Paris, A. Quantin, 1885. Un vol. au format pt in-8 (203 x 128 mm) de 1 ff. bl., 3 ff. n.fol., 1 frontispice en double-état n.fol., 317 pp., 2 ff. n.fol. et 1 f. bl., broché.
Tirage de tête : un des 100 exemplaires numérotés du tirage sur Japon (seul papier). Il s'ouvre sur un joli frontispice gravé en double état (l'un avant toutes lettres ; l'autre signé dans la plaque de Dubouchet). L'iconographie est complétée par deux eaux-fortes également tirées en double-état ainsi qu'un fac-similé dépliant. ''Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : mémoires du Comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps.'' Petite déchirure en marge de chacun des plats. Discrète tâche en marge inférieure des premiers et derniers feuillets. Du reste, belle condition.
BACULARD D'ARNAUD (Fr. Th.), GUERIN DE TENCIN (Claudine), DORAT
Reference : 96460
(1764)
La Haye et Paris chez L'Esclapart 1764 1 vol. relié fort in-8, veau glacé havane marbré, dos à nerfs orné d'une pièce de maroquin rouge titrée "Contes et lettres", tranches rouges, pagination non continue. Florilège de textes autour du comte de Comminge, invention romanesque qui préfigure le genre gothique nouvellement prisé en France. Outre le drame en trois actes des "amants malheureux", on trouve relié à la suite : "Mémoires du comte de Comminge", oeuvre de Claudine Guérin de Tencin (p. 147 à 215). Puis la "Lettre du comte de Comminges (sic) à sa mère, suivie d'une lettre de Philomèle à Progné" (Paris, Jorry, 1764, 68 pp., 2 gravures de Eisen et 2 vignettes gravées). Ensuite : "Lettre de Barnevelt dans sa prison à Truman son ami" (Paris, Jorry, 1763, 34 pp.). Et : [DORAT]. "Les Dévirgineurs et combabus. Floricourt" (Amsterdam, 1765, 107 pp., 2 gravures de Eisen). PEZAY (Marquis de). "Zelie au bain" (Genève, s.n., 1763, 43 pp., 4 figures, 4 en-têtes et 6 culs-de-lampe par Eisen, et gravés par Le Mire, de Longueil, etc). Le recueil s'achevant sur : "Lettre de Caïn après son crime à Méhala son épouse" (Paris, Jorry, 1765, 20 pp., un figure gravée par Eisen). Bonne réunion de textes incarnant le goût d'une époque, avec les gravures de Eisen à l'appui ! Quelques traces d'usures aux plats et aux coiffes, une petite galerie de ver, sinon agréable exemplaire dans sa reliure d'époque avec ex-libris gravé.
LA FAYETTE Marie-Madeleine Pioche de La Vergne (comtesse de) + TENCIN Claudine-Alexandrine Guérin (marquise de) + FONTAINES Marie Louise Charlotte de Pelard de Givry (comtesse de)
Reference : 22920
(1804)
Paris Colnet 1804 -in-8 plein-veau 5 volumes, reliure plein veau havane moucheté in-octavo (binding full calfskin flecked in-8)(20 x 13,2 cm), dos long (spine without raised bands), décorations "or" (gilt decoration), titre et tomaisons frappés "or" avec une roulette "or" et un filet "or" de part et d'autre, pièce de titre et de tomaison sur fond vert foncé, triple filets "or" en place des nerfs, entre-nerfs à fleuron "soleil" "or", dos frotté avec légers manques de dorure, plats décoré "or" d'un filet "or" en encadrement, roulettes "or" sur les coupes avec légers manques de dorure, toutes tranches lisses jaspées bleues, marque-page en tissu vert (bookmark in tissue), PROVENANCE : Duc de Cumberland, Ex-Libris gravé en noir au dos de la 1ère de couverture de chaque volume : « EDC » avec la devise royale: «Honi soit qui mal y pense», orné d'un portrait de Madame de La Fayette gravé sur bois en noir par B. Roger en frontispice du Tome 1 + un portrait de Madame de Tencin gravé sur bois en noir par B. Roger en frontispice du Tome 4,Reliures légèrement frottées, fines et trés légères rousseurs, restaurations anciennes à la reliure mais vraiment proprement, (XXIII + 424) + (414) + (426) + (374) + (370 + 2 p. de catalogue Editeur) pages, 1804 à Paris Colnet, Fain, Mongie, Debray, Delaunai Editeurs,
Autre auteur : Auger, Louis-Simon (1772-1829). Éditeur scientifique..... Édition précieuse et estimée qui rassemble pour la première fois de manière complète les uvres complètes des deux écrivains, avec l'ajout de deux romans de Madame de Fontaines........Beaux Exemplaires.......en bon état général (good condition). bon état
Paris, A. Quantin, Imprimeur-Libraire, coll. « Petite bibliothèque de luxe, 10 » 1885 In-8 21 x 12 cm. Reliure demi-chagrin grenat, dos à nerfs, couvertures et dos conservés, tête dorée, 337 pp., portrait de madame de Tencin en frontispice, 2 eaux-fortes par Dubouchet et un fac-similé autographe, table. Reliure légèrement frottée.
