[REVOLUTION - MARINE] MALOUET (Pierre-Victor) - EYMAR (Claude) -MIRABEAU.
Reference : 22325
Paris, Impr. de Bure l'aîné, 1789. 19 ouvrages réunis en un volume in-8. Demi-veau fauve, dos plat orné de filets et de fers en forme d'urne typique du style Directoire, bon état.
Pierre Victor Baron Malouët est un planteur de canne à sucre de Saint-Domingue et un homme politique français dont l'activité s'exerce pendant la période de la Révolution. Il fut un ancien administrateur des Colonies et de la Marine, farouche opposant à laffranchissement des esclaves noirs. En 1789 il est élu, avec lappui de Necker député du tiers-état du bailliage de Riom aux États généraux puis il fut ministre de la Marine sous Louis XVIII. - Eymar: De l'influence de la sévérité des peines sur les crimes, Paris, de Bure, 1789, 80 pp. - Mirabeau: Discours et Réplique du comte de Mirabeau à l'Assemblée Nationale. Paris, Lejay, 1790, 4 ff. & 44 pp., tableau dépliant du Décret sur l'Exercice du Droit de la Guerre et de la Paix. - Lanterne Magique Nationale, s.d., 38 pp. - Opinion de M. Malouet du 20 février sur le rétablissement de l'ordre public, s.d. (1790), 13 pp. - Opinion de M. Malouet sur le remplacement de la Gabelle, 18 pp. - Motifs de l'Opinion de M. Malouet contre les adresses des corps, 8 pp. - Opinion de M. Malouet sur la propriété et la disposition des biens du Clergé, 19 pp. - Opinion de M. Malouet sur la nouvelle division du Royaume, et sur les Municipalités, 10 pp. - Opinion de M. Malouet sur la Déclaration des Droits de l'Homme, 2 août, 8 pp. - Opinion de M. Malouet, dans la scéance du 6 septembre, 8 pp. - Rapport fait à l'Assemblée Nationale sur les Dépenses & le Régime économique de la Marine, Paris, Baudouin, 1790, iv et 65 pp. - Opinion de M. Malouet sur l'Affaire de M. Le Comte d'Albert, 12 pp. - Projet de Constitution, 22 pp. - Réponse de M. Malouet aux objections faites dans l'Assemblée, 29 pp. - Lettre des Impartiaux aux Amis de la Paix, 14 pp. - Opinion de M. L'Abbé Maury député de Picaride, sur le droit de faire la Guerre, Seconde Edition, 68 pp., s.d. (18 mai 1790). - Discours sur les Crimes et les Tribunaux de Haute Trahison par M. Bergasse, n° 62, 63, 64, 46 pp., annotations manuscrites. - Lettre de M. Burke, membre du parlement d'Angleterre, aux François, Londres, 1790, 28 pp. - Dépenses Générales de la Marine, 19 pp., 1790.
S.l., s.n., 1789. 1789 1 vol in-8° (215 x 140 mm) de: [1] f (faux-titre), xiv pp; (dont titre), 306 pp et 1 f manuscrit à l'encre brune de papier bleuté titré "Il est précédé dun feuillet manuscrit intitulé Marine de Louis XIV en 1792" collé à la p 281 (Cachet humide "Collection Brun" sur le faux-titre et en derniére page, bord des pages effrangés et salissures d'usage). Cartonnage de papier brun d'origine, dos muet (défauts d'usage, non rogné).
