau bébé", datée du 1er octobre 1952. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris n.d. (circa 1900) | 12 x 19 cm | une page sur une feuille
Lettre autographe signée d'Elémir Bourges, écrite à l'encre noire. Date et lieu en haut de la lettre. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Elémir Bourges écrit cette lettre pour s'excuser auprès de son ami car il ne pourra pas assister au déjeuner prévu pour cause de maladie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris n.d. (circa 1900) | 12.40 x 16.70 cm | une page sur une feuille
Lettre autographe signée d'Elémir Bourges, écrite à l'encre noire. Date et adresse parisienne d'Elémir Bourges en haut de la lettre. Pliure centrale inhérente à l'envoi postal. Elémir Bourges écrit cette lettre en réponse à une demande de photographies de l'auteur. Il répond qu'il n'en possède pas et que son correspondant peut néanmoins trouver de vieux clichés dans la presse venant de chez Manuel ou Waléry, deux photographes de portrait parisiens. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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1915
Émouvante pensée couchée sur le papier par le philosophe et historien de la philosophie Émile Boutroux, au lendemain de la déclaration de guerre par l’Allemagne nazie :« C’est peu de se « tolérer ». Les hommes doivent s’unir cordialement pour chercher la vérité de faire le lien. Paris 5 décembre 1915. Émile Boutroux. »Il siégea à l’Académie française de 1912 à 1922.
S. n. | s. l. 1973 | 10.50 x 15 cm | une feuille
Carte de voeux pour l'année 1973 illustrée d'une lithographie d'Emile Gilioli sur le premier plat et comportant cet envoi autographe signé du peintre à son ami le critique d'art Georges Raillard qui n'est pas nommément cité : "Bonne année 1973. Bonne santé. Bonne santé ! Babet et Emile Gilioli." Petites taches affectant principalement le second plat de la carte de voeux. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Médan 1er décembre 1882 | 13.60 x 21.40 cm | 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe
Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite - rédigée à l'encre noire sur un double feuillet et adressée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola : elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée « Notes Carbonnaux », que ce chef de rayon au Bon Marché fournit à Zola un nombre important d'informations, notamment sur les murs des employés, leur rémunération et surtout sur les techniques d'inventaire. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Très importante lettre inédite apportant un éclairage nouveau sur la publication pré-originale d'Au bonheur des dames. Dans sa biographie d'Emile Zola, Henri Mitterrand écrit: «Avant même que le roman ne soit achevé, Zola en donne un extrait au Panurge, en novembre; et le 23 novembre 1882, le Gil Blas en annonce la proche publication dans ses colonnes.» Notre lettre, évoquant justement cette prétendue prépublication dans le Panurge, atteste qu'il s'agit tout bonnement d'une plaisanterie et dément ainsi Henri Mitterrand : «Mais votre lettre m'étonne et me chagrine un peu. Comment avez-vous pu vous laisser prendre à la plaisanterie imbécile du Panurge ? Vous n'avez donc pas remarqué que tout le numéro est une « farce » ? Pas un des articles n'est authentique, ce sont des pastiches, et même fort mal faits.» En effet, la lecture dudit extrait ne peut tromper le lecteur assidu de Zola, malgré l'introduction que les journalistes ont rédigée: «Après Nana et Pot-Bouille, ces épopées du vice élégant et du vice bourgeois, M. Emile Zola a voulu faire celle de l'honnêteté: Au bonheur des Dames, qui va paraître prochainement, est une peinture rassérénante de l'innocence et de la vertu; le plus grand succès est assuré à cette nouvelle uvre dont les personnages se meuvent dans le décor d'un grand magasin de nouveautés; le haut commerce parisien n'attendra pas longtemps son observateur et son peintre. Nous remercions Emile Zola d'avoir bien voulu, tout spécialement pour Panurge, découper quelques feuilles de son ouvrage encore inédit, et