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De la peine de mort, Le Suicide.
1828 Deux ouvrages reliés dans un meme volume : Pour le premier ouvrageGuizot François: "de la peine de mort" Nouvelle édition 1828 Paris, Pichon et Didier, in 8 de (2)-XXII-185-(1) pp. pour le deuxieme ouvrage de SERVAN DE SUGNY Pierre. Le Suicide. Paris, Veuve Béchet, 1832 ; in-8 de l pp., [1] f., 250 pp., 1 f., couverture saumon illustrée. (J. Zaugg) Édition originale posthume. Avocat lyonnais, l’auteur était tuberculeux et neurasthénique et mit fin à ses jours à 35 ans (en 1831). Le roman évoque ce thème qui semblait déjà hanter le jeune homme. Vignette d’Henri Monnier sur le titre et sur la couverture.- Vicaire, VII, 477.
Preface de "De la peine de mort": "On demandera peut etre ce que j'espere de cet ecrit. Je n'espere pas , j'en conviens , que les gouvernements demeurent convaincus de l'inutilité de la peine de mort, encore moins qu'ils refusent de s'en servire. La verité se glisse lentement dans l'esprit du pouvoir, et quand elle y rentre , ce n'est pas pour y regner aussitot . Il refuse longtemps de la croire : forcé de la croire, il refuse longtemps de lui obeir . Je n'ai pas besoin d'en dire les raisons . Precisement à cause de cela , il faut, quand le pouvoir se trompe , se hater d'en convaincre le public, ..... "....... On est bien en 1828 ! Pour le deuxieme ouvrage: Servan de Sugny est né en 1796 à Lyon , une carriere courte au Barreau pour se tourner vers la poesie . malheureusement attaqué par une "lourde maladie de la poitrine " Le ton est donné par la preface: " On a discuté longtemps , on discute encore tous les jours, la question du suicide. C'est un crime disent les uns , c'est un droit repondent les autres.... c'est une lacheté , crie bien haut le plus grand nombre .... " Un point commun pour ces deux ouvrages, pour ces deux sujets graves : la preservation de la vie ...... ! Ray biblio cord A4*
Le Suicide. Paris, Veuve Béchet, 1832.
In-8, L-[2]-250 pages et [1] feuillet de table. Vignette au titre par Henri Monnier. Demi-percaline parme à la bradel, dos lisse et fleuronné, pièce de titre verte, tête dorée, couvertures illustrées conservées. Rel. lég. postérieure de J. Zaugg. Bon ex. (Couverture conservée restaurée, brunissure au revers, les deux derniers cahiers sont intervertis.)
Edition originale rare de cet ouvrage de l'avocat et érudit lyonnais Servan de Sugny (1796-1831). « on discute encore tous les jours la question du suicide (.) Entre ce lord riche à millions et dégoûté de tout, qui se brûle la cervelle pour s'épargner l'ennui de remettre tous les jours ses boucles à jarretières, et la jeune fille qui s'asphyxie dans son galetas, parce qu'on lui a dit que son amant allait en épouser une autre ; entre le joueur qui vient de ruiner sa famille, et l'ouvrier qui ne sait plus où trouver de quoi nourrir la sienne. » Ce roman moral contre le suicide s'ouvre sur une courte notice biographique suivie d'une préface où l'auteur disserte longuement de la question du suicide confrontant le discours des moralistes et celui des philosophes. Servan de Sugny évoquant le Werther de Goethe et les lettres de Jacopo Ortis de Foscolo, reconnait « la nécessité d'opposer un livre français aux deux livres sortis d'Allemagne et d'Italie, de contrebalancer [avec son ouvrage] deux influences dangereuses par une influence utile. » Le Suicide paraît de manière posthume et les circonstances de la disparition de son auteur à l'âge de 35 ans, au mois d'octobre de 1831, sont mal établies. Vraisemblablement atteint par la tuberculose, retiré à Orléans, Quérard le dit « suicidé », tandis que les nécrologies et son éloge prononcé en décembre 1831 devant la Société littéraire de Lyon par Alphonse Boissieu restent évasives. Seul le Supplément à la biographie universelle de Michaud (T. 82, p. 150), arguant de ce roman fait pour combattre le fatal penchant qui pousse quelquefois le désespoir à se délivrer de la souffrance par le crime, assure : "c'est une grande présomption que tel n'a pas été le dernier acte de la vie de l'auteur. ». De la bibliothèque Joseph Dumas (cat, 1998, n°223) avec ex-libris gravé. Quérard IX, 92. Vicaire VII, 477.
Le Suicide.
Paris, Veuve Charles-Béchet / Werdet / Lecointe et Pougin, 1832. Un vol. au format in-8 (204 x 132 mm) de l - 250 pp. Reliure de l'époque de demi-basane glacée noisette, dos lisse orné de doubles filets dorés, titre doré, tranches mouchetées.
Edition originale. Elle s'ouvre sur une jolie vignette figurative en page de titre ; signée Henry Monnier. ''On a discuté longtemps, on discute encore tous les jours la question du suicide. C'est un crime disent les uns. C'est un droit répondent les autres. C'est une lâcheté crie bien haut le plus grand nombre, par la raison que le plus grand nombre a peur de l'autre monde, et n'est pas fâché de se donner un air de bravoure, en restant dans celui-ci. L'auteur de ce livre s'est demandé à son tour : Qu'est-ce que le suicide ?'' Vicaire VII, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 477 - Quérard IX, La France littéraire, p. 92. Petites altérations superficielles éparses affectant la reliure. Marge de la page de titre anciennement doublée (sur 6 cm). Quelques plissures angulaires et claires rousseurs dans le corps d'ouvrage. Manque affectant le fond de cahier d'un feuillet. Manque plus conséquent (sans perte de texte) au dernier feuillet (Table). Nonobstant, ensemble en bonne condition.
La chaumière d'Oullins.
Paris : Urbain Canel, 1830 In-8, (4)-297 (i.e. 281, sans manque) pages. Broché, couverture muette, pièce de titre manuscrite.
Quelques petites rousseurs éparses. Edition originale. Roman moral qu'on a dit imité du Vicaire de Wakefield de Goldsmith, d'après Michaud.
