, Editions Stock, 1999, Broche, couverture carton illustree, 155 x 240mm., 329pp.
Paul Dreyfus redonne vie avec passio aux grandes figures de resistants. Bon etat.
Librairie Académique Perrin 2004 in8. 2004. Broché. 231 pages. Soixante ans après la libération des camps de concentration nazis la déportation est au cœur de la commémoration de l'horreur génocidaire. Pourtant son contenu et ses représentations ont considérablement évolué en quelques décennies. Ce livre fondé sur les meilleures sources dont plusieurs inédites trace à la fois l'histoire d'une réinsertion improbable et d'une mémoire changeante. En 1945 l'image du déporté résistant s'impose avec les photos de l'ouverture des camps le spectacle des survivants à leur retour et la puissance émotive de leurs récits. Les résistants accueillis en héros sont longtemps les seuls déportés visibles. Quinze à vingt ans plus tard l'opinion française commence à prendre conscience que déportés résistants et déportés juifs n'ont pas connu le même sort. S'engage alors une concurrence commémorative doublée par les difficultés de la transmission d'expériences hors du commun et par la lutte entre abrasement de la mémoire et volonté de témoigner. De cette période complexe les Juifs émergent en victimes suprêmes tandis que les résistants déportés sombrent presque dans l'oubli. C'est à rendre la présence de la déportation dans tous ses aspects que s'attache ce livre neuf écrit par l'un des plus fins connaisseurs de la Seconde Guerre mondiale et de l'histoire de la Shoah en combinant sources écrites et témoignages photographiques abondants. Un ouvrage pour raconter comprendre et commémorer. Biographie de l'auteur Jean-Marc Dreyfus est l'auteur notamment de : Des camps dans Paris : Austerlitz Lévitan Bassano et Pillages sur ordonnances : l'aryanisation des banques juives en France 1940-1952 (2003) Bon Etat
Gerschel, Paris s.d. (1899), 10,7x16,3cm, une photographie au format carte-cabinet.
Portrait photographique original sur papier albuminé, contrecollé sur un carton du studio photographique Gerschel. Quelques restaurations. Rarissime envoi autographe signé d'Alfred Dreyfus en marge haute du cliché : "Souvenir reconnaissant et affectueux. A. Dreyfus" Ce portrait a été pris par Charles Gerschel le 27 septembre 1899 dans le jardin de Joseph Valabrègue, beau-frère d'Alfred Dreyfus, à Carpentras où le capitaine, gracié depuis une semaine, était venu chercher isolement et repos dans l'attente de sa réhabilitation. Nous n'avons pu retrouver qu'un unique autre exemplaire de cette photographie, dédicacée à Bernard Lazare, aujourd'hui au Musée de Bretagne. Ce même musée conserve une lettre de Charles Gerschel - à Lucie Dreyfus - femme du capitaine, attestant de la rareté de ces portraits : «Il n'en est pas sorti une épreuve de chez moi si ce n'est pour en donner (et non en vendre, j'insiste sur ce point) à quelques amis sûrs et dévoués.Quant aux portraits du capitaine effectivement j'ai appris qu'un de mes employés s'est permis d'en remettre à un marchand. Par téléphone j'ai immédiatement fait arrêter ce trafic. » Les portraits photographiques originaux de Dreyfus sont rarissimes et celui en notre possession a été tiré à tout petit nombre uniquement pour Alfred Dreyfuset probablement dans le but d'être offert à ses soutiens. Provenance: de la bibliothèque d'Anselme Weill. Le Docteur Anselme Weill fut celui qui annonça à la famille Dreyfus sa condamnation à perpétuité et sa dégradation. Dans son ouvrage Affaire Dreyfus, L'honneur d'un patriote, Vincent Duclert raconte : "Mathieu [Dreyfus, frère d'Alfred] avait