nous sommes fiers de donner les premiers au public un extrait de cette uvre d'une si haute moralité et d'un si puissant intérêt.» (Panurge n°4 du 22 octobre 1882) Les phrases de ce faux texte zolien sont exagérément longues et le Panurge a pris la liberté de doter le roman d'un personnage principal masculin, Denis Mouret, amalgame de Denise (véritable héroïne du livre à paraître) et Octave Mouret. On peut penser qu'il s'agit d'un texte composé à partir d'éléments de Pot-Bouille, précédent volume des Rougon Macquart où Octave - futur patron du Bonheur des Dames - exerçait la fonction de commis avant sa fulgurante ascension sociale: «Depuis déjà plus de deux mois, il était attaché au rayon des «soieries et fourrures»; il arrivait le matin à sept heures pour ne rentrer chez lui, sa journée finie, qu'à neuf heures du soir, quand Paris tout entier bruissait étrangement d'une animation fiévreuse de plaisir et de jouissance, et, en s'en retournant, il suivait badaudant les grands boulevards encombrés, où flambaient les cafés pleins de filles, et où, sur l'asphalte, à la porte des théâtres, se bousculait la foule avec, ça et là, dans la rumeur vague du piétinement et de la presse, l'intonation voyou des cris des marchands de programmes et des vendeurs de billets.» (Panurge) Dans sa lettre du 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux - lisant l'extrait du Panurge - avait reproché à Zola ses erreurs: «Nulle part excepté aux Fabriques de France plan des Halles on n'arrive à 7h du matin. C'est au plus tôt 7h œ m
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Médan 23 juin 1882 | 13.40 x 21.60 cm | 1 page 1/2 sur un double feuillet - enveloppe jointe
Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart: Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire du Bonheur des Dames mis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. Cette réponse serait donc la toute première que l'écrivain adressa au chef de rayon, en réponse à sa lettre du 19 juin 1882. Bien loin d'imaginer le vif succès que remportera ce nouveau roman, Zola semble même le prendre à la légère: «Je désire simplement toucher au sujet dans mon livre, pour le besoin du petit drame commercial qui me sert de fable. Vos notes sont excellentes.[...] Enfin, me voilà au travail. Le sujet est à la fois bien vaste - et bien ingrat pour un roman. On devra me tolérer un peu de fiction, car il faut bien que je passionne la matière. Mais je tâche de m'en tenir le plus strictement possible à mes notes. » Il faut dire que Carbonnaux prend son rôle d'informateur très à cur et, n'ayant aucun doute quant au succès du livre, il écrit: «Dans le bâtiment chez nous d'ailleurs, partout on attend votre livre. Les lecteurs ne vous manqueront pas. Soyez-en sûr. Vous n'en êtes plus à compter les succès celui-là s'annonce comme devant dépasser les autres.» (lettre du 19 juin 1882) Car un autre ouvrage, sur le même sujet, vient de paraître: «J'ai lu le volume de Pierre Giffard. Il me paraît comme vous injuste et même faux dans plusieurs parties. C'est bâclé. Il aurait fallu, pour un pareil ouvrage de documents purs, une entière exactitude. Moi qui écris une uvre d'imagination, je ne me permettrai pas de tels écarts.» C'est Carbonnaux qui avait signalé l'ouvrage à Zola: «Pierre Giffard du Figaro vient de faire paraître chez Havard un vol de 300 pages intitulé « Les Grands bazars de Paris ». [...] On sait que le Figaro est inféodé au Louvre [magasin concurrent au Bon Marché] & on peut assurer que ce livre a été commandé et bâclé dès que votre intention de traiter le même sujet a été connue. [...] Il fallait déguiser un peu la réclame pour le Louvre.» (lettre du 19 juin 1882) On voit bien ici à quel point les grands magasins fascinent et l'on comprend l'immense succès que remportera ce roman de Zola décrivant leur avènement et leur suprématie. