Bordeaux, Simon Millanges, 1593. In-8 (94 x 61 mm),16 pp. n. ch., 533 pp., 3 pp. n. ch. Maroquin janséniste noir, dos à nerfs, double filet doré sur les coupes et les coiffes, tranches dorées, dentelle intérieure (L. Bauser).
Edition originale.Important traité d’apologétique catholique, c’est le premier livre de Pierre Charron (1541-1603), théologien et philosophe parisien, disciple de Montaigne. Il séjourna comme théologal auprès de nombreux évêques du Sud-Ouest. En 1595 il futéludéputéà l'assembléeduclergéqui devait se tenir àParisen 1596. Cette première édition a paru anonymement chez Simon Millanges, l'imprimeur des Essais de Montaigne, comme Charron s'en explique dans l'avertissement de la deuxième édition: “L'an passé je mis au jour mon livre desTrois veritez,sans m'y nommer, me tenant couvert et caché, comme le bon Apelles derrière son ouvrage, pour entendre ce qu'en diroyent les passans, et amender sa besoigne selon qu'il en prendroit avis du jugement d'autrui”. Tout le tirage de cette édition fut écoulé en six mois. On a conservé un intéressant contrat liant Millanges et Charron pour une réédition de cet ouvrage en 1598 (G. Loirette, “Simon Millangesou la profession de maître Imprimeur en 1598”, Bulletin de la Société des bibliophiles de Guyenne, VI, 1936, 182). Un autre contrat entre eux, pour De la Sagesse en 1601, précise que l’imprimeur était tenu de donner à l’auteur 50 exemplaires moitié en blanc, moitié reliés, et 30 exemplaires de chaque réimpression (Dast de Boisville, Simon Millanges, imprimeur à Bordeaux de 1572 à 1623, 1896). Dans cet ouvrage, Charron établit trois principes pour lui irrévocables: que la religion est nécessaire, que le christianisme est révélé, et que l'Église romaine est la véritable Église.La troisième partie, très développée, est une réfutation Traité de l’Eglise de Duplessis-Mornay. Celui-ci, en réponse, laissa publier une violente diatribe émanant du milieu protestant : le cœur des griefs concernait le premier plan à donner l'Ecriture Sainte, selon les protestants, tandis que Charron, catholique, préfère insister sur la prééminence desdéfinitionsdes conciles (L. Desgraves, “Aspects des controverses entre catholiques et protestants dans le Sud-Ouest, entre 1580 et 1630”, Annales du Midi, 1964, pp. 153-187). Le XVIIe siècle se méfiera des ouvrages de Charron en tant que sectateur des sceptiques; Mersenne demandait de l’exclure comme particulièrement dangereux (L’impiété des déistes, athées, 1624) tandis que des rationalistes comme Guy Patin l’incluait dans une liste de livres “capables de prendre le monde par le nez” au côté de Rabelais, Montaigne, Bodin et Lipse (lettre du 27 mars 1665 à M. de Salins de Beaune). L’édition, extrêmement recherchée, a été collectionnée par les plus grands amateurs. Elle figurait dans les collections Bouhier (armes Chartraine de Bourbonne à la BM de Troyes), Mac-Carthy Reagh (Cat. 1815, I, n°839, en vélin), Pixerécourt (Cat. 1838, n° 2268, en vélin). L’exemplaire de Gilbert de Botton a été légué à Cambridge, UB. Bel exemplaire en maroquin de Bauser, de la bibliothèque de Ferdinand Brunetière, professeur de Sorbonne et académicien (vignette ex-libris contrecollée). C. Bauser était relieur à Paris rue de Nesle et exerçait dans le dernier quart du XIXe siècle. Note de possession manuscrite au titre “Cornieli Riemens”, peut-être Cornelis Riemens (1751-1827). Tchemerzine, Bibliographie d'éditions originales et rares, II, 244. Brunet, Manuel de l’amateur, I, 1809-1810.