chargé un parent de la famille Hadamard, le docteur Weill, d'attendre l'annonce du verdict et de porter la nouvelle rue de Châteaudun, dans l'appartement où attendait une petite foule d'amis et de membres de la famille. Il arriva à 7 heures et demie du soir." Il révèle également qu'Anselme Weill avait témoigné en faveur d'Alfred Dreyfus lors de son procès : "D'autres allégations purent être détruites, par exemple celles qui furent prêtées au docteur Weill, dont la femme était cousine au troisième degré de Lucie Dreyfus. « J'affirme, et les rapports très fréquents, presque journaliers que j'ai eus avec lui comme parent, comme médecin et comme ami, me permettent de le faire, j'affirme que Dreyfus a toujours été un mari parfait, et que jamais je ne l'ai connu joueur, ni libertin. Or, c'est juste le contraire que l'on me fait dire, et je proteste contre ces allégations. Je n'ai rien à ajouter. », déclara-t-il à la cour." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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P., Imprimerie nationale, 1899, in-4°, 152 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), nerfs frottés, bon état. Rare (Lispschutz, 54)
Sur les motifs de révision du procès Dreyfus. — Alexis Ballot-Beaupré est né le 15 septembre 1839 à Saint-Denis de la Réunion. Ce fils d’inspecteur de la Marine mène de brillantes études de droit. Chef du parquet à Nancy en 1878, il y devient premier président de la Cour d’appel en octobre 1879. Il entre à la Cour de cassation le 3 novembre 1882, en tant que conseiller. Peu après sa nomination comme président de la chambre civile (1899), il est désigné rapporteur pour la première demande en révision du procès d’Alfred Dreyfus, ce dernier ayant été condamné en 1894 par le Conseil de guerre à la dégradation militaire et à la déportation à perpétuité en Guyane pour haute-trahison. Alexis Ballot-Beaupré déclare alors que le bordereau incriminant le capitaine a été écrit par l’officier Ferdinand Walsin Esterhazy. Convaincu de l’innocence de Dreyfus, il se prononce en faveur de la révision. Premier président de la Cour de cassation de 1900 à 1911, il donne, en cette qualité, lecture de l’arrêt du 12 juillet 1906 par lequel la juridiction suprême annule sans renvoi le jugement du Conseil de guerre de 1899 qui avait de nouveau condamné Alfred Dreyfus. Il décède à Paris le 16 mars 1917.
Dreyfus Karlie Assistant Curator of the Louvre. Art Documents. Museum of the Louvre. French Furniture, Karlie Dreyfus (Assistant Curator of the Louvre). Volume I-period of Louis XIV and Louis XV. Volume II-period of Louis XVI In Russian /Dreyfus Karli pomoshchnik kuratora Luvra. Dokumenty po iskusstvu. Muzey Luvra. Frantsuzskaya Mebel, Karli Dreyfus (pomoshchnik kuratora Luvra). Tom I-period Lyudovika XIV i Lyudovika XV. Tom II-period Lyudovika XVI First Edition. Paris and New York.1921. In two volumes. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUalb268b93302fdd49fd.
1894-1899 20 numéros in-folio de 8 pages chaque (31 x 44 cm), plats illustrés en couleurs. (Quelques dos un peu accidentés).
N° 214, 217, 218, 306, 370, 379, 380, 381, 383, 397, 402, 403, 430, 431, 451, 452, 457, 458, 460, 490 dont les illustrations sont relatives au procès Dreyfus et Zola. Il est joint 2 n° (467, 543) concernant la même affaire par "Le Petit Parisien". Il est joint toujours sur l'Affaire Dreyfus deux publications reliées demi toile verte (27 x 36 cm) avec de nombreuses illustrations parues dans diverses revues (la page de titre est manquante en début d'ouvrage) et le n°32 de "La Vie Illustrée". 48 pp et 30 pp.