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Paris 11 février 1888 | 13.20 x 20.50 cm | 2 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Henry Fouquier, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Cette lettre a été transcrite dans la correspondance complète d'Emile Zola éditée par le CNRS et les Presses de l'Université de Montréal. Belle lettre évoquant La Terre et La Puissance des Ténèbres de Tolstoï. Henry Fouquier (1838-1900) fut critique littéraire et chroniqueur pour de nombreux journaux. Proche ami de Guy de Maupassant, il appuya la candidature d'Emile Zola à l'Académie française. * Cette lettre lui a été adressée au lendemain de la représentation de La Puissance des Ténèbres de Tolstoï au Théâtre-Libre. Nous n'avons pu trouver trace d'un article dans lequel le journaliste aurait fait le rapprochement entre le drame russe et La Terre d'Emile Zola, mais ce dernier lui adresse ici des remerciements: «Merci, mon cher Fouquier, de ce que vous voulez bien dire de «la Terre», si attaquée. J'en suis touché vivement, et croyez à toute ma gratitude.» Il faut dire que la critique n'a pas été tendre avec le quinzième volume des Rougon-Macquart qui, dès sa parution en feuilleton dans le Gil Blas, déchaîna les passions. Le 18 août 1887, alors que la fin du roman n'est même pas encore révélée au public, paraît dans Le Figaro le «Manifeste des Cinq», rédigé par Paul Bonnetain, J.-H. Rosny, Lucien Descaves, Paul Marguerite et Gustave Guiches. Ces jeunes auteurs dressent un constat sans appel: «La Terre a paru. La déception a été profonde et douloureuse. Non seulement l'observation est superficielle, les trucs démodés, la narration commune et dépourvue de caractéristiques, mais la note ordurière est exacerbée encore, descendue à des saletés si basses que, par instants, on se croirait devant un recueil de scatologie : le Maître est descendu au fond de l'immondice.[...] Nous répudions ces bonshommes de rhétorique zoliste, ces silhouettes énormes, surhumaines et biscornues, dénuées de complication, jetées brutalement, en masses lourdes, dans des milieux aperçus au hasard des portières d'express. De cette dernière uvre du grand cerveau qui lança L'Assommoir sur le monde, de cette Terre bâtarde, nous nous éloignons résolument, mais non sans tristesse. Il nous poigne de repousser l'homme que nous avons trop fervemment aimé. » Zola, qui mûrissait l'idée d'un roman paysan depuis une dizaine d'années, est profondément touché et bien qu'il n'ait aucune réaction publique à ces accusations, sa correspondance est essaimée d'explications de l'uvre dont seule la brutalité semble avoir retenu l'attention des lecteurs: «Mais vous ajoutez que notre thèse, à Tolstoï et à moi, est la même et peut se résumer en ceci: le travail de la terre est corrupteur. Tolstoï, il me semble, protesterait bien haut, et quant à moi, je vous affirme que je n'ai jamais voulu prouver une telle chose, radicalement fausse à mon avis. Ce que je pense, c'est que la petite propriété, telle qu'elle existe chez nous, c'est que la suite de faits sociaux qui ont abouti à notre forme sociale, nous ont donné notre paysan d'aujourd'hui, avec ses qualités et ses vices. Notre paysan est le prisonnier de sa terre, et non l'homme libre qu'il devrait être. Comment voulez-vous qu'il n'y étouffe pas, dans son ignorance et sa passion unique? Labourer est très sain, mais à la condition qu'on sera le maître de son champ, au lieu d'en être le forçat. Je me suis exténué à faire sortir cette vérité de mon livre, si l'on ne m'a pas compris, la faute en est sans doute à moi.» Très belle lettre du maître du naturalisme révélant une nouvelle facette de l'un des plus brutaux volumes des Rougon-Macquart. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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s. l. [Rome] Dimanche [4 novembre 1894] | 13.20 x 20.50 cm | une page sur un double feuillet et une enveloppe
Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à Ugo Ojetti. Une page rédigée à l'encre noire sur la première page d'un double feuillet. Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Cette lettre fut adressée par le père du naturalisme au journaliste Ugo Ojetti alors qu'il venait d'arriver à Rome : "Monsieur, je vais remercier infiniment le comte Joseph Primoli de l'amabilité qu'il a mise à vous adresser à moi, et je serai très heureux de vous recevoir, si vous voulez bien me venir voir le soir qu'il vous plaira, à six heures."Arrivé quelques jours auparavant dans la ville éternelle afin d'effectuer des recherches pour Rome, Emile Zola espérait pouvoir y croiser le comte Joseph Primoli. Celui-ci est hélas à Paris, mais il lui envoie ce jeune journalise àLa Tribunaqui lui servira de guide, mais aussi de secrétaire. Les deux hommes s'entendirent visiblement bien et Zola autorisa même Ojetti à tirer un livret d'opéra de sa fameuse Nana. Le projet ne verra jamais hélas le jour. Joseph Napoléon, comte Primoli (1851-1927), est l'arrière-petit-neveu de Napoléon Bonaparte. Très lié à la famille impériale sous le Second Empire, il fréquente ensuite avec fidélité le Salon de sa tante bien-aimée, la princesse Mathilde, dans son hôtel particulier de la rue de Berri. Sa conversation raffinée et spirituelle y fait des merveilles et il y rencontre, en bibliophile passionné, certains des plus grands écrivains de son temps : Gustave Flaubert, Théophile Gautier, les Goncourt ou encore Guy de Maupassant. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Bénodet 10 septembre 1883 | 13.20 x 20.30 cm | 2 pages sur un double feuillet
Lettre autographe signée d'Emile Zola - apparemment inédite - adressée à une correspondante inconnue, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Intéressante lettre relatant la traduction des uvres d'Emile Zola et les démêlés juridiques inhérents à leur diffusion clandestine. Cette missive est visiblement adressée à une correspondante envisagée pour la traduction allemande de La Joie de vivre: «Je vous prierai de me donner la réponse la plus prompte possible, au sujet de la traduction de La Joie de vivre ; car je reçois déjà des propositions d'Allemagne, et je voudrais savoir à quoi m'en tenir. » En cet automne 1883, Zola - pourtant en villégiature en Bretagne - est très pris par la gestion de la traduction de ses uvres qu'il gère directement avec les éditeurs. On voit ici de l'acharnement avec lequel il mène les négociations: «Je vous répète que je n'accepterai qu'une somme fixe et payée d'avance. C'est plus simple, et sans surprise possible.» Mais les choses ne sont pas simples et Zola, dont les uvres connaissent déjà un fort succès, doit lutter contre l'édition clandestine de ses romans.Totalement éludés par les biographes, les démêlés avec l'éditeur hongrois Gustav Grimm sont pourtant un leitmotiv de la correspondance zolienne: «Le sieur Grimm de Buda-Pesth, est un simple voleur, qui fait traduire mes romans au fur et à mesure de leur publication dans les journaux français, sans autorisation aucune. Déjà la Nouvelle Presse libre, de Vienne, lui a fait un procès en mon nom. Mais il paraît que nous n'avons pas de traité avec la Hongrie. J'attends la signature d'un traité, qu'on dit prochaine.» En effet, Grimm avait déjà fait publier sans l'autorisation de Zola les traductions en langue allemande de deux romans: Nana (1881) et Pot-Bouille (Der häusliche Herd, 1882) Ces parutions illégales découragèrent les éditeurs allemands Curt Busch et George Kuhr qui, très intéressé par la diffusion du roman auprès des lecteurs germanophones, déclarèrent forfait. Gustav Grimm, qui consentit finalement à respecter les traités commerciaux, remporta la partie et fit paraître la toute première traduction allemande de La Joie de vivre en 1889 sous le titre Die Lebensfreude. Celui que Zola qualifie ici de «simple voleur» obtiendra finalement l'autorisation de diffuser la traduction allemande de l'intégralité des vingt volumes des Rougon-Macquart entre 1892 et 1899. Intéressante lettre révélant les rouages éditoriaux des Rougon-Macquart et témoignant de l'ardeur avec laquelle Zola mena les négociations inhérentes à la traduction de sa grande fresque héréditaire. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
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Médan 16 novembre 1882 | 13.60 x 21.40 cm | 2 pages sur un double feuillet - enveloppe jointe