Réédition de deux romans publiés anonymement en 1735 et 1739, avec une introduction d’Adolphe de Lescure (65 pp.) sur la vie et l'oeuvre de l'auteur (1681-1749) qui après une vie amoureuse tumultueuse se consacra à la littérature et tint un salon influent. Tiré à petit nombre sur papier vergé. Bon état d’occasion
P., A. Quantin, 1885, in-8°, 337 pp, 3 eaux-fortes de Dubouchet, dont le portrait de l'auteur en frontispice, et un fac-similé dépliant, texte encadré d'un filet rouge, imprimé sur papier vergé teinté, broché, bon état (Petite Bibliothèque de luxe des Romans célèbres) (Vicaire I, 754)
Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’oeuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. — Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps. Parmi ses romans, Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais (1739), lui valurent l'admiration des plus grands : Voltaire, Montesquieu, Marivaux... — "le plus beau titre littéraire des femmes dans le XVIIIe siècle." (Villemain, Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle, 1838)
P., Sansot, 1908, in-12, 105 pp, un portrait gravé en frontispice, introduction par Henri Potez, broché, qqs soulignures crayon dans l'introduction, bon état (Coll. Petite Bibliothèque surannée)
Madame de Tencin aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’œuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément. — Madame de Tencin (1682-1749). Tour à tour intrigante, femme du monde, de salon, elle fut surtout reconnue comme l'un des plus grands écrivains de son temps. Parmi ses romans, Les Mémoires du comte de Comminge (1735) et Le Siège de Calais (1739), lui valurent l'admiration des plus grands : Voltaire, Montesquieu, Marivaux... — "le plus beau titre littéraire des femmes dans le XVIIIe siècle." (Villemain, Tableau de la littérature française au XVIIIe siècle, 1838)
Amsterdam, sans nom, 1747. 2 tomes en un volume in-12 de [4]-247; [2]-319 pages, plein maroquin rouge, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, triple filet doré encadrant les plats, double sur les coupes, large dentelle dorée intérieure, tranches dorées. Parfaite condition. Belle reliure exécutée par Hardy.
Très rare édition originale du troisième et dernier roman publié par Mme de Tencin, qui s'ouvre sur ce bel épître dédicatoire: « M. Je n’écris que pour vous. Je ne désire des succès que pour vous en faire hommage. Vous êtes l’Univers pour moi ». Gay III, 16; Barbier III, 23.
Paris, A. Quantin, 1885. In-8, 337p. Nouvelle édition de ces deux romans de madame de Tencin, publiés en 1735 et 1739. Ils sont ici précédés d'une notice de M. de Lescure, avec des notes de celui-ci, et illustrés d'eaux-fortes de Dubouché en double tirage (un avant la lettre) et un fac-simile d'autographe, soit 7 gravures en tout. 1 des 100 exemplaires sur japon, tirage non annoncé mais indiqué par une note en garde. Broché, rousseurs sur certaines gravures. Bel exemplaire.
P., Sansot, 1908, in-12, 105 pp, introduction par Henri Potez, broché, bon état (Coll. Petite Bibliothèque surannée). Sans le portrait en frontispice annoncé
Madame de Tencin (1682-1749) aurait pu se contenter de faire de sa vie un roman : le scandale, l'ambition et l'intrigue en auraient constitué les ingrédients. Or en 1735 elle fait paraître un des textes les plus sensibles du XVIIIe siècle : Mémoires du comte de Comminge, court roman dont la trame évoque l'aventure de Roméo et Juliette. L'amour intrépide et dévorant qui naît entre le jeune comte de Comminge et Adélaïde de Lussan est marqué par la haine de leurs pères. Cet amour-là ne fera que scander les étapes d'une marche funèbre. Les âmes sensibles, comme dans le grand roman baroque, créent les circonstances extraordinaires dont elles ont besoin pour connaître toute leur faculté d'aimer et de souffrir. Faisant partie des premiers textes annoncant le genre gothique, ce roman a été jugé digne d’être placé au nombre des chefs-d’œuvre de la littérature féminine du temps et son succès alla même croissant jusque vers le milieu du XIXe siècle, avec près d'une réédition tous les deux ans entre 1810 et 1840. Il fut, par ailleurs, encore souvent réédité entre 1860 et 1890 et sa gloire ne s’éteindra finalement qu’à l’aube du XXe siècle. C’est dire si le XIXe siècle le goûta encore énormément.
P., Desjonquières, 1985. In-8 broché, 93 pp. (Collection XVIIIe siècle).
Texte intégral. Très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
La Haye, chez Jean Neaulme, 1739, 2ème éd., 2 tomes reliés en un vol., demi-basane, dos lisse orné de filets et de fleurons dorés, pièce de titre rouge ancien, tr. rouges (rel. de l'ép.), 270 et 282 pp. (SS67)
Nouvelle historique du XVIIIème "qu'une grande élégance de style et de ton aisé, légèrement licencieux firent remarquer". L'auteur (1685-1749) fut une personne importante connue pour ses galanteries pour le régent et pour le cardinal Dubois et dans sa vieillesse pour avoir attiré l'élite des savants et des gens de lettres. Reliure usagée.
A. Hiard 1833, petit in-12 relié demi-cuir, dos lisse orné, tranches marbrées, 252pp; papier présentant des rousseurs claires - bon état
Hiard, 1833. Format : 14/09. 252 pages Reliure demi basane abimée au dos (voir photos), intérieur rousseurs.
Claudine-Alexandrine-Sophie Guérin de Tencin, baronne de Saint-Martin de l’isle de Ré, née le 27 avril 1682 à Grenoble, morte le 4 décembre 1749 à Paris, est une femme de lettres qui a tenu un salon littéraire connu à l'époque.