Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017242
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., Paris, 26 avril, 1p 1/2 in-8. « Monsieur, Pour me donne une preuve de sympathie, la presse parisienne a organisée au Trocadéro une grande matinée à mon bénéfice. L'affiche vous dira tous les noms glorieux de la Comédie Française, en tête Sarah Bernhardt, qui assurent l'éclat de cette représentation. J'ai pensé, Monsieur, que vous ne me jugeriez pas trop indiscrète en vous priant de prendre la loge que je vous mets sous ce pli. Croyez, Monsieur, à mes sentiments les plus distingués. Judith, ex-sociétaire de la Comédie Française ». [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017234
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., sd [ca.1910?], 1p in-8. Jolie lettre d'une écriture très tremblante : « Cher Monsieur, Agréer, je vous prie, les remerciements et l'expression aussi distingués que très reconnaissants d'un pauvre tison qui fut Judith de la Comédie-Française. Peut-être pourra-t-il renaître de sa cendre ». [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017235
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., jeudi 22 janvier [ca.1910, peut-être 1912], 1p in-8. D'une écriture très tremblante. « Monsieur, l'acte notarié est enfin préparé, je viens donc réclamer le service que vous [m'avez] si obligeamment offert et vous [mots illisibles] prier monsieur Péricaud de vouloir bien aller signer chez le notaire. Recevez l'assurance, Monsieur, de mes sentiments aussi distingués que reconnaissants. Judith Bernard Derosne ». [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017238
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., sd, 1p in-8. « Acceptez, cher ami, ces fleurs que je vous envoie et qui n'ont rien de concurrent avec celles du paon car leur orgueil ne leur viendra que de leur trop d'humilité. Elle ne demandent, pauvres petites, qu'à être foulées aux pieds pendant que votre plume à vous, cette majesté du jour, lancera des [mot illisible] et charmantes nouvelles à travers l'Europe. Parez-vous donc en souvenir de celle qui aime tant Thérèse. Judith. Je reste couchée une grande partie du jour. Je suis souffrante. Si vous voulez venir me voir un moment avant le diner, vous me ferez bien plaisir ». Jolie lettre. [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017241
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., sd, 1p in-8. « mon cher Verteuil, une baignoire pour ce soir je vous prie et deux stalles d'orchestre. Vous obligerez beaucoup votre très dévouée Judith. Ne me refusez pas, vous savez que je crois aux tables ». [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017243
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. Manuscrit autographe, [1887-1888], 3p 1/2 in-folio. Important manuscrit biographique donnant la liste de toutes les pièces dans lesquelles elle a joué mais aussi les ouvrages qu'elle a publiés, que ce soit les « romans originaux » ou ses traductions. On remarquera notamment Un Drame de la rue, d'Edmund Yates, dont la traduction est publiée par son mari mais qui est revendiqué ici par Judith. Elle mentionne aussi La Femme du Cabotin, parue sans mention de traducteur en 1888, mais dont elle annonce la publication avec une préface d'Emile Zola. L'ouvrage est paru sans préface mais le projet était effectivement là puisque Zola en parle dans plusieurs lettres à Jacques Van Santen Kolff en 1886-1887. Important document. [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017236
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., sd [25 juin selon une note d'une autre main], 2p 1/2 in-8. A un directeur de théâtre avec lequel elle souhaite travailler, indiquant ses prochains engagements. [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017237
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., sd, 2p in-8. Elle demande à son correspondant de remettre une pièce au lundi ou mardi suivant, ayant une fièvre. [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017239
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., sd, 1p in-8. Elle demande à son correspondant une entrevue suite aux « tristes évènements » qu'ils ont subis, elle « plus particulièrement ». [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017240
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S., sd, 1p in-8. L'écriture devient un peu tremblante. Elle envoie à son correspondant ses « états de service » pour une récompense qu'elle sollicite. [404]
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017244
Edgar Nahoum dit Edgar Morin (né en 1921), sociologue, philosophe. L.A.S., Paris, 2 août 1986, 2p in-8. Belle lettre à André Pichot (1950-2025). « Cher Monsieur, je vous réponds bien tardivement, mais ce n'est que tout récemment que j'ai pu me mettre à votre "étude théorique des rapports du bio et du psy" [i.e. Etude théorique des rapports du biologique et du psychologique chez l'animal et chez l'homme, publié en 1983] (ayant après "La vie de la vie" négligé le bio pour travailler plutôt sur le psy). J'ai été très frappé par la similitude de nos préoccupations, rendue plus frappante encore par la distance de nos points de départ et l'élaboration personnelle par chacune des notions lui devant être utile. Mais sans doute l'intuition identique première est dans le sentiment de la nécessite supérieure de théoriser ce qui nous est apporté en profusion, confusion comme vous dites, mais aussi simplification (sub-théorique) les sciences biologiques. Aussi [mots illisibles] le fait que vous partez d'une définition auto-éco-référentielle de la vie, et que vous définissez d'abord la [mot illisible] en termes biologiques, c'est-à-dire antérieurement à toute conscience. Et, aussi, que vous liez primordialement des notes de vie, d'individu, de sujet. Cette convergence m'encourage beaucoup ; parce que les biologistes refusent toute pensée théorique (par une spéculation sans portée empirique) et que les philosophes ne s'intéressent pas à l'apport formidable des sciences biologiques, nous sommes dans une traversée de désert, où il est réconfortant de voir un autre voyageur. Très cordialement à vous. Edgar Morin. 12 rue des Arquebusiers 750003 Paris. Je serais heureux de vous envoyer mon livre "La Connaissance de la Connaissance" ». Trace de collage au recto, sur la gauche. Très belle lettre, rare.
Julie Bernat dite Mademoiselle Judith (1827-1912), actrice, sociétaire de la Comédie-Française.
Reference : 017245
Edgar Nahoum dit Edgar Morin (né en 1921), sociologue, philosophe. L.A.S. + enveloppe, 29 septembre 1986, 2p in-12. Belle lettre à André Pichot (1950-2025). « Cher André Pichot, Vous pensez bien que je suit tout à fait en résonance avec votre "philosophie biologique" puisque nous arrivons par des vois diverses aux mêmes problèmes et idées-clé. La biologie moléculaire occulte les problèmes du vivant que pourtant elle a permis d'éclairer. Ce qui me fait rêver, que je trouve très stimulant, mais encore un jeu spéculatif, c'est ce que vous commencez à développer à partir du chapitre 10. Je crois que vous décollez un peu du terrain réflexif -> empirique où vous vous situez. Bref, à partir du ch. 10 tout me semble rapide, survolant. je n'ai pas eu d'observations sur le texte. En tout cas, poursuivez ! Très cordialement. Edgar Morin ». Très belle lettre, rare.