Langres, Jean Boudrot, 1649. In-4 (19,7 x 14,7) de 1 feuillet gravé (armes de Sébastien Zamet, évêque de Langres), (16) pp. 8-561-(1) pp. (16) pp. (table, index), 1 feuillet non chiffré (deux errata), nombreuses erreurs de pagination (saut de chiffrage de 549 à 559), veau porphyre, triple filet doré sur les plats, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge (reliure du XVIIIe siècle).
Édition originale rare et précieuse établie par l’imprimeur langrois Jean Boudrot sur le manuscrit de Denis Gaultherot (1570-1657).Natif de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), Jean Boudrot, avocat à Langres depuis 1638 au moins, est qualifié d'imprimeur en 1647, date à laquelle Jeanne Deschanet, veuve de l'imprimeur de Langres Jean Chauvetet, paraît lui avoir cédé son établissement ; attesté en activité de 1648 à 1660. Décédé avant le 29 mars 1662. Sa veuve Marguerite Gaultherot lui succède jusqu'en 1668 au moins.Feuillets liminaires : dédicace à Sébastien Zamet avec le blasonnement de ses armoiries, pièces en vers ; histoire de Langres divisée en deux parties dont "Lengres païenne" et "Lengres chrétienne" avec la liste des évêques-ducs de la cité.« Parmi les livres ayant appartenu à Denis Diderot, on n’a pratiquement pas découvert, jusqu’à présent, d’éditions se rapportant à la période de sa vie à Langres, sa ville natale. Comme on le sait, l’impératrice Catherine II a acheté la bibliothèque de Diderot de son vivant, mais celle-ci n’a été transférée à l’Ermitage qu’en 1785. Parmi les livres transférés au milieu du XIXe siècle de l’Ermitage à la Bibliothèque Impériale publique, on a retrouvé trois éditions directement liées aux relations de Diderot avec Langres. (…) Le deuxième livre se rapporte directement aux relations familiales de Diderot et à l’histoire de Langres. C’est une étude des antiquités de la ville et de ses environs, qui est issue de la plume de Denis Gaultherot, un historien local. Cet ouvrage reproduit de nombreuses inscriptions romaines qui ont résisté à l’épreuve du temps dans les environs de Langres. Il n’est pas impossible que Diderot ait utilisé dans son Voyage à Langres, les informations recueillies par son compatriote. La « Délibération de la Chambre de Ville » mentionne que Gaultherot a mis au moins sept ans pour rédiger cet ouvrage fondamental d’histoire locale » (Korolev).Bel exemplaire complet, comportant quelques annotations marginales du XVIIIe siècle.Denis, Recherches bibliographiques sur l'ancienne province de Champagne, 372 ; Techener, Bibliothèque champenoise, 332 ; L’Imprimerie et la Librairie dans la Haute-Marne et dans l’ancien diocèse de Langres, in Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, 1886, tome II p. 175 ; Sergeï V. Korolev, « Des livres de compatriotes de Diderot parmi ceux de sa bibliothèque (à la Bibliothèque nationale de Russie) », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 42 | 2007, 143-147.
A Amsterdam, , 1752. Apologie de Monsieur l'Abbé de Prades. Seconde partie. A Amsterdam, 1752.Suite de l'Apologie de M. l'Abbé de Prades, ou Réponse à l'instruction Pastorale de M. l'Évêque d'Auxerre. Troisiéme partie. A Berlin, 1752.3 parties reliées en 1 vol. in-8 de XLV-86 pp. ; 206-(1 f. blanc)-92 pp. ; (4)-108 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce e titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Les première et deuxième parties furent rédigées par Claude Yvon, et la Suite sous-titrée Troisième partie, par Denis Diderot.Recueil relatif à la thèse de l'abbé de Prades Jerusalem Coelesti soutenue le 18 novembre 1751 qui énonçait des doutes sur la divinité de Jésus-Christ, fit scandale et fut censuré par la Faculté de Paris, condamné par l'archevêque de Paris, Christophe de Beaumont, le 28 janvier 1752, puis par les archevêques de Montauban et d'Auxerre.Aussi connu comme collaborateur de l'Encyclopédie - qui fut interdite cette même année - Jean Martin abbé de Prades (1720 -1782) dut s'exiler en Prusse où il devint lecteur de Frédéric II. En 1754, l'abbé de Prades fit rétractation solennelle de sa thèse.Bel exemplaire, très pur.Collation conforme à Adams, Bibliographie des oeuvres de Denis Diderot, AC1 ; Tchemerzine-Scheler, II, 933.
Paris, Clarey, 1841. In-8 de (4)-III-259 pp. maroquin vert, dos orné à nerfs, triple filet doré d’encadrement sur les plats, dentelle intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure, non rogné (Brany).
