Rua Dom Aguirre 41, Centro
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E-mail : knoisette@gmail.com
Phone number : 11 993 805 830Paris, Guillaumin & cie, 1848. 2 vol. Troisième édition, sans carte. 213 x 140 mm, 492 + 448 pp. Reliés demi-maroquin, premier volume à dos sombre sans nerf avec une étiquette en queue, pièce de titre taupe à deux filets dorés avec nom d'auteur, titre et n° de volume en doré, second volume avec dos à nerf à fleuron en coiffe et en queue et nom d'auteur, titre et n° de volume sur un entrenerf chacun, sans pièce de titre ni étiquette. Les deux volumes ont les mêmes plats jaspés bleutés. Livres issus des bibliothèques de l'Assemblée législative de Rio de Janeiro, puis du service financier de l'État de Rio de Janeiro. Étiquette de bibliothèques aux premiers contreplats, tampons de bibliothèques aux premières pages. Premier volume : piqûres d'insecte en queue de l'ouvrage, début et fin d'ouvrage, rousseurs et papier jauni sur les 200 premières pages et à partir de la p. 400, quelques rousseurs aux marges, sans perte au texte. Deuxième volume : papier jauni et rousseurs à travers l'ouvrage, la première moitié de l'ouvrage présente de nombreuses taches d'humidité, sans perte au texte. Morsures d'insectes aux mors des deux volumes, plats frottés.
Reliure solide. Exemplaire toujours doté d'une certaine élégance après quelques tribulations dans les institutions de Rio de Janeiro. Ouvrage rare et plus encore dans sa réédition par Guillaumin.
Paris, Flammarion, 1900. Seconde édition revue et enrichie par l'auteur. In-quarto, 29 x 21 cm, 755 pp. Illustré de 352 héliogravures. Livre replacé dans une reliure contemporaine bleue, plats muets, dos avec titre et nom d'auteur en doré. Tranches dorées. Bandeaux et lettrines. Livre dédié à Sadi-Carnot, président de la République (1887-1894) et patron de la mission dont Le Bon a tiré le contenu de l'ouvrage. Aujourd'hui surtout connu pour sa Psychologie des foules (1895), Gustave Le Bon s'est intéressé au domaine émergent de l'anthropologie dans les années 1870 et a voyagé à travers l'Europe, l'Asie et l'Afrique du Nord. Influencé par Charles Darwin, Herbert Spencer et Ernst Haeckel, Le Bon a soutenu le déterminisme biologique et comparé les groupes ethniques et les sexes ; après de longues recherches sur le terrain, il postule une corrélation entre la capacité crânienne et l'intelligence dans "Recherches anatomiques et mathématiques sur les variations de volume du cerveau et sur leurs relations avec l'intelligence" (1879), qui lui vaut le prix Godard de l'Académie des sciences. Au cours de ses recherches, il inventa un céphalomètre portable pour mesurer plus facilement les caractéristiques physiques des peuples éloignés et, en 1881, publia un article, "Le céphalomètre de poche ou boussole de coordonnées", décrivant dans le détail son invention et son application. En 1884, il est chargé par le gouvernement français de parcourir l'Asie et de rendre compte des civilisations qui s'y trouvent. Ses voyages ont débouché sur de multiples livres et l'ont aidé à développer sa pensée, en percevant la culture comme principalement influencée par des facteurs héréditaires tels que les caractéristiques raciales uniques du peuple. Le premier livre, La Civilisation des Arabes, est sorti la même année en 1884. Dans celui-ci, Le Bon fait l'éloge des Arabes pour leurs contributions à la civilisation, mais critique l'islam comme un facteur de stagnation. Il a également décrit la culture des Arabes comme supérieure à celle des Turcs qui les gouvernaient, et les traductions de cet ouvrage ont inspiré les premiers nationalistes arabes. Il enchaîne avec un voyage au Népal, devenant le premier Français à visiter le pays, et publie Voyage au Népal en 1886, puis Les Civilisations de l'Inde (1887), dans lequel il applaudit l'architecture, l'art et la religion indiens tout en faisant remarquer que le progrès scientifique indien était resté pré-moderne, ce qui avait facilité la domination britannique. C'est ce livre qui sera enrichi et réédité en 1900. En 1889, il publie Les Premières Civilisations de l'Orient, qui donne un aperçu des civilisations mésopotamienne, indienne, chinoise et égyptienne. La même année, il a prononcé un discours devant le Congrès colonial international pour critiquer les politiques coloniales qui comprenaient des tentatives d'assimilation culturelle, et a déclaré, dans la lignée d'un Lyautey: "Laissez aux indigènes leurs coutumes, leurs institutions et leurs lois". Enfin, Le Bon a publié en 1893 son dernier livre directement tiré de ses voyages, Les monuments de l'Inde, où il loue de nouveau les réalisations architecturales des peuples indiens.
Exemplaire en très bon état. Reliure solide, pages libres de tout cachet ou annotation. Papier jauni, comme d'habitude pour un livre de cet âge, certaines pages sont légèrement gondolées, rousseurs qui ne nuisent pas à la lecture. Les illustrations, intactes, ont toujours leur netteté originale. Peu d'ouvrages (même de l'époque) sont aussi généreusement et talentueusement illustrés que celui-ci.
Paris, René Julliard, 1951. Édition originale. In-8 de 190 x 140 mm, 239 pp. Broché avec couverture à rabats. Plats avant et arrière agrémentés d'une photo noir et blanc de Brésiliennes "fétichistes" en procession dans de longues robes blanches, rabats avec 4e de couverture comprenant un résumé du livre, une biographie et une photo de l'auteur. Livre complet de ses 8 photographies noir et blanc prises par l'auteur et tirées en héliogravure. "Henri-Georges Clouzot vient d'épouser Véra, rencontrée sur le tournage du film "Quai des Orfèvres". Ils veulent profiter de leur voyage de noces au Brésil, pays natal de Véra, pour réaliser un documentaire. Mais excepté quelques images d'introduction tournées à Paris et conservées à la Cinémathèque, le projet du film "Brasil" n'aboutira jamais et le périple brésilien se transforme en livre, "Le Cheval des Dieux", qui a pour sujet essentiel les rites religieux pratiqués sur tout le territoire brésilien par certaines sectes fétichistes et qui entraîne le lecteur dans les bas-fonds de Bahia, parmi les magiciens et les envoûteurs. Cet épisode exotique marquera profondément le cinéaste et servira à son prochain long métrage, le mythique film d'aventures "Le Salaire de la Peur" , d'après le roman de Georges Arnaud, et qui se déroule dans les décors d'une contrée d'Amérique du Sud (réinventée en Camargue)."