CHARRON Ltd. - ( Constructeur d'automobiles ) - [ Automobiles Charron-Girardot-Voigt ] :
Reference : 47746
10. Paris, Soc. Anon. Charron, Usines et Bureaux à Puteaux (Seine), 1914 ( Octobre 1913), in-8°, format carré, 19,5 x 20 cm, (12) pp nn + (28 + 2 ) pp nn. Agrafé, couverture imprimée d'origine. Catalogue de vente des automobiles Charron, daté 13 October 1913 à la deuxième page et 1914 à la page de titre. Les six premières et les six dernières pages sont imprimées sur papier vergé de couleur beige. Les autres pages sont imprimées sur papier couché et contiennent des illustrations imprimées à deux ton. Il y a une page dépliante avec des ills. en couleurs. Il y a un encart avec une liste des prix supplémentaires. Bel exemplaire de ce catalogue avec seulement qq. tâches minimales autour des agrafes rouill. Les Entreprises Charron fûrent fondées en 1901 par les trois associés Fernand Charron , Léonce Girardot et Emile Voigt. Grace au fait qu'ils avaient déjà en 1902 un véhicule armé et blindé ils ont survécu la Première Guerre Mondiale avec les commandes de l'armée Française. La compagnie prit fin en 1932.
A Paris, chez la veufve Pierre Bertault, 1620. 3 parties in-8 de (20)-168-(16)-762 pp.CHARRON (Pierre). La Réplique de Maistre Jean Le Charron, sur la Response faite à la troisième Verité, cy devant imprimée à La Rochelle. A Paris, chez la veufve Pierre Bertault, 1620. In-8 de (14)-377-(15) pp. Les 2 titres reliés en 1 vol. in-8, vélin souple de l'époque.
Édition parisienne rassemblant les deux textes de Pierre Charron.« Contre ses nombreux adversaires [Charron] établit trois principes : que la religion est nécessaire, que le christianisme est révélé, que l'Église romaine est la véritable Église. C'est le dernier point surtout que Charron s'efforce de mettre en lumière. Il a publié son livre l'année même où la Réforme a perdu par l'abjuration de Henri IV, son protecteur le plus puissant et il s'est appliqué à réfuter le Traité de l'Église de Duplessis-Mornay » (M. Dreano).Très bon exemplaire. Très petites galeries de vers marginales.Tchemerzine-Scheler II, 246c, 248d.
Bordeaux, Simon Millanges, 1601. In-8 (158 x 107 mm), 8 ff. n. ch., 776 pp., 4 ff. n. ch. Vélin, dos lisse, titre et auteur manuscrits à l'encre en tête, usures sur les coupes en gouttière, vélin patiné avec petites taches rousses sur le plat supérieur, traces angulaires de mouillure dans la seconde moitié de l'ouvrage (reliure de l’époque).