Édition collective de deux ouvrages du voyageur et polygraphe Ferdinand Denis, auteur de livres savants sur le Brésil, la Guyane française, l’histoire littéraire du Portugal etc., conservateur puis administrateur à la Bibliothèque Sainte-Geneviève de 1841 à 1885.André le voyageur et Le Brahme voyageur, publiés une première fois séparément en 1827 et 1834, sont deux récits de voyage fictifs dont Sainte Beuve souligna la parenté avec les oeuvres de Bernardin de Saint-Pierre. « Parmi les Français qui se rendirent au Brésil au début du XIXe siècle, Ferdinand Denis (1798-1890) occupe une place exceptionnelle. [Il] apparaît, par sa volonté de réunir les "documents qui constituent l’histoire", comme le père des études brésiliennes en France, le premier par exemple à signer un article sur le Brésil dans la jeune Revue des Deux Mondes (1831, tome 2, sur Saint-Hilaire) » (Michel Riaudel).Provenance : bibliothèque Georges Vergand, avec ex-libris dessiné par Brunelleschi. Très bel exemplaire sur papier vélin fin à grandes marges dans une reliure signée Brany. Pâles rousseurs sur les trois premiers feuillets.Vicaire, III, 176 (Le Brahme, 1827).
A Paris, de l'Imprimerie de G. Desprez, 1784. In-12 de LX-544-(4) pp., maroquin vert, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Tome I, seul publié, de ce projet d'édition collective des opuscules de l'auteur.Jacques-Denis Cochin, philanthrope, né à Paris en 1726 mort en 1783, fut curé de Saint Jacques du Haut-Pas ; il s'illustra par son Inépuisable charité envers les pauvres. Ce fut lui qui fonda, en 1780, l'hospice qui a conservé son nom et dont l'architecte Viel dirigea gratuitement les travaux. Il a composé un grand nombre d'ouvrages de piété, entre autres : des Entretiens sur les fêtes, les jeûnes, les usages et principales cérémonies de l'Église et plusieurs recueils de Prônes ou instructions familières, publiés de 1786 à 1808. Le portrait manque. Provenance : bibliothèque du vicomte de Noailles.
Paris, François Muguet, 1672. 10 parties en 1 vol. in-4, table, veau brun granité, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Rare et précieux recueil consacré à la législation médicale sous le règne de Louis XIV composé de pièces publiées séparément avec pagination distincte et rassemblées sous un titre général par Denis Puylon. Contient : I. Reformation de l'Université. Procès-verbal. 56 pp. II. Pièces justificatives des privilèges de l'Université de Paris appartenant à la Faculté de Medecine. 26 pp. III. Arrets et sentences contre les Empiriques et les médecins non approuvés par la Faculté de Médecine de Paris. 111 pp. IV. Reglemens en faveur de la Faculté de Médecine de Paris, Contre le premier Medecin du Roy, pour la reception des Apoticaires et des Chirurgiens és Villes, Bourgs et Lieux où il n'y a point de Jurez en la Prévosté et Vicomté de Paris. 20 pp. V. Pièces concernans les Apoticaires, et la visite des Drogues. 56 pp. VI. Reglemens pour la visite des boutiques et pour les Examens et receptions des Apoticaires-Epiciers du Roy, privilegiez suivans la Cour, sous la charge de Monsieur le Grand Prevost de l'Hôtel. 22 pp. VII. Arrest, Sentences et Contracts d'entre la Faculté de Médecine de Paris, & le premier Barbier du Roy, et la Communauté des Maistres Chirurgiens-Barbiers et Jurez de Paris. Premièrement, les Pièces concernant les Examens, Maistrise, Prestation de Serment, et autres droits deus à ladite Faculté de Médecine par les Chirurgiens. 115 pp. VIII. Arrest portant defenses d'enlever les cadavres sans permission du Doyen de la Faculté de Medecine de Paris, de faire Anatomie qu'en la présence d'un Docteur de ladite Faculté, aux Officiers de Justice de prendre aucuns droits pour l'enlevement desdits cadavres, et à l'exécuteur de la haute Justice d'exiger plus grande somme que de trois livres. 43 pp. IX. Arrest pour le renvoi au Parlement de Paris des Instances d'entre la Faculté de Medecine en l'Université de Paris et le premier Barbier du Roy. 10 pp. X. Arrests faisans defenses d'imprimer aucuns livres de Medecine, de Chirurgie ou autres sans l'Approbation de la Faculté de Medecine de Paris. 16-(4) pp. Table 16 pp.Bel exemplaire. Traces manuscrites sur les gardes à l'encre du temps, infime galerie de ver dans la marge inférieure, quelques feuillets roussis. Collation conforme au Catalogue Lacombe (3462).
A Amsterdam, aux dépens d'Estienne Roger, 1716. 2 tomes en 1 vol. in-12 de 333 pp. et 348 pp., veau brun, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, armes sur les plats (reliure de l'époque).
Nouvelle édition illustrée de 10 gravures.« Denis Veiras, ou Vairasse, obscur soldat et avocat sans causes qui s'autoproclame, sous l'anagramme de Sévarias, législateur génial et fondateur d'utopie. L'Histoire des Sévarambes est la plus achevée des utopies romanesques. C'est le paradigme de « l'utopie narrative », selon l'expression de Jean-Michel Racaut, dans un habile équilibre entre la statistique fictive et le voyage imaginaire. Des cinq parties de l'ouvrage, la première raconte une aventure maritime avec naufrage dans les terres australes et robinsonnade, la seconde l'habituel épisode du tourisme utopique et l'installation de Siden (anagramme de Denis) et de ses compagnons chez les Sévarambes pour une quinzaine d'années ; les trois dernières sont consacrées à l'histoire et aux moeurs des Sévarambes » (Utopie, la quête de la société idéale en Occident, p. 179).A la fin : Catalogue de Musique qui se vend à Amsterdam par Estienne Roger (58 pp.).Bel exemplaire aux armes de Charles, prince et duc d'Arenberg (1721-1778).