Lettre autographe signée d'Emile Zola- apparemment inédite -adressée à Léon Carbonnaux, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet.Pliures inhérentes à l'envoi. Enveloppe jointe. Important témoignage du colossal travail de documentationet du rôle capital des informateurs d'Emile Zola dans la peinture de son immense fresque naturelle et sociale. Cette lettre a été envoyée à Léon Carbonnaux, chef de rayon au Bon Marché qui transmit à Emile Zola de précieuses informations pour la création du onzième volume des Rougon-Macquart:Au Bonheur des Dames. On ne connaît que deux lettres de Léon Carbonnaux à Emile Zola: elles sont consultables dans la numérisation du dossier préparatoire duBonheur des Damesmis en ligne par la Bibliothèque nationale de France. On sait cependant grâce à ce même dossier, dans lequel figure une longue section intitulée «Notes Carbonnaux», que ce chef de rayon au Bon Marché fournit un nombre important d'informations à Zola, notamment sur les murs des employés et leur rémunération. Les deux hommes se sont sans doute rencontrés alors qu'Emile Zola, avide de renseignement quant au fonctionnement des grands magasins, mena une enquête de terrain en février et mars 1882. «J'ai pris l'inventaire comme cadre à un de mes chapitres. D'ailleurs je n'ai spécialement besoin que du travail dans le rayon des confections et dans le rayon des soieries. Il est inutile de me renseigner sur les autres rayons.» Grâce à cette importante lettre on comprend que c'est Léon Carbonnaux qui fournit l'essentiel des renseignements à Emile Zola pour la rédaction de son très beau onzième chapitre consacré à l'inventaire: «Vous avez eu l'obligeance de me donner certains détails sur l'inventaire. Vous m'avez dit qu'on choisissait le premier dimanche d'août, qu'on fermait les portes et que tous les employés s'y mettaient. On vide toutes les cases, n'est-ce pas? on jette les marchandises sur les comptoirs ou à terre, et l'inventaire n'est terminé que lorsqu'il n'y a plus absolument rien en place.» La version finale du Bonheur des Dames contient toutes les précieuses informations fournies par le chef de rayon du Bon Marché: «Le premier dimanche d'août, on faisait l'inventaire, qui devait être terminé le soir même. Dès le matin, comme un jour de semaine, tous les employés étaient à leur poste, et la besogne avait commencé, les portes closes, dans les magasins vides de clientes. [...] Neuf heures sonnaient. [...] Dans le magasin, inondé de soleil par les grandes baies ouvertes, le personnel enfermé venait de commencer l'inventaire. On avait retiré les boutons des portes, des gens s'arrêtaient sur le trottoir, regardant par les glaces, étonnés de cette fermeture, lorsqu'on distinguait à l'intérieur une activité extraordinaire. C'était, d'un bout à l'autre des galeries, du haut en bas des étages, un piétinement d'employés, des bras en l'air, des paquets volant par-dessus les têtes ; et cela au milieu d'une tempête de cris, de chiffres lancés, dont la confusion montait et se brisait en un tapage assourdissant. Chacun des trente-neuf rayons faisait sa besogne à part, sans s'inquiéter des rayons voisins. D'ailleurs, on attaquait à peine les casiers, il n'y avait encore par terre que quelques pièces d'étoffe. La machine devait s'échauffer, si l'on voulait finir le soir même.» (Au bonheur des Dames, chapitre XI) Soucieux de conférer à ce chapitre - comme à tout le reste de son uvre - une grande véracité, le naturaliste interroge son correspondant des éléments très pointus: «Mais il me faudrait maintenant des détails sur les écritures. D'abord le premier et le second ont-ils des rôles spéciaux dans l'inventaire ? Quel (sic) est leur part de besogne ? Et ensuite que font les commis qui écrivent ? Dresse-t-on des listes, pointe-t-on sur des registres ? Y a-t-il un travail préparatoire ? Enfin quelle est exactement la nature et la marche de la besogne, ce jour-là ?» Le 30 novembre 1882, Léon Carbonnaux répondra de manière précise
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Aux Editions du Groupe Jean Violette. 1940. Exemplaire dauteur sur vélin, broché. Envoi autographe signé de Charles dEternod. Bon état.