Grenoble, rédaction, 1898, 1 1 cahier. in-folio de 4 pp., texte sur 6 colonnes ;
Le scandale Dreyfus (les aveux de Dreyfus; le procés Zola). - Les troubles d'Alger (affaire Dreyfus). - Revue de Presse (Affaire Dreyfus). - Chronique vinicole. -
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Imprimerie Lenepveu, Paris s.d. [novembre 1899], 49,8x65,2cm, une affiche.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Alfred Dreyfus sous les traits d'une hydre à têtes de Gorgone transpercée par un sabre militaire. Loin des codes zoomorphiques classiques habituellement employés par les caricaturistes, Alfred Dreyfus est ici associé à l'hydre, créature mythologique emblématique du mal. Au-delà de cette symbolique, le choix d'un monstre aux têtes tentaculaires et perpétuellement régénérées confère à l'image une forte charge antisémite dépassant celle de l'Affaire Dreyfus. Ironie du sort, c'est le terme d'hydre qui sera utilisé après la Seconde guerre mondiale pour qualifier la résurgence antisémite de notre société moderne. Pliures transversales, quelques rousseurs marginales sans atteinte à l'image. Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'uvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur. La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique. Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population. Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes?: «?Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série «?Musée des Horreurs?» est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série.?» D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites. Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre «?J'accuse?!?» d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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les Cahiers de la Quinzaine, Paris 1907, 13x19cm, broché.
Edition originale sur papier courant. Petits manques en tête et en pied du dos, quelques piqûres et taches claires sur les plats. Exceptionnel envoi autographe signé de Robert Dreyfus à son ami : « À Marcel Proust. Très affectueusement ». Amis d'enfance et anciens élèves du Lycée Condorcet, Marcel Proust et Robert Dreyfus fondent la revue Le Banquet en 1892, avec quelques-uns de leurs anciens condisciples dont Daniel Halévy. Paraîtront huit numéros qui contiennent les premiers pas en littérature de l'un et de l'autre. En 1907, Dreyfus, quand il rédige cet envoi à Proust empreint d'une profonde sympathie, est un auteur reconnu pour ses essais : La Vie et les prophéties du Comte Gobineau publié deux ans plus tôt lui a valu un prix de l'Académie française. Proust, quant à lui, s'attelle alors à la rédaction de son grand uvre, À la recherche du temps perdu, mais n'a encore qu'une modeste réputation d'écrivain. L'amitié entre les deux hommes traverse les décennies, comme en témoigne leur correspondance, entamée dès 1888 et poursuivie jusqu'en 1920. Bien inspiré, Dreyfus conservera précieusement les lettres de Proust qui, après la mort de celui-ci, lui permettront d'écrire un livre précieux pour les proustiens, Souvenirs sur Marcel Proust, accompagnés de lettres inédites (1926) : « Est-ce une consolation de songer : s'il avait été mieux portant, [...] il n'eût pas écrit ces lettres où scintillent encore les fusées de son esprit. » Exemplaire de la bibliothèque de Marcel Proust, offert par son ami d'enfance Robert Dreyfus. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Perrin, 1990, fort in-8°, 818 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Vérités et légendes). Edition originale. Ouvrage retiré de la vente. On joint la publication judiciaire de l'interdiction du livre