Leipzig, G. J. Göschen, 1805. In-12 de (2)-480-(1) pp., cartonnage marbré jaune et noir, dos lisse, tranches mouchetées (reliure allemande de l'époque).
La première édition du Neveu de Rameau : entre mystère et redécouverte. Le Neveu de Rameau se distingue par son histoire éditoriale complexe et énigmatique. Considéré comme l’oeuvre la plus éclatante du philosophe des Lumières, ce texte est resté inconnu de ses contemporains, y compris de ses proches, jusqu’à bien après sa mort.Une élaboration progressive et un texte mouvant. Conçu initialement entre 1761 et 1762, Le Neveu de Rameau fit l’objet de multiples révisions et mises à jour jusqu’en 1782. Pourtant, il ne figure pas dans l’édition des oeuvres de Diderot préparée par Jacques-André Naigeon en 1798. Le manuscrit refait surface de manière inattendue à la fin du XVIIIe siècle en Allemagne, via un document venu de Russie, probablement une copie tirée des archives de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.La redécouverte allemande : Goethe et la première édition. Le manuscrit attire l’attention de Friedrich Schiller, qui en reconnaît la singularité et le transmet à Goethe. Subjugué par l’originalité et la profondeur de l’oeuvre, Goethe en réalise une traduction en allemand, enrichie de notes et d’un commentaire enthousiaste. Cette traduction, publiée en 1805, marque la première édition du Neveu de Rameau. Cependant, l’accueil initial est modeste, et l’oeuvre demeure largement ignorée en Allemagne comme en France.Une réception tardive en France : controverses et supercheries. Ce n’est qu’en 1821 que le texte attire l’attention en France, grâce à une traduction française basée sur la version allemande de Goethe. Malheureusement, cette édition, réalisée par deux auteurs obscurs, est présentée à tort comme l’oeuvre originale de Diderot. La controverse qui s’ensuit pousse la fille de Diderot, Mme de Vandeul, à intervenir. Elle confie à l’éditeur Brière une copie de l’original, permettant la publication d’une édition en 1823. Bien que cette édition Brière soit aujourd’hui reconnue comme l’édition princeps, elle repose sur un texte imparfait.Progrès critiques et découverte du manuscrit autographe. Les éditions ultérieures, notamment celles d’Assézat et Isambert, améliorent la fidélité et la qualité du texte. Cependant, la découverte du manuscrit autographe définitif par Georges Monval en 1890 marque un tournant décisif. Cet événement, entouré de mystère, offre enfin un texte de référence permettant de réévaluer pleinement l’importance littéraire et philosophique de l’oeuvre.Bel exemplaire, complet du feuillet d'errata, mais sans l'ultime feuillet d'annonce Ostermesse 1805.R. Mortier, Diderot et son temps, 133 ; D. Adams, Bibliographie des oeuvres de Denis Diderot, 1739-1900, NR32.
A Paris, chez François Clouzier, Sébastien Cramoisy, 1671. In-4 de (18)-154 pp. les pages 97/98 forment un tableau in-folio replié.L'Antiloimotechnie ou l'art qui chasse la Peste, et tous ses accidents, qui sont, le Pourpre, la petire Verolle, la Rougeolle pourpre, la Dyssenterie, les Bubons, les Charbons, l'Estiomene, & la Gangrene, par une Methode generale de la Medecine, & par un remede experimenté appelé Alexipharmaque. 1671. In-4 de (10)-83-(1) pp.2 parties en 1 vol in-4, veau brun, dos orné à nerfs, armes gaufrées au centre des plats, tranches dorées (reliure de l'époque).