En bon/très bon état. Couverture plastifiée, le plat avant s'élève un peu aux tranches, menue réparation au scotch au niveau de la queue. 8 premières pages non coupées. Les pages de texte sont jaunies suivant l'âge, mais les pages photo comme neuves. Agréable exemplaire d'un livre fascinant et toujours recherché.
Paris, La librairie universelle, 1846. Traduction en français des Travels in Brazil de 1816. Deux volumes in-8 de 204 x 137 mm, (XLIX) 376 + 512 pp. Reliés demi-maroquin d'époque, dos anthracite lisse à soulignements dorés avec titre en majuscules et tomaison. Plats ocre-noir jaspés. Traduit par M. A. Jay. Illustré de deux cartes dépliante et de 4 planches dont 2 en frontispice et 2 en couleurs. Précédé de longues "Observations préliminaires du traducteur". Table des matières en fin d'ouvrage. "On nous fit monter ; nous restâmes quelque temps dans une antichambre avec des cadets ; ensuite on nous reçut. Nous passâmes par le cabinet du secrétaire, et l'on nous introduisit dans un appartement spacieux, où le gouverneur nous attendait. C'est un homme de bonne mine, ayant des manières distinguées. Nous nous assîmes tous, et il nous fit plusieurs questions sur les affaires d'Europe ; j'avais emporté quelques journaux anglais que je lui laissai ; après une demi-heure, nous nous retirâmes. Un matin je montai à cheval pour aller avec plusieurs jeunes gens à un village des environs, dans le dessein de remettre une lettre à un riche négociant. Nous passâmes par Boa-Vista, et nous suivîmes un long sentier sablonneux ; de chaque côté sont situées un grand nombre de maisons d'été des riches habitans de la ville. Ce sont de petites chaumières très propres, qui n'ont que le rez-de-chaussée ; au-devant et à côté sont des jardins plantés d'orangers, de citronniers, de grenadiers, et de plusieurs autres espèces d'arbres à fruit : les uns, en petit nombre, sont entourés de hautes murailles ; mais la plupart sont protégés par des palissades. À moitié chemin environ, nous nous trouvâmes sur les bords de la Caparibe. L'aspect en est fort agréable ; on aperçoit des maisons, des arbres, des jardins de chaque côté : la rivière fait un coude un peu lus haut, et paraît se perdre au milieu des arbres ; les canots qui descendent doucement avec la marée ou qui, plus péniblement, remontrent contre le courant, tout cela réuni forme une perspective délicieuse." Œuvre classique sur le Nord-Est du Brésil, citée dans toutes les bibliographies sur l'histoire du pays (Rodrigues, p. 350, n 1344 ; Maggs, p. 290 ; Carvalho, p. 104 ; Borba de Moraes, I, p.370 et ed. 83, p. 437 ; Sabin, 38272 ; Bosch, p. 246, no 299-12) et souvent dans des classiques ultérieurs comme Maîtres et esclaves de Freyre (Casa Grande e Senzala) qui la cite fréquemment. Après un succès de librairie, le livre a été réédité à plus gros tirage avec une version noir et blanc des gravures, réalisées d'après les dessins de l'auteur. L'ouvrage fourmille de détails. Si cette version française ne jouit pas de toutes les gravures et des couleurs pimpantes de l'édition originale anglaise, elle a été imprimée dans un format nettement plus léger et pratique à lire. Cette édition est désormais plus difficile à trouver que l'originale de la traduction sortie en 1818.
Légère usure aux charnières et sur les plats, intérieur frais, reliure solide. Complet de ses illustrations et cartes. Rare dans un tel état.
Paris, Perrin, 1910. Seule et unique édition. In-12, 182 x 123 mm, (ix) 337 pp. Relié demi-cuir grainé tabac. Dos à faux-nerfs, pièce de titre avec nom d'auteur et titre en doré, sillons aux nerfs. Plats de papier marbré à motifs tourbillonnants, pages de garde marbrées. Photo du Pain de sucre de Rio de Janeiro en frontispice, Avant-propos de l'auteur. Nombreuses photographies noir et blanc en hors-texte à travers l'ouvrage. Table des matières à la fin. "On compterait sur les doigts les livres français consacrés au Brésil. En ces dernières années pourtant, il semble qu'un rapprochement se soit opéré entre la France et cette sœur latine trop longtemps négligée. Des hommes en vue, dans la politique, les affaires, les lettres, ont fait au Brésil des voyages qui n'étaient point de simples tournées d'amateurs. Il en est résulté des conférences retentissantes, d'innombrables articles de journaux, la création d'une association franco-brésilienne, avec un organe périodique, Le Brésil ; enfin, comme il fallait s'y attendre, le lancement sur le marché français de quatre ou cinq gros emprunts destinés à des entreprises brésiliennes. Tout cela a mis chez nous le Brésil à l'ordre du jour ; il est presque devenu une actualité."
Cuir du dos frotté et craquelé, charnières frottées, coins émoussés. Marges jaunies de façon normale. Reliure ferme, richement illustré, bien complet. Rare.
