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Lettre autographe signée.
s.d., 2 pp. 1/2 in 8°.
Lettre à une jeune poétesse : Elle la félicite pour la fleur qu’elle a obtenue (aux Jeux floraux). «Elle sera sans doute suivie par d’autres qui vous formeront une couronne […] cela ne dépend que de vous, vous êtes née poëte mais le travail est nécessaire pour faire fructifier le beau germe qui est en vous je vois avec plaisir que vous commencez enfin à y mettre quelque prix.» Avant de donner son livre: «corrigez avec soin et quand vous aurez fait toutes vos corrections envoyez-moi votre manuscrit. Je marquerai au crayon et ce sera avec sévérité toutes les corrections nouvelles que je croirai utiles.» Quant au résultat… «J’ai donné ma première édition pour 50 exemplaires encore ai-je eu bien de la peine à trouver un imprimeur qui voulut bien s’en charger». Elle a «une triste expérience du peu de fonds qu’on doit faire sur la poësie.»
La Querelle des comédiens et des poètes.
Paris, Le Divan, 1928. in 12, broché, non rogné, petites piqûres, envoi. 125 pp.-(1)f.
ÉDITION ORIGINALE. 1/80 exemplaires numérotés sur papier de Rives bleu. Bel envoi de Dussane à son adversaire et complice Tristan Derême.Conférence faite à 2 voix à l'Université des Annales les 7 et 20 mars 1928, et à Bruxelles le 23 mars 1928.
Ballads of Revolt.
London, John Lane,The Bodley Head, 1897. in 12, plein maroquin bleu vert à 5 nerfs, tranches dorées, mors et coins frottés, ex-dono. (3)ff.-48 pp.-(1)f.
Un des premiers livres publiés par l’auteur de romans policiers J. Smith Fletcher qui commença sa carrière littéraire comme poète.Précieux exemplaire offert à Natalie Barney par Olive Custance avec ce joli ex-dono « To Natalie... The Poet and Lover... From the “Little Princess”... »Natalie Barney et Renée Vivien firent la connaissance d’Olive Custance à travers son premier recueil de vers, Opals, dont elles admirèrent à la fois les qualités stylistiques et la nature de l'inspiration. Elles l'invitèrent à venir les rejoindre à Paris. Renée Vivien lui dédia quelques-uns des poèmes en prose de Brumes de Fjords et elle est Dagmar dans Une femme m'apparut. Rentrée à Londres, Olive Custance épousa quelque temps après le sulfureux Lord Alfred Douglas.
Die neue Welt. Eine Anthologie Jüngster Amerikanischer Lyrik. herausgegeben und übersetzt von...
Berlin, S. Fischer, 1921. in 8°, broché, non rogné, Rezensionexpl. (Service de Presse). 102 pp.-(1)f.
Passionnante anthologie de poésie américaine traduite par Claire Goll. A noter outre les femmes poètes — Grace Hazard Conkling, Amy LLowell, Vachel Lindsay, Lola Ridge — trois poèmes extraits de l’admirable Spoon Riiver de Edgar Lee Masters, des poèmes des minorités noires et indiennes (ceux-ci d’après des traductions américaines).
Coordonnées.
Trois Collines, 1947. 15,5 x 22 cm, broché, couverture rempliée, envoi. 123 pp.,
21 dessins in texte de Fernand Léger. EDITION ORIGINALE. Tirage limité à 1920 exemplaires numérotés, celui-ci 1/1900 sur vélin. bel envoi de Guillevic.
Tribute to the Angels.
London, Oxford University Press, 1945. in 8°, broché, couverture de carton souple à rabats, premier plat éraflé en tête, envoi. 42 pp.
EDITION ORIGINALE. Bel envoi à D.L. Murray écrivain et rédacteur du Supplément littéraire du Times. Cachet ex-libris sur le faux-titre.L’écrivaine et poète américaine Hilda Doolittle (1886-1961) écrivit sa Trilogie — dont Tribute to the Angels est le deuxième volet (chaque volume peut se lire séparément) — à Londres sous les bombardements. Ces recueils constituent le sommet de son art poétique. Elle y célèbre les forces de vie et la puissance mystique de l’Amour contre les forces de la mort. Pour cela elle superpose les mythes et références égyptiens, grecs et chrétiens, croise les divinités, les lieux et les époques, célèbre les figures féminines. L’ensemble constitue une immense fresque sur le rôle de la poésie en temps de guerre.Trois ans plus tard sa compagne, Bryher (Winnifred Ellerman), célébrait à son tour dans Beowulf le courage des femmes pendant le Blitz, mais de tout autre manière, narrant la façon dont la propriétaire d’un salon de thé s’entêtait à offrir à ses clients un thé digne de ce nom, car le réconfort de l'âme passe par l'art de nourrir les corps.Deux façons d’aborder le traumatisme de la guerre dans deux chefs-d’œuvre de la littérature anglo-saxonne.