Édition originale, second tirage, de l’œuvre la plus importante de l’auteur. C’est la seule édition vue par l’auteur, offrant l’état le plus authentique de sa pensée, deux ans avant sa mort. Ce traité de philosophie morale est consacré dans sa première partie à la connaissance de soi, tandis que la deuxième partie livre les règles générales de la sagesse, et la dernière porte sur les quatre vertus morales à acquérir et à conserver: la prudence, la justice, la force et la tempérance. Pierre Charron (Paris, 1541-1603), théologien et philosophe, fut un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre et l’ami de Montaigne, dont les Essais l’inspirèrent profondément au point qu’il en retranscrivit certains passages ne pouvant le dire mieux. Il confia la publication de son nouveau traité à son imprimeur traditionnel, Simon Millanges, et un contrat en date du 10 mai 1601 précise que l’imprimeur était tenu de donner à l’auteur 50 exemplaires moitié en blanc, moitié reliés, et 30 exemplaires de chaque réimpression (Dast de Boisville, «Simon Millanges, imprimeur à Bordeaux de 1572 à 1623», Bulletin historique et philologique, 1896, pp. 5-6). Le premier tirage se différencie par ses 10 ff. de préface et ses 772 pp. Le traité De la sagesse fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l’objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion, Trois vérités et Discours chrétiens. Condamné par le Parlement, l’Université et les Jésuites dès sa parution, l’ouvrage de Charron devint, pour les libertins, le bréviaire de la libre pensée. La dénonciation par des théologiens comme «athée superstitieux» obligea Charron à opérer des remaniements en vue d’une seconde édition, parue de manière posthume en 1604 à Paris. L’ouvrage, condamné par la Sorbonne pour «fidéisme» dès décembre 1603, fut mis à l’Index Librorum Prohibitorum en septembre 1605. Le XVIIe siècle se méfiera des ouvrages de Charron en tant que sectateur des sceptiques; Mersenne demandait de l’exclure comme particulièrement dangereux (L’impiété des déistes, athées, 1624) tandis que des rationalistes comme Guy Patin l’incluait dans une liste de livres «capables de prendre le monde par le nez» au côté de Rabelais, Montaigne, Bodin et Lipse (lettre du 27 mars 1665 à M. de Salins de Beaune). Mais sa théorisation de la raison comme auxiliaire de la foi sut séduire des jansénistes comme Saint-Cyran. Un exemplaire de ce tirage a figuré à la vente Bordes de Fortage, t. 1, n° 465. Bel et rare exemplaire en reliure de l'époque. Louis Desgraves, Bibliographie S. Millanges, n°164. Brunet, Manuel du libraire et de l’amateur de livres, I, 1810. Graesse, II, 123. Index librorum prohibitorum 1600-1966, éd. De Bujanda, p. 214.
Par S. Millanges | à Bourdeaus 1595 | 10.50 x 16 cm | relié
Troisième édition après l'originale parue à Bordeaux en 1593 et une seconde parisienne en 1594. L'exemplaire porte une mention de seconde édition car elle est la deuxième à paraître à Bordeaux. Rarissime envoi autographe signé de l'auteur en page de garde?: «?Pour Monsieur de Rives en memoire de moy. A Caors ce iiij [4] may 1595. Charron.?» Il s'agit certainement de Jean III du Rieu, seigneur de Rives, qui appartenait à la famille d'Antoine Hébrard de Saint-Sulpice, évêque de Cahors. Pierre Charron avait été appelé par ce même évêque à Cahors comme théologal, et devint son vicaire durant six ans. Reliure en plein vélin à rabats d'époque, dos lisse muet. Large jaunissure de la page de garde jusqu'à la page 30, puis moindre, en milieu de page sur toute la première partie et jusque vers la page 120 de la seconde partie. Cette jaunissure reprend de la page 760 à la fin. Premier écrit de Pierre Charron, qui développe dans cet ouvrage polémique à l'égard du protestantisme trois grandes «?vérités?»?: la religion est nécessaire, le christianisme est révélé et seule l'Église romaine est la véritable Église. C'est particulièrement ce dernier point que l'auteur s'efforce de démontrer. Cette troisième partie est si importante qu'elle possède sa propre page de titre et occupe les deux tiers du livre. À Bordeaux, Pierre Charron rencontra Montaigne dont les idées imprégnèrent ses uvres et sa pensée. Il se lièrent d'une si profonde amitié que Montaigne désigna Charron comme héritier du blason de sa maison. Les ex-dono ou envois autographes de grands humanistes du XVIèsiècle sont d'une excessive rareté. - Photographies et détails sur www.Edition-Originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
A Amsterdan, chez Louys & Daniel Elzevier.1672. In-18 (750 x 130 mm), reliure précieuse et romantique ( milieu du XVIIIe siècle) plein maroquin rouge, travail décoratif aux petits fers sur la tranche, dans les caissons, motif floral en pied, roulette en tête de coiffe et sur l'épaisseurs des plats ainsi qu'en encadrement intérieur. Contre plats ouvragés de même façon, tranche dorées, signet. (2ff) explication de la figure* (2ff). Préface (9+1p "le contenu de cette oeuvre").622 pages, table des matières (8pp -3ff). Composition très soignée des imprimeurs Louis et Daniel Elzévier à Amsterdam avec mentions marginales dans de beaux caractères; petites marques de mouillures sans incidence in fine. Très agréable exemplaire dans une reliure de grande finesse ici très bien conservée.