Edition originale tirée a quelques exemplaires de cette étude sur la marine française et son administration à la veille de la révolution de 1789 par un de ses administrateurs, contenant d'importantes données sur la période de la guerre d'independance américaine. L'absence de lieu et d'éditeur sur le titre suggére une impression financée par son auteur Victor Malouët (1740-1814), élu en 1789 député du tiers-état du bailliage de Riom aux États généraux, est l'un des principaux rédacteurs des cahiers de doléances. A l'Assemblée nationale, il devient l'un des chefs les plus en vue du parti constitutionnel. Il est un tenant du « monarchianisme » qui tente de concilier une monarchie puissante et les acquis de 1789. Intendant de la Marine à Toulon, auteur l'année précédente d'un ouvrage sur l'esclavage, Malouet dresse un état complet et d'une intelligence remarquable sur la marine à la fin de l'Ancien Régime, fruit de ses idées et de son expérience. Son mémoire dénonce les conséquences néfastes de lordonnance de 1776 et laccaparement des postes par la noblesse depuis la fin de la guerre dindépendance américaine et ses conséquences néfastes. Extraits de la préface de lauteur :« C'était oser quelque chose que de s'élever [en 1776] avec persévérance, sous un gouvernement absolu, contre le système dominant, contre cette tendance manifeste à l'aristocratie, qui devait produire tôt ou tard une révolution ; mais je dois rendre hommage à la modération des ministres fous les ordres desquels j'ai servi depuis 1776, en déclarant maintenant que la liberté connue de mes opinions m'a toujours laissé dans la position qui convient aux bons citoyens, entre la disgrâce de la faveur. Et lorsque Jai décrit, les prétentions exclusives de la noblesse & l'aristocratie militaire étaient dans toute leur force, & il n'est pas hors de propos de remarquer que cest à l'époque de 1776 que ces principes se font développés avec le plus d'éclat. Il n'y avait rien de plus antimonarchique que cette invasion générale de toute l'autorité militaire de civile par une seule classe de citoyens, et il n'était pas possible, dans un siècle de lumières, qu'il n'en résultât pas bientôt un mouvement général dans nos idées, une réclamation universelle ; ainsi, fous ce rapport, c'était Linnovation la plus impolitique, que d'unir lautorité d'administration à l'autorité militaire, & d'interdire, bientôt après, le service de terre à tout ce qui n'étais pas noble C'est en 1776, je le répète, que commencèrent mes remontrances contre la nouvelle loi, & je n'ai pas cessé depuis d'en signaler les défauts. Mais je n'ai jamais pensé que la meilleure administration de la marine fut attachée à celle des intendants, des commissaires & de tous les employés civils, tels qu'ils existèrent autrefois ou qu'ils existent aujourd'hui; & je crois plus que jamais, qu'en renonçant au système de prérogatives, en rendant les ordonnateurs, quels qu'ils soient, responsables de leurs opérations, en simplifiant les principes & les formes, on peut établir dans les arsenaux une administration parfaitement économique, & en charger des officiers militaires, qui deviendront, par la nature de leurs fonctions, des officiers civils. Ces observations se trouvent développées dans mes mémoires, dont l'objet unique est de prouver qu'on ne peut ni justement apprécier, ni réduire les dépenses de la marine fans abandonner les formes & les principes de l'administration actuelle. » L'auteur démontre, chiffres à l'appui, l'investissement considérable engagé par Louis XVI à la veille de l'entrée en guerre aux cotés des indépendentistes américains contre les britaniques et tout au long du conflit (P.69 et suivantes): "La marine n'a dépensé que 73 millions en 1759, et en 1779 il en a couté 180..." "... En 1781, la marine avait couté 696 millions, dont il avait été fournis: En 1775: 46 m., en 1776: 60 m., en 1777: 80 m., en 1778: 150 m., en 1779: 180 m., en 1780: 180 m." En fin de volume (p. 281 à 306), figure un « Etat des Forces de France tant de mer que de terre en 1692 » qui dresse la liste des vaisseaux et leur armement. Il est précédé dun feuillet manuscrit à lencre brune maintenu par un cachet de cire qui dresse un comparatif avec la flotte de Louis XVI en 1778 à la veille de lengagement de la France dans la guerre dindépendance américaine, détaillant le nombre de vaisseaux, canons et équipages. Provenance: "Collection Brun" (cachet humide). Exemplaire conservé dans son état dorigine, à toutes marges. Polak 6302. 1 vol. 8vo (215 x 140 mm) of: [1] f (half-title), xiv pp; (including title), 306 pp and 1 f manuscript in brown ink on blue paper titled It is preceded by a manuscript leaf entitled Marine de Louis XIV en 1792 glued to p. 281 (wet stamp Collection Brun on the half-title and last page, frayed page edges and normal wear and tear). Original brown paper binding, plain spine (signs of wear, untrimmed). First edition of a few copies of this study on the French navy and its administration on the eve of the 1789 revolution by one of its administrators, containing important data on the period of the American War of Independence. The absence of a place and publisher on the title page suggests that it was printed at the expense of its author. Victor Malouët (1740-1814), elected in 1789 as deputy of the Third Estate of the bailiwick of Riom to the Estates General, was one of the main drafters of the cahiers de doléances (lists of