L'auteur sera condamné par les tribunaux pour contrefaçon, et son « Histoire de Vichy » retirée de la vente. — "Trente-six ans après le courageux ouvrage de Robert Aron, il manquait une nouvelle histoire générale de Vichy qui embrassât lucidement, sans manichéisme, dans sa complexité, en tenant compte du contexte et de l’indispensable chronologie, l’ensemble des idées et des actes du régime de Vichy et de ses dirigeants. C’est celle que le professeur François-Georges Dreyfus s’est attaché à nous donner..." (4e de couverture) — "Né en 1928, dans une famille juive alsacienne, converti au protestantisme à l’âge adulte, François-Georges Dreyfus s’était engagé très tôt en politique sous la bannière du général de Gaulle : membre du RPF dès sa fondation, il milita longtemps à l’UDR, puis au RPR, et fut un temps adjoint au maire de Strasbourg, tout en poursuivant une carrière universitaire classique et brillante. Sa thèse sur "Société et mentalités à Mayence dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle" l’avait imposé comme l’un des grands connaisseurs du monde germanique. Directeur du Centre d’Études Germaniques de 1965 à 1985, directeur de l’Institut d’Études Politiques de Strasbourg de 1969 à 1980, il était un historien reconnu, indiscuté, appelé naturellement à la Sorbonne en fin de carrière. Tout bascula en 1990 avec une Histoire de Vichy, qui préférait s’inscrire dans le sillage de Robert Aron plutôt que dans celui de Robert Paxton et refusait la condamnation sommaire, en bloc, de Vichy et, au-delà, des Français dans leur ensemble. Du révisionnisme aux yeux des héritiers de Paxton. Seulement, Dreyfus était juif et on ne pouvait l’accuser de nourrir de sombres arrière-pensées en réhabilitant Vichy. On entreprit donc de le discréditer en dénonçant une utilisation unilatérale des sources, les contempteurs de Vichy ayant, c’est bien connu, le monopole de l’objectivité. Cela dégénéra en procès, sous l’accusation infamante de plagiat. Le livre était issu d’un cours professé pendant des années qui empruntait, comme c’est souvent le cas, à de multiples sources, et Dreyfus avait été imprudent en ne vérifiant pas ses références lors de la mise en forme pour la publication. Mais ces emprunts n’étaient pas très considérables dans un livre de plus de 800 pages et jamais l’affaire n’aurait pris cette ampleur si le livre n’avait été jugé subversif par les intellocrates de service. Rejeté dans les marges, François-Georges Dreyfus s’en accommoda, sans jamais chercher à acheter un retour en grâce par quelques compromissions. Au contraire, il récidiva avec son Histoire de la Résistance (1996) jusqu’à son dernier ouvrage Le patriotisme des Français sous l’Occupation (2005)..." (Hervé Coutau-Bégarie, La Nef, 2011)
Editions de Borée 2005 collection "récits". Romagnat. in8. 2005. Broché. 416 pages. Bon Etat intérieur propre
Arthaud 1969 Paris. in8. 1969. Cartonné avec sa jaquette. 363 pages. Bon Etat intérieur propre tampon sur la garde
Grasset 1928 collection "les cahiers verts". Paris. in12. 1928. Broché. 347 pages. 1 des 3650 exemplaires tirés sur alfa satiné Etat Correct couverture usagée interieur propre dos fendu non coupé
Lyon 1958 in8. 1958. broché. 156 pages. Bon Etat intérieur propre
LAROUSSE 2010 18x0 8x23 2cm. 2010. Broché. 230 pages. Comme neuf
Maison des sciences de l'homme 1984 in8. 1984. Broché. 196 pages. SEUL le titre et la préface sont en français la totalite reste en allemand Etat correct nombreux passages soulignés au crayon papier
, Paris, Les editions G. Van Oest, 1930, Broche, couverture papier, xvii+56pp. + lxxxviii planches n/b. hors texte, bon etat (qq. traces d'usure au couverture).
LGF - Livre de Poche 1979 poche. 1979. Broché. 415 pages. Bon Etat intérieur propre
Editions Gérard Klopp (1 janvier 1994). In-4 relié (35,5 x 25 cm), cartonnage éditeur pleine percaline moirée bleu-marine, titre doré sur le os et le premier plat avec une vignette illustrée, 168 pages richement illustrées. Somptueuse iconographie, en annexe bibliographie.- 1630g. Excellent état.
Famot 1977 collection histoire de la résistance. in12. 1977. reliure editeur. 2 volume(s). 306+313 pages. Très bon état des livres les tranches supérieures sont dorées
Artheme fayard 1961 in8. 1961. reliure pleine toile sous rhodoid. 224 pages. Très bon état (TB)
Stock 1977 15x24. 1977. Broché. 378 pages. Etat intérieur propre couverture frottée sur ses bords
Larousse 1999 14x20x5cm. 1999. Broché. Comme neuf (LN)
Ed sociales 1979 in8. 1979. Broché. 235 pages. Bon Etat intérieur propre