Les Préludes.
Paris, Librairie de la Plume, 1905. in 12, pleine toile, couverture et dos (doublé), conservés, envoi. 200 pp.
ÉDITION ORIGINALE. Recueil de poèmes de Paul Hyactinthe (1873-1921) le fils de Hyacinthe Loyson le fondateur de l’Église gallicane. Il collabora à de nombreux journaux, fit œuvre de poète et de dramaturge. Les Préludes est un recueil de poèmes dédié à la mémoire de Keats et largement inspiré par l’Italie.Précieux exemplaire d’Eva Palmer «statue d’ivoire et d’or». L’envoi est daté de Neuilly, 26 mars 1905.À cette époque, Eva Palmer louait à Neuilly un petitspavillon qui communiquait par ses jardins à la demeure de son amante Natalie Barney. Les deux jeunes femmes y organisaient des fêtes et c’est sans doute à l’occasion de l’une d’elles que Oaul Hyacinthe lui dédicaça ce volume. Eva Palmer était célèbre pour son teint pâle et sa chevelure flamboyante.
Les Fresques. Poèmes.
Sansot, 1908. In 12, broché, dos cassé, envoi. 336 pp.
ÉDITION ORIGINALE. Bel envoi à la poétesse Marie Dauguet. Cette Toulousaine installée en Ardèche connaît une soudaine notoriété en 1904 quand elle remporte le tournoi de poétesses organisé par le magazine Femina. L'Instant éternel (1906) est applaudi par la critique et remporte le prix Archon-Despérouses. La poétesse, trop isolée sans doute en province est vite oubliée et les Fresques passe inaperçu, sinon d’une importante revue italienne Poesia fondée en 1905 par Marinetti. Exemplaire médiocre mais d’une belle provenance : Marie Dauguet, comme hélène Picard figure au premier rang des poétesses de début du XXe siècle aux côtés d’Anna de Noailles, Renée Vivien, Lucie Delarue-Mardrus et Gérard d’Houville. Exemplaire à relier. RARE
LES OLYMPIADES. Album de l'Union des Poètes, propriété de la société. Ve Olympiade.
Paris, Robert-Victor, 1864. In 8°, demi-chagrin noir, dos à nerfs orné de caissons à froid, tranches mouchetées, petit accroc au plat inférieur, coins légèrement émoussés, ex-libris. XXVIII-416 pp., photo collée en frontispice.
EDITION ORIGINALE. Les poèmes retenus sont répartis en différentes catégories : nationales, esthétiques, satiriques, fantaisistes, marines, champêtres… Parmi les auteurs, on trouve quelques femmes Nathalie Blanchet, Julie Fertiault, Maria Gay, Augustine Labey et Louise Michel qui a donné parmi ses premiers poèmes à l’Union des Poètes (elle était membre de la société) après son arrivée à Paris en 1856 : On trouve dans cette 5e Olympiade : « En pleine mer », « La Requête du troubadour ».
Élégies, Marie, et Romances. Par Mme Marceline Desbordes.
Paris, François Louis, 1819. In 12, maroquin violet à grain long, dos orné à la lyre, plats décorés de filets entourant une dentelle de petits fers composés de palmettes et de lyres, grande lyre au centre, encadrement intérieur de maro-quin orné de dentelle et de filets, doublure et gardes de moire blanche, tranches dorées sur témoin, chemise et étui cassé (Reliure de Noulhac à l’imitation des reliures romantiques). 72, 92, 52 pp., 4 vignettes hors texte de Desenne et Chasselat, gravées sur acier par Dupréel, Johannot et Lecerf.