Éditions originales. Exemplaire réglé. Les armes de Charles Maurice Le Tellier ont été poussés à froid maladroitement à l'époque de la reliure (différentes des fers recensés par O-H-R.).Portrait de l'auteur daté 1668, gravé par Étienne Gantrel (1646-1706) d'après Paul Androuet du Cerceau (1630-1710). L'auteur est représenté en tenue d'empereur romain. De l'index de sa main droite, il montre le soleil situé derrière lui, avec l'inscription : Hoc ego (voilà ce que je suis). Au verso de la page de titre les armes gravées de Charles Le Tellier ont été contrecollées. Quelques bois gravés dans le texte.Épître dédicatoire à Monseigneur Charles Maurice Le Tellier, Conseiller du Roy. Approbations données à Paris le 1er octobre 1668. Extrait du privilège du Roy enregistré sur le Livre de la Communauté des Imprimeurs et Marchands Libraires de Paris le 3 décembre 1669. Achevé d'imprimé pour la première fois le 9 janvier 1671. Pages de titre à encadrement orné, bandeaux, lettres ornées, culs-de-lampe gravés sur bois. Denis Fournier (1613-1683) est un chirurgien et accoucheur français né à Lagny-sur-Marne, près de Paris. On sait assez peu de choses sur lui, si ce n’est qu’il exerce à Paris et qu’il se passionne pour les instruments médicaux et chirurgicaux. Il conçoit et met au point un grand nombre d’outils nouveaux et de méthodes inédites. Il est notamment l’un des premiers à imaginer des prothèses chirurgicales. Il rédige plusieurs traités portant sur le corps humain, sur les maladies des os et des fractures, ainsi que sur les accouchements.L’impression de ses ouvrages a vraisemblablement été financée et surveillée par l'auteur lui-même. La structure et l’organisation des différents exemplaires en témoignent, confuses et parfois désordonnées ; souvent les exemplaires présentent une collation fantaisiste. L'auteur a t-il éliminé certains cahiers, des planches gravées, interverti ou ajouté d'autres ?Cet exemplaire est cohérent bien que différent de ceux passés sur le marché ces dernières années. Le Traité de Myologie est placé logiquement (pp.99 à 154) après les pages 97/98.Provenance : Dominicains de Rouen : ex-libris manuscrit pro bibliotheca Praedicatorum Rothomagensium daté 1688.Charles-Maurice Le Tellier (1642-1710), fils du chancelier Michel Le Tellier et frère de Louvois ; archevêque de Reims depuis 1671, le catalogue de sa bibliothèque fut rédigé par Nicolas Clément en 1693 ; il légua ses livres à l'abbaye Sainte Geneviève.Bon exemplaire. Les coiffes ont été restaurées.Absent du catalogue Bibliotheca telleriana (1693) ; fer inconnu de Olivier-Hermal-Roton (planche 1753) ; Waller 3155.
Se vend à Paris, chez Pasquier et Denis, 1758. Petit in-8 de 3 ff.n.ch., 149 pp., 1 f.n.ch., veau lisse brun, dos orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Le premier plan-guide de Paris.Première édition. Ouvrage entièrement gravé, illustré d'un Plan général de Paris dépliant, d'un Plan géographique de la Ville et des Faubourgs de Paris colorié sur double-page, 40 plans de quartier représentant des fractions limitées du plan général, vignettes et culs-de-lampe.On a ajouté à cet exemplaire la Table des matières et la très utile Méthode facile pour faire usage du Plan topographique et raisonné de Paris en voulant passer d'un quartier à un autre. Très bon exemplaire.Boutier, Les Plans de Paris, 257 A ; Vallée, 2321 ; Bonnardot, 207.
, , 1754. In-12 de 129 ff. à pagination irrégulière, y compris le titre et les 6 ff. de table, veau havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition augmentée de nombreux passages inédits, la première sous le titre Pensées sur l'Interprétation de la Nature contre De l'Interprétation de la Nature pour l'édition originale datée 1753 dont on connaît seulement deux exemplaires.« La comparaison de la présente édition avec celle de 1753 indique que le texte a été tantôt étoffé, tantôt remanié (…) il est donc inexact de prétendre, comme on l'a parfois fait, que les éditions de 1753 et de 1754 ne constituent qu'une seule et même version des Pensées, car cette hypothèse laisse de coté les remaniements apportés à de nombreuses pages de l'édition originale ».Bon exemplaire. Quelques piqûres d'humidité (petites taches violettes) sur les premiers et les derniers feuillets.Adams, Bibliographie des oeuvres de Denis Diderot, PE2 ; Tchemerzine-Scheler II, 936.
A Londres, , 1749. In-12 de (2)-220-(1) pp. (Avis aux Relieurs & aux Brocheuses), veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale de première émission, avec les signatures fautives et les erreurs dans la table des matières qui ont été corrigées dans les deux autres impressions in-8° qui portent le même millésime. Six planches.« Partant de l'observation et de l'expérimentation, Diderot s'élance sans retenue dans les spéculations philosophiques fort audacieuses. Il rend visite à un aveugle-né à Puiseaux (Loiret), et, l'interroge sur la psychologie des aveugles et sur leur perception du monde ; puis il examine le cas du mathématicien anglais Saunderson, aveugle de naissance (...) Passant sans transition de la physiologie à la psychologie, à la philosophie ou à la métaphysique, la démarche de Diderot lui permet de formuler des intuitions où éclatent la force et la vigueur de cet esprit encyclopédique et audacieux : émergence d'un sixième sens par l'exacerbation des autres sens, sensibilité et énergie de la matière, idées transformistes et notion d'évolution où le hasard joue un rôle, calcul des probabilités, etc » (En français dans le texte).Adams, Bibliographie des oeuvres de Denis Diderot, LG1 ; En français dans le texte, 153 ; Tchemerzine IV, 433 (figure III).
, Au Monomotapa, 1748. 2 vol. in-12 de (8)-288 pp. et (4)-332 pp., maroquin vert, dos orné à nerfs, titre frappé or, décor à la Du Seuil sur les plats, filet doré sur les coupes et larges dentelles dorées sur les chasses, guillochis dorés sur les coiffes, tranchefiles tricolore brodée, tranches dorées, signet de soie tricolore, vert, rouge jaune, dos uniformément insolés (Canape-Belz).