grievances). In the National Assembly, he became one of the most prominent leaders of the Constitutional Party. He was a proponent of monarchianism, which sought to reconcile a powerful monarchy with the achievements of 1789. Intendant of the Navy in Toulon and author of a book on slavery the previous year, Malouet drew up a comprehensive and remarkably intelligent assessment of the navy at the end of the Ancien Régime, based on his ideas and experience. His memoir denounced the harmful consequences of the 1776 ordinance and the monopolization of positions by the nobility since the end of the American War of Independence and its harmful consequences. Excerpts from the author's preface: "It was daring to rise up [in 1776] with perseverance, under an absolute government, against the dominant system, against this obvious tendency towards aristocracy, which was bound to produce a revolution sooner or later; but I must pay tribute to the moderation of the ministers whose orders I have served since 1776, by declaring now that the freedom of my opinions has always left me in the position befitting good citizens, between disgrace and favor. And when I described the exclusive pretensions of the nobility and military aristocracy, they were at their height, and it is not out of place to note that it was at the time of 1776 that these principles were most brilliantly developed. There was nothing more anti-monarchical than this general invasion of all military and civil authority by a single class of citizens, and it was not possible, in a century of enlightenment, that this should not soon result in a general movement in our ideas, a universal demand; thus, in this regard, it was the most impolitic innovation to unite administrative authority with military authority, and to prohibit, soon after, military service to anyone who was not a nobleman... It was in 1776, I repeat, that I began my remonstrances against the new law, and I have not ceased since then to point out its flaws. But I have never thought that the best administration of the navy was attached to that of the intendants, commissioners, and all the civil servants, as they existed in the past or as they exist today; and I believe more than ever that by renouncing the system of prerogatives, by making the authorizing officers, whoever they may be, responsible for their operations, by simplifying the principles and forms, it is possible to establish a perfectly economical administration in the arsenals and to entrust it to military officers, who will become, by the nature of their duties, civil officers. These observations are developed in my memoirs, whose sole purpose is to prove that it is impossible to accurately assess or reduce naval expenditure without abandoning the forms and principles of the current administration. " The author demonstrates, with figures to support his argument, the considerable investment made by Louis XVI on the eve of entering the war alongside the American independence fighters against the British and throughout the conflict (p. 69 ff.): The navy spent only 73 million in 1759, and in 1779 it cost 180... "... In 1781, the navy had cost 696 million, of which: In 1775: 46 million, in 1776: 60 million, in 1777: 80 million, in 1778: 150 million, in 1779: 180 million, in 1780: 180 million." At the end of the volume (pp. 281-306), there is a Statement of French Forces at Sea and on Land in 1692 which lists the ships and their armament. It is preceded by a handwritten page in brown ink, secured with a wax seal, which compares Louis XVI's fleet in 1778 on the eve of France's entry into the American War of Independence, detailing the number of ships, cannons, and crews. Provenance: Brun Collection (wet seal). Copy preserved in its original condition, with all margins. Polak 6302.
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E. Plon et Cie 15 x 22,5 Paris 1874 Deux volumes grand in-8, brochés, portrait en frontispice sous serpente, XXXIV-512 et 559 p. Table analytique. Deuxième édition, augmentée de lettres inédites et bien plus complète que la première de 1868, des mémoires de Malouet (Riom, 1740 - 1814), qui réussit à être tour à tour intendant de Marine jusqu'en 1789, propriétaire par sa femme de sucrerie et de caféière à Saint-Domingue, député du Tiers-Etat pour Riom sa ville natale, émigré à Londres, rallié au premier Consul après brumaire, baron d'Empire en 1810, relégué en Touraine en 1812, puis, consécration suprême, ministre de la Marine de Louis XVIII. Pages et notes importantes sur la Guyane, le Surinam et Saint-Domingue avant la Révolution. Déchirures aux couvertures, dos solides, quelques rousseurs éparses, mais bon ensemble qui mériterait d'être relié. Notice de libraire et un portrait de Malouet ont été collés en tête. (C36) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST. Livre
P., de l'Imprimerie nationale, 1791. In-8 en feuilles, 16 pp.
Député du Tiers État de Riom aux États Généraux, fondateur du Club des Impartiaux, préfet maritime sous l'Empire, baron de l'Empire (1810), ministre de la marine de Louis XVIII, Pierre-Victor Malouet émigre en Angleterre en 1792. De retour en France après le 18 brumaire, il devient ministre de la Marine sous la Restauration. Le premier feuillet un peu bruni en tête, à toutes marges, tel que paru, très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
A Paris, chez Baudouin, 1790. In-8 br., IV-65 pp.