EDITION ORIGINALE du premier ouvrage de la poétesse. Il fut publié aux frais du docteur Alibert, médecin de Louis XVIII et Charles X, à qui Marceline Desbordes-Valmore avait dédié en 1814 une élégie « Plainte d'amour » reproduite ici sans la dédicace. Alibert devint ensuite pour la poétesse une sorte de parrain et il la présenta à l'éditeur Louis. Le volume fut publié à très petit nombre et il est d'une telle rareté qu'en 1939, l'exemplaire de Fernand Vandérem avait été retiré de sa vente pour être légué à la Bibliothèque Spoelberch de Lovenjoul à Chantilly. Carteret, 205 « Ouvrage d’une grande rareté ». Très bel exemplaire soigneusement lavé et encollé dans une fine reliure de Noulhac. Provenance : Henri Beraldi avec son ex-libris (Catalogue 1935, n° 213).
Ensemble de documents à et de son éditeur Chiberre. 1923-1926
2 pp. in 8°, bristol, 2 ff. in 8° et 3 ff. in 4°.
– Lettre autographe signée à Chiberre. 11 novembre 1923 : Elle lui demande d’envoyer un exemplaire des Chansons à une dame Natal « avec ma carte et mon hommage [...] Sa lettre m’a semblé ponctuée et soulignée d’une façon un peu… originale. Si bien que je ne lui donne pas mon adresse… Avez-vous vu dans Les Lettres du Ie 8bre 1923 un grand article de Mr Henri Ghéon sur les « Poètes catholiques » où il est assez longuement parlé de moi ?.. J’ai envie de m’acheter pour l’été prochain une petite maison de campagne [...]» – Bristol autographe signé à son chiffre, à Chiberre, 31 août 1926, enveloppe. Elle le remercie de son chèque. – Éditions Sansot-Chiberre. Comptes de droits d’auteur. 1922-1924. Ils concernent Les Chansons et les heures, édition originale et 2e édition : exemplaires vendus, dépôts, sommes dues.
Poésies.
Nantes, Mellinet-Malassis, 1827. in 12, demi-chevrette rouge à coins, dos lisse orné de filets dorés, rousseurs, ex-libris (Reliure de l'époque). 208 pp., portrait en frontispice lithographié par Ulniez.
EDITION ORIGINALE. Le premier recueil de vers de la poétesse nantaise morte à 25 ans en 1835. (Vicaire V, 698 ; Escoffier, 641). Enfant illégitime, Élisa Mercœur fut élevée par sa mère seule mais eut la chance d’être instruite par des proches qui lui donnèrent le goût des lettres. La revue le Lycée armoricain, une revue de renom national, publia un de ses poèmes en 1826, suivi de plusieurs autres, et la critique bretonne et parisienne plébiscita la jeune poétesse, immédiatement surnommée « la muse armoricaine ». Ce livre fut édité grâce à une souscription qui couvrit et au-delà les frais d’impression. La préface fut écrite par l’imprimeur Méllinet-Malassis lui-même et le livre dédié à Chateaubriand. Peu courant. De la bibliothèque de Villeneuve-Bargemont, vieille famille provençale, avec son ex-libris armorié.
1 poème, 2 lettres et 1 carte postale autographes signées.
1 p. in 4°, 2 pp. in 8°, 2 pp. in 12. 1896-1917.
– 12 juillet 1896, à un cher Maître, sur papier à en-tête du Lys des Vallées à Bagnoles de l’Orne : elle lui exprime sa reconnaissance. « Je ne pouvais finir de lire votre bel article ayant des larmes dans les yeux […] Merci aussi pour les jolis vers sur Floréal. – s.d. à un cher monsieur et ami : Son mari et elle n’ont pu aller à l’enterrement ayant ce jour-là « conduit mon cousin le vicomte de Plinval au Palais avec mon cousin Ditte. Il voulait faire interdire son fils […] Un homme ne sachant pas monter à cheval a eu son cheval emporté, n’a pas crié ayant peur et a renversé un pauvre monsieur à cheval […] en pleine année Accacias. Oh ! ces pékins du Dimanche ! » – 19-20 septembre 1917 : Poème « Rondel, le vol nuptial », 13 vers dédié à M. Alphandéry et carte postale d’accompagnement représentant Le Goffic devant sa maison Le Kéric.
Lettre autographe signée au baron de Vaux, « 21 août » [1887 ?].
3 pp. in folio sur un superbe papier illustré représentant des vues de Karlsbad.