Édition publiée l'année de l'originale, classée en troisième position par Adams. Publiée sous la même adresse fictive, elle a probablement été imprimée à Paris.L'illustration se compose d'un frontispice, six figures hors texte et deux vignettes de titre ; bandeaux, lettrines, ornements. Ces illustrations sont identiques à la première édition mais inversées.Bel exemplaire en maroquin vert, malgré le dos uniformément passé, parfaitement établi par Canape qui avait succédé à Belz en 1880. Adams, Bibliographie des oeuvres de Denis Diderot, BI3 ; Tchemerzine-Scheler II, 922.
, , 1615. Petit in-8 broché de 15 pp.
Denis-Simon de Marquemont (1572-1626), canoniste de formation, fit partie de la délégation chargée de négocier l’absolution de Henri IV auprès du Pape Clément VIII. En 1603 il fut ordonné prêtre du diocèse de Paris, nommé archevêque de Lyon en 1612 et sacré évêque à Rome. Il prit possession de son siège l’année suivante. Il fut nommé en 1617 par le Roi Louis XIII chargé d’affaires auprès du Pape Paul V. Il mourut à Rome en 1626.Exemplaire copieusement annoté à l'encre du temps, des passages biffés, taches d'encre anciennes, petit trou dans le dernier feuillet avec perte de quelques lettres. Bourgeois et André, VI, 4311.
A Paris, chez les Frères De Bure, 1779. In-12 de (4)-16-519-(1) pp., veau glacé, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge (reliure de l'époque).
Édition originale de l'essai de Diderot qui constitue le septième volume des Oeuvres de Séneque traduits en François par feu M. La Grange (Paris, 1778) et édité par Naigeon.Le septième volume se vendait séparément de l'ensemble des oeuvres de Sénèque.Bel exemplaire acheté et relié séparément à l'époque de sa publication. Adams, Bibliographie des oeuvres de Denis Diderot, EE1 ; Tchemerzine IV, p. 464.
Paris Née François Denis [entre 1781 et 1796] Une Gravure originale , technique : Eau-forte, en noir sur papier vergé crème, format de la gravure : 35 cm de haut par 52,5 cm de large, PARIS. «VUE DU PAVILLON DE BAGATELLE, du côté de l'entrée, Construit en 64 jours sur les dessins d'Alexandre Belanger, premier Architecte de Mgr Comte d'Artois»: [estampe] par L. Bellanger Pinxit. Dirigé par Née François Denis. Série Ile de France N°82, [Paris], [entre 1781 et 1796] Née François Denis Editeur,
LE PAVILLON DE BAGATELLE, est né dun simple défi lancé par la reine Marie-Antoinette à son beau-frère, le comte dArtois. Une histoire digne dun conte ! ...... Nous sommes en 1777. Le comte dArtois, frère cadet du roi Louis XVI, vient dacheter un domaine en piteux état, situé dans le bois de Boulogne. Curieuse de voir ce quil compte en faire, Marie-Antoinette, espiègle et moqueuse, lui lance un défi audacieux : Faire bâtir un château en moins de trois mois, lair de dire : "Impossible ! Tu ne pourras jamais relever un tel défi, mon cher beau-frère !". Mais le comte dArtois, piqué dans son orgueil et connu pour son goût du faste, relève immédiatement le gant. Défi relevé ! .... Tic, tac Les jours défilent, et les ouvriers saffairent jour et nuit sous la direction de larchitecte François-Joseph Bélanger. On creuse, on sculpte, on élève les murs à une vitesse folle. En seulement 64 jours, un petit chef-duvre voit le jour : la "Folie" de Bagatelle ..... ESTAMPE SUPERBE ........... TRÉS RARE ....... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Fessard, Claude (l'Aîné) (Paris, en 1740 - Paris, vers 1803), graveur, Moreau, Louis (avant 1764 - en 1791), dessinateur, Née, François Denis (Paris, en 1732 - Paris, 1818), editeur
Reference : 27519
Paris Née François Denis [entre 1781 et 1796] Une Gravure originale , technique : Eau-forte, en noir sur papier vergé crème, format de la gravure : 35 cm de haut par 52,5 cm de large, PARIS. «VUE D'UN DES ASPECTS INTERIEURS DU JARDIN DE BAGATELLE, représentant le Pont de la Cascade de l'Hermitage, planté d'après les dessins d'Alexandre Belanger premier Architecte de Mgr Comte d'Artois»: [estampe] par L. MOREAU Pinxit. Dirigé par Née François Denis. Série Ile de France N°85, [Paris], [entre 1781 et 1796] Née François Denis Editeur,