London: Bickers & Son, 1886. First English edition of this acclaimed Brazilian romance. Translated by Isabel Burton. Slim in-12 volume. 179 x 125 mm, (vii) 101 pp. Bound in half algae green morocco, two raised bands, five gilded bands, name printed vertically in gilt print letters, date on the bottom. Marbled papers with a touch of bright copper on covers, multiple white pages on both ends. White and green headbands. Title page, Translator's preface, Historical argument by the author. Each chapter is merely "Chapter XX", no table of contents. "I cannot allow my readers to remain ignorant of the name of Senhor J. de Alencar, the author of this and several other works; for he deserves to be as well known in England as in Brazil, and it must be the result of the usual modesty of a really clever man that he is not so. He is their first prose and romance writer." (Translator's preface) "In 1603, Pero Coelho, a gentleman of Parahyba, then already belonging to the Portuguese, arrived at the mouth of the river Jaguaribe in Ceará, with a command of 80 colonists and 800 Indians. He there founded the first settlement in Ceará, and called it Nova Lisboa. He was abandoned by his comrades when a certain João Soromenho was sent to him with reinforcements... He did not respect even the Indians of the Jaguaribe river, who were friendly to the Portuguese. This proved the downfall of the growing settlement: the natives resented such tyranny. Pero Coelho, with his wife and young children, was compelled to fly by land to his own province." (Alencar's Historical argument)
Pristine and artful recent binding. Pages are clean and bright. A very good copy.
Rio de Janeiro, Aeroplano Editora / Fundação Getúlio Vargas, 2012. Édition originale, bilingue portugais et anglais. Fort volume in-folio, 306 x 268 mm, 299 pp. Relié à la bradel, pleine toile éditeur, imprimé sur papier couché, tranchefile. Texte de Juliana Gagliardi, traduit vers l'anglais par Elitza Bachvarova et Marcela Albuquerque. Véritable encyclopédie du mobilier brésilien, ce livre abondamment illustré présent les créations des plus grands designers du Brésil dans un ordre chronologique : Gregori Warchavchik, Lucio Costa et Oscar Niemeyer, Joaquim Tenreiro, Lina Bo Bardi, Giuseppe Scapinelli, Michel Arnoult, Serio Rodrigues, Jean Gillon, Jorge Zalszupin, Paulo Mendes da Rocha et bien d'autres. Texte sur deux colonnes, portugais à gauche et anglais à droite. Épuisé peu après sa sortie, ce livre ne se vend au Brésil qu'à des prix élevés (au-delà d'un mois de salaire minimum...) et est quasi introuvable en dehors.
Très légères marques/saletés aux tranches et en queue, intérieur frais, bel état.
[Octavio Vecchi] - Les bois indigènes de São Paulo. Contribution à l'étude de la flore forestière de l'état de São Paulo (Brésil)
Reference : 0148
(1916)
São Paulo, Secrétariat de l'agriculture commerce et travaux de l'État de São Paulo, 1916. In-8, 232 x 162 mm, (v) 376 pp. Relié demi-veau glacé café. Dos à 5 nerfs, titre en caractère d'imprimerie frappé en doré, plats jaspés aux teints ocre-orangés. Couverture cartonnée conservée. Tranchefile. Étiquette de librairie au dos de la couverture, préface, errata, plantes de São Paulo par ordre alphabétique puis tableau de densité, bibliographie et table des matières en début d'ouvrage. Nombreuses illustrations : un dessin pour chaque plante et plusieurs photos noir et blanc en hors texte. 223 essences de bois passées en revue. "Pendant de longues années nous nous sommes voués à la tâche de réunir patiemment les données et les éléments nécessaires à l'étude de la flore forestière - très riche, d'ailleurs - de l'État de São Paulo. Bien que notre intention ait toujours été de ne pas publier notre travail avant qu'il ne fût suffisamment parfait et complet, des motifs tout à fait indépendants de notre volonté nous obligent à le faire éditer tel qu'il est. Il représente une énorme somme d'efforts, que seuls seront capables d'évaluer à leur juste valeur ceux qui ont l'habitude de ce genre de recherches."
Agréable exemplaire. Minuscule manque au coin supérieur de la p. 29 et des pp. 55 à 60, sans perte, sinon intérieur frais, reliure solide et en très bel état.
São Paulo, self-edited, 2017. One octavo softcover book of 228 x 154 mm, 118 pp. Many black and white pictures throughout the book. Translated from Chinese to English by David Curtis Wright with the author's help. SIGNED by the author on the half-title page. A heart-wrenching and powerful story about a Chinese man who overcame many hurdles to escape an authoritarian government to ultimately land in Brazil, where he and his family fared well in peace. "Born in 1933, Li Mu, pseudonym of Dr. Yeung Chi Bor, is a Chinese-Brazilian doctor and acupuncturist. He grew up in the Chinese province of Guangdong under the Chinese Communist Regime. Targeted by the authorities as 'landlords', Yeung and his family were persecuted, defamed, tortured, and had their possessions confiscated. His father was executed and he was sent to labor camps. Throughout his struggle for survival, Yeung bore witness to one of the worst atrocities in history. He ultimately escaped as a refugee into Hong Kong in 1962 and, in 1977, made a great leap into the unknown, immigrating to Brazil at the age of 44. Dr. Yeung has three daughters and one son, and lives with his wife in the Brazilian city of Belo Horizonte, in the state of Minas Gerais."
This copy was obtained from the author himself and remained in a cabinet since then. Like new.
Paris, Plon, 1890. In-8 presque carré (240 x 190 mm) de v + 443 pp. Édition originale dans son cartonnage éditeur. Couverture rigide en percaline bleu roi avec titre et mentions en doré sur le plat, dont un dessin où figure un lama. Dos lisse avec nom d'auteur et titre en doré, fleuron, nom d'éditeur en queue et filets dorés. Blason et devise de l'éditeur en 4e de couverture. Toutes tranches rouges. 4 cartes dont 2 dépliantes.17 illustrations hors-texte et nombreuses illustrations dans le texte par G. Profit d'après les croquis et photographies de l'auteur. Ce livre est tiré du journal de bord de l'auteur, qui a voyagé en 1886 à 1887 de la côte du Pérou à l'embouchure de l'Amazone. Jamais réédité, il a reçu un prix de l'Académie française avant même sa parution. Explorateur et grand reporter, Marcel Monnier (1853-1918) a consacré une bonne partie de sa vie aux voyages. Selon Wikipédia, "de décembre 1884 à juillet 1887, il parcourt les Indes, la Birmanie, Java et l’archipel malais, l’Australie, la Chine, le Japon, de nouveau les iles Hawaï, Panama, l’Équateur, le Pérou, le Chili, le Brésil. C’est au cours de ce voyage qu’il traverse, en 1886-1887, la Cordillère des Andes, à l’endroit où ses trois chaînes semblent infranchissables, « sans autres compagnons que les indigènes engagés sur le parcours », puis près de 1 400 km dans l’enfer vert de la forêt amazonienne au pas de la mule par le col de l’Arenal au refrain de « Hombre si la mule peine tu peines », franchissant en radeau les rapides du Huallaga pour terminer sa traversée du continent sud-américain à Belém sur l’Atlantique. À Belém do Para, au Brésil, il retrouve la fièvre jaune qui sévit comme au chantier catastrophe du canal de Panama. Il s’embarque ensuite pour Rio de Janeiro où l'empereur Dom Pedro II, très soucieux de l’avenir de l’Amazonie, le reçoit longuement. Comme les riches brésiliennes dans La Vie Parisienne d'Offenbach, il apprécie le confort de la ville de Rio avant de rentrer en France. Cependant, en vue du Havre, le paquebot est éventré par un navire marchand et sombre en moins d’une heure. Marcel Monnier sauve ses carnets, ses clichés et son chien Léon."