« Je vous serai reconnaissante de mettre un petit mot si vous le pouvez sur mon hymne au tzar qui a été trissé au Concert classique de Monte Carlo, elle me semble tout indiquée cet hiver ou au Conservatoire ou chez Colonne ou chez Lamoureux mais je préfèrerais Colonne. Pour arriver à cela il me faut une impulsion, vous pouvez la faire […] » Lucy Ditte (1861-1926), épouse de George Pembroke comte de Montgomery fut à la fois musicienne et écrivaine, salonnière et mécène. Elle avait une ascendance prestigieuse étant l’arrière-petite-fille du miniaturiste suédois Pierre Adolphe Hall et la petite-fille du général d’Empire Claude Ignace François Michaud. Outre cet hymne au tzar, une autre de ses œuvres fut représentée à Monte-Carlo, à l’Opéra cette fois, Aréthuse. Elle fut une proche d’Elisabeth d’Autriche, elle publia une Ode à l’impératrice d’Autriche, qui fut récitée le 6 avril 1899 à l’inauguration du monument élevé à sa mémoire au Cap-Martin.
Le Jardin de l’amour.
Paris, Pierre Laffitte, 1910. in 8°, demi-vélin de l’éditeur, pièce de titre sur le premier plat, titre doré en long, non rogné, envoi.
(17)ff., 6 illustrations hors texte de G.F. Watts. ÉDITION ORIGINALE. Tirage limité à 500 exemplaires sur vergé, celui-ci 1/100 de tête, numéroté à la main par l’auteure. Belle impression de l’imprimerie de C. Wittingham à Londres. Le volume est dédié à la mémoire de Sully-Prudhomme qui fut son maître. Chaque poème porte en exergue un vers tiré du Cantique des Cantiques. Max Ligardes fit un long compte-rendu de ce volume dans le numéro de Fémina du 15 mai 1910. Bel envoi à Aristide Briand. Lucy de Montgomery, née Ditte, poétesse et musicienne, était l'arrière-petite-fille du miniaturiste suédois Pierre Adolphe Hall et la petite-fille de Claude Ignace François Michaud, général du Premier empire. Elle comptait parmi les proches de l'impératrice Elisabeth d'Autriche.
Lettre autographe signée au directeur du Figaro. s.d.
2 pp. in 8°.
« Je n’ai pas vu passer dans le sup. du Figaro le poème que je vous avais envoyé : Chant pour une ombre. Peut-être qu’il ne vous convient pas. En voici un autre : Berceuse pour l’enfant qui n’existe pas. Vous trouvez peut-être ces pièces un peu longues. Mais il y a plus de deux ans que je n’ai eu de vers au Figaro. Ceci peut compenser cela. Et je n’ai dans les Chants de Minuit, mon prochain livre que des poèmes un peu longs. Mais la Berceuse ci-jointe n’a pas 50 vers. [...] j’espère aussi que j’aurai à passer à la caisse, pour si peu que ce soit.
Préludes pour un largo.
Paris, Les Ocatviennes, 1988. in 4°, en feuilles, chemise, envoi. 39 pp.-(6)ff.,
4 dessins de Madeleine Scellier. ÉDITION ORIGINALE. Tirage limité à 150 exemplaires numérotés sur vélin Johannot signés par l’auteure. Suite de poèmes sur le désir lesbien. Bel envoi. originale de la cause homosexuelle. Agrégée de grammaire elle s’intéressa à la réforme de l’orthographe, écrivaine elle publia de nombreux ouvrages : essais (notamment De l’amour lesbien en 1980), et recueils de poèmes. Femme engagée dans la société elle fonda un éphémère parti gay et lesbien et envisagea de se présenter à l’élection présidentielle mais elle dut renoncer faute d’avoir pu réunir les 500 signatures nécessaires.
Épigrammes.
Paris, Bibliothèque artistique et littéraire, 1894. Petit in 8°, broché. 78 pp., [1 f.], frontispice de F.-A. Cazals.
EDITION ORIGINALE. 1/1000 exemplaires sur vélin d’Angoulême (Vicaire VII, 999). “ L'Opuscule que voici fut écrit par un malade qui voulait se distraire et ne pas trop ennuyer ses contemporains. En conséquence, la postérité est priée de n'y voir qu'un jeu. P.V. Hôpital Saint-Louis, Pavillon Gabrielle, mai-juin 1894. ”
3 poèmes autographes signés.
7 pp. in 8°.
« Louanges » (la Féerie provençale) — « Adoration » (Finistère) — « Prière » (Offrande).