*Le frontispice gravé est identique à celui des éditions Elzéviriennes de 1646, 1656 et 1659. La Sagesse personnifiée par un femme nue sur un piédestal, couronnée de rameaux de laurier et d'olivier en signe de victoire et de paix. Derrière elle, se déploie la devise de la Sagesse et celle de Charron sur deux phylactères : Je ne sais et Paix et peu. Pierre Charron composa son Traité de la Sagesse publié en 1601 à Bordeaux. Répondant à de précédentes attaques dont il avait été l'objet dans des publications précédentes, ce traité engendra un scandale. Défendant la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale et ouvrant un espace "laïque" Charron fut accusé de défendre l'athéisme : « Nous sommes circoncis, baptisés, juifs, mahométans, chrestiens avant que nous sachions que nous sommes hommes. ».Descartes s'inspirera de sa méthode du doute pour la rédaction du Discours de la méthode. Franco de port France jusqu'à 30 euros. MONDIAL RELAY privilégié et pays suivants desservis : Portugal, Pologne, Espagne, Allemagne, Autriche, Pays Bas, Luxembourg, Italie, Belgique. Toutes les étapes de votre achat sont accompagnées. Achat, estimations et listages France / Suisse (sur rdv).
carteron 1667 in-12 Lyon, Jean Carteron, 1667, 1 volume in-12 de 145x85 mm environ, 1 feuillet blanc, (13) ff. (titre epistre, preface, table), 710 pages, (5) ff. (table), 1 feuillet blanc, pleine basane fauve d'époque, dos 4 nerfs, avec un ex-libris imprimé et deux ex-libris manuscrits sur la première garde blanche et la page de titre, tranches mouchetées. Manque le frontispice mentionné dans "l'explication de la figure", dorures passées, manque sur les coiffes, un trou de ver dans la marge en début de volume (jusqu'à la p. 155), petites épidermures et auréoles sur les plats.
Pierre Charron (1541 à Paris - 16 novembre 1603 à Paris) est un théologien, un philosophe, un orateur et un moraliste du XVIe siècle. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Jacques Le Gras, 1664. In-12 (156 x 90 mm), 13 ff. n. ch., 710 pp., 5 ff. n. ch. Maroquin rouge, triple filet doré, larges fleurons dorés en écoinçons sur les plats, dos à nerfs ornés de caissons dorés, coupes et coiffes décorés, dentelle intérieure dorée, petite mouillure angulaire sur les 2 premiers ff., partie intime de la femme nue au frontispice grattée (reliure de l'époque).
Elégante édition parisienne du grand classique de Charron, réimprimée sur l'édition originale parue chez Millanges à Bordeaux en 1601. L'édition est ornée d'un beau frontispice. Un traité sur la tolérance religieuse. Le traité De la sagesse (1601) fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l'objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion, Trois vérités et Discours chrétiens. Il y défendit la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale, ce qui ouvrit, le chemin à une pensée laïque. Il fut accusé d'athéisme et l'ouvrage fut mis à l'Index Librorum Prohibitum. Un émule de Montaigne. Pierre Charron (Paris 1541-1603), fils d'un libraire, fit de brillantes études. Théologien et philosophe, il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre et passe pour un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut l'ami de Montaigne dont les Essais l'inspirèrent profondément ; il en retranscrivit d'ailleurs certains passages ne pouvant le dire mieux. Ex-libris N. Fournerat, sur la page de titre et au dernier feuillet à la date du 6 juillet 1756 ("N. Fournerat est hujus libri, solus est possessor"). Il s'agit probablement du chimiste Nicolas Fournerat appelé par Turgot pour favoriser la fabrication et le développement de la porcelaine de Limoges. L'ouvrage passa dans la bibliothèque de son fils (?), le député Charles Fournerat (1780-1867) qui avait réuni une importante bibliothèque (Catalogue de la bibliothèque de feu M. Fournerat, 1868, n° 192, décrit en "maroquin rouge, filets et coins, tranches dorées (Ancienne reliure)". Bel exemplaire en maroquin rouge de l'époque. Tchemerzine, II, 264. H. Hallam, Histoire de la littérature de l'Europe pendant les quinzième, seizième et dix-septième siècles, vol. 3, pp. 246-247.