Livre en bon état. Quelques taches blanc-bleu sur la couverture, extérieur un peu frotté mais le tissu reste d'un bleu roi vif et le titre écrit en beau doré. Rousseurs aux premières pages et sur quelques marges, signature de l'ancien propriétaire à la page du titre, l'essentiel du livre est propre et bien conservé. Toutes les cartes et dessins présents, ouvrage complet.
Milan, G. Recordi, 1923. Édition originale. In-folio, 23,5 x 31,7 cm pour (xiii) 127 pp. Volume relié d'époque demi-chagrin vert marine à coins, faux-nerfs soulignés de pointillés dorés, nom d'auteur et titre en caractère d'imprimerie dorés séparés d'un mince trait doré. Plats marbrés chatoyants, pages de garde colorées à motif géométrique vert sur ocre. Page de titre avec tampon "Majoration 100 %" violet au bas de la page, préface, puis 142 pages de musique notée. Bandeaux et quelques vignettes dans le texte. Ce livre est le fruit des investigations entreprises par l'auteur dès deux voyages à travers le Haut Pérou, en notant directement à l'audition des chanteurs et instruments indigènes et à l'aide d'un phonographe enregistreur.
Charnière avant rouillée, léger manque au coin supérieur de couverture, marges jaunies avec quelques rousseurs éparses sans aucune perte au texte, notes ou illustrations. La reliure est solide et l'intérieur en bon état. Une contribution rare à la connaissance des cultures amérindiennes.
London, George Allen & Unwin, 1962. First edition. Octavo, orange cloth hardcover, 223 x 145 mm with 220 (4 ff) pp. Title and author's name on the top of the spine, editor's name at the bottom with a white label. Green label of a London library on the paste down free endpaper, black and white one-page wide picture as frontispiece, black stamp of the Grupo Gurdjieff of São Paulo on the title page. Author's foreword, Table of contents, 13 chapters, Appendix on the Vipassana Meditation with the Ledi Sayadaw Method, Glossary, Bibliography, Index. With many black and white pictures printed on couché paper. "This is the account of the search for a quiet retreat in which to learn the art of meditation, that is, of how to still the thoughts and find the insight that lies beyond intellect. It tells of the ultimate finding of such a retreat at the Maha Bodhi Meditation Centre in Burma, and of life at this and other Burmese meditation centres."
Some foxing on the first pages and at a few margins, a dent on the front cover. Otherwise, no marking after the title page, pages are mostly clean and the text blocks are brights. Pictures are good. A rare account of a travel to the now Myanmar mountains in good condition.
Maurilla Castello Branco, Michael Roberts, Lenny Niemeyer, Nicolas Martin Ferreira
Reference : 0149
(2012)
Paris, Flammarion, 2012. In-folio de 356 x 273 mm pour 352 pp. Édition originale. En anglais, richement illustré. Relié avec jaquette imprimée colorée, pleine toile grise éditeur embossée, gardes jaunes. Texte de Maurilla Castello Branco. Doublement préfacé par Sérgio Cabral et Eduardo Paes, respectivement gouverneur de l'État de Rio de Janeiro et maire de la ville de Rio de Janeiro. Résumé, traduit, figurant sur le rabat de la jaquette de couverture : "Rio de Janeiro est une ville emblématique aux contrastes vibrants : énergie juvénile et grandes traditions, végétation luxuriante et architecture innovante. Son style de vie unique est diversifié et riche culturellement, et la ville abrite de remarquables maisons modernistes et contemporaines aux côtés de joyaux coloniaux historiques. Les auteurs ouvrent les portes d'un Rio de Janeiro d'initiés à travers une visite de plus de vingt-cinq maisons privées, dont dix-neuf sont présentées ici pour la première fois. Elles comprennent un manoir de l'époque coloniale dans le quartier artistique de Rio entouré de jardins luxuriants ; un appartement privé avec une vue imprenable et une fabuleuse collection d'art moderne ; des maisons contemporaines épurées qui brouillent les frontières entre intérieur et extérieur - avec un design chaleureux à base de bois, des murs en verre du sol au plafond, des piscines ombragées et des meubles de designers modernistes brésiliens tels qu'Oscar Niemeyer et Sérgio Rodrigues. Des domaines traditionnels et des fazendas en dehors de la ville sont également présentés, aménagés avec des bois tropicaux, des rideaux de soie et des volets filtrant la lumière du soleil." Très nombreuses photos et explications sur les appartements de luxe, les jardins, les maisons de plage, les fazendas, la gastronomie, l'architecture contemporaine, etc. de la cité carioca. De quoi voyager ou rêver... que l'on vive à 5000 km de distance ou dans un immeuble miteux juste à côté de ceux du livre !