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ÉTIENNE Charles-Guillaume (Chamouilley (52) 1778 - Paris 1845).-
Reference : ORD-3672
4e édition. Paris. Le Normant. Barba. 1811. Reliés à la suite: Conaxa ou les Gendres dupés, comédie représentée dans le Collège de la Compagnie de Jésus, pour la distribution des Prix fondée par MM. les nobles Bourgeois de la ville de Rennes. Paris. Michaud. 1812. Puis: La Stéphanéide ou Conaxa, les deux gendres et le Journal de Paris suivis d'un fragment de Lettre à M. Etienne,...par A. J. B. BOUVET. Paris. Dentu. 1812. Puis: Critique raisonnée de la comédie intitulée Les deux gendres, précédée d'un Examen de la Préface supprimée de cette pièce, et de Réflexions sur l'Avis des frères Michaud, éditeurs de Conaxa... Dentu. 1812. In-8 (135 x 220mm) bradel cartonnage rouge, pièce de titre bleue (reliure de l'époque), VIII, 124 pages, 2ff.b., XXVI, (4), 86 pages, 2ff., 35 pp., 2ff., 19pp., et 2ff., VI, 90 pages. On y a joint une lettre manuscrite de 2 pages, signée de l'auteur, faisant état de l'accusation de plagiat dont il fut l'objet après la découverte du manuscrit de Conoxa. Reliure frottée, travail de vers dans la marge inférieure des 40 premières pages, auréoles d'humidité marginales en fin de volume. Exemplaire en état moyen, mais précieux en ce qu'il témoigne de la vive controverse autour de cette comédie qui connut un grand succès et de son auteur devenu célèbre et élu 2 fois à la Comédie Française.
L'auteur était d'une famille originaire du Grésivaudan. Ecrivain facile et fécond, il doit être placé parmi le petit nombre de littérateurs vraiment dignes de ce nom que vit paraître la période impériale (Larousse XIXe qui consacre plus de 5 colonnes à la vie et à la carrière plutôt agitée de notre auteur). Avec une L.A.S. de l'auteur.
Kjøbenhavn (Copenhagen), Andr. Fred. Høst, 1850. 8vo. Et nydeligt samt. hldrbd. m. samt. tidstypisk rig rygforgyldn. En smule slitage v. false og kapitæler, en anelse svag i forreste indre fals, ellers et nydeligt ekspl., kun indimellem brunplettet. X, 190 XII, 206, (2, -avertissement) pp. 8vo. Nice cont. hcalf w. richly gilt back. A bit of waer to hinges and capitals, and inner front hinge a bit weak, otherwise a very nice and good copy w. only occational brownspotting. X, 190" XII, 206, (2, -advertisement-leaf) pp.
Originaludgaven af Ørsteds naturfilosofiske hovedværk med dedikation fra forfatteren til ""Herr Professor og Dr i Theologien/ Scharling/ venskabeligst/ fra/ Forfatteren."" Under dedikationen er tilføjet et håndskrevet citat fra et brev af Sophie Ørsted (f. Oehlensläger) (fra Adam Oehlenschlägers Erindringer) i samtidig hånd (sandsynligvis Scahrlings). Dedikationen er til professor Carl Emil Scharling (1803-77), teolog, som var bror til Ørsteds datters (Karen) mand. First edition of Oersted's main work in natural philosophy. Presentation-copy with the inscription ""Herr Professor og Dr i Theologien/ Scharling/ venskabeligst/ fra/ Forfatteren."" (Mr. Professor and Doctor of Theology/ Scharling/ with the kindest regards/ The Author""). Underneath the presentation-inscription a handwritten quotation from a letter from Sophie Oersted (born Oehlenschläger) (from Adam Oehlenschläger's Memoires) in cont. hand (probably that of Scharling). The presentation-inscription is for professor Carl Emil Scharling (1803-77), theologist, who was the brother of Oersted's daughter's (Karen) husband.Oersted is universally known for his discovery of Electro-Magnetism in 1820. Afterwards he went on to write a number of important philosophical works on natural philosophy and empiricism, of which ""Aanden i Naturen"" he himself considered his main work. The work is found printed on 2 sorts of paper, common- and vellum-paper. This copy is on vellum-paper. Both H.C. Andersen and Søren Kierkegaard admit to having been influenced by the writings of Oersted. ""He was an enthusiastic follower of the ""Naturphilosophie"" school in Germany, whose main object was the unification of physical forces, thus producing a monistic theory of the universe. It was to further this purpose that Oersted sought in actual phenomena the electro-magnetic identity of which he had already convinced himself on metaphysical grounds"" (Percy H. Muir in Printing and The Mind of Man).