Amsterdam, Louis & Daniel Elzevier, 1662. In-16 (75x133 m). 8 ff. n. ch., 622 pp., 4 ff. n. ch. Maroquin rouge à grain long, roulette aux petits fers sur les plats, dos à nerfs orné, filet sur les coupes et les coiffes, roulette intérieure, tranches dorées (reliure de la période du Premier Empire).
Unique édition des Elzevier d'Amsterdam, fort bien exécutée (Willems). L'édition est ornée d'un frontispice gravé à l'eau-forte illustrant le sujet de l'ouvrage. Cette composition symbolique fait l'objet d'une description explicative après la page de titre: la Sagesse personnifiée par un femme nue sur un piédestal, couronnée de rameaux de laurier et d'olivier en signe de victoire et de paix. Derrière elle, se déploie la devise de la Sagesse et celle de Charron sur deux phylactères: Je ne sais et Paix et peu. Un traité sur la tolérance religieuse. Le traité De la sagesse (1601) fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l'objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion, Trois vérités et Discours chrétiens. Il y défendit la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale, ce qui ouvrit, le chemin à une pensée laïque. Il fut accusé d'athéisme et l'ouvrage fut mis à l'Index Librorum Prohibitum. Un émule de Montaigne. Pierre Charron (Paris 1541-1603), fils d'un libraire, fit de brillantes études. Théologien et philosophe, il fut un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre. Il fut l'ami de Montaigne, dont les Essais l'inspirèrent profondément; il en retranscrivit d'ailleurs certains passages ne pouvant le dire mieux. De la bibliothèque de M. Babouot avec inscription manuscrite: E. Babouot artiste peintre Paris. Bel exemplaire en maroquin rouge du XVIIIe siècle. Willems, Les Elzevier, n°1281, p. 325; H. Hallam, Histoire de la littérature de l'Europe pendant les quinzième, seizième et dix-septième siècles, vol. 3, pp. 246-247.
[NANTES] FONDS CRUCY FRÈRES [CONSTRUCTION NAVALE] - GICQUAUD (DOMINIQUE GICQUEAU) NOTAIRE - VILLERET CHARRON CARROSSIER
Reference : 26327
(1832)
Nantes 1832 UNE FACTURE ORIGINALE de 2 pages manuscrites à l'encre brune, format : 20,8 x 32,2 cm, sur papier crème, FACTURE ACQUITTÉE DE RÉPARATIONS D'UN CABRIOLET APPARTENANT A MR GICQUAUD (DOMINIQUE GICQUEAU) NOTAIRE PAR MR VILLERET CHARRON CARROSSIER, NANTES LE 18 MAI 1832, factrure acquittée le 29 septembre 1832, signature manuscrite à l'encre brune : VILLERET,
facture trés intéressante pour l'histoire ..... unique .......... en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Editions nuit et jour. 21 mars 1974. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 31 pages. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : 6 ans après l'amant prévenait se transforme en monstre sanguinaire par Jean Paul Hallard, Oui j'ai dépecé ma femme mais je ne l'ai pas tuée par Christian Charron, En apprenant l'infidélité de sa femme il en tombe amoureux par Christian Charron Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Leyde, Elzevier, 1646. In-12 (133 x 75 mm),11 ff. n. ch., 663 pp., 4 ff. n. ch. Maroquin bleu marine, triple filet d’encadrement, dos à nerfs orné, filets sur les coupes, dentelle intérieure, tranches dorées sur marbrure, restaurations aux mors (Trautz-Bauzonnet).