Vue des jardins de Bagatelle, dessinés pour le comte d'Artois, futur Charles X. Quelques promeneurs flânent sur les pelouses et dans les allées bordées d'arbres. LE PAVILLON DE BAGATELLE, est né dun simple défi lancé par la reine Marie-Antoinette à son beau-frère, le comte dArtois. Une histoire digne dun conte ! ...... Nous sommes en 1777. Le comte dArtois, frère cadet du roi Louis XVI, vient dacheter un domaine en piteux état, situé dans le bois de Boulogne. Curieuse de voir ce quil compte en faire, Marie-Antoinette, espiègle et moqueuse, lui lance un défi audacieux : Faire bâtir un château en moins de trois mois, lair de dire : "Impossible ! Tu ne pourras jamais relever un tel défi, mon cher beau-frère !". Mais le comte dArtois, piqué dans son orgueil et connu pour son goût du faste, relève immédiatement le gant. Défi relevé ! .... Tic, tac Les jours défilent, et les ouvriers saffairent jour et nuit sous la direction de larchitecte François-Joseph Bélanger. On creuse, on sculpte, on élève les murs à une vitesse folle. En seulement 64 jours, un petit chef-duvre voit le jour : la "Folie" de Bagatelle ..... ESTAMPE SUPERBE ........... TRÉS RARE ....... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Paris Née François Denis 1784 Une Gravure originale , technique : Eau-forte, en noir sur papier vergé crème, format de la gravure : 35 cm de haut par 52,5 cm de large, PARIS. «VUE DE LA GRANDE COLONNADE DU LOUVRE": [estampe] par MEUNIER Pinxit. - gravé par Née François Denis. Département de Paris N°82, [entre 1781 et 1796] [Paris], Née François Denis Editeur,
ESTAMPE SUPERBE ........... TRÉS RARE ....... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Saint-Germain en Laye Bibliothèque de " l'Occident " 1903 In-4 Broché, couverture illustrée Edition originale
Plaquette relative à la décoration par Maurice Denis des chapelles de l'église Sainte Marguerite au Vésinet. Préface d'Adrien Mithouard, et texte d'Auguste Desfossés. Frontispice et hors-texte gravé sur bois par Tony et Jacques Beltand d'après les fresques de Maurice Denis, qui a également dessiné les vignettes et encadrements de l'ouvrage. Tirage à 200 exemplaires numérotés, celui-ci un des 190 sur Hollande teinté. Maurice Denis avait déjà décoré au Vésinet la chapelle du collège de Sainte-Croix en 1899, avant d'orner l'année suivante les deux chapelles de l'église paroissiale Sainte Marguerite. Très croyant, l'artiste exécutera par la suite les décorations de Saint-Paul de Genève en 1916 et de Saint-Louis de Vincennes en1923. Bon exemplaire 0
Collectif: Jessica Abel, Filipe Abranches, Peggy Adam, Max Andersson, François Ayroles, David B., Baladi, Edmond Baudoin, Frédérique Bertrand, Christophe Blain, Matthieu Blanchin, Blanquet, Blexbolex, Frédéric Boilet, Pakito Bolino, Conrad Botes, Denis Bourdaud, Jean Bourguignon, Émile Bravo, Matt Broersma, Manu Brughera, Captain Cavern, Florence Cestac, Laurent Cilluffo, Cizo, Colonel Moutarde, Philippe Coudray, Ludovic Debeurme, Guy Delisle, Jean-Claude Denis, Denis Déprez, Joe Dog, Julie Doucet, Olivier Douzou, Jean-Pierre Duffour, Jean-Yves Duhoo, Sophie Dutertre, Vincent Fortemps, Renée French, Anne Gallet, Sergio García, Alain Garrigue, Jochen Gerner, Dominique Goblet, Golo, Emmanuel Guibert, Matti Hagelberg, Tom Hart, Hendrik Hegray, Dylan Horrocks, Ibn al Rabin, Benoît Jacques, Joko, Olivier Josso Hamel, Denis Jourdin, Killoffer, Mattt Konture, Étienne Lécroart, Matthias Lehmann, Lolmède, Jean-Christophe Long, Gunnar Lundkvist, Nicolas Mahler, Martin Tom Dieck, Marc-Antoine Mathieu, Massimo Mattioli, Max, Jc Menu, Harry Morgan, Morvandiau, Muzo, Morgan Navarro, Noyau, Thomas Ott, PYON, José Parrondo, Frederik Peeters, Placid, Pascal Rabaté, Nadia Raviscioni, Jake Raynal, Rémi, Axel Renaux, Helge Reumann, Rocco, Stéphane Rosse, Mathieu Sapin, Tobias Schalken, Charlie Schlingo, Joann Sfar, Lars Sjunnesson, Anna Sommer, Stanislas, Michaël Sterckeman, Florence Sterpin, Caroline Sury, Tanitoc, Hervé Tanquerelle, Tom Tirabosco, Tofépi, Touïs, Lewis Trondheim, Troubs, Katja Tukiainen, Anne Van Der Linden, Thierry Van Hasselt, David Vandermeulen, Vincent Vanoli, Chris Ware, Willem, Winshluss, Nicolas Witko, Fabio Zimbres, Aleksandar Zograf, Zou:
Reference : 23377
(1999)
L'Association, 1999. Fort, très fort volume grand in-8, cartonnage titré. Légère tache au premier plat, pour le reste en belle condition. Epuisé depuis belle lurette.
Comix 2000 est un album de bandes dessinées muettes de 2000 pages, dessiné par 324 auteurs de 29 pays différents à l’occasion du passage à l’an 2000.