Faibles traces de frottement sur la jaquette, sinon comme neuf.
aris, Imprimerie Nationale Éditions, 1999. Grand et fort in-4 de 335 x 280 mm, 310 pp. Relié, reliure plein tissu vert éditeur avec jaquette à rabats. Texte de Michèle Gazier, préface de Michel Tournier, nombreuses références à René Char. Abondamment illustré de photographies couleur. "Que Paris a semblé gris et froid à la jeune Leïla Menchari qui, à l'âge de vingt ans, a quitté sa terre natale pour entrer aux Beaux-Arts de la Ville lumière! Pourtant, c'est ici sous le couvercle étanche et sombre d'un ciel parisien d'hiver qu'on lui a appris pour la première fois à jouer de sa palette, à faire enfin chanter la couleur. Cela lui a semblé facile et naturel, comme une respiration du pinceau. Celle qui savait si bien manier le noir et le blanc détenait, sans le savoir, le secret de la couleur." Ce livre offre un compte-rendu détaillé de l'histoire des vitrines créées par Leïla Menchari pour les boutiques Hermès et en particulier celle du Faubourg Saint-Honoré. Décoratrice de la maison Hermès de 1978 à 2013, Leïla Menchari a créé des vitrines particulièrement remarquées inspirées de décors de théâtre.
Menues traces de frottement sur la jaquette, extrémités des marges légèrement jaunies. À part cela, intérieur frais, couleurs pimpantes, reliure solide. Agréable exemplaire si ce n'est par son poids (+ 3 kilos !).
Relation de l'Ambassade Anglaise envoyée en 1795 dans le Royaume d'Ava ou l'Empire des Birmans par le Major Michel Symes chargé de cette Ambassade. suivie d'un voyage fait, en 1798, à Colombo, dans l'ïle de Ceylan, et à la baie de Da Lagoa, sur la côte orientale de l'Afrique de la description de l'ïle de Carnicobar et des ruines de Mavalipouram Paris, F. Buisson, 1800 (année XI de la révolution). In-4 de 350 X 265 mm, non paginé. Atlas seul de la Relation (3 vol.). Traduit de l'anglais avec des notes par J. Castéra. Volume complet de ses 30 planches, pleine page ou dépliantes. Liste des planches en début d'ouvrage : I. Carte générale de l'Empire Birman. II. Carte du Cours de l'Irrouaddy, ou Grande Rivière d'Ava. III. Temple de Schoe-Madou. IV. Plan horizontal du Temple de Schoe-Madou. V. Rhahaan, ou Prêtre Birman. VI. Empreinte du Pied de Gandma. VII. Statue de Boudh à Gaya. VIII. Un Woungée, ou Membre du Conseil d'état, avec sa Femme, tous deux en habit de cérémonie. IX. Un Woundock et sa Femme, tous deux en habit de cérémonie. X. Un Attawoun et sa Femme, un Seré-Dogée, tous en habit de cérémonie. XI. Un Paysan Birman et sa Femme. XII. Cavalier Cassayer. XIII. Alphabets Birman, Sanscrit et Pali. XIV. Manière de prendre les Éléphans sauvages dans les forêts du royaume d'Ava. XV. Statue de Gaudma dans le Temple d'Ummperapoura. XVI. Kioum ou Monastère de Rhahaans. XVII. Vue de la Cour d'Ummerapoura, au moment de la réception de l'Ambassadeur Anglais. XVIII. Schoe-Paun-Dogée, ou Yahct de cérémonie de l'Empereur Birman. XIX Chaloupe de Guerre. XX. Un Montagnard et sa Femme, de la Tribu des Kaïns. XXI. Thalia cannaeformis, Plante. XXII. Gardenia coronaria, id. XXIII. Pontederia dilatata, id. XXIV. Bauhinia diphylla, id. XXV. Sonneratia apetaïa, Plante. XXVI. Epidendrum moschatum, id. XXVII. Agyneja coccinea, id. XXVIII. Heritiera fomes, id. XXIX. Habitans de la rive méridionale du fleuve Mafumo, l'un d'eux fumant de la bangue. XXX. Naturels de la rive septentrionale de Mafumo, dans leur habit de guerre.
Relié demi-maroquin tabac, dos à nerf avec nom d'auteur, titre et mention "Planches" en doré, date en queue, plats marbrés, page de titre, liste des planches, complet des 30 planches. Légers frottements aux plats, menues rousseurs en marges des premières pages sans perte, reliure solide, intérieur frais.
Paris, Dentu, Carteret et Tavernier, an VIII (1799-1800). Édition originale de la traduction en français par J. Castéra. 2 vol. in-8, 238 x 163 mm, 411 + 376 pp. Reliure plein veau glacé blanc cassé, dos à nerfs soulignés dorés avec nom d'auteur, tomaison et titre, double filet aux plats. Pages de garde jaspées sombre et or. Tome 1 : portrait de Mungo Park en frontispice, xii pp., une carte "Partie du grand désert" dépliante (65 x 30 cm), 411 pp., 3 planches gravées. Tome 2 : 376 pp., dont vocabulaire de la langue mandingue [lexique], tables des chapitres, 2 planches hors texte gravées, une carte dépliante (75 x 45 cm) "représentant les progrès des découvertes et l'avancement de la géographie de l'Afrique septentrionale, dressée par J. Rennel en 1798 et corrigée en 1802". "Je savais que M. Houghton, capitaine d'infanterie et ancien major du fort de Gorée, était parti pour remonter la rivière de Gambie, et qu'il y avait tout lieu d'appréhender qu'il n'eût péri par l'insalubrité du climat, ou par la perfidie des naturels de ces contrées. Mais loin de me détourner de mon dessein, cet exemple me donna encore plus d'ardeur. Je désirais passionnément observer les productions d'un pays si peu fréquenter, et de connaître par moi-même les mœurs et le caractère de ses habitants. Je me sentais bien capable de supporter la fatigue, et je ne doutais pas que ma jeunesse et la force de mon tempérament ne me garantissent des funestes effets du climat." Écossais de naissance, Mungo Park (1771-1806) était d'abord chirurgien. Engagé à la Compagnie des Indes, il s'y est pris de passion pour les voyages et se porta volontaire à l’Association africaine de Londres en 1794 pour trouver les sources du fleuve Niger. Sa demande sera acceptée, Park recevra le financement dont il a besoin et il atteint l'embouchure du fleuve Gambie en 1795. La suite est racontée dans ce livre. Quelques années après, Park retournera au Niger à la demande du gouvernement britannique pour y mener une nouvelle expédition, au cours de laquelle il perdra la vie lors d'une attaque d'indigènes.