Député du Tiers État de Riom aux États Généraux, fondateur du Club des Impartiaux, préfet maritime sous l'Empire, baron de l'Empire (1810), ministre de la marine de Louis XVIII, Pierre-Victor Malouet émigre en Angleterre en 1792. De retour en France après le 18 brumaire, il devient ministre de la Marine sous la Restauration. A toutes marges, tel que paru , la couture d'attente avec ruban affecte qq. lettres sans contrarier la lecture, très bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
S.l.n.d. in-8, 8 pp., en feuilles.
Le club de la Constitution monarchique était dirigé par Clermont-Tonnerre et Malouet. Il se posait en défenseur des droits de la royauté et était établi sur le territoire de la section de l'Observatoire. Les révolutionnaires saccagèrent l'hôtel de Clermont-Tonnerre pour empêcher que le club ne se tînt à cet endroit. Malouet s'en prend à Barnave et aux nouvelles lois votées par l'Assemblée : "je ne vois nulle part l'action des lois, je vois celle d'un ouragan dévastateur."Martin & Walter, III, 22655. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon, 1874 2 vol. in-8, XXXIV-512 pp. et 559 pp., portrait-frontispice, index, bradel demi-percaline cyan, couv. cons. (rel. post.). Légères rousseurs.
Seconde édition très augmentée, préfèrable à la première.Malouet est une des figures les plus brillantes de la Révolution. Administrateur de la marine avant la Révolution, il est élu du tiers de Riom aux États-Généraux, dont il rédige le cahier. Il se prononce pour des réformes mais tente de sauvegarder l'autorité royale."Ses souvenirs, écrits à la fin de son existence, alors qu'il était ministre de la Marine de Louis XVIII, évoquent très longuement la montée de l'extrémisme révolutionnaire dans les assemblées et dans la population parisienne. Taine a écrit que Malouet était un des quatre hommes qui avaient le mieux compris le phénomène révolutionnaire, avec Mallet Du Pan, Morris et Rivarol". (Fierro)Importantes notes sur Saint-Domingue et la Guyane avant la Révolution."Ils s'arrêtent malheureusement à l'avènement du Consulat et sur les espoirs suscités par Bonaparte chez les royalistes (p. 232)." (Tulard).Fierro, 942. Tulard, 948 - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon et Cie, 1874 2 vol. in-8, XXXIV-512 pp. et 559 pp., index, portrait (par Faivre-Duffer) en frontispice, demi-chagrin prune, dos à nerfs, filets dorés (rel. de l'époque). Dos un peu passés, qqs rousseurs mais bon exemplaire.
Seconde édition très augmentée, préfèrable à la première.Malouet est une des figures les plus brillantes de la Révolution. Administrateur de la marine avant la Révolution, il est élu du tiers de Riom aux États-Généraux, dont il rédige le cahier. Il se prononce pour des réformes mais tente de sauvegarder l'autorité royale."Ses souvenirs, écrits à la fin de son existence, alors qu'il était ministre de la Marine de Louis XVIII, évoquent très longuement la montée de l'extrémisme révolutionnaire dans les assemblées et dans la population parisienne. Taine a écrit que Malouet était un des quatre hommes qui avaient le mieux compris le phénomène révolutionnaire, avec Mallet Du Pan, Morris et Rivarol" (Fierro).Importantes notes sur Saint-Domingue et la Guyane avant la Révolution."Ils s'arrêtent malheureusement à l'avènement du Consulat et sur les espoirs suscités par Bonaparte chez les royalistes" (Tulard).Fierro, 942. Tulard, 948 - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon et Cie, 1874 2 vol. in-8, 512 pp. et 559 pp., index, portrait (par Faivre-Duffer) en frontispice, demi-chagrin noir, dos à nerfs orné (rel. de l'époque). Qqs rousseurs. Il manque la préface. Bon exemplaire.