Paris, Ambroise Vollard 1911. Un volume in-4 (28,4 x 22,7 cm), en feuilles, non coupé, sous couverture imprimée rempliée, chemise cartonnée décorée de l’éditeur. Édition ornée de 72 GRAVURES SUR BOIS EN NOIR ET EN COULEURS, dont de nombreux ornements. Note bibliographique : C’est en 1889, du vivant du poète, que Maurice Denis entreprit d’illustrer ces poèmes. Encore tout jeune, il eut l’occasion de montrer ses dessins à Verlaine qui ne se résolut pas à les publier. Maurice Denis les reprit en 1910, les coloria et les confia à Jacques Beltrand qui les grava sur bois. L’ouvrage sera enfin imprimé le 30 août de cette même année. Le titre porte la date de 1911. - Tirage limité à 250, celui-ci un des 210 sur papier de Hollande (n° 135).
L'ouvrage est en excellent état de conservation, la chemise éditeur est marginalement frottée (Bibliographie : Carteret, Illustrés, IV, 395. - Bouillon, Maurice Denis, p. 21-23. - Monod, Illustrés, 11143).
S.l. [Sens], s.d. (vers 1848) in-folio, [16] ff. n. ch., couverts sur deux colonnes d'une écriture très fine, parfaitement formée, mais difficilement lisible en raison de la taille des lettres (environ 40 lignes par page), en feuilles.
Très précieux document, contenant les annotations de Louis-Étienne Saint-Denis sur l'édition de 1833 de l'Histoire de Napoléon de Norvins, la première histoire générale de l'Empereur que le Mameluck Ali ait lue en intégralité, mais, d'après Jourquin, pas à la date de sa première publication, ce que confirme l'examen interne du manuscrit (cf. infra). Fixé à Sens à partir du printemps de 1826 avec sa femme et ses filles, l'ancien piqueur y menait une existence modeste et retirée, tout en continuant à entretenir des relations avec les anciens de Sainte-Hélène (Bertrand, Marchand, Pierron, etc.), et à compléter son information jusque là partielle sur Napoléon : c'est dans ce contexte particulier qu'il faut situer ces cahiers de notes : les 11 premiers, des plus cursifs, sont d'ailleurs rédigés à la diable, la première page occupant le verso du brouillon d'une pétition au ministre de la guerre en faveur d'un dénommé Pierre Genty, datée de janvier 1848 ; ce sont les ff. 12-16 qui bénéficient d'une mise au propre soignée, sans ratures, mais curieusement ils ne concernent que les volumes III & IV de Norvins (III à partir de 12r et IV à partir de 13v). Dans les deux cas, Saint-Denis suit l'ordre de la pagination, ce qui facilité une lecture croisée.À la différence des notes de Saint-Denis sur Montholon, ou Hudson Lowe, où il est en mesure de corriger les assertions du texte, ayant été un témoin direct et attentif des faits, nous avons affaire ici à un relevé des principaux événements et étapes de la vie de l'Empereur, à partir de novembre 1807 jusqu'à la campagne de Russie, puis de la campagne de France à l'exil. La notation redevient critique, voire méticuleuse, à partir des événements dont Saint-Denis fut le témoin, et spécialement la période de Sainte-Hélène évidemment (f. 13).Le jugement général et synthétique sur l'ouvrage qui se trouve au f. 15v et termine le manuscrit nous apparaît comme des plus intéressants et mérite d'être reproduit en intégralité, tant il résume avec bonheur et l'expérience de Saint-Denis et sa propre manière de narrer : "Il est regrettable que Mr de Norvins ne se soit pas attaché à consulter plusieurs personnes qui, par leur position auprès de l'Empereur, étaient à même de lui faire connaître certaines particularités et qui l'eussent aidé à rectifier plusieurs passages de son ouvrage et à le compléter, par exemple MM. Méneval, Fain, le général, Bertrand, le duc de Vicence, le général Gourgaud, Marchand, Habert, le duc de Bassano et beaucoup d'autres qui ont approché l'Empereur ou qui ont été dans son intimité. Si dans ce que j'ai connu, j'ai remarqué des erreurs, naturellement il doit y en avoir un grand nombre dans ce que je n'ai pas connu. Les différents détails qu'il a pris dans Antommarchi, il les a adoptés sans trop les examiner, aussi a t-il été induit en erreur sur beaucoup de faits. Dans l'ouvrage, j'ai trouvé un enthousiasme peut-être un peu outré, et même de l'exagération, c'est ce qui a éloigné M. de Norvins de la vérité : son héros n'y est pas assez homme. Le livre de M. de Norvins est fait pour intéresser le lecteur et lui plaire, mais il serait plus à mon souhait s'il était purgé de ses erreurs, de l'exagération qui domine dans beaucoup d'endroits, et qu'il fût [sic] augmenté de ces petits détails et de vie intérieure et intime. Quand on a vécu longtemps auprès d'un homme tel que l'Empereur, on est infiniment plus difficile qu'un autre, on veut le voir tel qu'on l'a connu, à l'intérieur et à l'extérieur".Cf. Jourquin (Jacques) : "Les Manuscrits du Mameluck Ali" in : Journal inédit du retour des cendres (Paris, 2003). Notre ensemble est signalé pp. 37-38 (consulter spécialement la note 64). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