Agréable exemplaire d'un témoignage pionnier par excellence.
Rio de Janeiro, Revan, 2007. Grand in-8 oblong de 246 x 248 mm, 108 pp. Relié éditeur à la bradel avec rabats, couverture illustrée. Bilingue français et portugais, textes traduits du portugais par Anne Maria Davée. Fortement illustré : plans, esquisses, photos, etc. en noir et blanc. Textes d'Oscar Niemeyer, Michel Moch, Lahcène Moussaqui, Heron de Alencar, Luiz Hildrebrando Pereira da Silva, Ubirajada Brito et Luis Marçal. Unique édition, imprimée à peu d'exemplaires et quasi introuvable, de ce livre consacré à l'une des principales réalisations d'Oscar Niemeyer dans un pays du Sud hors Brésil. "Il avoue que ces dernières années, quand on lui demandait quel était son plus beau projet, il plaçait l’université de Constantine en tête de liste, puis celle d’Alger. Il dit que le projet n’avait jamais été achevé et qu’il manque tout l’environnement qui devait être le réceptacle des bâtiments et le lieu d’évolution des étudiants. Oscar a toujours vécu son travail comme sa façon d’être. Il n’en attend ni consécration, ni approbation, ni gloire, c’est pour lui du superflu, témoigne Lahcene Moussaoui, écrivain, poète, ancien ambassadeur d’Algérie au Brésil, ami de l’architecte à qui il a rédigé la préface de son livre sur Constantine. «Je crois qu’à travers et au-delà de sa personne, Oscar sollicitait un peu sa part d’Algérie, un pays où il a beaucoup réalisé, qu’il a aimé et où il a tissé un très fort réseau d’amitiés en compagnie d’autres camarades brésiliens exilés et en contact avec de nombreux leaders de mouvements de libération dans ce qui était appelé ‘‘La Mecque des révolutionnaires’’. Il y a vécu une expérience humaine et politique intense. Dans son amitié comme dans ses œuvres, Oscar est entier. Il ne recherche nul objectif, sauf celui d’être lui-même. Il a ses convictions et sa façon d’être, je m’y suis fait sans difficulté ! J’en sais grâce au destin de m’avoir fait rencontrer ce géant dans lequel j’ai personnellement beaucoup puisé.» À Constantine, en puisant dans la matière, Oscar a défié les lois de la nature avec ces deux palmes de 50 mètres sans support." (El Watan, "À 105 ans, le célèbre architecte brésilien rêve encore de projets !")
Quelques frottements sur le plat de couverture, légère usure à la chasse inférieure, sinon bel état.
Paris, Augustin Challamel, 1921. Édition originale, livre plus ou moins inspiré des travaux d'avant-guerre de l'auteur, ici actualisé et considérablement enrichi. In-8, 230 x 146 mm, 419 pp. Relié simili-cuir vert bouteille à coins, dos à faux-nerfs avec nom d'auteur, titre, ville d'édition, année et deux fleurons en doré. Nerfs soulignés doré. Tranchefile. Avec 95 figures hors-texte, essentiellement des photos noir et blanc, et une carte dépliante à la fin. La carte est impeccable. "L'or rouge, c'est le café, dont les baies, d'une belle couleur vermeille à l'époque de la maturité, couvrent plus de 900 millions d'arbustes dans l'État de São Paulo, lequel produit à lui seul près des deux tiers de la production mondiale de cette précieuse denrée. Cet État, le plus puissant et progressiste du Brésil, est une région aux vastes possibilités. Nous recevons, depuis l'armistice [de 1918], un grand nombre de lettres et de visites d'industriels, de commerçants, de capitalistes ou de rentiers dont la guerre a amoindri les ressources, en quête d'informations exactes. Ce sont aussi des jeunes gens, des hommes faits, des personnes de toutes conditions nous disant qu'ils voudraient aller en Amérique du Sud. Eh bien ! À ces demandes qui révèlent un besoin, nous sommes à la disposition des intéressés pour leur donner toutes les indications pratiques dont ils pourront avoir besoin." Explorateur et économiste, Paul Walle (1872-1950) fut conseiller du commerce extérieur pour la France. Avant la Grande Guerre, il passa des années à parcourir la Pampa, la Patagonie, la Terre de Feu, puis le Brésil où il prit le temps de connaître autant le Nord (Tocantins, Manaus, Bahia) que le Sud avec São Paulo et le Rio Grande do Sul. Il tissa au Brésil des liens féconds, aida la délégation brésilienne à représenter son pays lors d'un Exposition universelle et laissa plusieurs ouvrages sur le Brésil et l'Argentine.
Papier un peu jauni, menues rousseurs aux marges de certaines pages hors-texte, sinon bel exemplaire. Riche en renseignements sur l'économie paulista, alors essentiellement basée sur l'agriculture, et sur le mode de vie qu'on y trouve. São Paulo connaîtra bientôt son essor industriel et deviendra peu à peu l'immense métropole que l'on connaît aujourd'hui.
Paris, E. Guilmoto, 1912. Fort volume in-8 de 230 x 150 mm, 590 pp. avec 120 illustrations dans le texte et trois cartes dépliantes. Relié demi-maroquin grainé café avec dos à 5 nerfs orné de fleurons, titre et nom d'auteur en doré avec double filet, plats à motifs, gardes colorées. "L'itinéraire de notre mission nous fit visiter les provinces et territoires de l'Argentine suivants : Buenos Aires, Entre Rios, Corrientes, Misiones, Formosa, Chaco, Santa Fé, Santiago del Estero, Jujuy, Salta, Tucuman, Catamarca, Rioja, San Juan, Mendoza, San Luis, Cordoba, Pampa Central, Rio Negro, Neuquen, Chubut, etc." Explorateur et économiste, Paul Walle (1872-1950) a réalisé plusieurs missions en Amérique du Sud, en particulier en Argentine et au Brésil. Il a contribué à la connaissance de ces deux jeunes pays en France en publiant plusieurs monographies, certaines courtes, destinées aux futurs colons, d'autres plus longues et détaillées. L'Argentine telle qu'elle est ferait plutôt partie de la seconde catégorie, d'où la reliure de ce volume. Nous proposons également à la vente une édition originale Histoire du Paraguay du père jésuite F.-X. Charlevoix (3 vol.) et bien d'autres livres rares sur l'Amérique du Sud. N'hésitez pas à consulter nos autres objets.