«La leçon des abeilles». Poème autographe signé.
s.d; [1923]. 1 p. in 8°.
8 vers: «Certains disent: «Le monde en éternel labeur/ N’est que lutte sanglante, implacable et cruelle/ … / Oh vous qui décrétez le massacre et la mort / Ecoutez seulement bourdonner les abeilles/…»On joint: Lettre autographe signée. 1er octobre 1923. 1 p. in 8°.
1° Mélodie. Silencieusement. Pour Marguerite Moreno.
Manuscrit autographe signé et daté 11 décembre 1906. 1 p. in folio, écrite à l’encre violette.
« Ah ! Ne me parle pas ! / Ah ! ne me parle plus ! / Car les mots enténèbrent / et voilent les âmes aux autres âmes ! – […] » Une note ajoutée au crayon bleu indique qu’elle a été mise en musique par Edouard Mathé (1863-1936). Ce brillant musicien né à Versailles où il jouait dès l’âge de neuf ans sur le grand orgue de la cathédrale fit ses études de compositions au Conservatoire de Paris, pour le piano avec Marmontel et la composition avec Massenet. Pendant 10 ans directeur du Conservatoire de la Réunion, il revient en France oublié et se produit comme accompagnateur dans les cabarets montmartrois où il fait la connaissance de Paul Franck dont il compose la musique de nombreuses pantomimes. C’est ainsi qu’il fit la connaissance de Liane de Pougy. Sur la partition éditée en 1909, le texte est signé L. de P.
Inutilement. Poème autographe.
1 p. in folio, s.d. [ca 1900].
« Et si son regard te cherchait / Et si son regard t’implorait / Voudrais-tu comprendre. […] » Le poète nicaraguayen Ruben Dario (1867-1916), qui vécut à Paris au début du XXe siècle, reproduit ce poème (avec des variantes) dans quelques pages qu’il consacrées à Liane de Pougy dans Todo al Vuelo. Il certifie qu’elle en est bien l’autrice.
Voix venues de la terre.
Remoulins sur Gardon, jacques Brémond, 2005. in 8°, en feuilles, chemise, étui. 69 pp.-(3)ff.,
encres de Judith Rothchild. EDITION ORIGINALE et PREMIER TIRAGE. 1/30 exemplaires numérotés et signés par l’auteure et l’artiste, et enrichi d’une gravure manière noire de Judith Rothchild.Née à Boston en 1950, Judith Rothchild étudie d'abord à la Rhode Island School of Design avant de partir se perfectionner à l'Akademie für Angewandt Kunst de Vienne. Elle vit et travaille dans le Sud de la France depuis plus de trente ans. Elle est, avec des graveurs comme Mario Avati, une des artistes qui remirent la manière noire (mezzotinto) à l'honneur dans la seconde moitié du XXe siècle, et elle en est une des représentantes les plus remarquables.
Poems. Selected and arranged by Stofford A. Brooke.
London, Macmillan, 1926. in 12, plein maroquin fauve, dos à nerfs orné, encadrement de triple filet doré sur les plats, coupes filetées, dentelle intérieure et tranches dorées, chiffre de Natalie Barney doré au centre du premier plat, mors supérieur frotté, ex-dono. lxvi-340 pp.
Charmante édition des poèmes de Shelley dans une fine reliure. Précieux exemplaire offert à Natalie Barney par Esther Murphy pour Noël 1927.Esther Murphy représente la nouvelle génération des expatriées anglaises et américaines à Paris. Elle eut une longue liaison avec la romancière Sybil Bedford. Dans le Ladie’s Almanach de Djuna Barnes (supra n° 36) elle est Bouding Bess, une des disciples de Dame Evangeline Musset.
Le Mérite des Femmes travesti en vers burlesques.
Paris, Louis, 1825. in 12 broché, couverture imprimée, non rogné. 214 pp.-(1)f.,
titre gravé, frontispice. EDITION ORIGINALE. Ce pastiche, atteste le succès considérable du poème de Gabriel Legouvé, Le Mérite des Femmes. Mais Legouvé avait parlé des femmes en style noble, Simonnin, lui, « le fait en vers burlesques, privilégiant les femmes du peuple, chantant la laideur ou l'ambition. » (Aron, Espagnon, Répertoire des Pastiches, 2746). Le poème est suivi de notes et d'un Traité du burlesque. Bel exemplaire à l'état de parution.