Première édition elzevirienne de l’œuvre philosophique majeure de Pierre Charron, disciple et ami de Montaigne. "Celle de 1646 est incontestablement la plus belle" (Willems). L’ouvrage est illustré d’un beau titre-frontispice allégorique et d’une planche aux armes du dédicataire, le prince Maximilien de Bourgogne ; le tout gravé sur cuivre. Cet exemplaire comprend une variante non répertoriée par Willems : la page de titre ne fait pas mention du lieu et de la date d’édition. De la bibliothèque André Lalande avec son ex-libris. Très bon exemplaire, grand de marges (133 mm), dans une reliure en maroquin signée de Trautz-Bauzonnet. Willems, n°601.
J. Charron Broch D'occasion tat correct 01/01/1981 214 pages
Leyde, Jean Elzevier, 1659. In-12 (69 x 130 mm). 12 ff. n. ch., 621 pp., 13 pp. n. ch. Maroquin rouge à grain long, roulette dorée encadrant les plats, dos à nerfs orné aux petits fers, filet sur les coupes et les coiffes, roulette intérieure, tranches dorées, infimes rousseurs (reliure de la période du Premier Empire).
Troisième édition elzévirienne, ornée d’un beau titre frontispice gravé qui paraît pour la première fois, illustrant le sujet de l’ouvrage. Il présente une femme nue couronnée sur un piédestal se reflétant dans un miroir, dont l'édition donne l'explication symbolique. Elle est la plus rare des éditions elzéviriennes : “et à cause de cela on lui donne la préférence.” (Willems, 843). Elle est la copie ligne pour ligne de l'édition de 1656, dont elle reproduit jusqu'aux fautes de pagination. Elle présente une nouvelle dédicace aux conseillers de la cour provinciale de Hollande. Un traité sur la tolérance religieuse. Le traitéDe la sagesse(1601) fut rédigé en réponse à des attaques dont Pierre Charron faisait l'objet à la suite de ses précédents ouvrages sur la religion,Trois véritésetDiscours chrétiens. Il y défendit la tolérance religieuse, séparant la religion de la morale, ce qui ouvrit, le chemin à une pensée laïque. Il fut accusé d'athéisme et l'ouvrage fut mis à l'Index Librorum Prohibitum. Un émule de Montaigne. Pierre Charron (Paris 1541-1603), fils d'un libraire, fit de brillantes études. Théologien et philosophe, il fut un des moralistes les plus célèbres de son temps. Il fut le prédicateur de Marguerite de Navarre. Il fut l'ami de Montaigne, dont lesEssaisl'inspirèrent profondément au point qu’il en retranscrivit certains passagesne pouvant le dire mieux. Des bibliothèques Albert Gagnière, bibliophile et historien spécialiste du XIXe siècle, avec ex-libris et Chenu-Tournier (ex-libris gravé). Très bel exemplaire en maroquin rouge dans le style de Bozerian. Willems, Les Elzevier, 843. Rahir, Catalogue d'une collection unique de volumes imprimés par lesElzevier, 838. H. Hallam,Histoire de la littérature de l'Europe pendant les quinzième, seizième et dix-septième siècles, vol. 3, pp. 246-247.
1642 Paris, chez Robert Fugé, 1642, Fort in-douze, IV, II, VIII pp (table des chapitres), XVII pp (éloge véritable), 802 pp, XVI pp (table des matières), VIII-84 pp, plein veau marbré,, dos à cinq nerfs orné d'une pièce de titre de fleurons dorés, mors supérieur éclaté, coiffe supérieure cassée, coiffe inférieure frottée, coins supérieurs émoussés, tranche rouge, légères traces de mouillure sur les premières pages,
Gravure en frontispice. Dans le second ouvrage Quelques discours Chrestiens du même auteur qui ont été trouvés après son décès. Qqs bandeaux et lettrines. Mention de "Dernière édition".