En bon état. Le dos est élégant et la reliure ferme. Trous de mite en haut du plat avant et sur les premières pages, n'affecte pas la lecture. Livre abondamment illustré, aussi riche de renseignements et agréable à parcourir que tout à sa place dans une collection de belle allure.
Paris, Armand Colin, 1909. Tirage original de ce livre qui sera réimprimé plusieurs fois jusqu'en 1928. In-12 de 18 x 12 cm, 312 pp. Relié d'époque. Demi-chagrin havane, dos à 5 faux-nerfs à filets dorés, pièce de titre avec nom d'auteur et titre en caractères d'imprimerie dorés, doubles caissons à petits fers et fleurons dorés aux entrenerfs. Plats et gardes marbrés. Tranches noircies, nombreuses rousseurs aux premières pages et à certaines marges. Petits défauts au bas du plat de couverture et aux chasses. Chapitres : Introduction, Le paysage brésilien, Les routes, Vie politique, Vie économique, La question monétaire et le change, Saint-Paul, La main-d'oeuvre agricole à Saint-Paul, La petite propriété à Saint-Paul, La valorisation du café, La colonisation au Parana, La colonisation au Rio Grande, Les populations nègres, Le Céara, L'émigration céarense et le peuplement du bassin de l'Amazone. Livre riche d'informations sur le Brésil de la Velha República, ce premier ouvrage de l'auteur constitue un tableau essentiellement économique et démographique avec quelques expériences vécues. Géographe, Pierre Denis (1883-1951) était le fils de l'historien Ernest Denis. Il s'intéressa particulièrement à l'Amérique latine avant de se faire un nom dans la France libre (Pierre Rauzan).
Relié demi-chagrin d'époque. Reliure élégante et en bel état. Rousseurs à l'intérieur, cependant entièrement lisible.
[Pierre Fatumbi Verger] - Pierre Fatumbi Verger, Arlete Soares (ed.), Maria Aparecida de Nóbrega (traduction)
Reference : 0378
(1981)
São Paulo, Editora Corrupio, 1981. Édition originale. En portugais. Inscrit et signé par Pierre Verger aux premières pages. Grand volume in-4, 288 x 222 mm, 295 pp. Relié plein tissu noir éditeur, plats muets, nom d'auteur et titre sur la reliure. Jaquette absente. Carte de l'Afrique de l'Ouest (du Ghana au Bénin) en pages de garde colorées blanc sur rouge. Inscrit en portugais par l'auteur sur la page de faux-titre, avec son écriture bien reconnaissable : "Para a Mama Helena e o Tumang, com um grande, enorme, beijo do [???] 13/01/82" (pour Mama Helena e Tumang, avec un grand, un énorme bisou de [???], le 13 janvier 1982), avec une signature sur un morceau de papier inséré à la page de titre. Traduit du français au portugais, ce livre est à la fois une analyse du culte des Orixás en Afrique de l'Ouest et au Brésil et un album de photos de l'auteur. Abondamment illustré en noir et blanc, il saisit des instants de la religion de Xangô, Oxálá, Oxóssi et bien d'autres dieux du panthéon Ioruba. Léger manque en haut de la charnière avant, manques au tissu de l'intérieur de la chasse supérieure arrière, quelques griffures aux plats, nombreuses rousseurs aux parties blanches sans atteinte des photos. ** São Paulo, Editora Corrupio, 1981. First edition. In Portuguese. Inscribed and signed by Pierre Verger on the first pages. Large quarto hardcover, 288 x 222 mm, 295 pp. Bound in full black publisher's cloth, blank covers, author's name and title on the binding. Dust jacket missing. Map of West Africa (from Ghana to Benin) on endpapers colored white on red. Inscribed in Portuguese by the author on the half-title page, in his recognizable handwriting: "Para a Mama Helena e o Tumang, com um grande, enorme, beijo do [???] 13/01/82" (for Mama Helena e Tumang, with a big, huge kiss from [???], January 13, 1982), with a signature on a piece of paper inserted on the title page. Translated from French to Portuguese, this book is both an analysis of the cult of the Orixás in West Africa and Brazil and a photo album by the author. Profusely illustrated in black and white, it captures moments of the religion of Xangô, Oxálá, Oxóssi and many other gods of the Ioruba pantheon. Slight loss at the top of the front hinge, damages to the cloth inside the upper rear chase, some scratches on the covers, lots of foxing on the white parts of the pages without affecting the photos.
Rare édition originale signée par Pierre Verger. Intime des Orixás, grand familier du Nordeste brésilien et du sud de l'Afrique de l'Ouest, ce grand voyageur laissa derrière lui plusieurs milliers de photos noir et blanc et un véritable trésor culturel. Rare first edition signed by Pierre Verger. Intimate with the Orixás, very familiar with the Brazilian Northeast and southern West Africa, this great traveler left behind several thousand black and white photos and a true cultural treasure.