Seconde édition très augmentée, préfèrable à la première.Malouet est une des figures les plus brillantes de la Révolution. Administrateur de la marine avant la Révolution, il est élu du tiers de Riom aux États-Généraux, dont il rédige le cahier. Il se prononce pour des réformes mais tente de sauvegarder l'autorité royale."Ses souvenirs, écrits à la fin de son existence, alors qu'il était ministre de la Marine de Louis XVIII, évoquent très longuement la montée de l'extrémisme révolutionnaire dans les assemblées et dans la population parisienne. Taine a écrit que Malouet était un des quatre hommes qui avaient le mieux compris le phénomène révolutionnaire, avec Mallet Du Pan, Morris et Rivarol" (Fierro).Importantes notes sur Saint-Domingue et la Guyane avant la Révolution."Ils s'arrêtent malheureusement à l'avènement du Consulat et sur les espoirs suscités par Bonaparte chez les royalistes" (Tulard).Fierro, 942. Tulard, 948 - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon et Cie, 1874 2 vol. in-8, XXXIV-512 pp. et 559 pp., index, portrait (par Faivre-Duffer) en frontispice, demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs (reliure de l'époque). Dos un peu frotté. Soulignures crayon.
Seconde édition très augmentée, préfèrable à la première.Malouet est une des figures les plus brillantes de la Révolution. Administrateur de la marine avant la Révolution, il est élu du tiers de Riom aux États-Généraux, dont il rédige le cahier. Il se prononce pour des réformes mais tente de sauvegarder l'autorité royale."Ses souvenirs, écrits à la fin de son existence, alors qu'il était ministre de la Marine de Louis XVIII, évoquent très longuement la montée de l'extrémisme révolutionnaire dans les assemblées et dans la population parisienne. Taine a écrit que Malouet était un des quatre hommes qui avaient le mieux compris le phénomène révolutionnaire, avec Mallet Du Pan, Morris et Rivarol" (Fierro).Importantes notes sur Saint-Domingue et la Guyane avant la Révolution."Ils s'arrêtent malheureusement à l'avènement du Consulat et sur les espoirs suscités par Bonaparte chez les royalistes" (Tulard).Fierro, 942. Tulard, 948 - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris chez Didier et Cie 1868 Deux volumes in-8 demi veau glacé laurier à coins, dos à nerfs ornés de frises dorées, caissons décorés de filets au noir, pièces de titre et de tomaison en maroquin noir, filet doré sur les plats, portrait gravé en frontispice, xxix, 456 et 511 pages. Légères épidermures, quelques rousseurs à la page de faux-titre, bel exemplaire.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
S.l., (1791) in-8, 24 pp., broché sous couverture d'attente.
De nombreux citoyens refusent d'obéir aux nouvelles lois, d'autres ne sont plus protégés, l'anarchie règne dans le pays. Le pouvoir est entre les mains des sections. Contre l'avis de Mirabeau, Malouet souhaiterait la promulgation d'un nouveau décret qui rétablirait l'ordre sur le territoire.Non cité par Martin & Walter. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Didier, 1868 2 vol. in-8, XIX-456 pp. et (XXIX)- 511 pp., portrait, demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs Rousseurs.
Édition originale."Ses souvenirs, écrits à la fin de son existence, alors qu'il était ministre de la Marine de Louis XVIII, évoquent très longuement la montée de l'extrémisme révolutionnaire dans les assemblées et dans la population parisienne. Taine a écrit que Malouet était un des quatre hommes qui avaient le mieux compris le phénomène révolutionnaire, avec Mallet Du Pan, Morris et Rivarol". (Fierro, 942.)Importantes notes sur Saint-Domingue et la Guyane avant la Révolution.Tulard, 948 : "Ils s'arrêtent malheureusement à l'avènement du Consulat et sur les espoirs suscités par Bonaparte chez les royalistes (p. 232)." - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Plon et Cie, 1874. Deux volumes in-8, XXXIV-512 pp. et 559 pp., index, portrait (par Faivre-Duffer) en frontispice. Demi-chagrin rouge à coins, double filet doré sur les plats, dos à nerfs orné de fleurons, mors fragiles et quelques frottements.
Malouet est une des figures les plus brillantes de la Révolution. Secrétaire d'Etat à la Marine de Louis XVI, il fut l'un des rares, avant la Révolution à dénoncer factieux et libeles, ce qui lui valut d'immigrer et de ne revenir qu'en 1801, il mourut lors de la première Restauration. Ces mémoires sont rares et riches de renseignements; à la fin du tome 2, on trouve une correspondance en particulier adressée à Mallet du Pan, lequel alla trouver Linguet à Londres pour lui proposa sa collaboration pour la rédaction des Annales politiques. Son offre fut acceptée, mais lincarcération de Linguet à la Bastille, en septembre 1779, rompit leur association.