A Paris, chez David Douceur, 1607. In-8 de 1 titre gravé (38)-802-(18) pp., maroquin rouge, dos plat orné de filets dorés, deux jeux d'un double filet doré d'encadrement sur les plats, médaillon de guirlande de feuillages au centre des plats, fleurons aux angles, tranches dorées (reliure de l'époque).
Exemplaire réglé. Troisième édition reprenant le texte de l'édition originale (1601), augmentée des observations du président Jeannin. Le texte primitif avait été mutilé dans l'édition de 1604.Portrait gravé de Pierre Charron. Frontispice gravé remonté et plus court. Bel exemplaire.Tchemerzine, II, 257.
Leyde, Elzevir, 1656 In-16 de (11) pp., 581 pp. (mal numérotées 621), (6) ff. de table, maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement sur les plats, fleurons aux angles, dos lisse orné d'un décor à la grotesque, coupes et bordures décorées, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Seconde édition elzévirienne de l'œuvre philosophique majeure de Pierre Charron, disciple et ami de Montaigne. Elle suit le texte de l'édition originale donnée par Simon Millanges à Bordeaux en 1601. Elle comporte un beau titre-frontispice allégorique et une planche aux armes du dédicataire, le prince Maximilien de Bourgogne, le tout gravé sur cuivre. Très bel exemplaire en maroquin décoré du XVIIIe siècle. Willems, Les Elzevier, n° 601.
A Paris, chez Robert Fuge, 1630. Pt. in-8, [32]-802-[16]-84p. Reliure pleine veau caillouté, dos à nerfs ornés de fleurons dorés, pièce de titre rouge.
Nouvelle édition. Avec une belle page de titre gravée. Petite galerie de vers en marge de l'ouvrage, sans atteinte au texte. Autrement très bel exemplaire.La première édition de cet ouvrage parut en 1601. Elle fit scandale car Pierre Charron y défendait la tolérance religieuse, ce qui le fit accuser d'athéisme. Charron séparait la religion de la morale, ouvrant l'espace d'une pensée laïque. L'ouvrage fut mit à l'Index.
CLAUDE CHARRON. non daté. In-8. En feuillets. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos satisfaisant, Papier jauni. 12 pages dont 11 de partitions. 3 partitions.. . . . Classification Dewey : 780.26-Partitions
MAMBO DEL COCO de Juan Claudiez. BAÏA-BAÏO et TEMPS JADIS de Claude Charron. Classification Dewey : 780.26-Partitions
Amsterdam, Louis & Daniel Elzevier, 1662 ; 1 vol. petit in-12 (8 x 14 cm) ; 8ff.: (titre gravé - titre - 3 pp. d'explication du frontispice - préface - table des chapitres) - 622pp. - 4ff. de tables n. ch. Veau brun, dos à nerfs, compartiments ornés, pièce de titre brune. Coiffe inf. arasée. La partie inférieure du feuillet de titre a été coupée et remplacée par un papier blanc pour faire disparaître un ancien ex-libris manuscrit.
L'auteur rencontra Montaigne à Bordeaux lors d'une série de prédications, et fut influencé par ses idées. Ce livre publié pour la première fois en 1601, dans cette ville, apparaîtra suspecte aux yeux de ces confrères théologiens. Charron emprunte non seulement aux idées de Montaigne, mais aussi il en copie des extraits. Il avait entrepris de rectifier son texte pour le faire admettre de tous, mais en fut empêché par la mort (1603). Il défendait dans ce traité la tolérence religieuse, qui fit s'élever les Jésuites, puis Rome, contre le livre qui fut placé à l'index.