Paris, Didot, Giffart et Nyon, 1756. Première édition avec approbation et privilège du roi. Trois volumes in-quarto de 280 x 225 mm : (5) ff., 489, xxxiii, (4) pp. ; (2) ff., 356, clviii, (2) pp. , 285pp, cccxv, 2ff, avec reliure en demi-maroquin caramel, dos lisse, pièces de titre et de tomaison café, motifs à frise frappés dorés et plats marbrés sombres, signet bleu ciel à chaque volume. Bandeaux, culs-de-lampes, gravures et complet des 7 cartes dépliantes. Page de faux-titre, titre et sommaire en tête de chaque volume, avertissement concernant les cartes et avis au relieur en début de premier volume, table des matières détaillée en fin de chaque volume. "C'est le meilleur ouvrage pour l'histoire ancienne du Paraguay et pour celle des Missions du Brésil, depuis la première exploration par le castillan Jean de Solis en janvier 1516. Charlevoix fut considéré par ses supérieurs, mais aussi par Maurepas et d'Aguesseau, comme le meilleur historien des missions. Son souci d'exactitude et sa largeur de vue lui valurent l'estime des philosophes. Voltaire dit de lui, dans le Dictionnaire philosophique (art. «anthropophages») : «Le jésuite Charlevoix, que j'ai fort connu, et qui était un homme très-véridique». Raynal, Buffon, Diderot lui ont emprunté (cf. M. Duchet, Anthropologie et histoire au siècle des Lumières, Maspero, 1971, p. 77, 104, 210, 260, 262, 447), ainsi que Rousseau (voir G. Chinard, L'Amérique et le rêve exotique, Droz, 1934, p. 333-338). Prévost bénéficia de son appui et de ses conseils pour l'Histoire des voyages." (Librairie Voyage et Exploration)
En très bon état. Petite réparation à la coiffe du vol. 1, enfoncement près de la queue du vol. 2. La reliure proprement dite est solide, les plats bien conservés. Le premier volume a un petit manque dans la marge inférieure de la page 7/8, le deuxième manque les pages originales de cxxiii à cxxx qui ont été remplacées par des photocopies. Remarquable exemplaire de cette édition originale.
Paris, Librairie Tross, 1867. Seule et unique édition. Un fort in-8, 202 x 143 mm, 443 pp. Relié demi-cuir grainé lie-de-vin, dos à 5 nerfs, nom d'auteur et titre frappés en caractères d'imprimerie doré sinon dos janséniste. Plats marbrés obscurs à l'avenant. Pages de garde colorées à motifs fauves de dominante rougeoyante, tranchefile. Sceau "Deus Spes A Juventute Mea" entourant une carte sur la page de titre, Préface de quelques pages. Chapitres : Les marins de Normandie aux côtes de Guinée avant les Portugais, Les deux Indes au XVe siècle et l'influence française sur Christophe Colomb, La navigation du Capitaine de Gonneville et les prétentions des Normands à la découverte des terres australes sous Louis XII, Le chemin de la Chine et les pilotes de Jean Ango, L'hydrographie d'un découvreur du Canada et les pilotes de Pantagruel. Appendice en quatre parties, Table des matières et mention des Errata à la fin. Bien complet des deux planches dépliantes hors-texte, la première représentant un fac-similé de Christophe Colomb en revers de la p. 356 et la seconde en revers de la p. 370 représentant les bas-reliefs de l'église Saint-Jacques à Dieppe.
Charnières un peu frottées, chasses et coin supérieur de la couverture légèrement émoussés, quelques rousseurs à certaines pages, sinon très bel état. Rare dans cette condition.
Paris et La Haye, Mouton, 1968. Édition originale. Publié avec le soutien de l'École pratique des hautes études de la Sorbonne, 30e étude de la collection "Le monde d'Outre-Mer: passé et présent". Un fort volume in-8 de 240 x 163 mm pour 722 pp. Plats et dos illustrés de la vue en coupe de la soute d'un navire négrier, titre en rouge sur le plat de couverture et au dos. Dédié au professeur Fernand Braudel. Notes de bas de page en fin de chaque chapitre, table des matières en fin d'ouvrage. Nombreuses illustrations, tableaux et annexes. Quelques tampons bleus de l'ancienne propriétaire parsèment l'ouvrage. Quelques plis verticaux au dos, menues taches aux tranches, petites rousseurs éparses à certaines marges sans perte au texte. Le papier est d'un blanc clair quasi comme neuf. "Dès la fin du XVIIe siècle, les Brésiliens de Bahia allaient chercher leurs esclaves à la côte de Mina, en échange du tabac dit de « troisième qualité », produit à la région de Bahia. Ce trafic s'est poursuivi, avec quelques changements, jusqu'au milieu du XIXe siècle, tandis que Rio de Janeiro se fournissait toujours aux marchés angolais et congolais. Ce fut grâce à ce commerce direct — tabac contre esclaves — que Bahia devint très tôt indépendante de Lisbonne, du point de vue commercial. D'autre part, la population noire des deux grandes villes brésiliennes reflétait cette différence d'origine. Les Noirs de Rio étaient surtout des Bantous appartenant à des « nations » nombreuses et très diverses ; ceux de Bahia étaient surtout des Nago, des Haoussa et des Dahoméens, issus de nations guerrières, islamisées, et possédant un haut niveau culturel. C'est ce qui explique que, à la différence de ce qui se passait à Rio, plusieurs révoltes d'esclaves aient éclaté à Bahia, entre 1807 et 1835... L'auteur a consulté une masse très considérable de documents d'archives à Bahia, à Lisbonne, à Paris, à Londres, à la Haye, au Dahomey, au Nigeria, et il publie de nombreux extraits de correspondance administrative et diplomatique, des rapports de police, etc. ; il reproduit d'autre part, des récits et des descriptions de voyageurs mal connus, et des échantillons de la presse. Ses sources lui permettent de dresser des tableaux statistiques d'un intérêt considérable (par exemple, celui des permis de charger du tabac pour la côte de Mina celui des vaisseaux négriers saisis par les Anglais). Mais les documents nous sont donnés à l'état brut si l'on peut dire, Au total, l'auteur nous offre une compilation d'extraits de documents inédits et de textes difficilement accessibles, touchant à des matières très diverses ; un livre, si l'on peut dire, inorganique mais d'une grande probité ; une mine dont il reste encore à dégager des trésors insoupçonnables." (Antonio José Saraiva, compte-rendu)
Agréable exemplaire d'une édition originale devenue rarissime.
Panamá, Instituto Nacional de Cultura y Deportes, Dirección de Patrimonio Histórico, 1972. 2nd edition. In Spanish. Octavo softcover book. 93 pp of text + 101 pp of photographs. Cover is soiled, corners scuffed, some pen scribbles (not affecting the text). Bonus: comes with a booklet about the Oro Precolombiano del Panama.
A good copy of this rare title, filled with 101 pages of b/w photographs of prehistoric art.