2015 Le bec en l'air Editions , 2015 , textes de PJ Amar, D. Brousse, F. Cheval, A.Paire, 255 pages , 25 x 31,5 cm , couverture toilée marron , parfait état ;
Denis Brihat a coutume de dire que la photographie a été son université : « C’est en photographiant que je suis devenu photographe ». Son parcours l’entraîne d’abord de la photographie industrielle au reportage et à l’illustration. Cette première partie de son œuvre est couronnée par le prix Niépce obtenu en 1957 après un voyage d’un an en Inde qui va marquer sa vie. L’année suivante, lassé par la vie parisienne, il décide de s’installer à Bonnieux, en Provence, sur le plateau des Claparèdes. Dans des conditions matérielles spartiates, c’est là qu’il crée ses premiers tableaux photographiques en noir et blanc, destinés au mur.La nature va s’épanouir dans tout son univers de création : paysages, micro-paysages in situ (pissenlits, herbes folles, chardons) ou bien objets de nature photographiés dans l’atelier (fleurs, fruits, légumes). Les coquelicots, les tulipes noires, les oignons ou les kiwis occuperont Denis Brihat pendant de longues années.En noir et blanc ou colorées par des procédés de virages qu’il affine au fil des ans, ses images pleines de poésie ne doivent pas être considérées comme des illustrations ou des planches naturalistes, mais comme de véritables œuvres d’art qui s’offrent à la contemplation. Denis Brihat révèle un monde invisible, un microcosme mystérieux aux trésors esthétiques infinis.La carrière de Denis Brihat est aujourd’hui internationale. Ses photographies ont été exposées à travers le monde, du MoMA ( New York) au Victoria & Albert Museum (Londres), du Musée de l’Élysée (Lausanne) au Palais de Tokyo (Paris). Elles figurent dans les plus grandes collections publiques et privées.Cette monographie – première du genre pour cet artiste – retrace le parcours d’une œuvre singulière qui s’inscrit dans l’histoire de la photographie contemporaine.
1904 1 page un quart in-12, Naples, 17 mars 1904 (minime déchirure à la pliure du feuillet). A propos de la vente de panneaux de sa célèbre série de la chambre à coucher. "Je reçois avec joie l'heureuse nouvelle par vous et par Théo [van Rysselberghe]. Je suis enchanté que vous en deveniez possesseur, ainsi que des panneaux de la chambre à coucher. Rien ne peut m'être plus agréable que la persévérante sympathie que vous témoignez à mon effort d'art." Il propose un transfert bancaire au Crédit Lyonnais et annonce son retour prochain vers la fin du mois, précisant : "Naples ne m'emballe pas"... À la suite de la commande par Siegfried Bing, pour l'ouverture de sa galerie de l’Art Nouveau, d’un décor pour une chambre de jeune fille sur le thème des Lieder de Schumann, L’Amour et la vie d’une femme (1895), Denis conçoit une frise analogue pour sa propre chambre à coucher, série de panneaux décoratifs commencée en 1896 et qu’il complétera au gré de ses déménagements. On joint le faire-part de naissance de Madeleine, fille de Maurice Denis, lithographie originale du peintre dans les teintes pastels représentant Marthe et leurs trois filles penchées sur le berceau du bébé (1 page obl, format carte postale, mai 1906, petits manques de papier aux coins droits, voir Catalogue raisonné de l'oeuvre gravé et lithographié de Maurice Denis / Pierre Cailler, 1968, n° 129). Rappelons que Madeleine Denis, épouse de Jean Follain, deviendra peintre sous le nom de Madeleine Dinès (1906-1996).
[Trésors d'églises - France - Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)] Montesquiou-Fezensac, Blaise de ; Gaborit-Chopin, Danielle
Reference : 107012
(1977)
Paris, A. et J. Picard 1977 Vol. II & III. In-4 28 x 22,5 cm. Brochés, XVI-597- XI-169 pp.-[2]-114 planches, notes en bas de page, index, bibliographie, table des notices et des planches. Exemplaires en bon état, pages non coupées.
2, Documents divers / [textes et documents réunis par] Blaise de Montesquiou-Fezensac, Danielle Gaborit-Chopin - 3, Planches et notices / [textes et documents réunis par] Blaise de Montesquiou-Fezensac, Danielle Gaborit-Chopin. Bon état d’occasion
Paris Ambroise Vollard 1903 1 vol. relié in-4, demi-maroquin à gros grain tabac à coins, dos à nerfs, plats de papier marbré marron, tête dorée, non rogné (Flammarion), XIII + 456 pp. Premier tirage de cet important livre illustré d'inspiration mystique, le quatrième publié par Ambroise Vollard, comprenant 216 bois dessinés par Maurice Denis et gravés sous sa direction et celle de Tony Beltrand. Tirage limité à 400 exemplaires, celui-ci un des 280 numérotés sur vélin à la forme. Relié in fine, le bulletin de souscription (4 f.). Reliure de l'époque frottée avec petits manques aux coiffes et mors fatigués, sans les couvertures. Intérieur frais.