In-8, broché, sans couverture, 21 p. Paris, Baudouin Imprimeur de l'Assemblée Nationale, 1789.
Edition originale. Publié sans nom d'auteur, ce projet de constitution est identifié par Condorcet dans sa 'Bibliothèque de l'homme public' (II, vol. 11-12, p. 37) et figure dans la "Collection des opinions de M. Malouet" (I, p. 54 sq.).Article I: "Que la nation françoise est éminemment libre et indépendante de toute autorité , pactes , tributs , loix et statuts qu'elle ne consentiroit pas à l'avenir".Planteur de sucre de Saint-Domingue, Malouet fut élu en 1789, député du Tiers état de Riom aux Etats généraux. Il appartint au groupe des monarchiens partisans de deux Chambres et s'opposa à l'émancipation des Noirs. Il fut, à l'Assemblée Constituante, un des chefs des royalistes puis le signataire du Traité de Whitehall entre les grands planteurs de sucre français et l'Angleterre.(Martin & Walter, VI:2; 1890).Bon exemplaire.
Phone number : 33 01 47 07 40 60
1790 Paris, 1790. In-12, broché sans couverture, 59 pages. Malouet était député du Tiers état de Riom aux Etats Généraux.
Paris, Imprimerie nationale, (1791) in-8, 16 pp., dérelié.
Ancien intendant de la marine à Toulon, Malouet se prononce contre le rassemblement en un seul corps de toute la marine nationale. Le marin militaire doit être un bon navigateur, rompu aux exercices de la guerre. Son instruction se fera dans des écoles spécialisées. Quant aux officiers de la marine marchande, ils ne peuvent servir sans danger dans la marine militaire."S'il y a une alliance naturelle entre la marine commerciale et la marine militaire, ce sont nécessairement deux destinations différentes".Martin & Walter, III, 22692. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., (1791) in-8, 32 pp., cousu.
Malouet, membre du club monarchique dénonce les atteintes graves à la liberté de parole dont serait victime la minorité siégeant à la Constituante. Il n'aurait pas obtenu le droit de répliquer à Mirabeau, Lameth et Barnave.Martin & Walter, III, 22695. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1791 sans lieu, 1791. In-8, broché sans couverture, 32 pages.
Paris. Imprimerie de Crapart. (1790). In-8 (ca 140 x 210mm) document de 23 pages tenues par un cordonnet, sans couverture, non rogné, tel que paru. Exemplaire un peu froissé, peu courant.
L'auteur se déclare contre le fait d'enlever Avignon au pape pour le rattacher à la France, contrairement à Bouche. Il y eut d'ailleurs entre les 2 hommes une assez forte polémique à ce sujet.
Paris. Imprimerie de Fr. Didot jeune. 1790. In-8 (ca 135 x 215mm) document de 7 pages, sans couverture, non rogné, tel que paru. Exemplaire un peu poussiéreux, peu courant.
A Riom, chez Ulysse Jouvet, (1893) gr. in-8, 128 pp., portrait, demi-basane blonde, dos à nerfs, couv. cons. (reliure postérieure). Dos passé. Ex-libris Bibliothèque de la Micoline.
Publié par L'Auvergne Historique, Littéraire et Artistique.Relié à la suite : Correspondance de J.B.B. Monestier, député du Puy-de-Dôme à la Convention. I. Le conventionnel. 1ère partie : à l'Assemblée. 2e partie : en mission. Riom, chez Ulysse Jouvet, 1897, 268 pp., portrait. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, de l'Imprimerie Nationale, 1791 in-8, 15 pp., dérelié.
Martin & Walter, III, 22706. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, chez Baudouin, 1790 in-8, IV-65 pp.-21 pp., dérelié. Papier bruni, déchirure à un feuillet.
Martin & Walter, 22707. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Baudouin, s.d. (1790) in-8, 15 pp., 2 tabl. dépl., dérelié.
Le second tableau a pour titre : Etat des frais d'armement de 14 vaisseaux, 14 frégates, 4 corvettes, 6 avisos, 2 flûtes, et 2 gabarres, dont l'équipement vient d'être ordonné par sa majesté.Martin & Walter, 22708. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT